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(02/01/2012 17:07:40)

Plus de détails grivois sur le départ contraint de Mark Hurd de HP

La Cour suprême du Delaware a autorisé la publication de la plainte pour harcèlement sexuel déposée au nom de l'ancienne actrice érotique Jodie Fisher par son avocate Gloria Allred contre Mark Hurd, ancien PDG de HP et aujourd'hui co-président d'Oracle. Le courrier, à l'origine du départ de Mark Hurd de Hewlett-Packard, fait aujourd'hui le tour du Net.

Jodie Fisher avait été recrutée par HP comme consultante pour des évènements marketing organisés par le constructeur (de 2007 à 2009). La lettre fait état de plusieurs réunions entre Jodie Fisher et Mark Hurd, pendant lesquelles l'ex-PDG de HP « aurait tenté sans relâche d'amener l'ancienne actrice à avoir des relations sexuelles avec lui. »

Une bataille juridique autour de cette lettre

La lettre était devenue un enjeu, un actionnaire de HP, Ernesto Espinoza, ayant porté plainte au motif que les actionnaires avaient aussi le droit de connaître la teneur de ce courrier, comme d'avoir accès à d'autres informations dans le cadre de l'enquête menée au sein de HP sur les circonstances de la démission de son ex-PDG. Alors que la lettre n'a pas encore été rendue publique en format électronique, certains médias, comme la filiale du Wall Street Journal, AllThingsD, ont pu se la procurer et la publier en ligne.

La Cour suprême du Delaware a statué sur la question, suite à une décision du Parquet du Delaware, qui avait autorisé la publication de la lettre en mars 2011, une décision pour laquelle l'ex-PDG avait fait appel. « Nous avons demandé à la cour de préserver la confidentialité de la lettre parce que, comme l'a reconnu Mme Fisher, elle comporte de nombreuses inexactitudes, » a déclaré dans un communiqué de presse Amy Wintersheimer, l'avocat représentant Mark Hurd. « La vérité c'est qu'il n'y a jamais eu de harcèlement sexuel, comme l'a confirmé l'enquête menée par HP, et qu'il n'y a jamais eu aucune relation sexuelle, comme l'a confirmé Mme Fisher. »

Pas de harcèlement sexuel mais une certaine imprudence

En fait, après que Mark Hurd ait pris acte de la plainte pour harcèlement, Jodie Fisher a fait savoir au PDG de HP par courrier que la lettre initiale envoyée par Gloria Allred comportait des inexactitudes. Ni Mark Hurd, ni Jodie Fisher ne reconnaissent avoir eu des relations sexuelles, et l'éviction de Mark Hurd par HP n'a pas de rapport avec cette affaire. Cependant, quand HP a été informée de la plainte de harcèlement contre M. Hurd, l'entreprise a mené sa propre enquête. HP a disculpé son ancien PDG de l'accusation de harcèlement sexuel. Mais elle a trouvé des notes de frais irrégulières de Mark Hurd concernant Jodie Fisher, ont indiqué les responsables de HP. Ces éléments révèlent « un profond manque de jugement » de la part de M. Hurd, avait déclaré à l'époque Mike Holston, consultant de HP. Le conseil d'administration de HP en avait conclu que Mark Hurd ne pouvait plus diriger l'entreprise de manière efficace, et celui-ci démissionnait en août 2010.

Dans son jugement, la Cour suprême du Delaware déclare que « la lettre de Gloria Allred ne comporte aucune information qui ne puisse être rendue publique, des secrets commerciaux, ou autres informations protégées. » Le tribunal a également déclaré que la lettre ne contenait aucune information confidentielle sur le montant d'un quelconque règlement amiable. Le tribunal a conclu en disant que même si «la lettre livre des détails embarrassants sur le comportement de M. Hurd, elle ne contient aucun détail sur des conversations intimes ou sur ses conduites. »

Divulgation d'informations confidentielles

La lettre dit également que M. Hurd aurait montré à Jodie Fisher le solde d'un de ses comptes bancaires - plus d'un million de dollars - à un guichet automatique pour l'impressionner, et elle fait état de plusieurs situations où celui-ci l'aurait embrassé contre son gré, y compris lorsqu'il avait invité Mme Fisher dans sa chambre d'hôtel pour lui montrer des documents que lui avait envoyés un fonctionnaire du gouvernement chinois. L'allégation potentiellement la plus grave sur le plan de l'entreprise, c'est l'affirmation selon laquelle Mark Hurd aurait parlé avec Jodie Fisher des négociations entamées par HP pour acheter la société de services informatiques EDS avant que les pourparlers n'aient été rendus publics.

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(30/12/2011 16:43:20)

Recap IT : Patch urgent chez Microsoft, Anonymous toujours actifs, CES en vue

Pas de trêve des confiseurs pour le collectif des Anonymous. La veille de Noël, il a dérobé des milliers de numéros de cartes de crédit à Stratfor, société américaine de sécurité et de conseil en intelligence économique.  Dans la foulée, il a revendiqué le vol de milliers de mots de passe utilisateurs sur le site SpecialForce.com, fournisseur d'équipements militaires. Les experts en sécurité estiment que les entreprises et les gouvernements doivent se préparer à des cyberattaques plus nombreuses et plus sophistiquées en 2012, ainsi que l'expliquent Trend Micro, Symantec et Imperva. Cette semaine, au Chaos Communication Congress de Berlin, des chercheurs ont révélé que plusieurs frameworks de développement présentaient une vulnérabilité qui pouvait faciliter les attaques par déni de service. Microsoft a dû corriger en urgence une faille affectant ASP.Net. Du côté des réseaux sociaux, Facebook est devenu la porte d'entrée préférée des pirates.

Les logiciels qui monteront en 2012

Dans le domaine des moteurs de recherche, Google et Microsoft ont mené une « guerre de tranchées » tout au long de l'année écoulée. En 2012, chacun d'eux espère trouver l'innovation qui leur donnera l'avantage dans la recherche en ligne. L'an prochain, l'Open Source gagnera du terrain dans de nouveaux domaines, avec le développement de projets comme Stig, OpenStack, NginxGlusterFS ou Linux Mint.

Si Intel tente de prolonger l'existence des netbooks avec sa puce Atom Cedar Trail, en revanche, les résultats des premiers tests sur la puce Medfield semblent prometteurs. Quant à sa plateforme Ivy Bridge, elle est attendue pour avril 2012.

TV connectée et NFC sur le 45e CES

Dans dix jours s'ouvrira à Las Vegas le 45e CES (consumer electronics show). Au programme toutes les tendances du moment : tablettes, ultrabooks, TV connectée (Sony reliera son offre SEN à sa gamme Bravia), TV LCD Oled (55 pouces chez LG), technologie NFC... Dans le même temps, on apprend qu'Apple prépare bien des TV 32 et 37 pouces pour 2012.

Le NFC devrait être en vedette sur le CES, mais il faudra attendre encore avant que les services de paiement mobile soient adoptés sur le marché, estime le cabinet d'étude ABI Research. Sur le terrain des applications mobiles, Windows Phone a atteint les 50 000 apps, mais il ne décolle pas

OVH a ouvert avec HubiC un service de stockage gratuit offrant jusqu'à 25 Go
, à utiliser à partir d'un PC, d'une tablette ou d'un smartphone. Il convient par ailleurs de souligner la démarche de Volkswagen qui a décidé de mettre en pause ses serveurs de messagerie Blackberry en Allemagne, en dehors des heures de travail, pour laisser souffler ses collaborateurs.

900 000 euros d'amende pour Apple en Italie

En Italie, Apple s'est vu infligé une amende de 900 000 euros pour n'avoir pas donné assez d'informations aux consommateurs sur ses garanties. La Chine a annoncé que son système GPS Beidou était maintenant opérationnel. Quant à la Russie, elle trace sa route vers les systèmes exascale en préparant un supercalculateur de 10 pétaflops. Sur le terrain des supercalculateurs, l'IBM Watson a fait son entrée à l'hôpital californien Cedars Sinai pour assister le travail d'évaluation des médecins en matière de traitement du cancer.

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(30/12/2011 11:40:24)

Cinq technologies Open Source pour 2012 (2ème partie)

4 - Linux Mint, un OS facile d'accès pour le poste de travail :

Malgré des années de plaidoyer de la part des tenants de l'Open Source, Linux ne bénéficie toujours pas d'une forte présence sur le poste de travail. Comme alternative à Windows, il y avait peu de distributions Linux conviviales. Ces dernières années, c'est Ubuntu, de Canonical, qui avait joué ce rôle. Aujourd'hui, Linux Mint, de plus en plus apprécié, marche sur ses plates-bandes avec une interface facile à utiliser. 

Le développeur Clément Lefebvre a le premier élaboré Linux Mint après avoir examiné les autres distributions sur les différents forums en ligne. Partant de là, il a réfléchi aux fonctionnalités qui devraient être installées dans la distribution idéale. De même que Canonical, qui s'est appuyé sur la distribution Debian de Linux pour son très populaire Ubuntu, Clément Lefebvre a utilisé ce dernier comme base pour Linux Mint. Actuellement, le projet est soutenu par des donations, par les gains issus de la publicité figurant sur son site web et par des revenus dérivés des recherches effectuées par les utilisateurs, les derniers en date récupérés via un partenariat avec DuckDuckGo.

Linux Mint convient aux utilisateurs qui ont simplement besoin d'un système d'exploitation pour leur poste de travail et ne souhaitent pas en apprendre davantage sur la façon dont fonctionne Linux. Avec cette approche, l'installation et l'utilisation du logiciel est simple et sa maintenance ne pose pas de problème. Plus encore qu'Ubuntu, Mint met l'accent sur la convivialité, au détriment de l'usage des nouvelles fonctionnalités tant qu'elles n'ont pas démontré leur fiabilité. Par exemple, Mint évite l'interface controversée Unity que Canonical a adopté pour porter plus facilement Ubuntu sur les plateformes mobiles. A la place, Mint s'associe à l'interface Gnome, plus largement connue et plus mature.

Une telle volonté de simplifier l'usage devrait aider Linux Mint, aux dépens d'Ubuntu, en fait. Le projet a déclaré que son OS était maintenant le quatrième dans la liste des systèmes d'exploitation pour poste de travail les plus utilisés dans le monde, après Windows, MacOS et Ubuntu. Cette année, Mint a même chipé à Ubuntu le titre de distribution ayant généré le plus de pages vues, sur le site d'actualité Linux DistroWatch (généralement consulté pour évaluer la popularité des distributions Linux). Cette croissance devrait se poursuivre en 2012.

5 - GlusterFS, pour créer des pools de stockage :

Est-ce que Red Hat pourrait révolutionner le monde des logiciels de stockage de la même façon qu'il l'a fait pour le marché des systèmes d'exploitation Unix ? En octobre, l'éditeur de logiciels Open Source a racheté Gluster pour 136 millions de dollars environ. Ce dernier développe un système de gestion de fichiers, GlusterFS, qui permet de regrouper des disques SATA et des systèmes NAS (network attached storage) pour constituer des pools de stockage massivement extensibles. Ce faisant, Red Hat aimerait appliquer au domaine du stockage la méthode qu'il a utilisée pour dominer le marché des OS Linux. Selon son PDG, James Whitehurst, les ventes de logiciels associés à la gestion du stockage génèrent 4 milliards de dollars de chiffre d'affaires par an, même si ce n'est pas la raison qu'il invoque pour s'être intéressé à Gluster. 

Red Hat voulait surtout récupérer une technologie de stockage qui pourrait faciliter les migrations dans le cloud. « Nous cherchons des domaines où l'Open Source constituerait un mode d'innovation particulièrement puissant, et regardons s'il y a des endroits dans la chaîne logicielle où nous pensons pouvoir monétiser ces offres », explique-t-il. « Il n'y a pas d'autres solutions comme celle-là ».

GlusterFS rencontre un certain intérêt, si l'on considère les teléchargements effectués par les administrateurs souhaitant le tester. L'an dernier, ceux-ci ont augmenté de 300%. En novembre le logiciel a été téléchargé plus de 37 000 fois.

Pour relire la première partie : Cinq technologies Open Source pour 2012 (Nginx, serveur web pour sites à fort trafic, le projet de cloud OpenStack, Stig, base de données orientée graphe)

 

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(28/12/2011 14:42:38)

Transferts de noms de domaine : Go Daddy accusé de trainer les pieds

Dans un post publié sur son blog, Namecheap, un gestionnaire de noms de domaine concurrent de Go Daddy, écrit que certains clients qui ont demandé à Go Daddy le transfert de leurs noms de domaine, disent avoir eu du mal à obtenir satisfaction. Le billet indique que Go Daddy « communique des informations WHOIS incomplètes ». Or celles-ci sont indispensables pour mettre en route le processus de transfert. Cette pratique va à l'encontre des règles de l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), le régulateur indépendant chargé de gérer le système des noms de domaine au niveau mondial.

« Nous soupçonnons ce registrar de contrevenir aux règles relatives au transfert de noms de domaine », écrit Tamar Weinberg, Community Manager de Namecheap dans le blog. «Cette attitude en dit long sur l'impact qu'ont pu avoir sur les clients les informations relatant la manière dont Go Daddy conduit ses affaires. » De son côté, Ross Rader, directeur général de Hover, un autre gestionnaire de noms de domaine, a dit qu'il ne pouvait pas confirmer les accusations de Namecheap. « Je n'ai aucune information autre que celles publiées par les protagonistes. Chez nous, les transferts se passent normalement, » a-t-il écrit dans son tweet.

Un soutien malheureux au projet de loi antipiratage US

Mais Go Daddy a eu le tort d'alimenter, dans diverses occasions, la polémique. Récemment, le gestionnaire de noms de domaine, qui possède 31 % du marché US,  a été critiqué pour avoir soutenu le projet de loi "Stop Online Piracy Act", avant de se rétracter et retirer son soutien à la loi contre le piratage numérique en cours de discussion à l'assemblée. Ses publicités sexuellement très suggestives n'ont rien fait pour améliorer l'image de l'entreprise, ni la chasse à l'éléphant, très largement médiatisée, à laquelle a participé son PDG. Enfin, cette accusation selon laquelle Go Daddy aurait retardé volontairement la mise à jour des WHOIS, en violation avec la politique de l'ICANN. Ce qui lui a valu une campagne d'information sur le Net encourageant les utilisateurs à aller voir ailleurs. Même Macworld a mis en ligne un guide expliquant aux utilisateurs comment effectuer le transfert de nom de domaine d'un fournisseur à un autre.


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(28/12/2011 11:06:32)

L'Italie inflige 900 000 euros d'amendes à Apple

Apple va être obligé de payer des amendes d'un montant de 900 00 euros suite à la décision de l'autorité antitrust italienne. Cette dernière accuse la firme à la pomme de ne pas donner assez d'informations sur ses garanties aux consommateurs. L'Autorità Garante della concorrenza e del Mercato a démarré une enquête suite aux nombreuses plaintes d'utilisateurs et d'associations de consommateurs, a-t-elle précisé dans un communiqué.

Apple Sales International, Apple Italia Srl et Apple Retail Italia devront se partager les amendes qui ont été divisées en deux parties: 400 000 € pour ne pas offrir aux consommateurs des informations suffisantes au sujet des garanties offertes par le Code de la consommation italienne et 500 000 € pour avoir donné aux utilisateurs des informations trompeuses dans le but de vendre en supplément des forfaits AppleCare, selon l'autorité antitrust.

Apple Sales International devra assumer le plus lourd du fardeau et payer 540 000 euros, alors qu'Apple Italia Srl et Apple Retail Italia  devront régler 180 000 euros chacune. Le verdict n'est toutefois pas définitif, et la firme de Cupertino a maintenant 60 jours pour faire appel, selon un porte-parole de l'autorité antitrust. La société n'a pas répondu aux questions sur l'amende ou si elle envisage de faire appel de la décision.

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(27/12/2011 16:11:42)

Applications JavaScript et HTML 5 : Wakanda en bêta publique

Plateforme de développement Open Source émanant de l'éditeur français 4D, Wakanda est destinée à la conception d'applications web « orientées modèles », écrites en JavaScript et HTML 5. Elle vient d'être proposée au téléchargement dans une version bêta publique.

Wakanda se compose de trois éléments : un environnement de développement graphique Studio, un serveur http multithread comportant un datastore NoSQL et un framework intégré avec le serveur http et le stockage des données. Cela permet de n'être pas « contraint d'assembler des briques séparées comme c'est typiquement le cas avec les solutions Ajax, PHP, MySQL, Apache », explique dans un communiqué Laurent Ribardière, directeur technique de 4D et créateur de Wakanda.

Retours d'expérience souhaités

Le framework est disponible sous licence GNU GPLv3. Durant la période de bêta test, 4D indique qu'il sollicitera le retour d'expérience des premiers utilisateurs de la plateforme pour faire évoluer le produit.

Le datastore objet NoSQL communique nativement en REST/HTTP et en SSJS (Server-side JavaScript). L'environnement de développement Wakanda Studio propose une interface graphique pour le design de l'application (en Wysiwyg) et pour le modèle de classes. Celle-ci dispose d'un accès direct au modèle conceptuel.

4D précise que le modèle d'application est également accessible via des frameworks Ajax tels que Dojo, YUI et DHTMLX, des applications mobiles natives sous iOS et Android ou des serveurs PHP, .Net, Java, Python, NodeJS. Wakanda Server fonctionne avec Windows (à partir de Vista), Mac OS (à partir de Mac OS X 10.6) et Linux Ubuntu (à partir de la 10.4). Wakanda Studio s'utilise sous Windows et Mac OS.

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(27/12/2011 15:26:45)

Google et Microsoft affûtent leurs moteurs de recherche pour 2012

Alors que Google et Microsoft ont mené une « guerre de tranchées » dans la recherche en ligne tout au long de l'année, chacun espère trouver l'innovation qui changera la donne en 2012. Si les analystes hésitent pour désigner celui qui a fait le meilleur score en 2011, la plupart s'accordent pour dire que l'activité de recherche est cruciale pour l'avenir de Microsoft et de Google. « Plus de concurrence entre ces géants de la technologie en 2012 est aussi une bonne nouvelle pour les utilisateurs, » selon les analystes, puisque cette lutte donnera probablement lieu à plus d'innovation et au développement de nouvelles fonctionnalités de recherche importantes. « Ni Google, ni Microsoft n'ont été capables de prendre l'avantage en 2011, si bien que leur lutte s'est transformée en guerre de tranchées, » a expliqué Dan Olds, analyste chez Gabriel Consulting Group. « Mais pour autant, la concurrence entre les deux leaders ne va pas être plus simple. Chaque rival va tenter de gagner du terrain. Cela risque d'être intéressant, » a t-il ajouté.

Les analystes sont d'accord aussi pour dire que les percées réalisées par Microsoft cette année sont liées à ses partenariats avec les leaders du réseau social, à savoir Facebook et Twitter. Pour Patrick Moorhead, analyste principal chez Moor Insights & Strategy, c'est grâce à ces accords que Bing a profité d'un léger avantage sur Google en 2011. « Je pense que cette année, Microsoft a gagné en terme de croissance globale et de mouvements stratégiques, » a estimé l'analyste. Pour lui, «  Bing offre une meilleure intégration avec les médias sociaux, avec les terminaux iOS et la console de jeux Xbox/Kinect. Par contre, Microsoft a fait peu d'effort sur l'international dans le domaine de la recherche de données et de l'analyse. » Rob Enderle, analyste chez Enderle Group, a convenu que l'investissement marketing consacré à Bing a été payant pour Microsoft « Les fonctionnalités de Bing se sont affirmées comme une alternative plus agréable, plus intéressante à Google Search, » a déclaré l'analyste.

Des positions presque figées : 65 % Google contre 30 % pour Bing

Au final, Bing a bénéficié d'un certain élan. Par exemple, le moteur de recherche de Microsoft a récolté quelques parts de marché suite au partenariat signé avec Yahoo en juillet 2009. Et l'entreprise de Redmont a vu l'avenir de Bing de manière encore plus positive en juillet 2011, quand, pour la première fois depuis deux ans, la part de marché de Google Search est tombée en dessous des 65%. Pendant cette période, la part de marché de Bing a presque doublé. Mais la part de Google est à nouveau passée au-dessus des 65% cet automne. La bataille des deux challengers reste donc nourrie et soutenue. « Google semble capitaliser sur sa notoriété et n'a pas de problème à maintenir sa part de marché, » a déclaré Dan Olds. « Au début de l'année 2011, Google détenait 66% de la recherche en ligne aux États-Unis, contre 30% environ pour Bing. En octobre, le rapport de force n'a quasiment pas changé, Google détenant les deux tiers du secteur de la recherche et Bing 30%. « Dans l'intervalle, Google n'est pas parvenu à passer des accords de partenariat avec les leaders des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, et cela pourrait finir par jouer dans la balance, » estiment les analystes. Google a mis à profit son réseau social Google+, lancé l'été dernier, en l'intégrant avec son moteur de recherche, mais la base d'utilisateurs de Google+ reste bien en deçà des 800 millions de membres de Facebook, ce qui représente un certain handicap pour la recherche sociale de Google.

Pour Patrick Moorhead, en 2012, « année de l'intégration mobile » selon lui, les deux rivaux doivent se concentrer sur le marché mobile. La recherche va tenter de s'insinuer dans toutes les apps pour smartphone, d'une façon ou d'une autre. Cela comprend des recherches sur les vidéos, les photos et même les sons. Les plus grandes percées se produiront sans doute dans le domaine de la recherche d'images, qui vont favoriser le shopping, le développement de services géolocalisés, et même les critiques gastronomiques. » L'analyste reconnait aussi que les deux géants de la recherche doivent se concentrer sur l'amélioration de l'intégration avec les réseaux sociaux, en proposant par exemple du shopping localisé et des promotions quotidiennes.

Dan Olds fait également remarquer que la situation précaire du pionnier de l'Internet et un temps leader de la recherche - Yahoo - crée une incertitude sur le secteur de la recherche pour l'an prochain. Depuis le licenciement du PDG Carol Bartz en septembre, certains analystes spéculent sur le fait que Microsoft pourrait à nouveau tenter de racheter l'entreprise californienne, mais à un prix très en deçà des 40 milliards de dollars et plus, offerts en 2008. « L'acquisition de Yahoo - ou même seulement une partie - pourrait être une aubaine pour Microsoft dans la bataille qui l'oppose à Google, » ont-ils ajouté.

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(26/12/2011 17:30:39)

Le Cedars Sinai Hospital à Los Angeles intègre l'IBM Watson à son équipe de médecins

IBM et WellPoint, le plus grand programme de santé du Blue Cross Blue Shield, ont mis au point des applications qui vont transformer le supercalculateur Watson en conseiller spécialisé, au service des oncologues du département Samuel Oschin Comprehensive Cancer Institute de l'hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, comme l'a indiqué Steve Gold, directeur du marketing mondial d'IBM Watson Solutions.

La base de données que possède déjà le Cedars-Sinai sur le cancer, mais aussi les dossiers cliniques de patients en cours de traitement, vont être versés dans la mémoire d'une déclinaison du supercalculateur Watson d'IBM, qui sera installée au siège de WellPoint. L'ordinateur va servir de référentiel en matière de données médicales sur de multiples types de cancer. WellPoint travaillera ensuite avec les médecins du Cedars-Sinai Hospital pour concevoir et développer des applications, et valider leurs capacités. Le Dr M. William Audeh, directeur médical de l'institut de recherche pour le cancer, travaillera en étroite collaboration avec des experts cliniciens de WellPoint pour fournir des conseils sur la meilleure façon dont Watson peut être utilisé dans la pratique médicale et apporter une meilleure compréhension des connaissances acquises sur le cancer, y compris sur des thérapies alternatives moins bien connues des médecins. IBM avait fait savoir plus tôt cette année que la santé serait la première application commerciale de l'ordinateur qui avait réussi à battre les deux champions « humains » du jeu Jeopardy au mois de février.

Cet automne, WellPoint s'est associé avec IBM pour développer des applications pour le supercalculateur Watson, destinées à améliorer les soins aux patients en mettant à profit des pratiques médicales qui ont pu faire leur preuve. L'idée est aussi de normaliser les traitements aux patients après avoir identifié les meilleures pratiques. Un exemple de cette médecine fondée sur la pratique, c'est quand un professionnel de santé met systématiquement un patient qui a subi une crise cardiaque sous aspirine au moment de sa sortie de l'hôpital. Cedars-Sinai est la première émanation de ce partenariat. « Là où Watson se montre vraiment utile dans ce contexte, c'est sur la richesse des informations qu'il est capable de traiter, informations en constante évolution, qui lui parviennent sous différentes formes, structurées et non structurées, depuis des systèmes eux-mêmes disparates », a expliqué Steve Gold. « Le secteur de la santé est particulièrement bien adapté pour tirer profit de cette compétence. »
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Le supercalculateur Watson, vainqueur des champions du Jeopardy, était constitué de 90 serveurs Power Express 750 IBM intégrant des processeurs 8 coeurs - quatre dans chaque machine - avec un total de 32 processeurs par machine. Les serveurs ont été virtualisés en utilisant une machine virtuelle libre sur noyau Linux (KVM), de manière à créer un cluster de serveurs ayant une capacité de calcul de 80 téraflops (un téraflop = 10 puissance 12 opérations en virgule flottante par seconde). La déclinaison de Watson qui sera utilisée par le Cedars-Sinai Hospital est beaucoup plus petite, a confirmé le directeur du marketing mondial d'IBM Watson Solutions (le supercalculateur sera hébergé par WellPoint et accessible à distance via un réseau étendu). « Le Watson qui a concouru pour le Jeopardy avait une configuration bien précise. Il disposait notamment d'une application en mémoire lui permettant de répondre à une question en trois secondes », a déclaré Steve Gold. « Il abritait 2 880 coeurs et 15 téraoctets de mémoire. La plupart des situations ne nécessitent pas un tel temps de réponse. Si la réponse parvient au médecin en 6 à 10 secondes, c'est suffisant... D'autant que la qualité de la réponse et ses implications sont plus importantes que le délai nécessaire pour l'obtenir. »

Le modèle Watson qui sera utilisé par le Cedars-Sinaï Hospital sera donc beaucoup plus petit, mais il aura la même capacité d'analyse de données provenant de systèmes disparates, données à la fois structurées et non structurées. IBM a notamment travaillé avec l'éditeur Nuances Communications, dont le logiciel effectue de la reconnaissance vocale et de l'imagerie. Avec ce logiciel, le supercalculateur peut aider les professionnels de santé à déterminer le meilleur traitement possible en fonction d'une maladie spécifique, après avoir examiné des gigaoctets ou des téraoctets d'informations médicales sur les patients. Ainsi, la technologie d'analyse de Watson, associée au système de reconnaissance vocale et de compréhension du langage médical de Nuance, pourrait aider un médecin à prendre en compte l'ensemble des textes relatifs à la maladie de tel patient, les matériaux de référence, les cas cliniques connus, les dernières connaissances médicales publiées sur le sujet dans des revues et dans la littérature médicale. L'analyse pourrait aider les médecins à effectuer rapidement un diagnostic et à déterminer le traitement le plus approprié.

« Watson sera probablement un bon assistant pour aider les médecins à prescrire les traitements qui auront les meilleurs résultats », a fait valoir Steve Gold d'IBM. « Par exemple, pour un patient atteint d'un cancer, son traitement doit être en général modifié dans un cas sur deux entre la première et la seconde prescription, selon la manière dont il réagit au premier traitement », explique Steve Gold. Watson pourrait permettre de mieux prescrire le traitement initial en comparant les données du patient à toutes les informations se rapportant à la maladie. « L'objectif est d'aider les médecins à choisir le traitement le mieux adapté, en s'appuyant sur une pratique médicale actualisée, dont il peut avoir connaissance en quelques secondes », a t-il déclaré.

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(26/12/2011 17:11:08)

Trimestriels : les ventes de Tibco et Red Hat progressent de 20%

Dans un contexte où les incertitudes économiques ont tempéré les dépenses sur le matériel et où les catastrophes naturelles au Japon et en Thaïlande ont créé la confusion parmi les fabricants de composants électroniques, les logiciels d'entreprise ont plutôt tiré leur épingle du jeu. La semaine dernière, après les résultats d'Oracle, moins bons que prévus à cause de vente de matériel en baisse, les éditeurs Red Hat et Tibco ont présenté des résultats en hausse, toutes proportions gardées, ces deux éditeurs n'ayant pas la même envergure qu'Oracle.

Sur la base de solides revenus d'abonnement, l'éditeur de solutions Open Source Red Hat a annoncé 47% d'augmentation sur ses bénéfices, à 38,2 millions de dollars, et une progression de 23% de ses ventes à 290 millions de dollars. La société a enregistré une forte demande en provenance des entreprises et gagné des parts de marché, a pointé Jim Whitehurst, PDG de Red Hat, dans un communiqué. Pendant le trimestre écoulé, l'éditeur a achevé l'acquisition de Gluster, fournisseur de logiciels de stockage en Open Source.

Quant à l'éditeur de logiciels de middleware Tibco, il a réalisé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 20%, à 289,5 millions de dollars, tandis que son bénéfice net augmentait de 38 ,4%, à 51,9 millions de dollars. Dans l'ensemble, l'indice Nasdaq Computer a finalement gagné 11,24 points à la fermeture vendredi, à 1380,83 incluant une amélioration d'Oracle qui affichait 26 dollars.

Oracle constitue l'un des acteurs phare sur le marché des logiciels. S'il a annoncé mardi une faible progression de son chiffre d'affaires (+2%) par rapport à l'an dernier, à 8,8 milliards de dollars, sur son deuxième trimestre fiscal, c'est en raison de ventes de matériel en baisse. Son bénéfice par action (0,54 $) était également inférieur aux prévisions des analystes.
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Oracle avait tablé sur des marges plus importantes sur le matériel, mais dans une conférence téléphonique, le PDG du groupe, Larry Ellison, a prévenu qu'il faudrait peut-être un trimestre pour que les ventes remontent, ce qui semble signifier que le trimestre en cours pourrait être au-dessous des attentes.

Selon Richard Davis, de la société d'analyse financière Canaccord Genuity, Oracle a manqué ses objectifs parce que certains acheteurs ont attendu des mises à jour de matériel, et du côté des logiciels, le groupe californien serait au-dessous de la courbe sur les applications cloud. « Nous nous attendons à ce qu'Oracle rattrape cela, mais cela se fera à travers de la R&D et un certain nombre d'acquisitions », indique-t-il dans une note.

La faiblesse enregistrée par Oracle ne signifie pas nécessairement que les autres fournisseurs rencontrent des problèmes. Dans un billet, Andrew Bartels, analyste chez Forrester, note que les logiciels d'Oracle ont fonctionné un peu sur leur élan, sans trop d'innovation en 2011 sur les produits plus anciens. « Et les matériels de Sun d'Oracle ont rencontré des difficultés pendant un temps, ce qui n'indique pas nécessairement que le chiffre d'affaires des autres fournisseurs de serveurs et solutions de stockage vont baisser », indique-t-il.

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(26/12/2011 14:58:47)

La Russie construit un supercalculateur de 10 pétaflops

T-Platforms, une entreprise technologique moscovite, qui a déjà construit certains des plus grands systèmes informatiques en usage dans le pays, a annoncé qu'elle développait un supercalculateur 10 pétaflops pour le compte de l'Université d'État MV Lomonosov de Moscou. Ce projet vient rejoindre la liste des supercalculateurs les plus importants en cours de développement dans les pays les plus impliqués dans ces technologies. Il marque aussi l'intention de la Russie de devenir un acteur majeur dans la course à l'Exascale. Le pays doit rattraper son retard pour se placer dans un peloton de plus en plus rapide dans lequel on trouve actuellement la Chine, le Japon, les États-Unis et l'Europe. L'enjeu : être, dans la décennie, le premier pays à réaliser un supercalculateur Exascale, c'est à dire un système ayant une puissance de calcul de mille pétaflops (un petaflop correspond à 10 puissance 15 opérations en virgule flottante par seconde).

La mise au point d'un système Exascale nécessite de nouvelles approches en matière de microprocesseurs, d'interconnexions, de mémoire et de stockage. Si des avancées se produisent en dehors des États-Unis, on pourrait voir apparaitre des entreprises technologiques capables de rivaliser avec les entreprises américaines, aujourd'hui dominantes dans ce secteur. La Russie « s'est engagée à disposer de capacités de calcul Exascale d'ici 2018-2020, et le pays est prêt à y consacrer les investissements nécessaires pour y parvenir », a déclaré Mike Bernhardt, auteur de l'Exascale Report, qui a répondu à un questionnaire de Computerworld. « Nous aurons plus de détails sur les dispositions que prendra la Russie pour mener son projet Exascale dans le courant de l'année prochaine », a t-il ajouté. 

Un système de 1,3 pétaflop pour l'Université Lomonossov

L'entreprise T-Platforms, qui se positionne comme le leader du HPC en Russie, s'est également constituée un portefeuille de clients à l'étranger, en Europe notamment. Elle a déjà construit un système de 1,3 pétaflop pour l'Université Lomonossov. Le futur système que l'entreprise doit livrer à l'université moscovite sera refroidi à l'eau et devrait être opérationnel d'ici la fin de 2013. « Il intègrera des puces Intel et Nvidia, et peut-être même des puces MIC d'Intel, si elles sont disponibles en 2012 au moment de la phase de conception », a indiqué T-Platforms.

La position de la Russie en matière de supercomputing est assez proche de celle de l'Europe. Russes et Européens aimeraient être moins dépendants des technologies américaines pour construire des systèmes haute performance. « A ce stade, tout le monde s'accorde pour dire qu'il n'y pas une entreprise dans le monde qui pourrait prétendre maîtriser cette technologie et affirmer qu'elle sait comment ou avec quels composants construire une machine Exascale », a déclaré Mike Bernhardt. « Ces systèmes seront hybrides, hétérogènes et uniques. Il reste encore trop d'inconnues, de même qu'il y a beaucoup de recherches en cours explorant différentes pistes, pour prédire quelle solution sera la bonne. La Russie pourrait très bien mettre au point sa propre technologie qui dépendra peu, voire pas du tout, des technologies extérieures », a déclaré l'auteur du rapport.

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A l'heure actuelle, le monde dépend de l'américain IBM, dont la technologie équipe près de 45% des plus grands systèmes mondiaux figurant sur la liste du Top 500 des supercalculateurs. Hewlett-Packard compte pour 28% et Cray pour 5,4%. L'Europe explore déjà des technologies alternatives. Elle étudie notamment la possibilité d'utiliser des processeurs ARM construits par l'entreprise anglo-saxonne ARM Holdings. « Le calcul Exascale est un défi scientifique, mais c'est aussi une opportunité pour l'Europe de devenir leader dans le calcul haute performance », a déclaré Leonardo Flores Añover, membre de la Commission européenne en charge de l'initiative européenne Exascale, par courriel à Computerworld.

« Cet objectif ne peut être atteint que s'il y a une vraie politique européenne impliquant les États membres de l'UE. La volonté de l'UE est de soutenir l'excellence de l'offre européenne et de promouvoir l'utilisation du HPC dans tous les domaines qui sont stratégiques pour l'Europe (dans l'industrie, le secteur scientifique et la société en général) », a déclaré Leonardo Flores Añover. « En particulier du côté de l'offre, l'objectif est de favoriser le développement d'une capacité industrielle européenne », a t-il ajouté. A l'image de la Chine, qui a développé ses propres processeurs et ses propres systèmes d'interconnexions, qu'elle utilise désormais dans certains de ses systèmes HPC.

Les États-Unis déploient de multiples efforts pour développer une architecture et des technologies pour les plateformes Exascale. Mais le financement d'un projet étalé sur plusieurs années, qui coûtera vraisemblablement plusieurs milliards de dollars, est pour l'instant en attente de la décision du Congrès - annoncée pour le 10 février prochain. Celui-ci doit statuer sur le rapport soumis par le Département américain à l'Énergie (DOE) dans lequel il expose l'importance d'une initiative Exascale aux États-Unis, les avancées internationales dans ce domaine, et le coût pour y parvenir.

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