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(18/02/2010 14:50:57)
Pour étoffer Tivoli, IBM acquiert Intelliden
Intelliden a été créée en 2000 par des anciens responsables de l'opérateur Worldcom qui ont élaborés des solutions d'automatisation de la configuration des réseaux, comme les routeurs, les commutateurs ou les hubs. Cette capacité est devenue aujourd'hui essentielle à l'heure où les datacenters évoluent vers la virtualisation et les services cloud. Les analystes estimaient que 60 % de des pannes réseaux étaient dues à des erreurs de configuration manuelle » explique IBM pour justifier cette acquisition, en ajoutant que « cette technologie apporte une sécurité pour nos clients en réduisant les risques ». Elle sera intégrée au logiciel de supervision d'IBM, Tivoli. Intelliden avait récemment présenté iAudit, une application gratuite basée sur le cloud qui évalue la configuration des équipements réseaux indépendamment des recommandations éditées par Cisco et Juniper. La société a également intégrer au sein de ses produits la capacité de gérer automatiquement les systèmes d'exploitation au sein d'équipements réseaux multimarques, le changement de typologie de réseau et sa configuration ainsi que la distribution dynamique des ressources. Aucune indication financière sur l'acquisition n'a été dévoilée par IBM. (...)
(18/02/2010 14:35:56)Trimestriels HP : belle croissance sur le matériel, mais des services en retrait
Le 1er trimestre fiscal de HP s'achève au 31 janvier. Il se conclut par un chiffre d'affaires (CA) de 31, 2 milliards de dollars contre 28,8 Md$ un an auparavant, en progression de 8%. Le profit net (Gaap) se monte à 2,3 milliards de dollars en hausse de 25%, la marge opérationnelle (non-Gaap) s'élève à 11,2% en progression de 4 points. Le PDG de HP, Mark Hurd, se félicite des améliorations entrevues dans les activités imagerie et imprimantes ou dans les PC. Par activité effectivement, on distingue celles qui progressent sur ce trimestre et celles qui baissent ou restent à l'identique. Les progressions vont aux activités « Stockage et serveurs », en hausse de 11% avec 4,4 milliards de dollars, « Imaging et imprimantes » en progression de 4% à 6,2 milliards de dollars, PC qui augmente de 20% en valeur à 10,6 milliards de dollars, et Services financiers, en hausse de 13% à 719 millions de dollars. En revanche, l'activité Services recule légèrement (-1%), à 8,7 milliards de dollars. Quant à l'activité Logiciels, elle reste stable, à 878 millions de dollars. Pour l'année fiscale à venir, HP anticipe un chiffre d'affaires mondial compris entre 121,5 et 122,5 milliards de dollars. Initialement, la prévision était comprise entre 118 et 119. Lors de sa dernière année fiscale, HP a réalisé un CA de 114,6 milliards de dollars en recul de 3%. (...)
(18/02/2010 12:09:02)Cap Gemini sortirait du marché des télécoms
(Source EuroTMT ) « La pression à la baisse des prix, exercée par les opérateurs télécoms en Europe, et le ralentissement des investissements de ces mêmes acteurs amènent les grands sociétés de services informatiques à s'interroger sur leur présence dans le secteur. C'est notamment le cas de Cap Gemini, qui n'exclurait pas de sortir du marché ». Selon cet analyste, la situation est en effet devenue intenable pour les SSII européennes, mises en concurrence avec les sociétés indiennes qui sont utilisées par les opérateurs pour casser les prix. (...)
(17/02/2010 17:33:08)En Europe, les ventes de PC ont progressé de 4% fin 2009, Acer devient n°1
Les chiffres de ventes du 4ème trimestre 2009 sont observés de près, ils doivent annoncer ou non la reprise. Pour les ventes de PC en Europe, ce trimestre est effectivement positif et sonne la fin de la crise, mais il est faiblement positif. Les ventes ont progressé de 4% avec 20,2 millions d'unités vendues par rapport au 4ème trimestre 2008. Les trois grands pays d'Europe, Royaume-Uni, Allemagne et France sont en croissance observe le Gartner. Mais c'est le grand public qui assure cette progression. Le cabinet d'études prévoit une reprise du marché des PC dans le secteur entreprises en 2010, Windows 7 agissant comme catalyseur pour le remplacement des PC dans l'environnement professionnel. Par constructeur, et sur l'ensemble du continent, Acer est n°1 avec 23,1% des parts (4,67 millions de PC vendus) et 33,9% de progression. HP chute de 7,5%, occupant 21,3% de parts de marché (4,3 millions de PC vendus). Troisième, Dell a baissé de 1,4%, il détient 9,9% des parts et a vendu 2 millions de PC. Derrière, on trouve Asus qui progresse de 9,4% à 8% de parts de marché, 1,6 million d'unités vendues, Toshiba 5ème, baisse de 1,4% occupe 6,2% de parts de marché avec 1,3 million de PC commercialisés. 3,3 millions de PC vendus en France fin 2009 Dans ce concert européen, la France tire plutôt bien son épingle du jeu avec 3,3 millions de PC vendus en progression de 4,5% au 4ème trimestre. Dans le grand public, ce marché a progressé de 15%, il a diminué de 10% sur le marché entreprises, toujours au 4ème trimestre. Sur l'ensemble de l'année, il s'est vendu 10,8 millions de PC en France, en progression de 1,7%. Par constructeur, le classement européen se retrouve en France à une exception près : Apple qui se hisse à la cinquième place dans l'hexagone. Acer est donc n°1 avec 24,7% des parts, 814 millions de PC vendus et 16% de progression. HP deuxième a vendu 807 millions de PC, occupe 24,4% des parts mais (contrairement au reste de l'Europe) a progressé de 2,5%. Dell suit avec 10,4% des parts, 344 millions d'unités vendues, 4,3% de progression. Asus, à la 4ème place, affiche 10,2% des parts, 336 millions d'unités vendues mais 27,6% de progression. Apple cinquième, progresse de 43,5% avec 182 millions d'ordinateurs vendus, et 5,5% des parts. (...)
(17/02/2010 17:10:16)Annuels Atos Origin : malgré une année difficile, les bénéfices sont en hausse
Pour la présentation des résultats d'Atos Origin, le PDG Thierry Breton a retrouvé la verve de l'ancien Ministre des finances : « Après une année 2009 difficile, marquée par une décroissance significative (- 5%), la première dans notre industrie depuis l'explosion de la bulle artificielle de l'an 2000, notre secteur d'activité doit gérer la décroissance et les problèmes de pertes d'emplois et de chômage. (...) Malgré toutes ces difficultés, notre activité commerciale est restée robuste en 2009. Et grâce à notre programme Top, qui n'est pas une simple politique de réduction des coûts mais bien une volonté d'améliorer notre management, notre ingénierie, notre force commercial ou encore le bien-être de nos collaborateurs, nous avons réussi à dépasser nos objectifs ». La marge opérationnelle est en effet en progression de 5,7% (290 millions d'euros en 2009 contre 256 en 2008) et l'endettement du groupe retombe à 139 millions d'euros contre 304 en 2008. Derrière ces satisfécits, le groupe annonce un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% (5,127 milliards d'euros en 2009 contre 5,324 en 2008) et un bénéfice net en hausse de 40,3% (32 millions d'euros en 2009 contre 23 en 2008), et ce, malgré la faillite d'Arcandor, le principal client allemand d'Atos Origin. 14 millions d'euros ont d'ailleurs été provisionnés pour couvrir cette défaillance selon Michel Alain, le directeur financier du groupe. Trois cents personnes ont d'ailleurs été licenciées en Allemagne suite à cette faillite. 71% du CA provient des activités récurrentes Pour Atos, les trois moteurs de cette année 2009 ont été l'infogérance (38% du CA), l'intégration de systèmes (37% du CA) et l'activité HTTS (17% du CA) . Si 71% du CA restent liés aux activités récurrentes du groupe, de nouveaux contrats ont été remportés dans les secteurs de l'énergie et des télécoms poursuit le PDG. Les services en ligne (HTTS ou Atos Worldine) ont également contribué à améliorer la marge. « Nous avons enregistré de très bonnes performances en Grande Bretagne, de bonnes performances avec Atos Wordline, une bonne résistance de la France mais des difficultés aux Pays-Bas et en Espagne » explique M.Breton. En Angleterre, la marge opérationnelle a même été améliorée de 200 points de base, notamment grâce à la fourniture au gouvernement britannique de moyens de paiements sécurisés. 4500 embauches en 2009 En 2009, Atos Origin a tout de même embauché 4500 ingénieurs (dont près de 1000 fin 2009), pour moitié de jeunes diplômés et pour moitié dans les pays offshore. Aujourd'hui la firme compte 5000 ingénieurs offshore contre 4500 en 2008. Trois mille ingénieurs ont spécialement été recrutés pour suivre des contrats locaux en Chine et en Inde. « Des contrats très spécifiques ont été remportés en Chine notamment pour la maintenance informatique des nouvelles centrales nucléaires et pas seulement de technologie française » précise M.Breton. Trois mille quatre cent personnes ont toutefois quitté l'entreprise surtout aux Pays-Bas et en Espagne. (...)
(17/02/2010 17:15:20)Bilan SSII 2009 : des résultats financiers globalement négatifs (MAJ)
(Une présentation par ordre alphabétique des sociétés qui ont publié leurs résultats). Atos Origin : -3,7% Le groupe annonce un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% (5,127 milliards d'euros en 2009 contre 5,324 en 2008) et un bénéfice net en hausse de 40,3% (32 millions d'euros en 2009 contre 23 en 2008), et ce, malgré la faillite d'Arcandor, le principal client allemand d'Atos Origin. 14 millions d'euros ont d'ailleurs été provisionnés pour couvrir cette défaillance selon Michel Alain, le directeur financier du groupe. Trois cents personnes ont d'ailleurs été licenciées en Allemagne suite à cette faillite. Pour Atos, les trois moteurs de cette année 2009 ont été l'infogérance (38% du CA), l'intégration de systèmes (37% du CA) et l'activité HTTS (17% du CA) . Si 71% du CA restent liés aux activités récurrentes du groupe, de nouveaux contrats ont été remportés dans les secteurs de l'énergie et des télécoms poursuit le PDG. Les services en ligne (HTTS ou Atos Worldine) ont également contribué à améliorer la marge. « Nous avons enregistré de très bonnes performances en Grande Bretagne, de bonnes performances avec Atos Wordline, une bonne résistance de la France mais des difficultés aux Pays-Bas et en Espagne » explique M.Breton. En Angleterre, la marge opérationnelle a même été améliorée de 200 points de base, notamment grâce à la fourniture au gouvernement britannique de moyens de paiements sécurisés. Cap Gemini : - 5.5% Avec 8,371 milliards d'euros en 2009, Capgemini accuse une baisse de 5,5%, à taux de change et périmètre constants, de son chiffre d'affaires, et sinon de 3,9%. Le bénéfice net plonge de 60% à 178 millions d'euros (ME). La marge opérationnelle, 7,1% du CA (595 ME) baisse par rapport aux 8,5% (744 ME) de l'an passé. Première région du groupe, la France baisse de 6,1% avec un taux de marge opérationnelle représentant 6,2% du CA. Les différentes activités exercées évoluent de manière très différente. La première d'entre elles, l'infogérance croît de 0,3%, elle représente 36,4% du CA, son taux de marge opérationnelle s'élève à 7,2%. L'intégration de systèmes décroit de 7,4% en terme de CA, sa marge se monte à 6,9% en baisse par rapport à 2008. Sogeti baisse de 8,3%, mais son niveau de marge opérationnelle est élevé : 9,7% Le conseil est très touché, avec une baisse de 14,7% et une marge opérationnelle de 11,4%. Pour 2010, Capgemini ne se montre guère optimiste. Il anticipe même une nouvelle baisse de son CA, entre -2 et -4%, à taux de change et périmètre constants, le taux de marge opérationnelle serait compris entre 6 et 6,5%. Devoteam : zéro Le chiffre d'affaires 2009 de Devoteam ne progresse pratiquement pas, 460 millions d'euros (ME) contre 459 en 2008. En revanche, la marge d'exploitation passe de 40,3 M en 2008 à 28,5 en 2009, elle représente 6,2% du CA contre 8,8%. La société subit des frais de restructuration, dus à l'intégration de la société Danet achetée en 2008 en Allemagne. Pour 2010, le groupe s'attend à une faible progression, le CA passerait à 470 ME de CA, avec un taux de marge opérationnelle de 6%. Ce sera la deuxième année de grande souffrance pour la société qui avait habitué le marché à des croissances à deux chiffres. Le cabinet Genesta Finance estime que « nous adoptons une opinion neutre, en raison d'une activité qui devrait rester encore très difficile au sein du secteur télécoms en 2010 et de la nécessité pour la société de confirmer sa bonne dynamique dans les pays émergents et auprès des utilisateurs finaux. » GFI : -9% Le chiffre d'affaires annuel 2009 de GFI se monte à 726,4 millions d'euros en baisse organique de 9%. La France avec -5,8% est un peu mieux lotie que l'international qui affiche -15,4%. Certains reculs sont spectaculaires, l'Allemagne baisse de 18,6% en un an, le Canada de 26,9%, l'Italie de 33,2%. Autre point noir, la situation financière où GFI s'est refinancée en fin d'année, son endettement net devrait se situer désormais à 95 ME indique la société, contre 109 en fin de 1er semestre. Elle espère ainsi maîtriser son endettement et ses besoins en fonds de roulement. La SSII note des motifs d'amélioration : la signature de contrats récurrents, l'amélioration de la valeur ajoutée des services rendus, celle de sa structure de coûts. Ils devraient se retrouver dans les résultats 2010, GFI ne donne aucune prévision et indique simplement s'attendre à une hausse de sa marge opérationnelle au second semestre. [[page]] Open : -8,7% Pour son exercice 2009, Groupe Open accuse une baisse de 8,7% pour un CA de 293,9 millions d'euros (ME). Loin de la moyenne basse de la profession, évaluée par le Syntec Informatique à -2%. Plus grave encore, le 4ème trimestre affiche -15,7%, alors que beaucoup d'acteurs de l'IT commencent à se redresser en fin d'année. « La décroissance a été violente, elle n'est pas compensée par de nouveaux grands contrats de régie » commente Guy Mamou-Mani. « Le 4ème trimestre montre assez que le processus de fusion s'est poursuivi toute l'année ». Open estime avoir attient son point bas en fin d'année et devrait commencer à se redresser, mais pas avant le second semestre 2010. Cet exercice 2010 devrait être en « légère décroissance » nous précise Guy Mamou-Mani. La société a procédé à une réduction des coûts. Elle s'est séparée de managers en doublons, issus des sociétés fusionnées. Elle a réduit les fonctions hiérarchiques et limité le train de vie au strict minimum. En terme d'effectifs, Open s'est séparé de 300 personnes au cours de l'année. Les effectifs sont passés de 3 500 personnes fin 2008 à 3 200 fin 2009. Loin des 4 000 personnes envisagées lors de la fusion. Le CA est également loin des 330 ME prévus à l'époque. Un nouveau plan de marche sera élaboré dans le courant de 2010. Par activité, la régie compte encore pour 50% dans le CA, l'infogérance représente un quart de l'activité, la TMA, la TRA et le forfait forment le dernier quart. Osiatis : -2,8% Osiatis connaît une chute limitée, en 2008 son chiffre d'affaires s'élevait à 239,5 ME, en 2009, ce CA passe à 232,8 ME, par rapport aux autres SSII la variation est donc moins forte, Osiatis affiche « seulement » -2,8%. L'activité centrale de services aux infrastructures, 86% du CA total, a bien résisté, le recul en France de -3,7% étant compensé par le développement à l'international : Belgique, Espagne, Autriche et bientôt Pays-Bas. L'autre activité de « nouvelles technologies » a été impactée par la crise, la diminution de projets, le raccourcissement des missions. Osiatis observe un bon niveau de commande au 4ème trimestre, équilibré entre les grands comptes et le mid market. Sodifrance : -7,8% Avec 63,1 ME de CA en 2009, Sodifrance affiche une baisse de 7,8% à périmètre constant. Le groupe met en cause sa filiale belge et la baisse d'activité avec un grand compte français. L'activité en Belgique baisse de 54,3% sur l'année 2009, mais la Belgique ne représente que 3,3% du CA de Sodifrance. [[page]] Sopra : -4,5% Sur l'ensemble de l'année, le recul du chiffre d'affaires de Sopra se situe à -4,5% à taux de change et périmètre comparable, pour un CA de 1 094,3 M€. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France -l'intégration de systèmes et les solutions (ISS), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième trimestre, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) pèsent 64% de son CA total. Elles ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle subit un recul de 7,6% en croissance organique, causé par un premier semestre très difficile. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. Stéria : -3,1% Le chiffre d'affaires pro forma de Stéria se monte à 1,630 milliard d'euros en recul de 3,1%. La France est le pays le plus en retrait avec-5,3% pour un CA de 507,3 millions d'euros. Le Royaume-Uni baisse de 3,6% à 638,7 millions d'euros, l'Allemagne est en repli de 2,3% à 236,1 million d'euros, le reste de l'Europe affiche -2,5% avec 247,9 millions d'euros. La société relève toutefois l'amélioration de sa situation en France suite aux mesures prises un an auparavant. Selon elle, la décroissance serait de 3,1% au quatrième trimestre, légèrement positive sur décembre avec un taux d'inter contrats en amélioration. Par type d'activité, paradoxalement, Stéria est moins pénalisée dans le conseil et l'intégration, avec -1,% que dans l'activité d'infogérance et de BPO, -5,2%. Dans les autres SSII c'est plutôt l'inverse. La société a également rehaussé sa prévision de marge opérationnelle, initialement prévue à 6,9% comme au 1er semestre, elle devrait dépasser ce chiffre sur l'ensemble de l'année. Le bureau d'études de Gilbert Dupont relève sa recommandation sur la bourse, jugeant « satisfaisant » le 4ème trimestre. Derrière ces chiffres annuels, Stéria garde plusieurs points forts : une marge opérationnelle forte préservée pendant la crise, ses positions en Inde obtenues par l'acquisition de la société britannique Xansa en juillet 2007. Cette présence offshore devrait lui permettre de contrer la baisse des prix imposée en Europe par les clients. Valtech : -24,9% Malheureusement pour Valtech, son chiffre d'affaires annuel est conforme à ses dernières prévisions, en baisse de 24,9% avec 75,5 ME sur 2009. Les effets des taux de change comptent pour 1,61%dans cette baisse. Très internationale, la société est plus touchée à l'extérieur qu'en France. La partie « Etats-Unis et Inde » qui représente 12% du CA, baisse de 39,9%. Le reste de l'Europe de 24%, cette partie représente 43% du CA. La France avec 45% du CA baisse de 12%. Le conseil d'administration de Valtech a approuvé le 22 décembre dernier le projet de rachat opéré par SiegCo par Valtech. (*) Le chiffre d'affaires du secteur des logiciels et services a reculé de 2 à 3 % en 2009 en France, selon le Syntec Informatique. Ce recul est de 2,5% en Royaume-Uni, de 3% Allemagne, de 6 % en Italie, de 7 % en Espagne. (...)
(17/02/2010 12:23:53)Les petites SSII en voie de concentration
(Source EuroTMT) Sans grande surprise, le marché des fusions-acquisitions dans le secteur des SSII s'est effondré en France en 2009. Selon le baromètre annuel réalisé par AP Management, publié mercredi 10 février, et qui retrace toutes les opérations concernant des sociétés ayant plus de 500 000 € de revenus annuels, le volume des fusions exprimé en chiffre d'affaires a en effet baissé de 46 % pour atteindre 733 millions d'euros en 2009. Cette baisse est comparable au recul mondial du marché des fusions-acquisitions qui aurait décliné de 56%, en 2009 selon l'OCDE. Il faut remonter à 2002, pour trouver un marché aussi faible, le secteur connaissant alors une crise sévère provoquée par l'explosion de la bulle boursière autour des nouvelles technologies et d'internet. Ce qui n'était pas le cas en 2009. Selon le Syntec Informatique (l'association professionnelle des services informatiques), le marché des SSII a enregistré un recul compris entre 2 et 3 %, mais la rentabilité des entreprises n'a pas souffert. Comme dans la plupart des industries, la crise financière de l'automne 2008 a conduit les entreprises à se montrer très prudentes dans l'utilisation de leurs liquidités, d'où la frilosité apparente du marché des fusions-acquisitions. Ce que confirme Pierre-Yves Dargaud, le président d'AP Management, qui indique que ce n'est qu'à partir de septembre dernier, une fois que les premiers signes d'une amélioration de l'environnement ont été perçus, que les grands acteurs ont commencé à relancer des projets de croissance externe. Une consolidation guidée par les petites SSII Pour autant, si en termes de chiffre d'affaires le marché a fortement reculé, le nombre d'opérations n'a lui pas faibli : AP Management en a, en effet, décompté 107 l'an dernier contre 104 en 2008, soit plus que la moyenne annuelle - soit 91 - constatée depuis la création du baromètre en 1997. Manifestement, les petits acteurs se sont montrés, l'an dernier, plus entreprenants et la « consolidation » du marché a porté essentiellement sur des sociétés de petite taille. Le chiffre d'affaires moyen des SSII acquises en 2009 s'élève en effet à 6,7 millions d'euros, alors que la moyenne s'établissait entre 1997 et 2008 à 14,9 millions. Une situation qui s'explique aussi par le recul des acquisitions réalisées en France par les concurrents étrangers, notamment par les sociétés américaines, qui visent des entreprises de taille plus importantes habituellement. De même, les acquisitions de SSII à l'étranger réalisées par des acteurs français sont aussi en chute libre. Il y a eu seulement 26 opérations (contre 43 en 2008) pour un montant global exprimé en chiffre d'affaires de 240 millions d'euros (contre 844 millions en 2008). Atteindre une taille critique Mais le dynamisme du marché en nombre de petites opérations peut aussi s'expliquer par un autre phénomène. Depuis deux ans, les grandes entreprises donneurs d'ordres ont entrepris de traiter leurs achats de services informatiques auprès de quelques grands fournisseurs. Résultat, les plus petites SSII n'auraient plus accès à ce type de clientèle qui pouvait représenter une part très importante de leur activité. Les petites SSII ont donc une obligation de fusionner entre égaux ou de se vendre à un acteur plus important pour éviter de péricliter. Pour 2010, Pierre-Yves Dargaud se montre donc optimiste en ce qui concerne la poursuite des fusions-acquisitions, d'autant que le volume d'affaires n'a pas faibli depuis le début de l'année. Il y a eu 15 acquisitions (dont trois à l'étranger). Outre les grands noms qui devraient revenir sur le marché des fusions-acquisitions, Pierre-Yves Dargaud estime que le marché devrait aussi être soutenu par les fonds d'investissement spécialisé dans les LBO, qui doivent utiliser maintenant les fonds récoltés avant l'éclatement de la crise. (...)
(16/02/2010 18:35:14)Annuels Dassault Systèmes : -31% sur les ventes de licences en 2009
Comme il l'avait prévu début 2009, Dassault Systèmes a traversé un exercice fiscal difficile. Le numéro un de l'édition de logiciels en France, spécialisé sur les solutions de PLM (product lifecycle management), a vu son chiffre d'affaires baisser de 6%, à 1,251 Md€ sur l'année (-9% à taux de change constants) et ses ventes de licences chuter de 28,9% (-31% à taux de change constants). Sur le quatrième trimestre, Dassault Systèmes tient à souligner la progression séquentielle enregistrée sur les nouvelles licences, grâce à son activité sur le continent américain et en Asie. Mais par rapport au 4e trimestre 2008, les ventes de licences ont en fait baissé de 16,1% sur la période (-12% à taux de change constants). Comme pour l'ensemble des éditeurs, ce sont les revenus de la maintenance qui contrebalancent la baisse sur les licences. Dassault Systèmes enregistre sur ces revenus une hausse de 8,2% en 2009 (+5% à taux de change constants), à 811,6 M€. En revanche, ce chiffre d'affaires a reculé au dernier trimestre, à 204,5 M€ (-1% à taux de change constants). La diversification sectorielle se poursuit Pourtant, son PDG Bernard Charlès estime que la société a réalisé en 2009 des progrès « destinés à préparer l'avenir », notamment par le renforcement de ses six marques : Catia, Enovia, Simulia, Delmia, Solidworks et 3DVia. Il insiste aussi sur la diversification qui s'est poursuivie. Si les revenus de Dassault Systèmes proviennent toujours à près de 70% des secteurs automobile, de l'équipement industriel et de l'aéronautique, ils se répartissent aussi entre la high tech et les services (un peu moins de 10% pour l'un et l'autre), les sciences de la vie, le BTP, les biens de consommation, l'énergie et la construction navale. Et cette diversification s'est accélérée en 2009, pointe le dirigeant. Bernard Charlès rappelle aussi la prochaine intégration des effectifs d'IBM PLM, la division d'IBM qui vendait et supportait ses produits de PLM et que Dassault Systèmes a décidé cet automne de racheter, pour 600 M$. Cette acquisition, « la plus importante » de l'éditeur à ce jour, doit être effective début avril. Rappelons aussi que DS a investi 3 millions d'euros cette année dans la start-up française Bluekiwi Software, éditeur d'une plateforme de réseaux sociaux d'entreprise. Delmia et Simulia en progression au 4e trimestre La politique de réduction des coûts engagée par l'éditeur l'a conduit à réduire ses charges opérationnelles IFRS de 18% sur son dernier trimestre fiscal (11% à taux de change constants). Sur la période, sa marge opérationnelle s'élève à 27,1% du chiffre d'affaires (à comparer aux 21,3% du 4e trimestre 2008). Sur l'exercice complet, en revanche, la marge opérationnelle descend au-dessous des 20%, à 18,5% (20,5% en 2008). Les revenus générés par le logiciel de CAO Catia ont baissé de 7% au 4e trimestre. Sur l'année, ils pèsent toujours 40% du CA logiciel de Dassault Systèmes. Il a notamment gagné de nouveaux utilisateurs dans le domaine de la collaboration 3D. Sur sa solution de PLM collaboratif Enovia (12% du CA logiciel annuel, -4% sur les ventes du dernier trimestre), l'éditeur prévoit pour 2010 une croissance à deux chiffres. Baisse également (-9%) sur les ventes du logiciel de conception mécanique, Solidworks. En revanche, Dassault Systèmes souligne la hausse des autres activités PLM grâce aux ventes réalisés sur les logiciels Delmia (production virtuelle) et Simulia (simulation). (...)
(16/02/2010 15:20:29)Annuels Sopra : la SSII se maintient sur son coeur d'activité en France
Sopra Group a terminé son exercice fiscal sur un quatrième trimestre marqué par une baisse de 8% de son chiffre d'affaires, à 295,7 millions d'euros (-6% en croissance organique). Sur l'ensemble de l'année, le recul du CA se limite à 3,1% (-4,5% à taux de change et périmètre comparable), à 1 094,3 millions d'euros. Le bénéfice net, 27,2 M€ est divisé en deux par rapport aux 58,2 M€ dégagés en 2008. La SSII française préfère mettre en avant sa marge opérationnelle courante (7,6% du chiffre d'affaires), supérieure à l'objectif de 7% visé (mais en baisse par rapport aux 9,1% de 2008). Sur l'année, Sopra Group a réussi à maintenir son chiffre d'affaires sur son coeur d'activité en France, l'intégration de systèmes et les solutions (ISS, 64% du CA total), à 704,5 M€ (+0,2%), grâce à la progression enregistrée sur les trois premiers trimestres. Sur le quatrième, en revanche, le CA a baissé de 4,3%, à 188,7 M€. Ces activités (ISS France) ont bénéficié en 2009 de la signature et de l'exécution de contrats importants en infogérance applicative et en intégration de systèmes, principalement dans les services financiers et les secteurs public et parapublic. Dans le secteur bancaire, en particulier, la SSII note l'intérêt pour son offre Evolan. Un difficile premier semestre pour Axway A l'inverse, les activités de conseil en management (3% du CA global de Sopra Group) et ISS Europe (170,5 M€, soit 16% du CA) ont accusé sur l'année un recul de -17,2% et -19,1%. Au Royaume-Uni et en Espagne, en particulier, l'activité a sensiblement baissé, respectivement de 14,3% et 18,2%. Quant à Axway, sa filiale spécialisée dans l'édition de logiciels d'intégration et d'échanges de données (17% du CA global de Sopra Group), qui doit prendre son indépendance en 2010, elle réalise en 2009 une progression de 6,4% sur son chiffre d'affaires publié, à 182,2 M€, mais enregistre un recul de 7,6% en croissance organique. Le premier semestre a été difficile en raison du report des investissements des clients. Rappelons qu'Axway a racheté l'éditeur américain Tumbleweed en septembre 2008. Sur le quatrième trimestre 2009, la filiale a vu son chiffre d'affaires baisser de 7,1% (-1,1% en organique). Sopra Group a prévu de garder 15% de participation dans Axway lorsque l'éditeur prendra son indépendance. Pour 2010, Sopra Group prévoit une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle courante. Les prévisions sont du même ordre pour Axway. La SSII a terminé son exercice 2008 sur un flux net de trésorerie disponible de 91,2 M€ (en augmentation de 72,4%) et un endettement net de 137,4 M€ contre 198, M€ fin 2008. (...)
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