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(18/11/2008 17:06:39)

Trimestriels HP : en progression de 19% avec EDS

L'Américain HP s'en sort bien. Le constructeur et prestataire de services informatiques, numéro 1 mondial du secteur IT, vient d'annoncer pour son quatrième trimestre fiscal des résultats préliminaires plutôt bien accueillis par les marchés financiers dans le contexte actuel défavorable. En tenant compte de l'acquisition de la SSII EDS (lancée en mai dernier), son chiffre d'affaires a progressé de 19%, à 33,6 Md$, par rapport à son quatrième trimestre fiscal 2007 (+16% à taux de change constants). Sans EDS, le chiffre d'affaires progresse de 5%. Le gain par action, calculé aux normes GAAP, s'élève à 0,84 dollar (+4% par rapport à l'an dernier) sur le trimestre. Pour mémoire, IBM a réalisé de son côté un chiffre d'affaires de 25,3 Md$ (+5%) sur son troisième trimestre fiscal. Sur l'ensemble de l'année fiscale 2008, le chiffre d'affaires de HP a progressé de 13%, à 118,4 Md$, par rapport à l'exercice 2007. Les résultats définitifs seront annoncés lundi prochain 24 novembre. Entre 32 et 32,5 Md$ sur le prochain trimestre Sur son prochain trimestre fiscal, HP s'attend à pâtir d'un taux de change défavorable. Il prévoit un chiffre d'affaires situé entre 32 et 32,5 Md$ (contre 28 Md$ sur la même période en 2008), avec des gains GAAP de 0,80 à 0,82 dollar par action. Et sur l'ensemble de l'exercice 2009 qui démarre, il évalue un chiffre d'affaires situé entre 127,5 et 130 Md$. (...)

(18/11/2008 15:59:48)

Microsoft Store débarque en France dans les prochaines semaines

C'est sans tambour ni trompette que Microsoft vient de lancer sa boutique de vente en ligne, Microsoft Store. Dépeinte par certains observateurs comme l'équivalent de l'App Store d'Apple à la sauce Redmond, la plateforme d'e-commerce de l'éditeur se révèle nettement moins achalandée. En effet, alors que l'e-boutique d'Apple propose pléthore d'applications, dont l'essentiel provient d'éditeurs tiers, celle de Microsoft se cantonne aux produits maison. Les consommateurs américains, anglais, allemands et coréens - les seuls à pouvoir, pour l'heure, commander en ligne - se voient ainsi proposer un aperçu du catalogue logiciel et matériel de Microsoft allant de Vista à Windows Server, en passant par Office, quelques souris ou la console Xbox 360. Les consommateurs français n'auront pas à attendre longtemps avant de découvrir la version du Microsoft Store adapté à l'Hexagone. « Nous n'avons pas encore de date précise à communiquer, indique Franck Halmaert, responsable du Microsoft Store français, mais ce n'est qu'une question de semaines. » Si toutes les e-boutiques ouvertes par l'éditeur ne proposent pas les mêmes produits, Microsoft s'oriente vers une harmonisation du contenu. « Une seule équipe, à Redmond, s'occupe de toutes les boutiques, c'est un projet global, la plateforme est la même pour l'ensemble des pays. On va donc faire des choix identiques, en tenant néanmoins compte des particularités locales », précise Franck Halmaert. Des tarifs supérieurs à ceux des revendeurs Le choix de Redmond de lancer ces points de vente directe répond à trois considérations. « Il s'agit, d'une part, d'offrir un guichet unique pour l'ensemble de nos produits, explique le responsable du Store français. Jusqu'alors, nous vendions certains de nos logiciels sur des sites distincts comme Marketplace, Officepourlesetudiants.fr, etc. Nous unifions nos points de vente spécifiques dans une approche globale. D'autre part, nous offrons une fonction qui n'existe pas ailleurs en permettant à nos clients de télécharger nos logiciels. Ainsi, ils ont un accès immédiat à la technologie, bien qu'ils puissent toujours commander un DVD d'installation. On peut enfin expliquer l'ouverture des ces Stores par le fait qu'une petite partie de nos clients est davantage rassurée en achetant chez nous plutôt que chez nos revendeurs. » Les revendeurs n'apprécieront certainement que moyennement cette dernière assertion. Mais Microsoft ne cherche par à les brutaliser : « Nous proposons un service complémentaire au leur, tempère Franck Halmaert, en nous adressant uniquement aux clients qui veulent acheter chez nous et télécharger nos produits. De plus, les revendeurs sont habitués : nous vendons en ligne depuis longtemps. » Surtout, pour ne pas bousculer le réseau de revendeurs, Microsoft dégaine l'argument prix. Inutile de chercher des promotions ou des tarifs attractifs sur les Stores : « La tendance générale, c'est de proposer des tarifs supérieurs ou égaux aux prix de vente conseillés. C'est une valeur ajoutée que d'avoir accès à la technologie tout de suite, grâce au téléchargement. » (...)

(18/11/2008 14:55:06)

Infosys, confiant sur ses commandes, table sur 25 000 embauches cette année

La SSII indienne Infosys joue la carte de l'optimisme, en dépit du contexte économique actuel. Selon le site Timesofindia, Kris Gopalkrishnan, l'un de ses fondateurs, a en effet déclaré dimanche dernier, à l'occasion d'un Forum économique mondial, que le groupe n'avait souffert d'aucune baisse de ses prix, en dépit de la crise financière. Même si le PDG de la SSII estime que le ralentissement touche tout le monde et pas uniquement le secteur de l'IT, cela ne l'empêche pas d'être confiant sur son carnet de commandes, ni sur ses perspectives de recrutement. Signature de nouveaux contrats au cours du deuxième trimestre «Nous continuons à embaucher. Nous allons recruter 25 000 collaborateurs sur l'année, a indiqué le PDG d'Infosys. Nous avons signé avec nombre de nouveaux clients au cours du deuxième trimestre et nous sommes donc confiants sur les opportunités du marché des services informatiques ». Le directeur d'Infosys estime que l'industrie des services informatiques va sortir renforcée après la crise « parce que le modèle de prestation global, et le secteur des services IT en particulier, ont atteint une envergure, une maturité et une force certaines ». Nilekani Nandan, co-fondateur d'Infosys, considère pour sa part que la croissance du secteur des technologies de l'information sera ralentie en Inde, conséquence d'une crise sans précédent à laquelle l'économie mondiale est confrontée, mais que la confiance sera bientôt de retour. En octobre dernier, Infosys avait toutefois revu à la baisse ses prévisions de ventes pour l'exercice 2008-2009, avec un chiffre d'affaires estimé à 4,8 Md$, soit une croissance inférieure à 15%. A la même époque, la société indienne décidait de se retirer définitivement de la course au rachat de la SSII britannique Axon, spécialiste du monde SAP. (...)

(18/11/2008 13:17:05)

Pour son premier rapport développement durable, SAP affiche 406 000 T d'émissions de CO2

SAP a livré pour la première fois son rapport présentant sa démarche en matière de développement (concernant les domaines économique, social et environnemental). Le rapport synthétise les éléments concernant l'empreinte carbone de l'éditeur dans des domaines tels que la gestion des bâtiments, les déplacements, les dépenses en eau et la gestion des déchets. Puisqu'il est le premier en date, ce rapport ne permet pas encore de juger de l'évolution du comportement de l'éditeur en matière de développement durable. Il présente néanmoins l'intérêt d'un premier état des lieux. Ainsi, la consommation énergétique totale de SAP s'élève à 403,8 GW/h. SAP émet plus de 406 000 tonnes de CO2 parmi lesquelles plus de 70% (288 500 T) proviennent des déplacements. L'éditeur a généré 10 043 tonnes en 2007 chez SAP au niveau global. L'entreprise emploie 51 000 personnes dans 50 pays, parmi lesquelles 28,8% de femmes (un taux légèrement au-dessous de la moyenne du secteur IT qui avoisine plutôt les 30%). Côté social, le turnover de SAP est de 10,3% [[page]]Si SAP rassemble 53,93% de ses salariés dans la zone Europe, Afrique et Moyen-Orient (24,23% sur le continent américain et 21,84% en Asie/Pacifique), 80% des revenus de la société sont dérivés des marchés internationaux, raison invoquée par l'éditeur pour avoir réparti ses centres de développement (SAP Labs) entre neuf pays : la Bulgarie, le Canada, la Chine, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Inde, Israël et les Etats-Unis. Le document indique un taux de turnover de 10,3% au niveau global en 2007 et de 3,1% en Allemagne (stable par rapport à 2006 mais en légère augmentation par rapport à 2005 : 8,9% au niveau global, 2,3% en Allemagne). Les investissements réalisés par l'éditeur dans les programmes d'éducation sont également présentés. SAP s'estime en position d'aider ses clients dans leur démarche de développement durable Parallèlement, le rapport aborde la façon dont les solutions informatiques que développe SAP peuvent aider ses propres clients (76 000 entreprises évoluant dans 25 secteurs industriels dans 120 pays) dans leur approche interne de développement durable. SAP s'estime en effet en bonne position pour les aider sur ce terrain. SAP dit s'appuyer sur les outils Web 2.0 pour favoriser les échanges sur un espace de collaboration spécifique avec tous les acteurs qui se sentent impliqués dans sa démarche de développement durable. L'éditeur mène parallèlement une enquête pour déterminer les cinq points jugés les plus importants par les organisations ou entreprises interagissant avec SAP. (...)

(18/11/2008 12:36:29)

Après une gestion désastreuse de Yahoo, Jerry Yang quitte son poste de PDG

Jerry Yang a décidé de tirer sa révérence en tant que PDG de Yahoo, poste qu'il occupait depuis juin 2007. Il avait alors pris la place occupée par Terry Semel. Le cofondateur de Yahoo garde toutefois son siège au sein du conseil d'administration ainsi que son poste de directeur. Officiellement, Yahoo se déclare « profondément reconnaissant à Jerry Yang pour ses nombreuses contributions en tant que PDG au cours des 18 derniers mois » et « heureux qu'il envisage de continuer à participer activement [au destin] de la société ». Dans les faits, Jerry Yang traîne derrière lui pas mal de casseroles, à commencer par un fiasco retentissant, celui de l'offre de rachat de Yahoo par Microsoft pour un montant de 44,6 Md$. Son obstination à refuser une proposition en or lui a valu la colère de certains actionnaires, le milliardaire Carl Icahn en tête . Aujourd'hui, l'action n'atteint même plus 11$ alors qu'à l'époque Microsoft en proposait 33$. Il y a deux semaines, Jerry Yang était finalement revenu vers Microsoftpour lancer un véritable appel au secours. Peine perdue, Steve Ballmer a immédiatement fait savoir qu'il n'était pas intéressé. Le désormais ex-PDG de Yahoo a également vu lui échapper un accord prometteur avec Google dans le marché de la publicité en ligne . Ce partenariat, qui se voulait un pied de nez à Microsoft, devait permettre à Yahoo d'accroître ses revenus de 250 à 450 M$ la première année puis de générer 800 M$ par an. Google a fini par abandonner l'accord, découragé à la fois par l'enquête du DoJ (ministère de la Justice américain), décidé à imposer des contraintes dissuasives aux deux acteurs et les résultats trimestriels désastreux de Yahoo. Le chiffre d'affaires n'a gagné qu'un tout petit point et le bénéfice net est en chute libre à -64% (54 M$). Yang hors circuit, Microsoft reviendra-t-il à la charge ? [[page]] Enfin Jerry Yang est aussi à l'origine de deux imposantes vagues de suppressions de postes : 1000 postes en janvier 2008 puis entre 1000 et 3000 postes supplémentaires annoncés en octobre dernier. Aussitôt annoncé, le départ de Jerry Yang a été salué par la bourse. Le titre de Yahoo a gagné 4% hier à Wall Street. Mais ce départ suffira-t-il à faire revenir Microsoft ? Rien n'est sûr. D'après Charlène Li, analyste et fondatrice du groupe Altimètre « le conseil d'administration de Yahoo a toujours été derrière Jerry Yang, et d'ailleurs il est toujours présent au sein de la société. Je ne pense pas qu'une entente avec Microsoft soit imminente. » Yahoo a chargé le chasseur de têtes Heidrick & Struggles de dénicher la perle rare qui succédera à Jerry Yang pour redresser la barre. Des noms circulent déjà, en interne comme en externe : Sue Decker, actuelle présidente de la société, Dan Rosensweig, ancien DG adjoint ou encore Meg Whitman, ancienne présidente d'eBay. (...)

(17/11/2008 18:15:08)

Le transfuge d'IBM vers Apple se rebiffe

Lorsqu'IBM a su que Mark Papermaster le quittait pour rejoindre les rangs d'Apple, la société a décidé de faire son possible pour bloquer cette embauche. C'était compter sans la combativité de son ancien salarié. Moins d'une semaine après le gel, par un juge fédéral, de son embauche par Apple, Mark Papermaster contre-attaque IBM, au motif que sa clause de non-concurrence est trop large et que les deux sociétés ne sont pas des concurrents directs. Dans ses conclusions déposées devant la cour fédérale, il soutient que « IBM se consacre d'abord à la fourniture de services aux entreprises, tandis que le secteur d'activité premier d'Apple est le design, la fabrication et la commercialisation de produits électroniques grand public ». affecté au développement des iPod et iPhone Mark Papermaster souligne également que sa clause de non-concurrence est « déraisonnablement large » puisqu'elle l'empêche de travailler dans « n'importe quelle société un tant soi peu en concurrence avec IBM, même si M. Papermaster ne travaille pas directement dans l'unité concernée ». Après 26 ans passés chez IBM, d'abord au sein de l'unité processeurs Power, puis responsable des serveurs lames, Mark Papermaster doit s'occuper chez Apple du développement des iPod et des iPhone. Il aura également l'oreille de Steve Jobs et IBM craint que, malgré la signature d'un accord de confidentialité, certains secrets de fabrication des processeurs Power fuient entre les mains du nouveau propriétaire du fondeur PA Semi. (...)

(17/11/2008 17:55:14)

La révolution architecturale des Core i7 d'Intel

Chez Intel, l'arrivée de trois processeurs Core i7 marque une rupture cruciale dans l'offre du numéro un des processeurs. Ce sont les premiers modèles fondés sur la micro architecture connue sous le nom de code Nehalem qui succède à l'Enhanced Intel Core Architecture sur laquelle reposent les Core 2 Duo et Core 2 Quad. L'architecture Nehalem étant modulaire, Intel compte l'utiliser pour concevoir des processeurs pour tous les types de systèmes, du serveur aux machines portables. Un contrôleur mémoire intégré au processeur Nehalem apporte d'importantes améliorations dont l'intégration du contrôleur mémoire au processeur (avec trois canaux indépendants pour gérer de la mémoire DDR3) et de nouveaux bus pour les données et pour les liens inter-processeurs. Ce dernier, baptisé QuickPath Interface (QPI), est enfin la réponse à l'HyperTransport d'AMD. La présence d'un microcontrôleur appelé PCU (Power control unit), basé sur du firmware, permettrait une gestion en temps réel et très fine de la consommation électrique des différentes composantes du processeur. Nehalem prévoit aussi la possibilité d'intégrer un processeur graphique dans la CPU et un contrôleur PCI-Express. A ces profondes mutations s'ajoutent d'autres progrès comme l'amélioration de la prédiction de branches, le retour du multithread simultané et l'extension du jeu d'instructions SSE (Streaming SIMD Extensions) en version 4.2. De vrais quadricoeurs [[page]] De vrais quadricoeurs Les premiers tests (on en trouve près d'une cinquantaine sur le Web) montrent que les processeurs de la génération Nehalem sont nettement plus performants que les Core 2. Aujourd'hui, Intel commercialise trois versions de Core i7 pour PC de bureau, le 920 (2,66 GHz), le 940 (2,93 GHz) et le 965 Extreme Edition (3,2 GHz). Les prix s'étagent de moins de 300 à 1 000$ par lot de mille. Fabriqués avec un pas de masque de 45 nm, ces trois processeurs, contrairement au Core Duo, sont de vrais quadricoeurs et non deux double coeurs accolés. Ils nécessitent un nouveau jeu de composants (chipset), le X58, et réclament de la mémoire DDR3. La QuickPath Interface (QPI) des modèles 920 et 940 procure une bande passante totale de 19,2 Go/s. Celle du 965 atteint 25,6 Go/s. Lancés en pleine crise Crucial pour l'avenir technologique à la fois d'Intel et de tous les constructeurs qui utilisent ses processeurs, le lancement des Core i7 survient en pleine crise. Un contexte qui ne peut que freiner leur adoption alors qu'AMD, avec son Shanghai, pourra profiter à plein de la compatibilité ascendante entre ses processeurs Opteron. Toutefois, avec la microarchitecture Nehalem, Intel s'est doté de fondations solides pour faire rapidement évoluer ses processeurs. (...)

(17/11/2008 17:48:10)

Gartner et WWF : le secteur des TIC lent à réduire ses émissions de CO2

Avec le WWF et Gartner, 24 grandes sociétés du secteur des TIC ont été invitées à éplucher leurs habitudes au sein même de leur entreprise pour vérifier si leur engagement envers une politique résolument orientée Green était bien réel. Les résultats de cette étude ont été présentés lors du Gartner Symposium ITxpo 2008 qui s'est déroulé à Cannes. Sur les 24 entreprises conviées, neuf ont refusé de se prêter au jeu (Accenture, AT&T, Deutsche Telekom, EDS, Microsoft, Oracle, Sun et TCS) et ont été critiquées pour leur manque de transparence. Plusieurs critères d'évaluation ont été retenus par Gartner et le WWF, comme la gestion de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise, sa façon de communiquer sur sa politique en faveur du climat, la formation de ses salariés ou encore le recyclage. L'étude révèle tout d'abord que les entreprises TIC ont été particulièrement lentes à adopter en interne des technologies permettant de limiter les émissions de CO2, et ce malgré les énormes possibilités technologiques dont elles disposent. Seuls quelques fournisseurs IT ont vraiment pensé à appliquer une politique Green à leur propre entreprise, alors que - paradoxalement - elles sont nombreuses à le prôner chez leurs clients. « Il y a encore du travail à faire chez les fournisseurs IT », selon Gartner [[page]]British Telecom, Fujitsu, HP et IBM tirent brillamment leur épingle du jeu, avec une bonne note pour chacun des critères. Le WWF et Gartner saluent l'implication sur le long terme de ces sociétés ainsi que leurs investissements pour développer des produits moins polluants. Viennent ensuite Cisco, Dell et Nokia, au milieu du classement. Le rapport note par ailleurs que certains acteurs, comme Dell et Cisco, parlent plus du Green IT qu'ils n'en font réellement. China Mobile, Ericsson, Google, Lenovo, Nortel, SAP et Wipro sont les mauvais élèves de l'étude. Google a récemment décidé de faire amende honorable, en promettant de s'investir dans les énergies renouvelables. D'après le WWF et Gartner, les entreprises IT devraient voir les technologies vertes comme une opportunité et non pas comme une source de coûts. Selon Dennis Palmin, conseiller au WWF, la crise financière devrait favoriser l'adoption de technologies à faible émission de gaz à effets de serre, car, à court ou moyen terme, elles permettent aux entreprises de réaliser des économies. Et si les fournisseurs IT veulent en profiter, ils ont tout intérêt à commencer par faire le ménage chez eux. Bref, pour 2009 « il y a du travail à faire », conclut Simon Mingay, vice-président de recherche au Gartner. (...)

(17/11/2008 16:57:00)

John Wookey dirigera la stratégie on-demand de SAP pour les grandes entreprises

SAP vient de recruter John Wookey, ancien vice-président d'Oracle, pour lui confier le développement de sa stratégie dans le domaine des offres proposées 'à la demande' aux grandes entreprises. John Wookey a été pendant douze ans chargé du développement des applications chez Oracle et notamment du très stratégique chantier Fusion Applications. Dans la catégorie 'on-demand', l'éditeur allemand propose déjà une solution hébergée de gestion de la relation client (CRM), ainsi que des offres décisionnelles en ligne issues du rachat de Business Objects. En revanche, le titre du nouveau cadre dirigeant de SAP, 'executive vice president for large enterprise on-demand', semble exclure son implication sur l'offre hébergée Business ByDesign que l'éditeur allemand destine prioritairement aux PME. C'est ce qu'a confirmé Saswato Das, porte-parole de SAP, à nos confrères d'IDG News Service. Un défi de taille, mais à la mesure de John Wookey L'arrivée de John Wookey chez SAP est saluée par de nombreux observateurs. Pour Bruce Richardson, analyste pour AMR Research, son recrutement par SAP est un ticket gagnant pour les deux parties. John Wookey apporte à l'éditeur allemand et à sa stratégie SaaS (software as a service) une solide expérience, tant technique que managériale. De leur côté, Madan Sheina et Warren Wilson, d'Ovum, notent que le nouvel embauché est bel et bien chargé de développer un nouveau segment de marché, dans une période troublée. Il s'agit d'une « tâche difficile » mais c'est le genre de défi que John Wookey a l'habitude de relever. Le nouveau vice-président de SAP a quitté Oracle en octobre 2007, laissant les rênes de Fusion Applications à Chuck Rozwat, sans que l'on connaisse vraiment les raisons de son départ. (...)

(17/11/2008 16:47:05)

Sun coupe dans ses effectifs et réorganise sa branche logicielle

La crise économique et des résultats financiers plutôt désastreux ont contraint Sun Microsystems à réduire une nouvelle fois sa voilure. Le constructeur californien a en effet annoncé qu'il allait supprimer entre 15% et 18 % de ses effectifs dans le cadre d'un plan de restructuration visant à économiser entre 700 et 800 M$ par an. Si l'on comptabilise les coupes annoncées par Sun au cours des dernières années, les réductions se montent à environ 21% de l'effectif de l'entreprise depuis mi-2007. En parallèle, Sun entend réorganiser sa branche logicielle : elle sera désormais divisée en différentes nouvelles unités, Application platform software, Systems platforms, et Cloud computing & Developer platforms. Concomitamment, Rich Green, actuel patron de la division Software de Sun, a décidé de quitter l'entreprise. Grand avocat de Java, Rich Green était revenu chez Sun en 2006, après une éclipse de deux ans, et avait supervisé le passage de Java en Open Source. L'Open Source, fer de lance de la nouvelle branche logicielle Chacun des nouveaux départements concentrera ses activités sur l'avancée des offres Open Source de Sun. D'abord, dans le groupe Application Platform Software, Java, la base de données MySQL, et le serveur d'applications GlassFish. La division Systems Platform, pour sa part, se chargera des produits de virtualisation et de gestion, ainsi que du système d'exploitation Solaris. Enfin, l'entité Cloud computing & developer platforms travaillera sur des produits de cloud computing, ainsi que sur l'environnement de développement Netbeans et les produits StarOffice KA (la version Sun d'Open Office). Grâce à ces mesures, le PDG Jonathan Schwartz entend accélérer la sortie d'importantes innovations dans le monde des plateformes Open Source. "Aujourd'hui, nous avons pris des mesures décisives afin d'aligner la stratégie de Sun avec les réalités économiques du marché et d'accélérer notre capacité à innover en matière de plateformes open source », a justifié le PDG de Sun dans une déclaration censée rassurer les marchés financiers. Sun a en effet enregistré 1,68 Md$ de pertes au trimestre dernier, et son action a dégringolé de 17 $ au début de l'année à environ 4 $ aujourd'hui. (...)

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