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(02/03/2007 15:03:02)

eFront récupère l'activité WebHolding de Fimasys

Pour compléter ses solutions de gestion de la relation client (GRC), de gestion des risques et de la gouvernance pour les secteurs de la banque et de l'assurance, l'éditeur français eFront récupère l'activité WebHolding de la société Fimasys. L'entité WebHolding édite des solutions de gestion juridique, fiscale et financière s'adressant aux groupes ayant des « enjeux complexes de gestion de participations ». Elle compte une vingtaine de clients dans la banque et l'assurance, emploie cinq collaborateurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 600 000 euros en 2006. (...)

(02/03/2007 14:34:10)

Club Internet est à vendre

La rumeur courait avec insistance depuis quelques semaines : Club Internet et ses 600 000 abonnés haut débit sont à vendre. Sept ans exactement après son rachat au groupe Lagardère, le FAI est remis sur le marché par Deutsche Telekom, en recherche de trésorerie après ses très mauvais résultats. Les profits de l'opérateur allemand (3 MdE tout de même) ont en effet chuté de 44 %. Plus grave, le dernier trimestre s'est traduit par une plongée dans le rouge avec une perte de près de 900 ME. Selon l'AFP, Neuf Cegetel et Free seraient sur les rangs. Rappelons que le premier avait déjà fait main basse sur AOL France l'an dernier, une acquisition qui avait nécessité l'introduction en bourse du groupe. Ce fut ensuite le rachat de Tele2 puis, il y a quelques jours à peine, la prise de contrôle de l'opérateur parisien Erenis, un des pionniers de la fibre en France. C'est la tentative de l'opérateur belge Belgacom d'acquérir Neuf Cegetel qui avait déclenché chez ce dernier une fringale d'achats. Un autre acquéreur potentiel de Club Internet est Telecom Italia, qui pourrait ainsi assurer une taille un peu plus critique à sa filiale Alice qui compte à peine 710 000 abonnés. Un scénario qui paraît d'autant plus plausible que l'Espagnol a réalisé en 2006 un bénéfice record de 6,23 MdE, contre 4,4 milliards en 2005. Toutefois, pour se maintenir sur le marché français, il lui faudrait franchir le pas qui le sépare de la fibre. Un pas très coûteux. C'est pourquoi il pourrait finalement se contenter de racheter son compatriote Ya com dont Deutsche Telekom souhaite également se débarrasser. (...)

(01/03/2007 18:16:25)

Oracle rachète Hyperion pour 3,3 Md$

Comme nous l'avions signalé en début de matinée, l'éditeur américain Oracle vient d'annoncer un accord d'acquisition avec son compatriote californien Hyperion, spécialisé dans les solutions de gestion de la performance financière et opérationnelle. Le montant du rachat s'établit finalement à 3,3 milliards de dollars. Oracle réalise donc une énième acquisition importante, après celles de PeopleSoft, Retek, Siebel, puis plus récemment de I-flex Solutions. En trois ans, il aura déboursé plus de 20 milliards de dollars pour s'emparer de quelques-uns de ses principaux concurrents ou ajouter à son catalogue des solutions métiers ou technologiques bien implantées sur leur marché. En l'occurrence, « les deux offres sont complémentaires, estime Patrick Bensadat, président de l'intégrateur spécialisé Business & Décision. C'est une bonne opération sur les plans industriel et financier. Hyperion a de bons fondamentaux. » Les solutions d'Hyperion viendront en effet compléter l'offre d'analyse décisionnelle d'Oracle, Oracle Business Intelligence Enterprise Edition, que l'éditeur avait réorientée il y a environ un an pour l'ouvrir à des sources de données hétérogènes, et notamment aux applications de gestion de PeopleSoft, Siebel et SAP. L'offre se cantonnait jusque-là aux environnements Oracle. Avec l'arrivée des solutions Hyperion, multi-sources de données, l'éditeur compte développer plus largement encore son ouverture aux autres univers. Il entend, en particulier, devenir un fournisseur de référence pour les utilisateurs de SAP dans le domaine de l'analyse financière, Hyperion comptant déjà de nombreux comptes SAP parmi ses clients. 700 clients en France Avec cette acquisition, Oracle hérite aussi d'une base installée mondiale de 12 000 clients où l'on trouve les principaux groupes internationaux (dont les 9/10e de l'indice Fortune 100). En France, l'éditeur est présent sur tous les grands secteurs d'activité (industrie, distribution, finance, services, secteur public). Il compte des utilisateurs comme Air Liquide, Alstom, Bouygues, Arcelor, L'Oréal, Michelin, Auchan, Casino, Carrefour, La Redoute, France Telecom, BNP Paribas ou encore la Direction générale de l'aviation civile. « La base installée française rassemble 700 clients », précise Yasmina Benjelloun, analyste à IDC France. La consultante confirme la forte présence d'Hyperion sur le marché des applications financières, avec Essbase. Elle rappelle aussi que l'éditeur a mené en 2006 une politique d'acquisition active, avec le rachat de Razza Solutions, spécialisé dans les solutions de Master Data Management (synchronisation de la gestion des données de références) et d'UpStream Software, éditeur de logiciels de Financial Data Quality Management (FDM), « des solutions de préparation de données et de gestion de workflow utilisées pour suivre les mouvements des informations financières. » [[page]] Pour Renaud Smagghe, consultant senior chez PAC (Pierre Audoin Consultants), l'acquisition d'Hyperion par Oracle confirme le fort mouvement de consolidation du marché applicatif qui conduit les éditeurs généralistes à racheter peu à peu les spécialistes de l'analyse décisionnelle (ou BI, Business Intelligence). « C'est un rachat assez significatif car Hyperion est l'un des quatre gros éditeurs dans ce domaine (les trois autres étant SAS Institute, Business Objects et Cognos). Que l'un des quatre leaders se fasse racheter, c'est un signe fort sur la concentration du secteur. Par ailleurs, cette acquisition est assez logique pour Oracle qui a un peu de retard sur les solutions de Business Intelligence. D'une part face à Microsoft, qui occupe désormais une position de leader parmi les éditeurs généralistes avec SQL Server Analysis Services, et d'autre part face à SAP qui a bien développé ses solutions d'analyse des performances financières. Pour compléter son portefeuille applicatif, il est tout à fait cohérent qu'Oracle rachète une solution d'analyse financière. » « Ce rachat confirme l'importance des solutions financières » Christian Poyau, PDG de l'intégrateur spécialisé Micropole-Univers, partage cette analyse : « Ce rachat ne fait que confirmer l'importance des solutions financières pour le système d'information. On s'aperçoit que les grands acteurs, Oracle, mais aussi SAP, investissent fortement dans ce domaine. Les entreprises se rendent compte du besoin de pilotage général ; c'est un pan encore en friches, à développer. » Selon Oracle, la transaction devait être close dès avril. D'ici là, chaque éditeur continuera à fonctionner de façon indépendante. Comme pour ses précédentes acquisitions, Oracle promet de protéger les investissements des clients d'Hyperion en continuant à supporter les solutions installées. Il est trop tôt pour savoir comme s'effectuera ensuite la collaboration entre les équipes internes. « Tout ne s'est pas toujours déroulé parfaitement lors des précédents rachats d'Oracle, mais il me semble que l'intégration de Siebel en France est un bon exemple, se rappelle Patrick Bensadat, de Business & Décision. Cela s'est fait dans le respect des savoir-faire. » Reste enfin à Oracle à intégrer les produits entre eux : « C'est la vraie contrainte, reconnaît Christian Poyau, de Micropole-Univers. Mais ils y arriveront ; ce sera une question de temps et d'arbitrage entre les produits. » Lisez aussi notre dossier sur le sujet. (...)

(01/03/2007 15:54:39)

Le haut de gamme tire le marché des serveurs, selon IDC

Après Gartner, c'est au tour d'IDC d'annoncer ses chiffres sur les ventes de serveurs. Et si le cabinet constate que les ventes en volumes ont crû de 5,9 % en 2006 pour atteindre 7,5 millions d'unités, il affirme que le chiffre d'affaires du secteur n'a crû que de 2% par rapport à l'an passé pour atteindre plus de 53 Md$. Cela représente toutefois le meilleur chiffre d'affaires réalisé sur ce secteur depuis 2000. Pour IDC, ce chiffre n'est pas dû aux ventes de serveurs d'entrée de gamme qui stagnent un peu, mais, de façon surprenante, aux ventes de serveur de milieu de gamme et haut de gamme. Les deux segments enregistrent leurs meilleurs chiffres trimestriels depuis dix ans avec une hausse en valeur de 11,4 % pour les serveurs haut de gamme, de 5,2 % pour les milieux de gamme, contre une progression de 2,1% seulement pour l'entrée de gamme. Pour Matthew Eastwood, vice-président d'IDC Worlwide Server Group, « il est clair que les grands comptes comme les petites sociétés investissent énormément pour simplifier et virtualiser leur systèmes d'information. Ce changement vers une infrastructure partagée entraîne une demande complémentaire pour des mémoires et un nombre de ports I/O évolutifs, ce qui les poussent vers des produits haut de gamme. » Une situation qui se confirme en regardant dans le détail les ventes constructeur par constructeur. Avec 32,8 % de part de marché sur l'année, IBM reste le numéro un grâce, selon la société, à ses ventes de mainframes System Z. HP conserve la deuxième position avec 27,2 % de part de marché. Pour la troisième place, Sun Microsystems s'impose d'une courte tête devant Dell (10,8 % contre 10,3 %). Selon John Fowler, vice-président de Sun, la clé de cette progression spectaculaire de 15,4 % en un an réside dans l'Unix maison, Solaris 10, qui s'adapte à tous les types de serveurs, et donc de clients. Seul le cinquième constructeur, Fujitsu-Siemens a eu une mauvaise année 2006, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 7,3 % d'une année sur l'autre. Le constructeur ne détient plus 5,1 % de parts de marché. (...)

(01/03/2007 15:16:33)

L'offre middleware de Sun unifie ses consoles d'administration

Sun vient de présenter la version 5 de son offre middleware d'entreprise, Java Enterprise System (JES). Ensemble consolidé de produits testés et compatibles entre eux, JES agrège des produits d'origine distincte, qui disposaient chacun, jusqu'alors, d'une interface d'administration particulière. « Désormais, explique Alexis Moussine-Pouchkine, architecte Java chez Sun France, l'infrastructure d'administration est totalement unifiée, il n'y a plus besoin d'avoir de multiples comptes administrateurs. » La suite de base comporte notamment le serveur Web, qui fait l'objet d'une nouvelle version, le serveur d'applications, l'annuaire, le portail, le bus de messages et le service d'authentification. Fidèle à sa politique tarifaire par employé et par an, Sun propose cette suite pour 100$. Elle peut être complétée de la suite de gestion d'identités, qui fédère les outils liés à l'authentification et à la réservation des ressources, pour 50$ de plus. De même, l'offre pour les SOA (architectures orientées services) héritée de SeeBeyond, Java Caps (pour Composite application platform suite) peut être ajoutée pour 50$. Acquises seules, les suites sont bien plus chères : 75$ pour la gestion des identités, 100$ pour Java Caps. Le contrat d'abonnement a été légèrement révisé : les services de support diffèrent en fonction du nombre d'employés. Selon les paliers, les clients peuvent avoir droit à davantage de consulting ou de formation. Dans tous les cas, il faut compter 10$ de plus, toujours par employé et par an, pour bénéficier d'un support premium, c'est-à-dire 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. A l'heure actuelle, indique Alexis Moussine-Pouchkine, 1000 clients ont souscrit à ce principe du contrat d'abonnement, dont 600 pour la suite complète. « En France, ce modèle économique fait que nous avons pour clients tous les fournisseurs de services de type Cegetel, Neuf, Orange... » Parmi les derniers clients figurent l'Apec, le Sénat et Voyages-sncf.com. JES 5 est disponible sur les variantes x64 et Sparc du système d'exploitation, ainsi que sur HP-UX, mais il faut noter que côté Linux, seul Red Hat est supporté. Concernant Windows, la compatibilité n'est complètement assurée que sur la version 32bit. « Mais nous voyons davantage Windows comme une plate-forme de développement », souligne Alexis Moussine-Pouchkine. (...)

(01/03/2007 09:57:26)

Alerte : Oracle pourrait racheter Hyperion pour 3 Md$

Plusieurs sources américaines font état de discussions très avancées entre Oracle et Hyperion. L'éditeur de solutions décisionnelles pourrait être absorbé pour environ 3 Md$. Nous reviendrons évidemment sur cette actualité dans la journée, dès que nous aurons plus de détails. (...)

(28/02/2007 12:50:30)

Annuels LogicaCMG : les acquisitions dopent l'exercice

Résultats exercice 2006 : Chiffre d'affaires : 2,665 Md£ (+45,3%) Bénéfice opérationnel : 217,3 M£ (+78,6%) Avec un chiffre d'affaires en hausse de 45,3%, à 2,665 Md£ (3,95 Md€) et en ligne avec les attentes des analystes, LogicaCMG boucle un bon exercice fiscal 2006, « une nouvelle année de forte croissance [avec] les marges des services IT en hausse dans toutes nos principales zones géographiques et un retour à la croissance en Allemagne », s'est félicité Martin Read, le DG du groupe. La septième SSII européenne, derrière Capgemini, tire l'immense majorité de ses revenus (90,8%) de son activité consacrée aux services IT, une division qui croît de 5% au cours de l'exercice. La marge des services progresse également sensiblement pour atteindre 8,4%, contre 6,8% en 2005. LogicaCMG a consacré de lourdes dépenses pour accroître son périmètre au cours des derniers mois et doubler sa taille. En septembre 2005, le groupe mettait la main sur le Français Unilog pour 930 M€. En août 2006, c'était au tour de WM-data de tomber dans le giron de LogicaCMG pour 1,3 Md€. Autant d'opérations qui ont contribué à doper les revenus et la rentabilité du groupe : le bénéfice opérationnel s'envole de 78,6%, à 217,3 M£ (322,4 M€). En outre, afin de concentrer ses activités sur les services, le groupe finalise la vente de sa division télécoms à un consortium mené par Atlantic Bridges Ventures et Lary Quinn, pour 392 M€. Pour l'exercice 2007, LogicaCMG s'attend à un marché des services en croissance de 4 à 6% en Europe et prévoit une progression au moins égale à ces taux pour ses filiales néerlandaises, scandinaves et françaises. (...)

(27/02/2007 17:26:57)

Sun rejoint le cercle des « patrons » de la FSF

A l'occasion du Fosdem (Free and open source software developer european meeting) à Bruxelles, Sun a déclaré rejoindre la Free Software Foundation (FSF) avec le statut de « Corporate Patron ». Selon le site de l'organisme, un patron FSF contribue financièrement à l'organisme Open Source et, en contrepartie, reçoit la possibilité d'utiliser le logo de Patron FSF sur son site. Son rang lui donne également accès à des ressources des « compliance labs », groupes de travail en charge de contrôler la conformité du code avec la licence GPL - dont la FSF est l'auteur. « Avec l'annonce de Java sous une licence GPL, il devenait évident que la connexion se renforcerait », déclare Simon Phipps, responsable Open Source chez Sun, sur son blog. Sun rejoint Google, MySQL, Intel, JBoss, EMC, Nokia et HP, autres « Corporte Patrons » connus. (...)

(27/02/2007 17:15:05)

Sopra rêve d'un chiffre d'affaires de 2 MdE pour 2010

Résultats exercice 2006 Chiffre d'affaires : 897,7 M€ (+8,5%) Résultat net : 44,2 M€ (+25,2%) Tout va pour le mieux chez Sopra, dont les résultats 2006 viennent d'être présentés par Pierre Pasquier, le fondateur de la SSII. Signe de cette bonne santé, « il y a croissance organique et croissance externe chaque année » sur les trois derniers exercices, explique Pierre Pasquier. Les revenus du groupe ont progressé de 18,6% au cours de l'année pour atteindre 897,7 M€. A périmètre constant, la hausse de l'activité reste conséquente, à +8,5%. L'intégration de systèmes en France continue de représenter la majorité du chiffre d'affaires (537 M€) et affiche une honorable croissance organique de 6,1% sur l'année. Après un bon premier trimestre, le dynamisme de la division s'est effrité pour mieux rebondir sur les trois derniers mois de l'exercice (+ 11% au T4). La même activité en Europe progresse de 12,8% en organique par rapport à 2005 et rapporte 204 M€ à Sopra. Axway, la filiale spécialisée dans l'intégration d'applications, se montre le meilleur élève avec une croissance organique de 16,2%, à 117 M€. Enfin, le conseil relève la tête et, s'il affiche un recul de 0,7% de son CA, « rétablit un léger niveau de croissance en fin d'année », souligne Pierre Pasquier. Le fondateur de la SSII met les difficultés de la division sur le compte du recrutement, expliquant que « c'est sur les effectifs [qu'il a] des problèmes. Sopra doit composer sur ce secteur d'activité avec un turn-over important, d'autant plus dommageable que les clients sont davantage liés à un consultant qu'à l'enseigne qui l'emploie. Aussi, il n'est guère surprenant de constater que les clients recrutent directement les salariés de Sopra et engendrent, de fait, « une large partie des départs », explique Pierre Pasquier. Avec une marge de 8,4%, le groupe voit sa rentabilité progresser d'un point au cours de l'exercice. Il profite notamment du résultat opérationnel courant d'Axway, qui s'élève à 11,8 M€, soit une marge de 10,1%. La division intégration de systèmes Europe bénéficie, quant à elle, des acquisitions effectuées en 2005 en Espagne et au Royaume-Uni et fait passer sa marge de 3,8% à 7% de ses revenus. En France, la branche d'intégration atteint une rentabilité de 8,4% du CA (contre 7,4% l'année précédente), et pourrait progresser d'ici à 2008 grâce à une demande qui reste soutenue. Au total, Sopra boucle 2006 sur un résultat net de 44,2 M€, soit 25,2% de plus qu'en 2005. Objectif 2 Md€ en 2010 L'exercice achevé a signifié, pour Sopra, la fin du Projet 2007 et la mise sur les rails du projet 2010. Le but de la SSII est d'atteindre, au crépuscule de la décennie, un chiffre d'affaires compris entre 1,5 et 2 Md€ et une marge opérationnelle supérieure à 10%. Des objectifs qui passeront par le renforcement de la part du conseil dans les revenus du groupe, « l'objectif est d'atteindre 10% du chiffre d'affaires », précise Pierre Pasquier. Autre méthode pour parvenir à ses fins : Sopra procèdera à des opérations de croissance externe. Si le président du directoire ne veut pas trop s'étendre sur le sujet, il concède néanmoins que « certaines acquisitions de 50 ou 60 M€ auraient du sens » et que les marchés cibles seront ceux « où [Sopra] est déjà positionné : la banque, les services financiers, en Espagne, en Angleterre...ou peut-être ailleurs ». Sopra poursuivrait ainsi la logique mise en place depuis plusieurs exercices, tous rythmés par des rachats dont le dernier en date concerne l'activité B2B d'Atos Origin en Allemagne, dont la signature définitive devrait intervenir demain, 28 février. La SSII poursuivra en outre la mise en place de son dispositif offshore, notamment en portant de 150 à 250 les effectifs en Espagne dès 2007, en dépassant très largement les 150 salariés que compte le groupe en Roumanie et en renforçant considérablement sa présence en Inde (300 employés en 2006, 500 prévus en 2007, puis poursuite de la croissance). En attendant 2010, Sopra table sur un exercice 2007 qui devrait voir la marge s'améliorer, notamment sur le conseil. La croissance des revenus du groupe devrait s'aligner sur celle du marché (entre 6 et 7%) avec « un premier trimestre forcément bas pour tout le monde en raison d'un jour travaillé en moins », selon Pierre Pasquier. Lequel ajoute : « pour la fin de l'année, nous avons pris les décisions qu'il faut pour surperformer »(sic). Si Sopra cherche des acquisitions pour confirmer sa taille critique, Pierre Pasquier rejette enfin mordicus toute idée de céder son entreprise : « Je n'ai pas du tout envie de vendre cette société, Sopra n'est pas à vendre ». (...)

(27/02/2007 11:10:33)

Open Text et Hummingbird évoluent vers les services Web

Open Text veut faire évoluer tranquillement ses clients vers une architecture orientée services. La version 10 de sa plateforme de gestion de contenus, Livelink ECM 10, lancée en novembre dernier, inclut déjà des fonctions d'archivage et de gestion du cycle de conservation des données (records management) exposables sous forme de services Web pour les environnements SAP et Microsoft Sharepoint. D'autres fonctions accessibles sous forme de services Web sont annoncées pour septembre prochain, notamment un workflow distinct du noyau de l'application, ou encore une fonction de recherche, elle aussi distincte, destinée à retrouver des informations dans des contenus Livelink et des contenus externes pour des applications de recherche de preuves, par exemple.
« Ce n'est pas une révolution, mais une évolution douce que nous proposons vers un modèle orienté services », décrit François Pichon, directeur du marketing d'Open Text pour l'Europe du Sud.

Les solutions de Hummingbird évoluent aussi

Aux clients hérités du rachat de Hummingbird en août dernier, Open Text veut aussi proposer un changement sans bouleversement en leur permettant d'adopter progressivement les nouveaux outils de Livelink sans abandonner leurs référentiels de contenus. Pour le premier semestre 2008, il leur prépare, sous le nom de code DMX une solution de convergence entre la technologie Open Text et le produit qu'ils utilisent aujourd'hui, Livelink ECM eDocs 2004 (DM5), Livelink ECM eDocs 2005 (DM6), Docs Open ou encore LegalKey (une offre également rachetée).
Dans l'intervalle, l'éditeur continue de faire évoluer l'offre actuelle de Hummingbird en apportant principalement le support de Windows Vista et de la suite bureautique Microsoft Office 2007 sur l'interface cliente de DM5 (qui représente l'essentiel de la base installée française).

L'offre décisionnelle du catalogue Hummingbird (50 clients en France) est également maintenue et va s'enrichir du support d'Unicode. Quant à Genio, l'outil d'ETL (extraction et transformation de données pour constituer une nouvelle base) désormais appelé Livelink ECM-Data Integration, il sera utilisé pour les projets de migration vers les nouvelles plates-formes ou pour les chantiers d'intégration de données en temps réel entre applications. Cet outil d'origine française, racheté en 1999 par Hummingbird, compte 300 clients sur l'Hexagone et 500 au total (les autres utilisateurs sont principalement européens).
De la même façon, l'éditeur fait évoluer les offres métiers de Hummingbird, en particulier celles développées dans le domaine juridique à destination des cabinets d'avocats (gestion du cycle de vie des contrats). Open Text développe aussi ses solutions de gestion des dossiers des clients ou, dans le domaine des ressources humaines, des dossiers des collaborateurs, ainsi que la dématérialisation des factures fournisseurs et le suivi des contrôles internes.

Enfin, sur l'offre de gestion de contenu Web acquise récemment, RedDot, Open Text a des ambitions particulières. L'éditeur a décidé de l'exploiter aussi comme une solution autonome qui lui permettra de lutter contre les offres en Open Source, bien implantées en France.

Une interface riche

Open Text prépare également une nouvelle interface riche, basée sur la technologie de Hummingbird, plus avancé que lui dans ce domaine, notamment dans l'intégration avec l'environnement Microsoft. A partir de cette interface unifiée, on pourra accéder aux services exposés pour explorer plusieurs référentiels de contenus. John Shakleton, PDG d'Open Text, souligne les partenariats renforcés noués par sa société avec des acteurs comme Microsoft, SAP et Oracle afin de permettre aux entreprises d'effectuer indifféremment des recherches dans les sources de données structurées (bases de gestion) et non structurées (courriels, documents bureautiques, enregistrement des messageries instantanées, pages Web...), ces dernières poursuivant leur croissance exponentielle. Open Text a indiqué qu'il allait effectuer une annonce importante avec SAP dans un mois environ.

John Shakleton cite aussi, pour illustrer la complémentarité de son offre avec celle de Microsoft, l'exemple de nombreux clients d'Open Text qui utilisent le portail MS Sharepoint dans différents départements de leur entreprise et veulent regrouper en un seul point l'accès à l'ensemble des informations ainsi gérées.
Sur un marché de la gestion de contenu qui s'est fortement consolidé, il ne reste plus désormais face à Open Text que deux grands acteurs : IBM, armé de son acquisition Filenet, et EMC qui a lui-même racheté Documentum (*). Si Microsoft a incontestablement une carte à jouer sur ce terrain, John Shakleton le voit davantage comme une porte d'entrée pour son offre : « L'usage de MS Sharepoint chez nos clients nous aide à déployer nos solutions », considère-t-il.
En France, Open Text compte 220 clients auxquels s'ajoutent les 50 clients de l'offre Ixos adaptée aux contenus SAP. Hummingbird en dénombre 150.

Sur le plan social, les salariés français de Hummingbird sont toujours dans l'attente. La direction a fait appel de l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi. L'audience doit avoir lieu le 1er mars.

(*) Selon Gartner, IBM détient 28 % du marché mondial de la gestion des contenus d'entreprise (ECM), suivi d'Open Text 22 % et d'EMC (13 %). (...)

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