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(30/09/2011 17:23:16)
Quelles annonces Oracle réserve-t-il à OpenWorld 2011 ?
La conférence OpenWorld d'Oracle s'ouvre dimanche 2 octobre, à San Francisco. L'an dernier, il s'agissait de la première édition accueillant aussi la conférence développeurs JavaOne, après l'absorption de Sun Microsystems. Près de 41 000 personnes s'étaient alors enregistrées pour assister à l'événement. Depuis quelques jours, le groupe de Larry Ellison a commencé à diffuser des annonces (Solaris 10 8/11, appliance de base de données, processeur T4, Sparc SuperCluster T4-4) et comme chaque année, on se demande quelles nouveautés il réserve à son événement annuel. En discutant avec les experts du secteur, la liste des sujets potentiellement abordables s'établit rapidement.
La touche finale à Fusion Applications ?
Personne ne peut plus dire, désormais, que les applications de gestion Fusion, longtemps attendues, ne se sont pas matérialisées. Néanmoins, elles ne sont encore disponibles que sur un mode « contrôlé » dans lequel les clients doivent subir une sorte d'évaluation de leur préparation avant qu'Oracle ne les laisse acquérir quoi que ce soit. L'offre Fusion Applications est censée combiner les meilleures caractéristiques des différents ERP d'Oracle complétées de fonctions de Business Intelligence intégrées. Paul Hamerman, analyste de Forrester Research, estime que c'est important pour Oracle de dire que l'on peut maintenant l'acheter et montrer que les clients l'adoptent. Sur OpenWorld, il est prévu que Steve Miranda, vice président senior d'Oracle, responsable de cette ligne de produits, fasse une présentation et anime un panel de discussion avec des clients, le mercredi.
On attend aussi des détails sur la version SaaS, son fonctionnement et sa tarification. Pour l'instant, on connaît seulement les prix des versions sur site. L'éditeur pourrait aussi préciser quels sont les clients des trois autres ERP (E-Business Suite, JD Edwards et PeopleSoft) qui pourront effectuer une mise à jour vers des modules Fusion similaires dans le cadre de leur contrat de maintenance.
Les clients ne doivent pas craindre de trop mauvaises surprises, selon Frank Scavo, associé de la société de conseil Strativa. « Oracle doit rendre cela attrayant d'un point de vue financier, sinon il y aura une énorme inertie », selon lui. Il ajoute qu'Oracle doit aussi donner aux clients existants une idée de ce qu'il a en magasin si ceux-ci ne veulent pas immédiatement migrer vers Fusion. « Fusion se situe clairement dans le futur ». A quel genre d'investissement la base installée doit s'attendre pour ses dépenses de maintenance à venir ? Vont-ils profiter des meilleures fonctionnalités du cloud computing, des technologies mobiles et des médias sociaux, se demande le consultant.
Les yeux tournés vers Exadata et Exalogic ?
Les observateurs s'attendent à ce qu'Oracle annonce différents systèmes optimisés combinant matériel et logiciel, à l'image de ses premières incursions dans ce domaine : les serveurs de bases de données Exadata et d'applications Exalogic. « Nous pensons qu'Oracle va parler de l'adoption de ses solutions Exadata par les clients qui continue à être impressionnante », a notamment indiqué l'analyste James Kobielus par e-mail à nos confrères d'IDG News Service.
Oracle devra donner des informations sur l'accueil réservé à ses serveurs Exalogic. Il a jusqu'à présent donné peu de détails sur ce point comparativement à l'offre Exadata. Des taux d'adoption plus précis et des détails sur les contrats importants réalisés sur ce terrain devraient être fournis sur OpenWorld.
Illustration : Larry Ellison, PDG d'Oracle (crédit : D.R.)
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Concernant les appliances conjuguant matériel et logiciel comme le font Exadata et Exalogic, Oracle n'a d'ailleurs pas attendu sa conférence annuelle pour procéder à une première annonce. La semaine dernière, il a déjà lancé l'Oracle Database Appliance, sorte de version réduite de son Exadata visant cette fois les entreprises de taille moyenne. Et lundi dernier, il a dévoilé le SuperCluster, une machine plus proche en gamme de l'Exadata, basée sur ses processeurs Sparc.
Sur OpenWorld, il est possible qu'Oracle annonce de nouvelles appliances qui concernent des logiciels particuliers, parmi lesquels Fusion Applications.
Avec Exadata et Exalogic, Oracle se positionne comme un fournisseur unique pour les décideurs IT, en étant capable de vendre tout aux clients, du stockage aux applications de gestion dans des solutions étroitement combinées. Cette stratégie projette une ombre importante pour les utilisateurs : le spectre d'être menottés à un seul fournisseur. Il sera donc intéressant de voir si Oracle peut présenter sur OpenWorld un ou deux clients bien en vue qui ont adopté sa vision d'ensemble et pas seulement acheté un serveur Exadata ou un Exalogic.
Sur l'agenda, il semble que le client en question pourrait bien être Oracle lui-même. Mercredi, l'architecte en chef de la société, Edward Screven, et le responsable des systèmes, John Fowler doivent présenter comment les derniers systèmes optimisés et expliquer comment Oracle gère ses activités sur ses propres matériels, ainsi que les bénéfices qu'il en tire.
In-Memory, mobilité, cloud computing ?
Le framework Open Source Hadoop pour le traitement des gros volumes de données suscite un vif intérêt chez de nombreux fournisseurs dans le monde des bases de données et des datawarehouses. Dans ce domaine, pour l'instant, Oracle n'a guère investi. Il pourrait dérouler des projets plus étendus autour d'Hadoop à l'occasion d'Open World. « L'absence d'Oracle a été remarquée sur ce marché », note James Kobelius, de Forrester Research. Il sera question d'au moins un produit lié à ce framework sur la conférence. Dans le programme, on peut lire que l'outil de chargement d'Oracle pour Hadoop « permet d'exploiter la puissance d'Hadoop pour le traitement des données et le chargement des résultats dans la base d'Oracle pour l'analyse ».
D'ailleurs, le PDG Larry Ellison a prévenu il y a quelques temps que sa société lancerait sur OpenWorld un important accélérateur de données exploitant Hadoop.
Parmi les concurrents d'Oracle, SAP a rebâti sa stratégie à long terme autour de sa technologie HANA, qui permet d'accélérer sensiblement les traitements en mémoire. La base de données est exploitée par de nombreux clients SAP et Larry Ellison a quelquefois moqué le potentiel d'HANA, au prétexte que sa propre société connaissait depuis bien plus longtemps ces technologies in-memory (en faisant référence au logiciel TimesTen acheté en 2005). Or OpenWorld devrait être l'occasion de présenter un accélérateur en mémoire pour Exadata, selon une autre remarque de Larry Ellison. Mais on ne sait pas clairement s'il s'agira d'un produit entièrement nouveau ou s'il sera basé sur TimesTen.
« Extreme Innovation »
L'analyste Paul Hamerman, de Forrester Research, s'attend à ce qu'Oracle étoffe sa stratégie sur les applications mobiles. Enfin, il est prévu que Larry Ellison intervienne dès l'ouverture d'OpenWorld, alors que son keynote principal est généralement programmé pour le mercredi (même s'il arrive qu'il fasse des annonces à la fois le dimanche et le mercredi comme l'an dernier avec Exalogic). Et parmi les sujets, il est question d'aborder la façon dont les produits d'Oracle redéfinisse le cloud computing pour les entreprises.
(maj) Sur le programme d'OpenWorld, au dimanche 2 octobre (5:30 p.m. Pacific Time), le titre du keynote du PDG d'Oracle est alléchant : « Extreme Innovation » !
Recap IT : Timeline de Facebook vulnérable, Amazon dégaine la Kindle Fire, Oracle prépare OpenWorld
Les actualités sur la sécurité auront tenu toute la semaine. Dès le lundi, des spécialistes se sont interrogés sur la vulnérabilité de la fonctionnalité de Timeline de Facebook. De plus en plus de voix d'utilisateurs aux Etats-Unis et en Europe se font entendre sur cette fonction biographique avec au coeur des débats la protection des données personnelles. Mercredi, c'est Symantec qui dévoile une technique de piratage qui expédie des courriels vérolés qui semblent provenir des imprimantes multifonctions de l'entreprise. Le même jour, on apprenait que le site MySQL.com a été piraté pour injecter des logiciels malveillants. Cette affaire montre aussi que les sites de logiciel Open Source commencent à devenir des cibles. Enfin, la fin de la semaine a été marquée par la découverte d'un piratage du réseau informatique d'Areva. Le spécialiste du nucléaire s'est voulu rassurant en indiquant qu'aucune données sensibles n'a été touchée. Enfin, le rapport annuel des équipes de sécurité d'IBM X-Force souligne la montée en puissance des malwares au sein des applications mobiles.
Amazon lance Kindle Fire
Attendue, la tablette d'Amazon a été finalement dévoilée mercredi soir. Elle s'appelle la Kindle Fire et coûte 200 dollars. Elle est très orientée vers les contenus en s'appuyant sur les offres de l'éditeur aussi bien pour les livres, que pour la musique et la vidéo. Certains voient déjà dans cette tablette un concurrent à l'iPad, alors qu'elle s'adresse à un marché différent, mais complémentaire. Il faudra attendre pour connaître les premiers chiffres de vente. Sur ce marché des tablettes, des rumeurs ont bruissé en fin de semaine sur un potentiel abandon par RIM de la fabrication de sa tablette BlackBerry PlayBook. Le constructeur canadien a démenti en qualifiant ces insinuations de « pure fiction ». Enfin, pour finir sur la mobilité, Intel a annoncé la mort de son OS Meego pour le ressusciter avec Samsung sous le nom Tinzen.
Oracle fait des pré-annonces
Alors que l'évènement OpenWorld va se dérouler la semaine prochaine à San Fransico, Oracle a fait plusieurs annonces cette semaine. Il a ainsi présenté un super serveur Sparc T4 qui sera disponible à la fin de l'année 2011. Mark Hurd, vice-président d'Oracle a d'ailleurs indiqué qu'une feuille de route claire et précise serait dévoilée sur les processeurs Sparc. La firme de Redwood a également annoncé la sortie de Solaris 10 8/11. Par ailleurs, des analystes ont donné leur sentiment sur les annonces qui seront faites sur OpenWorld.
(...)(30/09/2011 14:19:44)HP mise sur les imprimantes connectées
Après une semaine agitée, HP revient sereinement à ses fondamentaux avec les annonces de ses différentes divisions. Vyosmesh Joshi, vice-président exécutif en charge de l'activité Imaging and Printing Group (IPG), a assuré en personne à Dublin la présentation des dernières offres du groupe californien. L'occasion de revenir sur la bonne santé d'une division souvent présentée comme la poule aux oeufs d'or du groupe. En 2001, cette branche réalisait un chiffre d'affaires de 19 millions de dollars au niveau monde (essentiellement les Etats-Unis), aujourd'hui Vyosmesh Joshi (ou VJ comme il aime à se présenter) annonce un revenu de 26 milliards de dollars. Un peu moins que l'activité PSG (40 milliards de dollars environ) condamnée à la scission mais beaucoup plus profitable. En 10 ans, les profits d'IPG ont doublé.
Pour revenir aux annonces IPG, VJ déclare très sûr de lui que « la stratégie ne va pas changer. Nos employés, nos technologies et notre habilité ne vont pas changer. Le business est fort et le marché en croissance. Nous avons une vision pour dix ans. Les opportunités sont sans limites ». Fort de ses 14 714 brevets, la division IPG semble avancer sur une route bien tracée : l'impression dans un monde connecté. Ici aussi le déclin de l'activité PC est relativisé par la multiplication des terminaux.
Pour s'adapter, les imprimantes vont presque toutes devenir connectées. Des mises à jour des micro-codes sont progressivement proposées par HP pour ajouter de fonctionnalités à certains vieux modèles dotés d'une interface réseau. Les LaserJet et les multifonctions pourront ainsi accéder au cloud pour apporter des fonctions de stockage, de partage mais aussi d'impression. L'app ePrint de HP permet déjà de chercher une imprimante sur un réseau local sans fil pour imprimer un document depuis un iPhone, un iPad ou un iPod Touch. HP n'est toutefois pas le seul sur ce créneau. Canon propose également une application pour iOS (Canon iEPP) avec les mêmes fonctions. VJ compte bien passer de 10 millions d'imprimantes HP connectées en aout 2011 à 50 millions en décembre 2012. Et toutes les imprimantes commercialisées par HP à partir de 79 euros seront dotées de ces fonctions.
Les grands comptes toujours choyés
HP ne délaisse pas pour autant les grands comptes avec des solutions pour améliorer l'administration de ses périphériques. Le logiciel Exstream 8.0 assure par exemple l'expédition et la réception de documents à la demande, et accélère les capacités de traitement des transactions avec signature électronique. L'outil Exstream Delivry Manager enregistre également toute l'activité dans l'entreprise pour savoir où et vers qui sont expédiés les documents.
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Pour renforcer ses propos, VJ a invité plusieurs clients à témoigner de leurs pratiques des produits d'impression HP. Une architecte espagnole du cabinet EMBT, Vaiva Simoliumaité, a ainsi expliqué combien de temps lui faisait gagner le cloud de HP pour la diffusion et le partage contrôlés de documents de travail. « On envoie les fichiers dans le cloud et on contrôle qui a accès aux documents : collaborateurs, clients, partenaires. On n'a plus de problèmes d'emails non reçus ou de connexions FTP difficile à établir. »
Un imprimeur français, Pierre-François Catté, PDG de la CPI, est venu souligner les gains gagnés en productivité grâce aux solutions d'impression numérique de HP. « Nous sommes en mission critique, cela peut paraître étrange quand on parle de livres mais si notre machine est indisponible 24 heures, nous perdons des commandes ». CPI imprime 600 millions de livres par an en France et à l'étranger, 85% en traditionnel et le reste avec des solutions numériques. Il s'agit essentiellement de petites séries entre 1 000 et 3 000 exemplaires pour rendre de nouveau disponibles des ouvrages épuisés. Absent sur scène, La Poste a toutefois été mise en avant par VJ avec un accord pour l'impression de timbres à domicile avec les produits HP. Une expérience similaire a été menée en Allemagne avec la Deutsche Post.
Signalons enfin que de nombreux produits, ont été annoncé à destination du grand public et des PME. Parmi les plus intéressants citons la LaserJet M275 (voir ci-dessus) et l'Envy 110. La première est un périphérique multifonctions doté d'un caméra placé au bout d'un bras vertical pour scanner en 3D des objets de petites tailles placés sur le capot. Il ne s'agit pas de prendre une poto 3D mais de numériser un objet 3D. La seconde est une imprimante pour le foyer qui ressemble au bloc d'un chaine Hifi haut de gamme.
Illustration principale : Vyosmesh Joshi, vice-président exécutif en charge de l'activité Imaging and Printing Group (IPG)
(...)(30/09/2011 13:20:30)Une tablette étudiante à 1 euro par jour lancée par Orange et le gouvernement
Pour ce prix, ils disposeront d'un iPad 2 ou d'une Samsung Galaxy Tab et d'un accès internet 3G. Le ministre de l'enseignement supérieur Laurent Wauquiez s'engage à ce que n'importe quel étudiant puisse bénéficier de cette offre, qu'il fréquente un établissement public ou privé, sans aucune restriction ni d'âge ni de ressources. Cette opération reviendra au final pour qui y souscrira à 730€ sur deux ans.
La spécificité de cette offre, c'est son coût mensuel qui n'excédera pas 31€/mois, soit 1€/jour pour disposer d'une tablette de qualité (un iPad 2 à 16Go ou une Samsung Galaxy Tab 8,9 pouces) et d'une connexion 3G avec un volume de données de 1Go par mois. Au-delà, les étudiants peuvent prolonger leur connexion, à raison de 3€ de plus par palier de 100 Mo. Pour le moment, seul Orange propose cette offre, baptisée « Let's go Proxima Etudiant ».
Le ministère souhaite également que soient développées des applications utiles pour les étudiants, tant sur le plan pédagogique que sur tout ce qui concerne leur vie quotidienne. Les universités françaises comptent aujourd'hui 20 000 « hotspots » (points de connexion WiFi) : 94% des résidences sont raccordées à internet et 60% des cafétérias proposent le WiFi.
L'objectif de cette offre « une tablette pour 1€/jour » est de convaincre 10 000 étudiants d'ici à la fin de cette année.
(...)(30/09/2011 12:55:26)Intel s'offre Telmap, spécialiste des services de géolocalisation
L'annonce du rachat de Telmap par le fondeur de Santa Clara a été faite lors de la conférence Intel AppUp Elements 2011 à Seattle qui rassemble les développeurs de sa boutique d'application (App Up). Telmap propose en marque blanche, en mode hébergé et géré des services de localisation pour les opérateurs mobiles dans le monde. Ses clients incluent Orange, Vodafone, Vodacom, SFR, O2, Telefonica, SingTel Optus, Cellcom et Pelephone. La société israélienne a confirmé dans un message Twitter son rachat par Intel.
Pour Intel, cette acquisition représente une étape supplémentaire dans sa stratégie dans la téléphonie mobile et plus particulièrement dans les services et les applications. Telmap va devenir une filiale d'Intel. Elle possède une expertise sur la localisation, la cartographie et les services de navigation en proposant des offres de bout en bout sur l'ensemble des terminaux mobiles. Avec Telmap, Intel indique qu'il pourra directement fournir aux développeurs, via des API, des services de localisation au sein de plusieurs éléments, les terminaux mobiles, les systèmes d'exploitation et les architectures de processeurs.
Intel a annoncé à la conférence que 807 000 applications ont été téléchargées et 350 000 personnes sont inscrites pour utiliser son magasin AppUp. Cette place de marché applicative, lancée en 2010, a été conçue pour stimuler le développement d'applications pour les netbooks et les PC.
Le BlackBerry PlayBook de RIM dans les pas du TouchPad d'HP ?
Selon John Vihn, analyste spécialisé dans les semi-conducteurs chez Collins Stewart, un autre « iPad killer » pourrait bientôt rejoindre le TouchPad d'HP au cimetière des nouveautés technologiques. Dans une note adressée à ses clients aujourd'hui, celui-ci indique en effet que selon ses informations, « RIM aurait arrêté la production des PlayBook et qu'il envisagerait sérieusement de se retirer du marché de la tablette. » Il ajoute que « RIM aurait annulé ses autres projets de développement de nouvelles tablettes. »
Cet avis sur l'arrêt de la production des PlayBook arrive juste après la baisse du prix de la tablette de RIM - moins 200 dollars - par le site de vente en ligne du distributeur Best Buy et de la sortie de la tablette Kindle Fire d'Amazon, vendue 199 dollars et présentée comme étant, elle aussi, la première tablette vraiment capable d'empiéter sur le marché de l'iPad d'Apple.
De la « pure fiction » selon RIM
Dans une interview à Reuters, la porte-parole de RIM, Marisa Conway, a démenti les analyses de John Vihn, les qualifiant de « pure fiction » et a affirmé que l'entreprise « restait fortement engagée sur le marché de la tablette et impliquée dans l'avenir de sa plate-forme QNX. » C'est au printemps dernier que RIM avait sorti son PlayBook et bien que construite autour d'un hardware de qualité, la tablette souffre de plusieurs défauts essentiels, comme l'absence d'une messagerie autonome, d'un carnet d'adresse et d'un agenda indépendant, le seul moyen pour les utilisateurs d'accéder à ces fonctionnalités étant de synchroniser la tablette avec leurs propres terminaux BlackBerry via une connexion bluetooth. Depuis son lancement en avril, le constructeur n'a livré que 700 000 unités de Playbook. C'est peu, comparé au 1 million d'iPad 2 qu'Apple aurait vendu en un week-end au moment de sa sortie en mars dernier.
Kevin Michaluk, chroniqueur pour CrackBerry, dit pour sa part qu'il ne serait pas surpris si le constructeur canadien arrêtait la production du PlayBook, dans la mesure où « RIM a déjà renoncé à développer une version 10 pouces de la tablette et que, comme nous le savons, les ventes de tablettes 7 pouces ont été très moyennes. » De fait, « RIM ne fait pas de bénéfices sur ce marché. » Selon le chroniqueur, « RIM va s'éloigner du marché de la tablette, en tous cas pour le moment, et se concentrer sur le développement de ses smartphones basés sur QNX, qui seront, espère-t-il, plus compétitifs face à l'iPhone et aux appareils sous Android. »
HP a été le premier constructeur à hisser le drapeau blanc, en annonçant cet été la fin de la production de son TouchPad, même si l'énorme baisse de prix - moins de 100 dollars pour la version de base - avait provoqué un rush sans précédent sur le produit dont les stocks ont été épuisés en quelques heures.
Sécurité des échanges numériques : Keynectis acquiert OpenTrust
Avec le rachat d'OpenTrust par Keynectis, ce sont deux spécialistes français de la sécurité des échanges numériques qui unissent leurs forces. L'objectif annoncé est d'accélérer le développement de leurs activités en France et à l'international où OpenTrust dénombre déjà quelque deux millions d'utilisateurs dans plus de cent pays. Avec ce renfort, Keynectis compte doubler son chiffre d'affaires d'ici trois ans, en réalisant alors la moitié de celui-ci à l'export, indique l'éditeur dans un communiqué. Ensemble, les deux sociétés disent totaliser près de 20 millions de chiffres d'affaires avec 120 collaborateurs. Elles réunissent des logiciels proposés en mode service (SaaS) ou sous forme de licences, dans le domaine de la confiance numérique pour l'e-administration, de la gestion des identités et des transactions dématérialisées interentreprises.
Dans le domaine de l'identité numérique, Keynectis propose des solutions telles que Sequoia e-Passport avec laquelle les gouvernements peuvent protéger et vérifier les passeports électroniques et biométriques, ou encore Sequoia CitizenID, pour la production de titres sécurisés tels que les cartes d'identité ou les permis de conduire. L'éditeur a mis au point des produits d'authentification forte comme K.Access qui prend appui sur une clé USB, un téléphone portable ou un baladeur numérique comme l'iPod. Il dispose également de solutions de signature électronique (K.Websign et K.Sign), de certification des données transmises (Certify.Center) et de protection des infrastructures (certificats SSL, coffre-fort électronique). Il dispose par ailleurs d'un bouquet de services, Trustfull e-gaming, pour garantir l'intégrité des opérations dans le domaine des jeux en ligne.
Atteindre une taille critique en Europe
De son côté, l'offre logicielle d'OpenTrust comprend des fonctions d'authentification forte, de signature électronique et de non-répudiation. Elle permet de sécuriser les équipements d'interconnexion au réseau et les terminaux d'accès (smartphones inclus), et d'installer des processus de dématérialisation de l'information, que le système d'information des entreprises soit géré en interne, dans un cloud privé, ou qu'il recoure à des applications hébergées dans un cloud public. Sa suite intégrée et modulaire rassemble les logiciels OpenTrust PKI (Public Key Infrastructure), SMC (Smart Card Manager), MFT (Managed File Transfer), SPI (Signature and Proof Infrastructure). En mode SaaS, l'éditeur propose OpenTrust Electronic Signing Desk et Secure Post Office.
Ensemble, les éditeurs, basés l'un et l'autre à Issy-les-Moulineaux, continueront à se focaliser sur cinq domaines : l'identité numérique, la sécurité dans l'entreprise, les solutions mobiles, la signature et la dématérialisation et les échanges B-to-B. Le directeur général de Keynectis, Pascal Colin, soulignait peu de temps avant le rachat à 100% d'OpenTrust que les deux sociétés se connaissaient bien et que leur rapprochement était soutenu par un actionnariat fort très familier de leur écosystème (*). Olivier Guilbert, PDG d'OpenTrust, pointait pour sa part l'opportunité d'atteindre une taille critique dans le domaine des infrastructures de confiance en Europe.
Illustration : K.Sign, solution de signature électronique de Keynectis.
(*) Au capital de Keynectis se côtoient Gemalto, Morpho (Groupe Safran), la Caisse des Dépôts et Consignations, Euro-Information (Groupe Crédit Mutuel-CIC), L'imprimerie Nationale et TDH (Thierry Dassault Holding), Thierry Dassault étant de président du conseil d'administration de Keynectis. A celui d'OpenTrust figurait notamment les fonds d'investissements Iris Capital, GemVentures, Crédit Agricole Private Equity, Elaia Ventures, Seeft Ventures et 123Venture.
Gartner donne des conseils pour économiser sur les coûts d'infrastructures
1-Se concentrer sur le court terme
Il faut d'abord différer tout ce qui ne concerne pas des infrastructures critiques. Et se poser trois questions. Est-ce bien une initiative de haute priorité qui doit être achevée rapidement ? Sera-t-elle réalisable dans des structures de coûts et dans des délais prévus ? Permettra-t-elle d'éviter des pannes majeures ou des dégradations de performances ?
2-Ré-examiner les coûts réseau
Ces coûts en général s'offrent la part du lion dans les coûts de l'entreprise. Il faut donc renégocier les contrats avec les fournisseurs pour s'assurer que leurs tarifs contractuels sont basés sur le marché. Des mesures importantes peuvent également être prises pour optimiser les coûts de réseau en affinant la conception et l'approvisionnement de ces réseaux.
3-Consolider les infrastructures
Cette partie est liée à la normalisation, l'intégration et la virtualisation des infrastructures. Dans le passé, la montée de l'informatique distribuée et d'autres tendances ont contribué au déclin des grands sites de traitement. Maintenant, les datacenters reviennent et Gartner prévoit que cette tendance se poursuivra durant toute la décennie à venir. D'autres tendances vont arriver : la rationalisation du serveur, la croissance matérielle, la limitation des coûts, la consolidation des données d'entreprise dans les sites de traitement de données plus importants.
4-Virtualiser
Les serveurs fonctionnent avec un très faible taux d'utilisation moyenne (moins de 15 pour cent). Les logiciels de virtualisation multiplient cette utilisation généralement par quatre ou plus, ce qui signifie, pour une charge de travail donnée, qu'une entreprise peut généralement réduire le nombre de serveurs physiques par quatre. Cela signifie des coûts de matériel et d'énergie réduits chacun de plus de 50 pour cent.
5-Réduire les besoins d'alimentation et de refroidissement
Dans le passé, les centres de données étaient souvent ouverts sur d'immenses zones de surface au sol d'un blanc immaculé, entièrement alimentés et soutenus par une alimentation sans coupure (UPS), l'eau étant refroidie par air. Avec le coût des équipements mécaniques et électriques, ainsi que le prix de l'énergie, ce modèle ne fonctionne plus.
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Les centres de données utilisent beaucoup moins d'énergie, prennent moins de place et coûtent beaucoup moins.
6-Contenir la croissance du stockage
Le réseau et la capacité de stockage sont tous en croissance annuelle à deux chiffres. Le Gartner prédit que, d'ici 2016, les entreprises vont installer, en téraoctets, 850 pour cent de plus que ce qu'ils ont installé en 2011. De multiples approches doivent être adoptées, notamment l'utilisation de la virtualisation du stockage, la hiérarchisation et de stockage automatisé de gestion des ressources (MRS) des outils.
7-Réduire le coût du support utilisateur
Le support pour les utilisateurs est généralement d'environ 8 % du total des dépenses IT, et la plupart des entreprises ont au moins quatre niveaux de soutien, chacun avec un coût et un niveau d'expertise différents. Pour réduire ces coûts, les entreprises ont besoin de réduire d'un tiers les appels au support par l'utilisateur.
8-Simplifier les opérations IT
Pour contenir et dénombrer les coûts associés à la gestion des opérations et des infrastructures, les processus doivent être rationalisés et aussi efficaces que possible. Ceci implique généralement la mise en oeuvre d'ITIL, le cadre standard de facto dans les opérations informatiques. L'objectif principal est d'améliorer la gestion du service et sa qualité, mais ITIL a été connu aussi pour réduire les charges d'exploitation.
9-Renforcer l'IT Asset Management (ITAM)
ITAM en soi ne réduit pas les coûts, mais c'est un outil très efficace pour identifier et évaluer les possibilités de réduction des coûts. ITAM peut aider à déterminer la durée de vie de certains actifs, reporter les mises à niveau et éliminer ou combiner les licences de logiciels, ainsi que le remplacement de certains contrats de services de maintenance. Les référentiels actifs informatiques sont généralement des outils les plus efficaces pour cette entreprise. Ces outils peuvent maintenir les dates, gérer les changements et envoyer des courriels des rappels pour s'assurer que le processus de cycle de vie est géré de manière proactive.
10-Optimiser le multi-sourcing
Le sourcing est peut-être la décision la plus stratégique. Les critères de décision clés sont le contrôle sur les aspects qui sont d'une importance stratégique et critique pour l'entreprise, en jouant de la force du personnel disponible, en définissant les lignes de démarcation claires, en réduisant le nombre de fournisseurs impliqués à un petit nombre gérable et en déterminant ce qui rend solide le plan financier.
(...)(30/09/2011 11:01:41)TR Services veut résoudre ses problèmes et développer ses ambitions
On en sait un peu plus sur les difficultés de TR Services. L'intégrateur réseau a reporté son Assemblée générale ordinaire, « sur les conseils de l'AMF » nous précise son PDG Lionel Smeers. La société devant à la fois présenter ses comptes annuels (et se mettre en accord avec l'expert-comptable qui n'a pas approuvé la version initiale) et s'ouvrir à un nouvel actionnaire. Ce sera donc une Assemblée générale mixte. Le cours de l'action est suspendu en attendant l'arrivée d'un investisseur. La société a jusqu'au 31 décembre pour procéder à cette double opération (présentation des comptes annuels définitifs, arrivée d'un nouvel actionnaire).
Les investisseurs actuels, dont Lionel Smeers majoritaire, veulent rester aux commandes. Mais le directeur général de TR Services, Bruno Delaporte a quitté l'entreprise, jeudi 29 septembre, Lionel Smeers reprenant en direct ses fonctions. Bruno Delaporte était directeur général depuis deux ans.
La volonté de rester indépendant
Lionel Smeers affiche sa volonté de rester indépendant et de se relancer par de nouvelles initiatives. Le groupe va se désengager d'actifs non stratégiques, situés essentiellement à l'étranger. Le dirigeant parle de 5% du chiffre d'affaires concerné. Il nous précise également se montrer confiant pour l'obtention des concours bancaires demandés. Et il table sur un redressement de la rentabilité, déjà engagée sur les six derniers mois du précédent exercice.
Surtout, il veut ouvrir d'autres activités. Deux en particulier, une d'opérateur télécom dans le secteur TPE et PME. L'autre axée sur la mobilité dans le grand public. Actuellement, l'intégrateur exerce trois métiers : télécoms (50% de l'activité), courant faible (20%), infogérance (30%).
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