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Cloud computing
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(21/09/2011 10:47:32)
Progress Revolution 2011 : La réactivité opérationnelle au coeur des débats
Rick Reidy, PDG de Progress Software a profité de l'édition 2011 de Progress Revolution, réunissant partenaires et utilisateurs à Boston pour fêter les 30 ans de la société. Celle qui est née sous le nom Data Language avec comme produit phare OpenEdge (une plateforme de développement d'applications) a, au travers de plusieurs rachats, acquis plusieurs compétences pour proposer un portefeuille étoffé de plusieurs solutions. La dernière en date était Savvion, spécialisée dans le BPM (Business Process Management) et a donné à Progress la brique qui lui manqué pour créer son offre RPM (Responsive Process Management).
La réactivité opérationnelle se définit selon Rick Reidy en trois éléments « disposer d'une grande visibilité de ses systèmes IT (via le logiciel Control Tower), avoir une réponse en temps réel (Complex Event Process par Apama) et assurer la continuité du service (OpenEdge)». John Bates, CTO de Progress Software a donné quelques exemples de la nécessité d'une réactivité opérationnelle. Toyota, lors du tremblement de terre au Japon, a été obligé de revoir très rapidement ses processus de supply chain. Plus récemment, le cas de la manipulation frauduleuse du trader de la banque suisse UBS aurait pu être limitée ou éviter, avec un système d'alertes en temps réel.
Exemple d'agrégation d'èvènements pour assurer la réactivité opérationnelle
Des versions mises à jour
Même si le produit phare de Progress Software a 30 ans, Rick Reidy a expliqué que tous les ans, il investissait dans OpenEdge pour suivre les tendances de l'IT : Internet, services web, SOA et plus récemment le cloud. La version 11 d'OpenEdge est donc très orientée vers l'online en étant capable de porter les applications dans le cloud, qu'il soit privé, public ou hybride et sur des bases de données multitenantes. La plateforme peut également être intégrée avec la solution BPM de l'éditeur. Enfin, la mobilité et le RIA sont aussi pris en compte avec la gestion de l'iPad et les applications sous Silverlight.
Côté RPM, la version 2.2 (6ème évolution en 2 ans) a été dévoilée et John Bates souligne qu' « elle assure une plus grande visibilité sur l'ensemble des plateformes y compris en prenant en compte, les wikis, les blogs, la messagerie instantanée. » Par ailleurs, RPM 2.2 supporte maintenant les mainframes, les environnements complexes SAP et Tibco. Pour le CTO de Progress Software, il s'agit de donner aux entreprises un outil de navigation dans les systèmes « une sorte de GPS des systèmes IT, qui s'adapte lorsque que l'on prend une autre direction ou qu'un évènement modifie la trajectoire ».
Une offre spéciale cloud et des packages métiers
Pour le cloud, Progress Software a annoncé le lancement d'une offre baptisée Arcade Portal. Il s'agit d'une plateforme de déploiement d'application en mode SaaS. Les éditeurs peuvent ainsi, créer, tester, avoir un espace de démonstration privée et bien évidement déployer des applications. Cette solution comprend plusieurs produits de l'entreprise comme OpenEdge, mais aussi Sonic ESB. Arcade Portal s'est associé pour son lancement avec Amazon Web Services, qui fournira les ressources pour produire les applications et RightScale plateforme de gestion des environnements cloud. Mais John Bates précise que ces partenariats ne sont pas exclusifs et les applications seront portées sur d'autres plateformes comme Rackspace par exemple.
Arcade Portal en mode stage et test sur iPad
Enfin, Progress Software verticalise ses produits pour que certains secteurs d'activité aillent plus vite vers la réactivité opérationnelle. Quatre domaines sont visés, les places de marché, la banque, le transport et la logistique, enfin les entreprises de communications et les médias. Pour eux, l'éditeur américain propose des packages nommés « solution accelerator » et qui comprennent des outils propres à leur secteur. Ainsi, pour la logistique, Progress lance Time-In-Transit solution accelerator, une gestion en temps réel des opérations avec l'identification des disfonctionnement et le re-séquençage des actions.
Illustration : Rick Reidy, CEO de Progress Software lors de la séance inaugurale
Crédit Photo: D.R
(...)
Diademys démontre l'utilité du cloud dans les airs
Pour la deuxième année, la SSII Diademys a organisé son séminaire dans les airs. Avec l'aide de la compagnie aérienne, Europe Airpost, pas moins de 145 personnes avaient répondu présent pour entendre des témoignages et regarder des démonstrations technologiques, à Biarritz dans l'Hôtel du Palais. Le thème de cette année semblait logique, le cloud computing. Sujet d'autant plus d'actualité que Diademys a, au début de l'année 2011, lancé son offre de cloud baptisée Cirrus. Les partenaires de la SSII, VMware, Citrix ou Datacore (hyperviseur de stockage) sont venus apporter un éclairage sur cette notion de cloud computing.
Du PCA/PRA au cloud
Si au séminaire précédent, l'accent avait été mis sur les plans de reprise ou de continuité d'activité (avec démonstration à l'appui), cette année, les témoignages ont montré que cette démarche pouvait se transformer en réflexion sur le cloud. Ainsi, la société Nacco, qui créé des wagons pour les marchandises, disposait d'un environnement vieillissant (ERP en interne qui prenait beaucoup de temps et de ressources, une architecture sous Citrix, un serveur exchange) et n'avait pas le temps de s'occuper de ses infrastructures. Diademys a été mandaté pour réaliser un audit dans l'optique de transformation des infrastructures. La SSII a proposé deux options, la première était la création d'une plateforme interne modernisée, la deuxième était une orientation vers le cloud. Nacco a choisi la seconde solution pour un accès plus rapide, plus souple et ne plus se soucier de la maintenance de l'infrastructure.
Pour Martin Cassagne, responsable systèmes et réseaux chez NRJ, la question du cloud s'est posée lors du remplacement de l'infrastructure. Le groupe de médias disposait de 2 salles informatiques avec 120 serveurs, d'une capacité de 25 To de données. L'objectif de la transformation des infrastructures était de faire évoluer le système serveur/stockage vers un environnement PCA/PRA. Finalement, NRJ a migré vers un cloud privé en réduisant le nombre de ses serveurs : 120 machines HP à 4 IBM. Les outils de virtualisation ont été fourni par VMware et le stockage est orchestré par Datacore. Martin Cassagne explique que « cela nous permet de donner des service quand les gens en ont besoin ».
Les DSI dans la salle ont écouté attentivement les différentes présentations et ont pu apprécier de discuter avec leurs pairs sur ce sujet. Fabrice Tétu, PDG de Diademys a fait la synthèse de la journée en rappelant l'intérêt d'évoluer vers le cloud « élasticité, souplesse et réduction des coûts ». Rendez-vous a été pris pour l'année prochaine pour un autre séminaire qui pourrait durer un tout petit peu plus longtemps qu'une journée. A suivre...
Illustration : Démonstration de Datacore sur un PRA
Crédit Photo: D.R
SHI se lance dans le cloud hybride
SHI est un des plus grands revendeurs de software dans le monde avec un chiffre d'affaires de 4 milliards de dollars. Depuis 3, 4 ans, la société revend aussi du hardware avec des marques comme HP ou Acer auprès de grandes entreprise. Les dirigeants de SHI ont souhaité prendre le virage du cloud. Ils ont investi 25 millions de dollars dans la création d'un datacenter dans le New Jersey.
L'approche cloud de SHI est celle du Manage Private Service. Cela signifie, selon Alberto Gabaï Responsable SHI en France d'apporter une extension de l'activité des entreprises. Nous sommes dans le cadre d'une solution de type IaaS et plus particulièrement de cloud hybride. Concrètement, une appliance basée sur VMware, baptisée Vcore est installée chez le client, mais le pilotage des différents services se fait depuis le datacenter de SHI.
S'adapter aux habitudes de l'entreprise
« Il s'agit d'éviter de bousculer les habitudes des clients qui disposent de leur infrastructure, mais qui ont des besoins d'extension de leurs activités ». Côté tarification, le revendeur propose la solution vCore 100 (2 Go de Ram, 100 Go de stockage) pour 200 dollars par mois et la vCore 400 ( sur la même configuration mais pour 400 machines virtuelles) pour 279 dollars par mois.
Le coeur de cible de SHI est les grandes entreprises et plutôt orienté vers la production. Cette offre a été présentée à VMworld 2011, mais Alberto Gabaï indique qu'à l'avenir elle pourra s'étendre à d'autres solutions de virtualisation. Sur le marché français, Alberto Gabaï estime que l'on est encore au balbutiement et qu'un effort d'évangélisation est à faire.
IDF 2011 : Intel lance ses puces Xeon E5 pour serveurs
Le processeur Xeon E5 pourra comprendre jusqu'à huit coeurs et sera capable d'exécuter 16 threads par socket, a déclaré Kirk Skaugen, vice-président et directeur général d'Intel Data Center Group, à l'Intel Developer Forum qui se déroule à San Francisco du 13 au 15 septembre. Il ajoute que la puce a déjà commencé à être livrée en volume et devrait offrir des performances plus élevés que les Xeon actuels.
Le processeur est destiné aux fournisseurs de cloud computing et de calcul haute performance, précise le dirigeant. Les Xeon E5 vont succéder aux Xeon 5600, qui ont été livrées à la mi-2010 et qui reposaient sur l'architecture Westmere. Intel propose sa puce E5 avec deux et quatre sockets. Pour les serveurs d'entrée de gamme, le fondeur de Santa Clara livre déjà les cpu Xeon E3 basés sur la micro-architecture Sandy Bridge avec un maximum de deux sockets. La société propose également des puces Xeon E7, basées sur l'architecture vieillissante Westmere, avec un maximum de 10 coeurs pour les serveurs haut de gamme équipés de quatre sockets.
Concurrencer les Interlagos d'AMD
Intel annonce que près de 400 serveurs pourront accueillir les Xeon E5. Il s'agit du double par rapport à ceux proposés avec les puces Xeon 5500 lancées en 2009. Cette offre va se trouver en concurrence directe avec les puces serveurs d'AMD basées sur la micro-architecture Bulldozer. AMD a déclaré au début du mois de septembre qu'il avait commencé à livrer ses puces Interlagos 16 coeurs aux constructeurs de serveurs. Ces derniers envisagent des lancements produits au quatrième trimestre 2011.
Kirk Skaugen n'a pas détaillé les éléments techniques de la Xeon E5, comme la vitesse d'horloge, le niveau de cache, etc... La seule chose connue est que pour la première fois Intel va intégrer le bus PCI-Express dans le microprocesseur. L'objectif est « d'améliorer le transfert des données dans les serveurs, tout en économisant de la puissance » ajoute le dirigeant.
Lors de l'évènement californien, Kirk Skaugen a réitéré l'engagement de l'entreprise vis à vis des puces Itanium. Il a expliqué qu'elles seront en mesure de co-exister avec les puces Xeon et la seule différence entre les deux était principalement liée aux systèmes d'exploitation supportés (Itanium est principalement dédié aux environnements HP-UX). Il a confirmé qu'Intel travaillait sur l'évolution d'Itanium dont le nom de code est Poulson et attendue l'année prochaine.
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Un datacenter Google refroidi à l'air finlandais
Selon une information du «Wall Street Journal», Google a ouvert le week-end dernier un centre de calcul dans la ville portuaire finnoise Hamina. Il s'agit d'une ancienne fabrique de papier transformée pour un montant estimé à 273 millions de dollars. Google a indiqué la semaine dernière que la consommation moyenne de ses centres de données s'était établie à 2,26 milliards de kilowatt heures en 2010.
Le refroidissement des serveurs constituant un facteur coût majeur, l'emplacement choisi par Google devrait permettre des économies substantielles. En effet, en Finlande la température annuelle moyenne au sud du pays est d'environ 5 degrés, et au nord de -2 degrés. L'air froid devrait donc contribuer au refroidissement du centre de données. De plus, l'eau de mer servira également de liquide de refroidissement - une eau dont la température en hiver est souvent négative.
Les pays froids attirent les centres de donnéesConscientes du besoin de rationaliser la consommation énergétique de leurs centres de données, les entreprises se tournent de plus en plus vers des pays où de l'air froid et de l'eau à basse température peuvent être utilisés comme systèmes de refroidissement.
Après Google, Facebook prévoit ainsi la construction d'un centre en Suède, dans la ville de Lulea, sur la côte nord du pays, où une température moyenne de 2 degrés devra aider au refroidissement des serveurs du réseau social. Le montant de la construction pourrait atteindre 758 millions de dollars selon le site Heise.de. En Suisse, le projet DeepGreen entend également se servir des eaux du lac Walensee pour refroidir son centre de calcul.
Deutsche Telekom prépare ses prochains services connectés
Dans son forum T-Gallery, sorte de show-room sur les usages connectés de demain, Deutsche Telekom présente différents prototypes conçus avec des partenaires. Ils illustrent des solutions et des services à exploiter, à la maison et au bureau, ou en se déplaçant. Certains sont déjà disponibles comme DeutschlandLAN, l'offre de téléphonie unifiée sur IP pour PME. D'autres ne le seront pas avant deux ou trois ans telle l'interface interactive mêlant reconnaissance vocale personnalisée et gestuelle pour sélectionner une vidéo à la demande. D'autres sont plus inattendus. Ainsi, cette porte de réfrigérateur qui joue les panneau d'affichage en recevant les SMS de la famille. Sa surface invite aussi les enfants au dessin.
L'espace d'exposition T-Gallery a été inauguré en février 2010 à Bonn, au siège social de l'opérateur de télécommunications allemand. S'il n'est pas ouvert au public, il reçoit néanmoins quelques milliers de visiteurs chaque année, concepteurs, responsables produits, chercheurs ou clients, voire concurrents. Une petite équipe de dix personnes s'y est investie, issues de différentes entités du groupe allemand, à laquelle se sont joints seize partenaires. Ces derniers ont apporté leur contribution sur des technologies telles que les fonctions de contrôle par gestes, la reconnaissance intuitive de la voix, la recherche sémantique, ou encore l'utilisation de matériaux novateurs : plastique qui s'auto-régénère, laque à base d'eau, cuir injectable, feuille électroluminescente qui peut évoluer vers un affichage flexible.
Ecran panoramique et vidéoconférence
Deutsche Telekom pousse ses pions vers des marchés pouvant générer de nouvelles sources de revenus. Il tire parti de l'infrastructure de réseau qu'il a déployée et des capacités de traitement, de stockage et de diffusion du cloud computing. Dans sa ligne de mire : la maison reliée au cloud, la voiture connectée, un meilleur contrôle de la consommation d'énergie grâce à des compteurs intelligents, la e-santé et la distribution de contenus multimédias.
La T-Gallery s'ouvre sur un espace bordé d'un écran panoramique où défilent des milliers d'images figurant autant de contenus multimédias (films, morceaux de musique, photos...). Deutsche Telekom montre comment faciliter, à partir d'un terminal mobile ou d'une autre interface, la gestion des fichiers stockés en ligne ou des services numériques proposés à la demande. On contrôle à distance sa set top box pour enregistrer une émission. Des services qui tablent sur la capacité d'accéder à tout moment à une connexion haut débit.
Au fil de la T-Gallery, on découvre une vitre murale, support de vidéoconférence, qui affiche en regard un agenda partagé et des fichiers. Ces derniers sont ramenés par les participants depuis le cloud via leurs terminaux mobiles respectifs. Chacun rejoint la discussion par le canal qu'il choisit, Skype ou autre. « C'est le genre de services que nous voulons proposer sur notre cloud », explique l'opérateur.
Suivre sa courbe de poids
A l'espace « e-health », divers équipements permettent de surveiller et de repérer des anomalies dans un état de santé via des capteurs adaptés : détecter une chute, suivre une grossesse à risque, une courbe de poids (la balance transmet l'information au smartphone par bluetooth) ou le taux de sucre d'une personne diabétique. Au passage, les données peuvent être stockées sur un dossier médical dans le cloud.
Pour les applications de sécurité, Deutsche Telekom dispose, avec le Simko (un modèle HTC) d'un smartphone équipé d'un dispositif de chiffrement. L'opérateur travaille aussi sur des solutions de paiement mobile qui arriveront l'an prochain. La technologie NFC (near field communication) peut aussi servir à ouvrir la porte de sa maison ou à démarrer un véhicule de location avec la clé électronique adressée sur le téléphone. Dans le train, l'accès en libre service à un écran, flanqué d'un socle pour recevoir un smartphone, connecte le possesseur du terminal à ses données dans le cloud.
Un certain nombre de ces services sont d'abord destinés au marché allemand. Mais certains devraient être aussi disponibles dans d'autres pays.
Illustration : écran panoramique de la T-Gallery (crédit : Deutsche Telekom)
Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
RecapIT : iPhone 5 en production, Vol des certificats SSL revendiqué et HP lance son cloud public
Nous ne sommes qu'au mois de septembre, mais les pensées des consommateurs IT sont tournées vers le mois d'octobre avec le probable lancement de l'iPhone 5 d'Apple. La production est effective et un opérateur allemand fait déjà des pré-réservations. Cet engouement devrait renforcer encore la part de marché d'iOS dans le monde, même si des constructeurs comme HTC attaque la firme de Cupertino en utilisant des brevets issus du rachat de Motorola par Google. Ce dernier a toujours maille à partir avec Oracle qui a apporté des preuves que la firme de Moutain View voulait co-développer Android avec Sun en échange de Java. N'oublions pas Windows Phone 7 où des développeurs indépendants expliquent leur choix de cet OS et le PDG de Nvidia évoque l'idée que les applications développées sous l'OS mobile pourraient fonctionner sous Windows 8.
Le vol de certificats SSL revendiqué
Le feuilleton des certificats SLL a continué cette semaine. Si l'Iran était la cible du vol des certificats de la société néerlandais DigiNotar, un jeune iranien de 21 ans, ComodoHacker a revendiqué cet exploit qu'il avait déjà réalisé au mois de mars dernier. Microsoft a annoncé la révocation de l'ensemble des certificats frauduleux pour ces différents OS et navigateurs. Certains analystes s'étonnent que les éditeurs d'OS mobile n'aient pas encore mis à jour leur produit. Surtout que le hacker a indiqué détenir l'accès aux comptes de 4 autres autorités de certifications dont GlobalSign qui a été mise sous surveillance.
Rachats, licenciement brutal et explication de texte
Sur le plan économique, la semaine a été marquée par le licenciement par téléphone de Carol Bartz, la directrice de Yahoo. La dame n'a pas apprécié la méthode et l'a fait savoir avec des mots bien à elle « le conseil d'administration m'a entubé ». De son côté, Gérald Karsenty, PDG d'HP tente de justifier la stratégie de Leo Apotheker dévoilée à la fin du mois d'août. Le constructeur a annoncé cette semaine le lancement de la version beta de son cloud public.
Côté rachat, on notera l'acquisition d'Hemisphere Right, spécialiste de la visualisation en 3D par SAP et du BlueArc par Hitachi Data Systems dans le domaine du stockage. Enfin, Sopra étoffe son activité informatique bancaire en rachetant Delta, éditeur de progiciel financier.
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