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(20/12/2006 17:44:17)

Business Intelligence : un livre blanc opérationnel par Homsys

Homsys, filiale de Homsys Group spécialisée dans la BI (Business Intelligence) depuis 1993, édite « le premier guide des carrières de la Business Intelligence ». Dans une guerre des talents en informatique, c'est un moyen ingénieux à la fois pour expliquer quels sont les métiers et filières de l'informatique décisionnelle et convaincre les meilleurs profils de s'intéresser au groupe. En commençant par délimiter le champ du recrutement par une définition : « la BI, c'est l'art de rendre l'information pertinente pour faciliter la prise de décision, en valorisant les données de l'entreprise par la mise en oeuvre d'applications de pilotage, d'analyse et de reporting ». Première partie : mettre les outils adéquats au service de la prise de décision. Certaines règles semblent strictes : dans le domaine de l'extraction et de l'intégration des données, « l'ETL (Extract, Transform and Load) permet d'accéder à des sources de données multiples et hétérogènes, et de les transformer afin de les rendre cohérentes et de qualité ». Autre exemple : le datawarehouse, prôné à la fois pour journaliser les données de l'entreprise et pour l'interrogation de la requête. Ce stockage décisionnel « doit être très proche des besoins métier et optimisé pour faciliter la génération des requêtes SQL par l'outil de restitution : modèle dénormalisé, modélisation en étoile ». D'autres règles en revanche semblent plus souples, notamment pour le reporting qui doit être adapté au métier, d'une part, et au groupe d'utilisateurs, d'autre part. Deux axes métiers : le conseil et l'intégration de systèmes Dans la seconde partie, consacrée aux métiers de la BI, les auteurs du guide ont également fourni une importante réflexion pour les décrire précisément. Ils partent toutefois d'un théorème : les métiers de la BI comportent deux axes. Le premier inclut le conseil avec définition des KPI (indicateurs clés de l'entreprise), analyse des expressions des besoins des utilisateurs, rédaction du cahier des charges, accompagnement au changement, architecture et urbanisation du SID. » Les trois niveaux de conseil (stratégique, opérationnel et technologique) sont détaillés. Quant au deuxième axe, c'est « l'intégration de systèmes avec assistance méthodologique et technique, conception, mise en oeuvre, développement, déploiement et formation ». Le ton est pédagogique (à noter une excellente cartographie des métiers dans la BI avec les aspects fonctionnel et métier et une bonne synthèse des évolutions de carrières) et permet aux informaticiens, comme aux entreprises utilisatrices d'informatique décisionnelle, de se remémorer quelques-uns des aspects les plus incontournables de cette technique. Et de méditer le plus fondamental : « Le plus souvent les applications BI sont utilisées par des non-informaticiens ». En savoir plus
Pour recevoir gratuitement le guide des carrières de la BI (...)

(20/12/2006 17:18:23)

Wanted : docteurs, universitaires et chercheurs

Le CNRS recrute plus de 400 chercheurs dans tous les domaines scientifiques. Deux sections directement liées au monde informatique sont ouverte : « sciences et technologies de l'information (informatique, automatique, signal et communication) » et « micro et nano-technologies, électronique, photonique, électromagnétisme, énergie électrique ». « Convaincu que la créativité se nourrit de la diversité des approches, de la confrontation des idées et de l'enrichissement mutuel, le CNRS va poursuivre en 2007 l'ouverture de son recrutement à des chercheuses et chercheurs français ou étrangers, formés à l'extérieur de ses laboratoires, en France ou à l'étranger, qu'il s'agisse de jeunes docteurs ou de chercheurs déjà confirmés », indique le DG du CNRS, Arnold Migus. C'est une réponse à peine voilée à la fuite des cerveaux. La volonté désormais affichée de montrer la préoccupation des pouvoirs publics au sujet du recrutement des diplômés de très haut niveau est palpable : effet d'annonce ? Stratégie présidentielle ou prise de conscience (tardive) du réservoir des talents français ? Dans le même temps en effet, le Cas (Centre d'analyse stratégique, créé en mars dernier pour succéder au Commissariat Général du Plan, institution directement rattachée au Premier ministre) communique sur une opération exceptionnelle : il accueillera des universitaires pour un an au sein de ses différents départements d'expertise. L'idée est de mettre en pratique leurs recherches par une participation aux travaux d'un important organisme public d'expertise et d'aide à la décision. Les profils recherchés : les jeunes Bac+5 en économie, droit public, sociologie, histoire contemporaine et sciences politique. Qui a dit que les pouvoirs publics se désintéressaient de l'avenir des hauts diplômés français ? (...)

(20/12/2006 14:50:15)

Semestriels Ares : les pertes se creusent

Résultats deuxième semestre Chiffre d'affaires : 202,9 M€ (-5%) Perte nette : 9,4 M€ (+168%) Le plan de redressement mis en place par Ares devra être sacrément efficace pour permettre à la SSII de remonter la pente dans les délais indiqués par Michel Berjamin, le directeur général. Selon lui, Ares devrait renouer avec les bénéfices au cours de l'exercice 2007-2008. Il reste donc un peu plus d'un semestre au groupe pour inverser la tendance à la perte amorcée depuis un peu plus d'un an. Pour le premier semestre de l'exercice 2006-07, Ares vient d'annoncer une aggravation de sa perte d'exploitation à 12,3 M€, contre 3,7 il y a un an. L'explication tient aux charges de restructuration liées au plan de redressement : elles ont pesé pour 5,1 M€ dans le résultat opérationnel au cours de la période. La perte nette s'inscrit à 9,4 M€, contre 3,5 M€ un an auparavant. Enfin, le chiffre d'affaires du groupe recule de 5%, à 202,9 M€. Il faut cependant prendre en considération la cession des activités de distribution de PC, imprimantes et consommables (dites "commodités") à inmac wstore. En excluant les activités cédées, les revenus d'Ares ne reculent plus que de 1,5%, bien aidés par les services (+9%) qui ne parviennent cependant pas à compenser la branche infrastructure (-6,6%, à 116,7 M€). En dépit de ces mauvais résultats, le directeur général tient son rôle et se montre confiant. Il estime ainsi que le plan de redressement devrait conduire à économiser entre 10 et 12 M€ sur l'année, voit Ares atteindre l'équilibre au deuxième semestre et renouer avec les profits au cours de l'exercice 2007-08. (...)

(19/12/2006 18:03:04)

Laval fait rimer la 3D avec création d'emploi

Dix ans de fonctionnement en technopole, avec les ingrédients habituels de la recherche associée à l'enseignement supérieur et au développement des entreprises, font de Laval Mayenne Technopole un site créateur d'un emploi par semaine (500 emplois au total). Un site catalyseur d'activité par ses trois piliers : une structure de technopole (incubateur, pépinière d'entreprises, etc.), un laboratoire (Clarté, centre de ressources technologiques, oeuvrant pour le transfert de technologies vers l'entreprise), un centre culturel (pour la diffusion des technologies auprès du grand public). De plus, par les trois spécialités qui s'y combinent - à savoir : la réalité virtuelle, la compatibilité électromagnétique, la sécurité alimentaire -, le chef-lieu de la Mayenne se voit également impliqué dans l'activité de trois pôles de compétitivité (Images et réseaux, Ensembles mécaniques et composites complexes ou EMC2, Automobile haut de gamme avec des projets auxquels est aussi associée l'antenne de Laval de l'Estaca (école d'ingénieur des transports)). C'est donc en Mayenne que les textiles Mulliez (la pure tradition textile du nord) invente le prêt-à-porter virtuel. Et que l'aménagement urbain et paysager, ou l'industrie automobile ou encore l'industrie militaire, trouvent des ressources (compétences et équipement) pour des « manip » de modélisation sur-mesure. (...)

(19/12/2006 18:05:27)

L'Afpa balise les parcours de VAE

Tripler les flux de validation des acquis de l'expérience (VAE) en 2006 : telle est, depuis juin, la consigne du ministre délégué à l'emploi Gérard Larcher. Ce qui amènerait le dispositif à passer le cap des 60 000 titres (équivalences de diplômes) attribués à des personnes justifiant, par l'expérience et après passage devant un jury, d'un certain niveau de compétences. Un objectif qui nécessitait non seulement une simplification des modalités d'accès (arrêté du 9 mars 2006), mais surtout un renforcement de l'accompagnement des candidats sur des « itinéraires longs, complexes et à l'issue incertaine » comme le dénonçait en 2005 une étude du Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications). Ce à quoi répond précisément le site d'information Oriadis lancé par l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes). Certes, la majorité des 20 500 validations enregistrées en 2005 concernent un tout premier niveau de qualification (certificats de compétence professionnelle, ou CCP) destiné notamment à faciliter le reclassement de chômeurs. La gratuité de la démarche pour les chômeurs indemnisés est, d'ailleurs, confirmée. Mais en informatique (réseaux et télécom inclus), les huit titres ouverts à la reconnaissance de l'acquis par l'expérience couvrent des profils de postes que l'on sait porteurs de débouchés. Et la VAE correspond à un objectif bien concret des informaticiens en exercice ou demandeurs d'emploi qui veulent valoriser leur CV dans un milieu particulièrement sensible au sésame que constitue le diplôme. Voire rivé sur le fatidique bac+5. Pour les ingénieurs « maison », c'est plus souvent la reconnaissance face à des pairs bardés de diplômes qu'une promotion dans la hiérarchie des postes qui compte. En 2005, la VAE conduite dans le cadre de l'Afpa, a permis à plus de 3400 personnes de décrocher un titre (pour 144 types de titres qui peuvent en faire l'objet) et près de 12 000 d'obtenir un certificat de compétences (CCP, qui vaut pour validation partielle). Une statistique à rapprocher de la part croissante que prend le secteur des technologies de l'information (informatique et télécoms) dans l'activité de formation de l'Afpa. Une part qui atteint, en 2005, près de 40% de l'ensemble des stages et des cours dispensés par les centres des 22 directions régionales de l'Afpa. Entre recherche d'organisme valideur, identification du titre, élaboration du dossier de candidature, préparation au jury de validation, recherche de financement, ce sont autant d'étapes que détaille le site Oriadis, avec moult conseils et aides en ligne, qui peuvent guider les informaticiens concernés sur la voie de la VAE. (...)

(19/12/2006 17:22:39)

Hummingbird France : droit de réponse du comité d'entreprise

« A l'occasion de l'article publié sous la signature d'Olivier RAFAL intitulé « Les salariés de HUMMINGBIRD FRANCE se révoltent contre la suppression de 50 postes sur 81 », le Comité d'Entreprise de la Société HUMMINGBIRD FRANCE est gravement mis en cause. Ainsi, il est reproché au Comité d'Entreprise sa passivité, ainsi qu'une collusion avec la direction de la Société HUMMINGBIRD FRANCE ; il est évoqué un Avocat commun, le refus de demander la nomination d'un Expert-Comptable, la modicité de l'indemnité contenue dans le plan de sauvegarde de l'emploi en complément des indemnités légales et conventionnelles. Le Comité d'Entreprise entend préciser : - qu'il n'a fait nullement preuve de passivité, tout au contraire. Dès les premières annonces d'un plan de compression d'effectif à la suite du rachat de la Société HUMMINGBIRD FRANCE par la Société OPEN TEXT, le Comité d'Entreprise a réuni les salariés, puis, à la suite des consultations prévues par la loi et effectuées par la direction, a constamment rendu compte aux salariés de la situation. Ces derniers, dont le Comité d'Entreprise est l'émanation démocratiquement élue, ont considéré que la désignation d'un Expert-Comptable n'était pas opportune ; jamais le Comité d'Entreprise n'a refusé de faire droit à une demande collective émanant de salariés au titre de la nomination de cet Expert-Comptable. - que le Comité d'Entreprise a effectivement pris l'initiative de se faire assister par un Avocat, qui n'est nullement le même que celui de la Société HUMMINGBIRD FRANCE. - qu'à la suite de ses échanges continus et permanents avec les salariés, le Comité d'Entreprise a opté pour une stratégie de négociation ferme, mais pragmatique avec la direction, en se focalisant sur deux points importants : - la qualité des mesures d'accompagnement, - la prise en compte au titre des mesures consécutives aux licenciements des salaires les plus bas au sein de l'Entreprise. Ainsi, à titre d'exemple, le Comité d'Entreprise a obtenu : - d'une part, que les salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté reçoivent néanmoins une indemnité, alors qu'ils ne bénéficient pas, en principe, de l'ancienneté pour ce faire, - d'autre part, que l'ensemble des salariés bénéficie, en complément des indemnités légales et conventionnelles, d'une indemnité spéciale de licenciement, intégrant tout à la fois la question de l'ancienneté et la part fixe et variable de la rémunération, ce qui permet à la plupart des salariés, s'ils venaient à être licenciés, de bénéficier d'une indemnité spéciale oscillant entre 12 et 18 mois de salaire, - enfin, que les salariés bénéficient de 9 mois d'accompagnement d'un cabinet d'out-placement, qui, contrairement à ce qui est indiqué dans l'article, objet de ce droit de réponse, dispose de bureaux à PARIS et d'Experts dans le recrutement dans le secteur informatique. Le Comité d'Entreprise tient à terminer le présent droit de réponse en soulignant que les résultats et avancées ainsi obtenus ont rencontré l'adhésion de la majorité des salariés, contrairement à ce qui est inexactement indiqué. En réalité, les propos attribués à certains salariés dans cet article sont manifestement ceux d'une fraction minoritaire des salariés de la Société HUMMINGBIRD FRANCE, tous membres du département commercial, qui perçoivent les plus grosses rémunérations de la Société HUMMINGBIRD FRANCE et qui tentent, par ce biais, et au travers d'une syndicalisation récente, à obtenir, dans le cadre de cette compression d'effectif, des avantages personnels et indus. (...)

(19/12/2006 17:19:51)

Hummingbird France : une majorité de salariés défend son CE face à la section CFDT

A deux jours du référé qui statuera sur la légalité du plan de sauvegarde de l'emploi en cours chez Hummingbird France (voir notre article d'hier sur ce PSE), les salariés se mobilisent pour protester contre la tactique de la section CFDT de l'éditeur. Pour rappel, ce sont 49 emplois (et non 50 comme écrit hier par erreur) sur 81 qui doivent être supprimés à l'issue du PSE. Plusieurs salariés mécontents ont monté une section syndicale et, avec l'aide de la CFDT, alerté l'inspection du travail et attaqué la direction en justice (l'audience aura lieu jeudi). Ces salariés dénoncent la passivité du CE. Ces accusations ont fait bondir la plupart des collaborateurs de l'entreprise. Nous avons pris ainsi connaissance d'un courrier de soutien au CE, signé par plus de 40 salariés (hors les huit membres du CE et les membres de la direction - voir l'encadré ci-dessous). « Pétition téléguidée par la direction », dénonce encore un des salariés luttant contre le PSE. Quoiqu'il en soit, les témoignages affluent à la rédaction, afin d'appuyer le contenu de cette lettre de soutien. « Le CE a accepté de ne pas nommer d'expert-comptable, et obtenu 2,3 mois de salaire par année d'ancienneté au lieu de 1,4, qui était proposé au départ, raconte un salarié. Il y a eu un débat sur égalité et équité. » Ce qui a abouti, explique-t-il, à plafonner les indemnités des gros salaires à 80 000 euros, afin de pouvoir offrir davantage aux licenciés aux émoluments les plus modestes. « C'est pour ces gens-là que le CE s'est battu. » « Ceux qui restent n'ont pas à subir ça » Une collaboratrice de l'entreprise dénonce de même l'avidité des protestataires, qui risque de nuire à la viabilité de la structure. « Il ne s'agit pas de dire que le PSE est très bien, dit-elle, mais d'aller vite, et de penser à la trentaine de personnes qui vont rester. » Un autre salarié : « Je fais partie des gens qui vont partir, mais ceux qui restent n'ont pas à subir ça. » Un autre encore nous écrit : « En effet, il s'agit d'un fait rare : les employés, le CE et la direction sont tous d'accord sur les termes de ce PSE. Les quelques agitateurs boycottent toutes les réunions depuis le début du processus et s'efforcent de pratiquer une politique de la terre brûlée. Les autres avancent dans une perspective positive, participent aux réunions avec les avocats, le cabinet de replacement, etc. » Egalement remonté, un collaborateur revient sur le choix du cabinet de reclassement : « Le fameux "cabinet de reclassement en Poitou Charente" est représenté par la consultante qui a déjà travaillé pour Hummingbird lors d'un précédent licenciement en 2004 et les anciens collaborateurs qui ont eu affaire avec elle étaient très satisfaits de ses prestations. J'ai moi-même assisté à sa présentation et elle semble très bien maîtriser le marché de l'informatique et de plus les personnes ayant critiqué le choix de ce cabinet ne sont même pas venues à la présentation. Personne ne s'était inquiété du professionnalisme de la consultante lors du premier plan mais maintenant que les "syndiqués" sont des personnes à reclasser, c'est une levée de hallebardes. » Quant au constat de carence établi par l'Inspection du Travail, un salarié estime qu'il est le fait d'une présentation erronée des événements : « toutes les réponses ont été apportées par la direction dans le PSE ». Le tribunal de grande instance tranchera jeudi. La direction d'OpenText nous a d'ailleurs fait savoir qu'elle ne s'exprimerait qu'à l'issue de ce référé. (...)

(19/12/2006 10:38:02)

Trop peu d'experts en sécurité

Le manque d'experts en sécurité freinerait l'établissement de nouvelles règles sur la conformité en entreprise, révèle une étude du London School of Economics (LSE), mandatée par McAfee. Ce phénomène est appuyé par la difficulté qu'ont les entreprises à embaucher et retenir le personnel qualifié. L'équipe de Jonathan Liebenau, responsable de l'étude, s'est adressée à des DSI et des responsables sécurité travaillant dans de grands comptes financiers en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Dès la mi-2006, le nombre de brèches de sécurité a oscillé entre huit et dix par semaine aux Etats-Unis. Ainsi, 94 millions d'enregistrements de données sensibles ont été compromis. Selon Jonathan Liebenau, les entreprises américaines atteignant une certaine taille ont l'obligation d'établir des rapports de leurs failles dès qu'elles sont découvertes. «Cette pratique tend à s'étendre aux autres régions du monde», assure-t-il. Cependant, les alertes que cela va générer risquent de détourner le personnel spécialisé des autres problématiques de sécurité au moins aussi importantes. Et le pool d'experts capables de jauger de l'importance d'une faille est relativement réduit, indique-t-il. Enfin, le rapport souligne que les personnes formulant les règles de sécurité ne sont bien souvent pas celles qui les gèrent. (...)

(18/12/2006 18:34:48)

Les salariés de Hummingbird France se révoltent contre la suppression de 50 postes sur 81

Cinquante suppressions de postes sur 81 : c'est le tribut que Hummingbird France doit payer à la fusion avec OpenText, qui a racheté son concurrent dans la gestion de contenu cet été. En octobre dernier, la direction d'OpenText avait annoncé qu'elle supprimerait 15% des 3500 postes de la nouvelle entité, soit 525 emplois dans le monde. « Cela est nécessaire pour éliminer les redondances qui surgissent invariablement lorsque deux sociétés s'unissent », avait déclaré John Shackleton, le PDG d'OpenText. Mais ce mal nécessaire accompagnant chaque fusion-acquisition se déroule dans des conditions très particulières en France. Ainsi, alors que la fusion est opérationnelle (le standard de Hummingbird répond au nom d'OpenText, l'en-tête du papier a été changé...), l'interlocuteur de la direction reste le comité d'entreprise d'Hummingbird et seuls les salariés d'Hummingbird sont concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Du reclassement en Poitou-Charentes ? Tout devait apparemment se passer très vite (le responsable des ressources humaines mondiales d'OpenText ne manque d'ailleurs pas de signaler chaque semaine par email la fermeture de tel ou tel bureau dans le monde). Après l'annonce d'octobre, le CE approuve le PSE, et la direction de Hummingbird résilie les baux immobiliers (avec effet fin janvier) et contrats de leasing pour les véhicules. Mais la grogne monte chez les salariés, dont beaucoup ne comprennent pas la passivité du CE, voire parlent de « collusion ». « Ils ont le même avocat », tempête un salarié. « Le CE a refusé de demander la nomination d'un expert-comptable », indique un autre. Un autre encore dénonce le miroir aux alouettes que constitue l'offre de la direction dans le cadre du PSE : « La direction propose 2,3 mois de salaire par année d'ancienneté, or c'est faux, car la part variable est importante. J'ai fait le calcul pour moi, cela revient à 1 mois par année ! » Cela vaut d'ailleurs aussi bien pour les commerciaux que pour les équipes réalisant l'intégration. Les critiques fusent également sur le choix du cabinet d'aide au reclassement, Multicibles, qui se définit lui-même comme le « n°1 du conseil en recrutement en Poitou-Charentes ». Décision en référé jeudi prochain Les collaborateurs de l'entreprise dénoncent par ailleurs la motivation économique du PSE. « La plupart des gens ont été augmentés en 2006, il y a une quarantaine de BMW dans le parking, on avait un train de vie qui ne ressemblait pas à une société en dépôt de bilan. » Tous les salariés que nous avons contacté mentionnent également le mécanisme d'optimisation fiscale concernant les revenus liés à l'activité connectivité d'Hummingbird : « les charges salariales sont en France, mais les revenus vont en Suisse, donc forcément, les comptes sont toujours négatifs ! » Pour les salariés, qui voient leurs produits arrêtés, les postes de marketing et de commerciaux supprimés dans leur quasi-totalité, « il s'agit de préparer la mariée, en réduisant les coûts, afin de pouvoir se vendre à un HP, Oracle ou autre ». Un salarié se porte donc volontaire pour devenir délégué syndical et, avec le soutien de la CFDT, informe l'inspection du Travail. Qui prononce la carence du PSE. L'inspection du Travail soulève en effet une dizaine de lièvres, à commencer par le fait que le PSE ne désigne pas des postes, mais des métiers (donc des personnes). Fort de ce constat, le représentant syndical attaque le CE et la direction des ressources humaines en référé : le tribunal de grande instance se prononcera jeudi. A l'heure où nous publions cet article, nous n'avons pas encore de réaction officielle de la part de la direction d'OpenText. (...)

(18/12/2006 17:10:55)

Nette progression des informaticiens free lance

L'Insee a publié ses premiers résultats de l'EAE (enquête annuelle d'entreprises) dans les services pour 2005. Depuis 2003, le nombre des professionnels free-lances progresse de 24 % et serait aujourd'hui de 200 000. Dans le secteur informatique, on recense 8,5% d'indépendants, soit 43 000 informaticiens environ. L'EAE est réalisée annuellement par sondage (40 000 entreprises, taux de réponses 80 %) par l'Insee auprès des entreprises de services aux entreprises. Depuis 1999, le nombre des professionnels non salariés est passé de 9 % (1999-2003) à 11 % (1999-2005). Comment distinguer les free-lances des autres professionnels non salariés. Le site Freelanc en Europe avance la réponse : la définition retenue est celle des professionnels exerçant des prestations intellectuelles dans des professions non réglementées. Résultat : il y a autant d'avocats que de conseils free-lances et deux fois plus d'informaticiens libéraux que d'experts-comptables. 15,6% d'indépendants dans des entreprises dédiées à l'entretien et à la réparation de matériel informatique 44 208 entreprises ont été recensées comme « activités informatiques » par l'enquête. Dans les 6 catégories définies, 15,6%, est le taux le plus important d'indépendants dans des entreprises dédiées à l'entretien et à la réparation de machines de bureau et de matériel informatique. Il est suivi par « autres activités de réalisation de logiciels » avec 13% et « activités de banque de données » avec 11,9%. Viennent derrière les activités de conseil en systèmes informatiques (7,5%), d'édition de logiciels (5,5%) et en traitement de données (3,8%). L'augmentation d'indépendants ou TPE (très petites entreprises) est régulière : outre les curieux qui veulent découvrir ce mode de travail, cette solution séduit principalement des informaticiens au chômage et qui peinent à retrouver un emploi ou ceux qui ont déménagé et se retrouvent éloignés d'une structure de travail classique. Mais l'indépendance est de plus en plus l'ultime recours des seniors condamnés à ce choix, lorsqu'ils sont ostracisés et tenus en dehors d'un système qui privilégie davantage la jeunesse à l'expérience. Sources : - Le site Freelance en Europe - L'EAE sur le site de l'Insee (...)

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