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Emploi

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(04/01/2007 16:47:54)
L'Inde attire les manifestations professionnelles
Signe des temps, c'est à Hyderabad que les professionnels de l'intelligence artificielle se réunissent, du 6 au 12 janvier, pour célébrer le cinquantenaire de cette discipline. Placée sous la thématique générale « Les bienfaits et apports de l'IA pour la société », la 20e conférence internationale bisannuelle IJCAI (International Joint Conference on Artificial Intelligence organisée depuis 1969) traite notamment de la robotique et des systèmes intelligents (machine learning, decision tree learning, model based diagnostics, agent trading, etc.) , mais aussi de l'analyse des «fils de nouvelles» utile à la prévention des conflits, des ressources de l'intelligence ambiante en assistance du «monde réel», avec le lot traditionnel d'ateliers et de tutoriels permettant les échanges entre scientifiques et ingénieurs. Par ailleurs, du 29 au 31 janvier, à Bangalore, se tiendra le salon GETIT dédié à la e-formation (Global Education, Training and Information technology) dans une région qui, selon l'organisateur de salon IC&E, regroupe 7000 centres de formation et produit plus du tiers des logiciels exportés par l'Inde. Après une incursion sur le marché porteur des pays pétroliers (Gulf Education Training Exhibition, Arab Lab Show), cette manifestation vise à intéresser les fournisseurs et prestataires d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Europe au formidable potentiel du sous-continent indien (400 000 étudiants, 500 000 salles de classe en construction). (...)
(02/01/2007 17:14:38)2007-2008 : les cadres techniques impliqués dans la montée en puissance de la responsabilité sociale des entreprises
Selon Gartner, avant 2009, le thème de la responsabilité sociale des entreprises vis-à-vis de leurs salariés, de leurs clients et de leurs actionnaires, aura pris le pas sur la mise en conformité avec les réglementations (Sarbanes-Oxley et autres lois sur la sécurité et la transparence financières). Même si ces thèmes relevant de la gouvernance des entreprises débordent, loin s'en faut, du cadre de l'organisation des systèmes d'information des entreprises, les chantiers ouverts ou à ouvrir doivent figurer en bonne place dans l'agenda des DSI. Mobilité et politique de transport, formation et diversité, égalité devant l'emploi, normes et réglementations, respect de l'environnement, lien social et travail collaboratif et/ou co-développement... autant de sujets à intégrer dans l'approche de ce qu'il est convenu de regrouper sous le chapeau de « développement durable », en regard desquels les professionnels des technologies de l'information, et plus généralement les cadres techniques, ont des réponses à ajuster. Un forum le 31 janvier à Paris Certaines écoles d'ingénieurs et de commerce s'en sont d'ores et déjà emparé pour soutenir l'engagement de leurs étudiants sur une voie qui les prépare à leur responsabilité sociale de futurs cadres. Ainsi, Equation est le nom d'un projet pédagogique associant les étudiants de ParisTech (onze écoles d'ingénieurs), de HEC, de l'Essec, de l'ESCP-EAP et de Paris-1 Panthéon Sorbonne, avec pour objectif la sensibilisation aux grands enjeux du développement durable. Un forum organisé le 31 janvier à Paris (de 12h30 à 19h) permettra, lors d'ateliers et de débats co-animés par les étudiants et par des représentants d'entreprises, d'aborder de façon concrète les débouchés de cette sensibilisation. Le développement durable peut-il constituer un levier pour la compétitivité ? Est-ce une problématique de riches ? Quels rôles respectifs, quels enjeux et quels défis sont à relever, vis-à-vis de cette éco-responsabilité, pour les syndicats, les associations et ONG, le système éducatif, les élus et les cadres au sein des entreprises ? Ce forum, et les questions ainsi traitées, se situent dans la lignée du Pacte global signé en octobre dernier par la Conférence des grandes écoles qui inscrit la sensibilisation à la responsabilité sociétale au c?ur de sa mission éducative. (...)
(02/01/2007 15:16:07)Vista, plus grand flop de l'année pour les lecteurs de Computerworld
Vista sera à la fois le système d'exploitation ayant le plus grand impact en 2007 et le plus grand flop technologique de l'année, pensent les lecteurs de Computerworld. Le magazine (cousin du Monde Informatique, groupe IDG) vient de publier son étude prospective annuelle, réalisée cette fois auprès de 252 personnes - professionnels de l'informatique, ayant un profil de décideur. A l'image de la réponse sur Vista, le questionnaire sur les technologies s'avère plutôt paradoxal. La virtualisation de serveurs apparaît par exemple comme la principale technologie testée (à 42%), devant la gestion documentaire (35%) ou la sécurisation du contenu (33%), mais est également mentionnée dans le top 5 des technologies qui devraient plonger en 2007, derrière Vista, donc, mais aussi les technologies mobiles et sans-fil, la voix sur IP, et juste devant les logiciels Open Source. De façon plus concrète, l'étude de nos confrères s'attarde aussi sur les perspectives en matière de ressources budgétaires et humaines. La moitié des personnes ayant répondu estiment que leur budget restera le même qu'en 2006. Il devrait augmenter dans 41% des cas, et baisser pour 9%. Le niveau d'emploi suit peu ou prou la même tendance : 59% pensent conserver leur équipe au niveau de 2006, 8% voient une diminution, et tout de même un tiers prévoit d'embaucher. Les profils les plus recherchés seront liés - dans l'ordre - au développement, à la gestion de projets, à l'expertise métier et IT, à la sécurité et au support technique. (...)
(02/01/2007 09:03:10)Bonne année 2007
Toute l'équipe de www.lemondeinformatique.fr vous souhaite une très bonne année 2007, et le meilleur pour vos projets personnels et professionnels. Comme de coutume, nous vous proposons quelques voeux, forcément totalement irréalistes, pour cette nouvelle année : - que le marché de l'informatique reparte à la hausse mais sans créer de bulle ; - que les éditeurs de logiciels facturent les entreprises françaises depuis la France, et plus depuis l'Irlande ou la Suisse (histoire que les taxes payées par les entreprises françaises aillent dans les caisses de l'Etat français) ; - que les besoins réels des entreprises l'emportent sur les promesses miraculeuses des fournisseurs d'informatique ; - que les politiques, et en particulier les présidentiables, s'intéressent à Internet et à l'informatique en général pour ce que cela représente comme potentiel de croissance et non plus comme un symbole d'insécurité et de destruction d'emplois. Et voici, pour commencer l'année sur une note plus enthousiaste, une prédiction tout à fait réaliste pour 2007 : votre quotidien en ligne continuera de croître et d'innover. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, par le biais des newsletters, des flux RSS ou directement sur le site, et nous vous remercions de votre confiance. N'oubliez pas que vous pouvez aussi interagir avec nous, en nous écrivant ou en commentant les articles, en attendant d'autres possibilités qui viendront bientôt ! (...)
(27/12/2006 11:56:02)La recherche sur l'interopérabilité regroupe industriels et labos autour d'un pôle occitan.
L'université de Bordeaux est, depuis décembre 2006, le siège désigné d'Interop GSO (Grand Sud-Ouest), l'une des onze têtes de pont européennes du « laboratoire virtuel » de recherche Interop-Vlab. Le monde de l'entreprise y est associé par l'intermédiaire d'une dizaine de structures concernées par le thème de l'interopérabilité des applications (ce qui permet aux entreprises, via leurs systèmes d'information, d'échanger et de collaborer sans problème d'incompatibilité) : associations de PME, éditeurs de logiciels, SSII et industriels de tailles diverses. Avec les universitaires bordelais (Bordeaux-1 et l'école Enseirb), huit autres équipes de recherche françaises (de Lille à Tarbes) contribuent à ce «labo-réseau». Préexistant à la politique industrielle de pôles de compétitivité en vigueur en France depuis 18 mois, ce regroupement procède de la même logique (mutualisation et facilitation du transfert des résultats de la recherche), mais à l'échelle européenne. Interop-Vlab se veut une structure de coordination à coûts légers (forme légale GEIE) entre onze pôles libres de choisir la structure légale qui convient à leur pays (un GIS, groupement d'intérêt scientifique pour le pôle français sis à Bordeaux). Financé par le programme-cadre qui vient d'être approuvé (PCRD 7), ce « labo à onze têtes » prend le relais du réseau d'excellence Interop en fonction depuis novembre 2003 (relevant du PCRD 6) qui arrive à son terme en avril 2007. Fort de l'association de 47 organismes de 15 pays représentant un budget de 12 millions d'euros (dont 6,5 ME apportés par la Commission européenne entre 2003 et 2006), ce réseau a d'ores et déjà permis à un vivier de plus de 200 chercheurs et de 140 doctorants d'échanger (programme de mobilité), de publier et de donner vie à certains livrables: Plone, plateforme pour le travail quotidien des chercheurs, Moodle pour le e-learning, Knowledge Map, cartographie des compétences du réseau, IEKR, bibliothèque de connaissances. Voire de donner naissance à des start-up (GraiSoft, par exemple, née à Bordeaux, pour l'édition d'outils logiciels de modélisation de BPM (Business Process Management), absorbée depuis par Adelior, filiale de GFI). Un autre réseau du même genre (Athena-IP, Advanced Technology for Interoperability of Heterogeneous Enterprise Networks and their applications) a pour principal partenaire SAP. Des fiches-produits Selon le professeur Guy Doumengts, grand animateur de ce programme, l'un des premiers actes forts d'Interop-Vlab et d'Interop-GSO sera la publication au tout début de l'année 2007 d'une quinzaine de fiches-produits de prototypes visant à faciliter les processus collaboratifs inter-entreprises (relevant notamment de la logique de MDA, Model Driven Architecture). Toujours selon la logique de recherche de synergies et d'exploitation des résultats, le tout nouveau pôle Interop-GSO s'est déjà rapproché du pôle de compétitivité Aerospace Valley en vue de collaborations possibles sur ce thème particulièrement fédérateur de l'interopérabilité. Dans les pays voisins, les pôles du Vlab se font de même des alliés dans le monde « utilisateur » avec des associations de PME (du Piémont pour le pôle italien) et des chambres professionnelles (600 fabricants de meubles en Espagne). (...)
(26/12/2006 16:30:55)Plus d'un Français sur deux est au travail pendant les fêtes de fin d'année
Les sondages en ligne permettent de donner une photographie précise d'une situation, immédiatement exploitable, même si elle est non scientifique et restrictive en raison du profil des internautes qui acceptent de se prononcer. Ces réserves soulignées, Monster a réalisé une étude à laquelle près de 11 700 Européens ont répondu, dont 2 650 internautes français. "C'est un sondage qui a beaucoup intéressé, souligne Annabelle Maury, responsable de la communication chez Monster France en évoquant la méthodologie employée. Un sondage classique donne 1 500 réponses environ alors qu'un questionnaire qui n'intéresse pas entraînera 500 votes ou moins". A la question "Allez-vous travailler pendant la période de Noël ?", 51% de Français ont répondu positivement, soit 13 points de plus que la moyenne européenne. Autres chiffres intéressants : 18% seulement de Français indiquent que leur société ferme pendant cette période (contre 26% d'Européens) et 20% d'entre eux peuvent prendre des vacances (pour 24% d'Européens). A noter encore que les Allemands, Britanniques et Italiens sont sensiblement dans la moyenne européenne, alors que la grosse surprise vient de l'autre côté des Pyrénées : près d'un tiers seulement des Espagnols ne travaille pas pendant la période de Noël et près de 90 % de leurs entreprises restent ouvertes durant cette trêve. Anticiper une possible baisse d'activité en 2007 ? Difficile d'interpréter rigoureusement l'indicateur fourni par Monster, si ce n'est que le mythe des pays catholiques fermant pendant l'une des périodes religieuses les plus importantes pour le monde chrétien, est bel et bien derrière nous. On voit également que les Français, souvent fustigés en matière d'adaptabilité, ont accepté ces nouvelles contraintes : les entreprises restent désormais ouvertes, obligeant à une présence minimale au bureau voire davantage. Est-ce la mondialisation qui oblige à une veille permanente et à une flexibilité qui se rapproche de celle des indépendants ? On peut esquisser une réponse du côté de la nature des entreprises ouvertes : celles du e-commerce ont réalisé des chiffres d'affaires impressionnants, puisqu'à Noël 2006, Catherine Barba, fondatrice du site Cashstore, annonce "une augmentation du volume des commandes de 300% en moyenne par rapport à 2005". Mieux : 2 milliards d'euros auraient été dépensés par Internet, représentant l'achat d'un cadeau sur trois. Le portail Cashstore indique par exemple que 35% des achats en ligne sur son site concernent des produits high-tech et 12% de jeux-vidéos. De tels scores donnent le vertige et signifient que c'est toute la chaîne du e-commerce qui est concernée, et particulièrement les secteurs de veille technique et d'outils logiciels performants pour prévenir tout incident (saturation du site, bug, rupture...) qui ferait fuir les internautes (moins captifs que dans un magasin), la logistique pour acheminer les achats, des stocks prêts à temps et des systèmes de production opérationnels... Outre le domaine du commerce, celui des sociétés de services est également concerné par une présence au bureau ; pour celles qui doivent livrer des projets en début d'année, le temps est à la recette ou aux derniers réglages. Pourtant, cette forte activité des dernières semaines de l'année pourrait pallier une activité en diminution au début 2007. L'Insee annonce en effet que les chefs d'entreprises interrogés en décembre 2006 estiment que l'activité est restée assez dynamique dans l'industrie manufacturière au cours des 3 derniers mois, mais indiquent un léger fléchissement de la conjoncture industrielle. "L'indicateur synthétique du climat des affaires se replie, notamment en raison de perspectives de production moins favorables. Les perspectives personnelles de production se tassent, suggérant un possible plafonnement de l'activité dans les prochains mois. Les perspectives générales de production sont à nouveau orientées à la baisse, signalant un contexte économique global moins favorable". (...)
(22/12/2006 17:33:57)Plus de 90% de Français ne font pas confiance à leur supérieur direct
Les Français ne se font aucune illusion sur leur hiérarchie. Cet aveu est l'une des grandes leçons du sondage en ligne réalisé par Monster auprès de 4 371 Français. A la question « envers qui faites-vous preuve de la plus grande loyauté au travail », seulement 8,77% des sondés répondent « à mon supérieur ». Ils sont un peu en deçà de la moyenne européenne (10,27%) et à égalité avec les Néerlandais. Quant au mythe de l'Allemand dévoué à sa hiérarchie, il est désormais définitivement relégué aux oubliettes : outre-Rhin, ils ne sont que 7,45% à ne pas se défier de leur boss, tandis que les grands vainqueurs de la loyauté envers leur supérieur direct sont les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté (21%). Bon point en revanche pour les tricolores sur le collectif : à égalité avec les Espagnols et un peu au-dessus des Britanniques et des Allemands, ils sont 36,06% à faire preuve de la plus grande loyauté envers leur équipe et dépassent la moyenne européenne qui est de 32,31%. A noter encore que les Hongrois sont les champions de l'esprit d'équipe (40,16%) et que les Autrichiens remportent la palme de l'individualisme (41,95%) tandis que 30,36% des Français jouent leur carte personnelle (la moyenne européenne est à 32,31%). Mais n'y a-t-il pas contradiction entre les chiffres montrant de forts taux de loyauté envers soi-même et son équipe ? Responsable de la communication chez Monster France, Annabelle Maury répond : « Je pense que les chiffres auraient été différents il y a trois ou quatre ans. Mais la contradiction est apparente car nous sommes entrés dans une phase lourde de travail en mode-projet ». Dans ce mode de travail très présent en informatique, l'individualisme caractérisé par l'idée de « bonne personne à la bonne place », est compensé par l'interdépendance aux autres. Mais ces chiffres montrent avant tout une véritable préoccupation des Européens face au monde du travail. Quant à la défiance des uns et des autres à leur « n+1 », elle reste une variable importante que les DRH devront sérieusement prendre en compte s'ils veulent que le mode-projet gagne en efficacité. (...)
(22/12/2006 17:27:18)30% des ingénieurs en activité souhaitent changer de travail
Lors du salon du recrutement des ingénieurs et scientifiques conjointement organisé par l'Apec et le CNISF les 13 et 14 décembre, aux côtés des 40% de jeunes diplômés, ils étaient plus de 30 % de cadres en activité à s'être inscrits en amont et à avoir fait le déplacement sur le site du Cnit-La Défense. Sur deux jours en pleine semaine (le salon ouvrait ses portes entre 9h et 19h), ils avaient pris sur leur temps de travail, RTT ou congés pour rencontrer 97 entreprises venues recruter plus de 4 000 collaborateurs. En volume, la palme a été remportée par le secteur informatique et télécom qui représentait 30% des structures présentes. Autres domaines en recherche de talents scientifiques : l'industrie (28%), le consulting en ingénierie (18%), le BTP et les bureaux d'études (7%), et les organismes de recherche publique (12%). Un turn-over qui s'affirme dans un contexte pré-électoral où, traditionnellement, l'attentisme est de rigueur Sur le profil des 30% personnes en activité inscrites à ces journées, les chiffres communiqués par l'Apec sont plus précis encore : près de 30 % sont dans la fonction recherche, études techniques et plus de 15 % sont dans le secteur R & D. Est-ce la curiosité qui a poussé ces cadres de très haut niveau à s'inscrire puis à venir rencontrer les entreprises intéressées par leur profil lors de ces deux jours ? Sont-ils mal à l'aise dans leur entreprise ? Une étude récente d'Oberthur Consultants montre que le nombre de démissions a doublé en deux ans : il est de 7,6% sur l'ensemble de la France et de 8,4% en région parisienne. « Le taux de démission dans les SSII est particulièrement impacté par la mobilité des plus jeunes, dans les fonctions d'analystes en organisation et maîtrise d'ouvrage, en études et développement, en base de données. Les postes de spécialistes réseau/système connaissent des tensions avec un taux de démission en région parisienne de 16,7% dans les SSII. L'expert en organisation est aussi sollicité : le taux de démission atteint 17,0% en région parisienne dans les SSII », indiquent les analyses d'Oberthur Consultants qui mettent en corrélation ces taux avec « une surchauffe des salaires ». Reste à savoir dans quelles proportions la tendance augmentera, d'autant que, traditionnellement, les démissions sont moins fortes en période pré-électorale où la tendance est à l'attentisme jusqu'aux échéances présidentielles. Et surtout, au cours des premiers mois de 2007, combien des 4 000 recrutements annoncés et commencés sur le salon des 13 et 14 décembre, se concrétiseront par des entrées effectives en poste dans les 97 entreprises présentes. (...)
(21/12/2006 16:03:18)Hummingbird France : le tribunal se prononcera sur le PSE le 4 janvier
La section CFDT de Hummingbird France assignait ce matin en référé la direction de l'entreprise ainsi que son comité d'entreprise (CE), afin d'obtenir l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en cours au sein de la filiale française de l'éditeur, suite à son rachat par OpenText. La délégation syndicale s'appuyait sur un constat de carence dressé par l'Inspection du Travail pour demander au tribunal d'obliger Hummingbird France à revoir entièrement sa copie. Pour la CFDT, l'avocate a dénoncé l'insuffisance du PSE notamment sur l'aspect du reclassement, évoquant les « quatre offres de reclassement, toutes à l'étranger » (« neuf postes », corrigea plus tard l'avocate de la direction). Elle a aussi souligné que dans la mesure où OpenText et Hummingbird avaient fusionné (le nom OpenText étant utilisé à l'accueil ainsi que pour les emails), des reclassements devraient pouvoir avoir lieu au sein d'OpenText. L'avocate de la direction a estimé que cet argument ne tenait pas, les sociétés restant des entités juridiquement séparées : « OpenText France est une société distincte, qui a elle-même des difficultés économiques ». L'autre grand pan de la plaidoirie de l'avocate de la section CFDT consistait à dénoncer les critères de suppression de postes. « La société a fait la liste des salariés par service, a-t-elle indiqué, et mis en face des postes à supprimer, [...] or on retrouve des emplois qui ont la même appellation, tels que managers ou ingénieurs d'affaires. » Conséquence : « les personnes sont identifiables ». Or dans un PSE on commence par supprimer des postes, et on regarde ensuite qui, selon les critères retenus, est licencié. « Pour une réelle application des critères, il aurait fallu prendre l'ensemble des managers, l'ensemble des ingénieurs d'affaires, etc. », a poursuivi l'avocate. Plus tard, l'avocate de la direction est revenue sur ce qu'elle a qualifié de « reproche totalement infondé ». « Si c'est indiqué dans le PSE, a-t-elle affirmé, c'est pour la clarté des débats, mais les critères seront bien évidemment appliqués à l'ensemble des catégories des différents services, cela va de soi ! » Charge au président du tribunal d'apprécier la pertinence de l'argument. Premières lettres de licenciement juste après Noël Au grand dam du président, qui pressait les avocats de s'en tenir aux seuls éléments du PSE, les plaidoiries dérivaient souvent sur des attaques personnelles et des procès d'intention de part et d'autre. Dernière à parler, l'avocate du CE a ainsi dénoncé « un véritable réquisitoire contre le CE ». Plus théâtrale que ses consoeurs, elle a expliqué : « nous subodorions que cet intérêt soudain [du délégué CFDT pour le syndicalisme] cachait quelque chose. Et hier au soir, nous apprenons que [quelques personnes] du service commercial, qui sont les plus gros salaires, font cela afin de pouvoir créer une structure qui distribuerait un des produits d'Hummingbird. » Comprendre Genio, un ETL (outil d'extraction et de chargement de données) plutôt en perte de vitesse, d'ailleurs, et qui n'entre pas du tout dans la stratégie produits d'OpenText. La seule manifestation de la salle s'est produite lorsque l'avocate du CE et celle de la CFDT ont tenté de prendre avantage des rangs remplis derrière leurs clients. Le public (plus de quarante personnes) a bruyamment rappelé que ce n'était pas aussi simple. Toutefois, à voir se former les clans à la sortie du tribunal, on pouvait constater que celui autour du délégué CFDT était le plus réduit. Le tribunal donnera sa décision le 4 janvier. Sachant que la procédure n'est pas suspensive, et que les premières lettres de licenciement devraient partir le 27 décembre. Si la procédure devait repartir à zéro, les gens concernés devraient alors être réintégrés. Mise à jour du 28/12/06 : le nom du délégué CFDT a été supprimé à sa demande, dans la mesure où il considérait que les propos tenus par l'avocate de la partie adverse pouvaient être considérés comme diffamatoires. (...)
(21/12/2006 13:08:00)Gestion prévisionnelle de l'emploi: l'Etat finance, les associations informent, les éditeurs préparent les outils
Une percée en 2007 pour la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ? Pour les PME, en tout cas, il ne manquera pas dès janvier d'occasions de se sensibiliser à cette démarche. D'autant plus que l'Etat finance celle-ci, par diverses possibilités de convention, jusqu'à 70% des actions de sensibilisation (PME de moins de 250 salariés), jusqu'à 15000 euros pour la mise en place de la démarche. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la loi Borloo en fait même un passage obligé (obligation triennale de négocier avec les partenaires sociaux un accord de GPEC). Dans ces années charnières du point de vue démographique (départ en retraite et pénurie de personnels qualifiés, réforme de la formation professionnelle prônant la formation tout au long de la vie), les motivations et les effets attendus de la GPEC suscitent une mobilisation de la part d'associations et de prestataires spécialisés. Deux exemples : -la CGPME (confédération des PME), dont certaines représentations locales (pour les PME des Yvelines, la CGPME78 avec le prestataire RHConseil PME) organisent une série de présentations sur ce thème ; -les mardis du club Stratégies (pour les entreprises de toutes tailles cette fois) qui dédie, au premier trimestre 2007, trois séances aux outillages et aux démarches de la GPEC (le mardi 9 janvier de 18 à 20 H), aux approches territoriales (le 6 février), et aux contributions de la GPEC aux branches et aux entreprises (le 6 mars). Sans compter que l'obligation légale (au delà de 300 salariés) ou l'importance prise par la gestion des compétences dans certains secteurs plus exposés au risque de pénurie de main d'oeuvre qualifiée (dont le secteur informatique) incitent les éditeurs de logiciels (ERP, SIRH) à adapter leur gamme (liens entre GPEC et gestion du recrutement, suivi des dotations d'équipement, etc.), offre de formation/sensibilisation à l'appui. (...)
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