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Emploi

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(15/01/2007 15:53:10)
Forum Européen de l'accessibilité numérique : Paris s'implique dans la bataille
Le premier Forum Européen de l'Accessibilité Numérique a choisi Paris, le 29 janvier 2007, pour rassembler des professionnels de l'industrie, des associations et des institutions autour de la thématique : « Les services en ligne accessibles, pour le bénéfice de tous ». Ce Forum s'inscrit dans une continuité : différentes initiatives sont régulièrement mises en oeuvre pour faciliter le recrutement des personnes handicapées et cette question est aujourd'hui abordée par les futurs managers. C'est à Riga en juin 2006 que Viviane Reding, Commissaire européenne pour la société de l'information a souligné l'urgence de mettre en place « les dispositions d'e-accessibilité dans la législation de l'UE sur les communications électroniques et les terminaux et à l'aide de tous les autres instruments disponibles, par des engagements volontaires de l'industrie à de nouvelles dispositions légales au niveau de l'UE et au niveau national le cas échéant (...) et d'évaluer l'efficacité de ces divers instruments régulièrement ». Résultat : sept mois plus tard, le premier Forum s'ouvre en France avec pour objectif de démontrer que les produits et services accessibles à tous (notamment les personnes handicapées et les personnes âgées) sont un vrai défi. Celui-ci doit impliquer le monde scientifique et industriel dans le domaine de l'invention de solutions robustes et durables. L'événement se tiendra à la Cité des Sciences et de l'Industrie, 30 avenue Corentin Cariou 75019 Paris, le 29 janvier entre 9h et 18h. Attention : la pré-inscription est obligatoire avant le 20 janvier. Programme complet et modalités d'inscription (...)
(12/01/2007 12:54:03)Appel à synergies de compétences pour les futures utilisations de Galileo
En 2010, la flotte de trente satellites du programme européen Galileo offrira des services de positionnement et de navigation par satellite générateurs d'une multitude d'activités tant pour le secteur spatial que pour les applications sur terre. A l'horizon 2020, quelques trois milliards de récepteurs de navigation devraient être en fonction. Le marché des produits et services est à l'avenant, estimé à 400 milliards d'euros d'ici à 2025. De quoi mobiliser les énergies et les synergies parmi les chercheurs et ingénieurs R&D. A Brest, le 18 janvier, à l'initiative de la Meito (Mission pour l'électronique, l'informatique, et les télécommunications de l'Ouest), les acteurs des pôles de compétitivité concernés, en Bretagne (Images et Réseaux, Mer, Automobile haut de gamme) et Midi-Pyrénées-Aquitaine (Aerospace Valley) feront le point sur les savoir-faire et projets lancés, dans les domaines des télécommunications, du traitement d'image (image de géolocalisation), du transport, de la santé, de la sécurité, de l'agriculture. Une concertation sur fond de conférences et d'ateliers qui, de facto, intervient en écho à la consultation en ligne lancée sur ce sujet par la Commission européenne, depuis décembre 2006, et pour quatre mois via un Livre vert. Destinés à « favoriser un débat entre les parties intéressées et à susciter de nouvelles idées sur les missions que le secteur public pourrait assumer aux fins de soutenir le développement de telles applications », le contenu du Livre vert et la consultation donneront lieu à une synthèse prévue pour septembre 2007, ouvrant la voie à un plan d'action à compter de 2008. (...)
(11/01/2007 17:31:02)35% des PME et TPE ont investi dans l'informatique et les télécoms au deuxième semestre 2006
La 2e édition du baromètre semestriel des achats des PME-TPE réalisé par Companeo avec le concours de TNS Direct vient d'être dévoilée, avec quelques surprises comme la réticence affichée de 77% des chefs d'entreprise envers l'Euro. Ce baromètre dresse un bilan négatif de l'activité financière et commerciale des TPE-PME, avec un solde négatif sur l'ensemble des indicateurs. Le solde du premier baromètre ayant déjà été négatif, la première conclusion qui s'impose est l'existence d'une conjoncture morose pour l'ensemble des acteurs interrogés sur l'année 2006, même si certains secteurs s'en sortent nettement mieux que d'autres. Ainsi, 35% des TPE-PME ont effectué des achats relatifs à l'informatique et aux télécommunications au cours du second semestre. Le matériel technologique (postes informatiques et périphériques) constitue de loin le principal poste d'achat. Il est intéressant de voir que ce taux est relativement homogène avec celui du 1er semestre qui était de 37%, et que dans les perspectives d'achats pour le 2e semestre 2006, seules 15% des PME-TPE pensaient investir dans ce domaine. Visiblement, elles ont augmenté leur budget ! 20% d'achats réalisés en postes informatiques par 35% des PME ayant entre 10 et 19 salariés Dans le détail, on constate que le matériel informatique (postes informatiques et périphériques) constitue le principal poste pour les achats effectués au cours de l'année avec 20% au 2e semestre et 22% au 1er semestre. Les périphériques informatiques occupent la 2e position du classement : 21% en avaient acheté lors des 6 premiers mois de 2006 contre 19% des entreprises (dont 26% par des sociétés de services) au 2e semestre. La 3e place revient aux machines de bureau (17% de PME-TPE en ont acheté au 2e semestre, 15% au 1er semestre). A noter encore que les achats en téléphonie fixe et mobile sont en légère baisse par rapport au 1er semestre. Pour les serveurs, seules 5% des entreprises s'en sont procuré dans la 2e partie de l'année, contre 10% au cours de la 1ère. Une évolution positive des achats pour les société de services Le niveau d'achat au second semestre varie fortement en fonction du secteur d'activité. Il est beaucoup plus fragile dans l'industrie (en net recul par rapport au 1er semestre) et le BTP. En revanche, il est nettement plus important pour les entreprises de services, avec un niveau d'achat en forte augmentation par rapport au semestre précédent. On voit que dans ce secteur, les achats sont restés stables pour 60% des entreprises, mais qu'ils ont augmenté pour 29% d'entre elles. En guise de comparaison, 35% d'entreprises du secteur industriel ont diminué leurs achats à la même époque, révélant peut-être un début de crise. Car en dépit du secteur informatique et télécoms qui tire relativement bien son épingle du jeu dans ce baromètre, peu d'entreprises annoncent des achats dans les six prochains mois sur ce segment (par exemple 7% seulement en postes informatiques). Reste à savoir si la conjoncture économique et les dernières innovations technologiques les feront mentir. (...)
(09/01/2007 17:49:06)Bilan de l'emploi en 2006 : +41% d'offres dans le secteur des cadres en informatique
Le marché de l'emploi se porte bien en France. Le très sérieux cabinet conseil en recrutement généraliste Advancers Executive, filiale du groupe Vedior France, annonce une augmentation annuelle de 17% d'offres d'emplois sur l'ensemble du marché de l'emploi par rapport à 2005. Il va dans le sens des chiffres avancés par l'Insee, soit une baisse de 1 point de chômage entre 2005 et 2006, représentant 10% de chômeurs en moins, avec un taux s'établissant à 8,7% à la fin novembre 2006, c'est-à-dire 2,37 millions de personnes au chômage, selon la définition donnée par le ministère de l'Emploi. Le calcul d'Advancers Executive s'effectue sur la base d'une pondération, à partir d'un relevé quotidien du nombre d'annonces sur les principaux sites d'emplois de cadres. Résultat : 41% d'offres d'emplois supplémentaires en informatique par rapport à 2005 avec un pic de 74% en octobre, représentant 8,5% du total des annonces. Le mois de décembre n'est pas en reste, confirmant la tendance entrevue lors du salon des ingénieurs et scientifiques co-organisé par l'Apec et le CNISF : au moment où l'on s'imagine à tort que la France entière se fige devant le sapin, les entreprises passaient plus de 60% d'offres d'emplois pour les cadres en informatique que l'année précédente ! C'est encore le moment de bouger, de négocier son préavis Wilhelm Laligant, directeur général d'Advancers Executive, souligne que « cette accélération s'amplifie depuis le mois d'août et surtout sur le dernier trimestre 2006. Ainsi, entre janvier 2005 et janvier 2006, on constate une augmentation de 8% des offres d'emplois en informatique contre 60% entre décembre 2005 et décembre 2006. Dans ce secteur, on trouve huit fois plus d'annonces qu'en communication par exemple. Il est toutefois trop tôt pour expliquer s'il s'agit d'une reprise de fond ou d'une demande ponctuelle. Mais il est sûr que les entreprises prévoient un accroissement d'effectifs en 2007 dans la mesure où il faut environ trois mois à un cadre pour être recruté et négocier son départ. » Le directeur général d'Advancers Executive a également étudié à la loupe les fonctions les plus recherchées : les ingénieurs commerciaux SSII, détenteurs d'un Bac+2 à Bac+5 et d'une expérience de 3 à 5 années sont très demandés, avec des rémunérations en package (fixe + variable) qui oscillent entre 60K€ et 90K€ par an. Les experts en Java, J2EE et .Net sont également prisés et les développeurs, jeunes diplômés avec une année seulement d'expérience peuvent aller jusqu'à 40K€ par an. L'année 2007 continuera-t-elle sur ces mêmes bases ? L'expert est confiant. « C'est encore le moment de bouger, de négocier son préavis, indique Wilhelm Laligant, dans la mesure où tous les indicateurs sont au vert et que la conjoncture pour l'emploi est excellente. Je pense que le premier trimestre sera bon mais qu'ensuite, il pourrait y avoir une décélération, lorsque les entreprises auront fait le gros de leurs recrutements. » (...)
(09/01/2007 10:08:17)Technologies, flexisécurité, mondialisation au coeur de la réflexion stratégique du gouvernement en matière d'emploi
La prise en compte de la montée des risques, à tous points de vue, individuels et collectifs, est la marque sous laquelle se placent à la fois le rapport annuel et le programme de travail 2007 du Centre d'analyse stratégique (CAS, ex-commissariat au Plan) présentés ce lundi 8 janvier au Premier ministre. Sur la même ligne que le rapport prospectif sur les « métiers en 2015 » publié le 3 janvier, concernant l'emploi et la formation, le constat est fait de l'apparition de nouvelles lignes de clivage et de facteurs d'inégalité, parmi lesquels « le degré individuel d'exposition aux risques » (selon l'âge, l'accès à la formation, l'impact de la mondialisation, etc). Un constat qui, précise Sophie Boissard, directrice générale du CAS, devrait « conduire à revoir les outils... visant traditionnellement à réparer les inégalités de situation ». Comment flexi-sécuriser (à la française) les trajectoires professionnelles par la prise en compte des périodes d'inactivité et diverses formes de « garanties collectives en termes de formation » ? Sur les bassins d'emploi liés au fonctionnement des pôles de compétitivité, comment identifier et anticiper les besoins en compétences, les éventuelles tensions, les types de mobilité, les conséquences de la pluri-activité ? Comment faire face aux « contraintes d'une mobilité internationale renforcée » des emplois hautement qualifiés qu'impliquent la mondialisation, le benchmarking des « systèmes nationaux d'innovation », les nouveaux rapports de pouvoir internationaux liés aux connaissances scientifiques ? Tels sont, parmi les chantiers d'analyse ouverts pour 2007 par cet organisme de consultation assistant les pouvoirs publics, les questions dont relèvent notamment les activités des professionnels des technologies de l'information. De plus, année électorale oblige, deux des chapîtres du programme 2007 des analystes du CAS s'intéressent à la modernisation de l'action publique (expérimentations et prise en compte des débats suscités par les technologies, nanotechnologies, biométrie, etc) et à la démocratie participative dans les domaines techniques (sur les problématiques du transport, notamment). Des recrutements d'universitaires prévus en 2007 Il est à noter qu'en correspondance avec ce plan de travail pour 2007, l'équipe du Centre d'analyse stratégique recrute jusqu'au 31 janvier des jeunes universitaires (niveau 3ème cycle) pour contribuer aux travaux de ses cinq départements d'expertise : recherche, technologie et développement durable ; affaires économiques et financières ; travail, emploi et formation ; questions sociales ; institution et société. (...)
(08/01/2007 16:19:23)Hummingbird France : le juge des référés annule le PSE
Dans son ordonnance du 5 janvier 2007, le président du tribunal des référés Bernard Valette a annulé « le plan de sauvegarde de l'emploi mis en oeuvre par la SAS Hummingbird France ainsi que les mesures de licenciements pour motif économique ». L'audience, qui s'était déroulée le 21 décembre dernier au tribunal de grande instance de Paris, faisait suite à l'assignation par la section CFDT de l'éditeur du Comité d'entreprise ainsi que de la direction de Hummingbird France. Le juge a ainsi répondu favorablement à la majorité des demandes du syndicat, condamnant « la SAS Hummingbird France aux dépens », et interdisant « de procéder au licenciement de salariés pour motif économique, et ce, sous astreinte de 1 000 euros par infraction constatée ». L'ordonnance rejette en revanche les demandes de l'avocate de la CFDT concernant la procédure d'information et de consultation, « entachée d'aucune erreur manifeste ». Pour prononcer l'annulation du PSE, l'ordonnance se fonde essentiellement sur deux critères. D'une part, le problème du reclassement. Le juge comptabilise « quatre offres de reclassement internes situées toutes à l'étranger », mesures qu'il qualifie de « manifestement insuffisantes alors que la société Hummingbird France fait partie du groupe Open Text lequel emploie près de 1300 salariés en Europe ». Le juge profite d'ailleurs de cette appréciation (alors que l'avocate de la direction rappelait que Hummingbird France était une entité distincte) pour ajouter que l'éditeur « a l'obligation de proposer un congé de reclassement à chaque salarié ». L'éditeur est encore indécis sur la marche à suivre D'autre part, le juge a retenu l'argumentaire de l'avocate de la CFDT sur la désignation très précise des postes à supprimer, qui aboutissait quasiment à désigner les gens un par un : « il doit être également relevé que le projet de sauvegarde de l'emploi a déterminé le nombre de postes supprimés par service et non par catégories professionnelles ». Le comité d'entreprise de l'éditeur organise demain matin une réunion d'information avec l'ensemble des salariés. Toutes les hypothèses sont envisagées. Repartir de zéro, mais cela pénalisera ceux qui avaient déjà pris des engagements ailleurs. L'éditeur pourrait également faire appel, mais cela ne devrait pas remettre en cause le recours aux congés de reclassement qui risque, par un jeu de vases communicants, de faire baisser les indemnités individuelles. (...)
(08/01/2007 15:03:43)2007 : retour des salons pour recrutements « massifs »
Alors que le « toujours plus » est redevenu le leitmotiv de l'embauche des sociétés de conseil et d'ingénierie informatique, le premier salon des jeudis.com, ce 11 janvier à Paris, affiche une hausse de 70% de l'offre, avec 25 000 postes ouverts à l'embauche par rapport à 2006. Pour satisfaire les ambitions de la soixantaine d'employeurs annoncés, SSII et éditeurs de logiciels mais aussi grands comptes (BNP Paribas, Direction générale des impôts, RATP, Yahoo), les portes s'ouvrent plus largement aux jeunes diplômés (stages de dernière année) et à des profils plus diversifiés (développeurs, techniciens support, ingénieurs systèmes, chefs de projet). Pour Accenture, par exemple, le ton est donné avec 200 stages de pré-embauche, s'ajoutant aux 500 postes de consultants juniors (bac+5, option système d'information), 350 postes de développeurs (bac+2 à bac+4), 50 informaticiens confirmés (pour la mise en oeuvre) et 200 postes de consultants confirmés (2 à 5 ans d'expérience, spécialistes fonctionnels métiers autour des PGI principalement, experts techniques, architectes, spécialistes du décisionnel). De façon générale, en effet, et dans la lignée de 2006, les profils double compétence - technique et fonctionnelle - sont, selon Pascale Barbier, organisatrice du salon jeudis.com, « les premiers gagnants de la reprise». Pour autant, la course aux candidatures n'est pas moins intense pour les sociétés de moindre taille (100 postes à pourvoir pour ITS Seevia, une centaine pour Smile qui compte 120 salariés et affiche une croissance de 30% des effectifs, 12 postes pour Mobivillage après 33 embauches et une hausse de 44% des effectifs en 2006, etc.). Et la compétition entre employeurs s'annonce d'autant plus intense que l'informatique n'a pas l'exclusivité de ce fort regain d'intérêt pour les jeunes ingénieurs (débutants et première expérience). Dans un secteur connexe, associant études techniques, ingénierie et développement, les ambitions de croissance de Segula Technologies se traduisent par un plan de 2 250 embauches en 2007, dont 1 500 en France (pour un effectif actuel de 5 600 salariés), soit 10% de plus qu'en 2006. Le groupe mise notamment sur son réseau de relations avec les écoles en régions mais aussi sur l'accord signé en 2005 et pour trois ans avec l'ANPE. Selon le directeur du recrutement, Flavien Lorban, en 2006, 12% des recrutements de Segula en France se sont faits via l'ANPE. Et 100% des offres sont publiées simultanément sur le site maison worknet.fr et sur le site anpe.fr (...)
(05/01/2007 17:14:35)77% des chefs d'entreprise de PME et TPE sont mécontents de l'Euro
Décidément, l'Euro n'a la cote ni auprès des Français, ni auprès des patrons des PME et TPE. C'est en tous cas ce qui ressort d'une première conclusion du baromètre Campaneo (guide d'achat de services et d'équipements pour l'entreprise), dont l'étude a été menée par TNS Direct (études de marché ad hoc). A la question « quel a été l'impact de l'Euro sur l'augmentation des prix des produits et services qui leur sont destinés ? », les patrons de PME répondent à 77% qu'ils ressentent une augmentation des prix de leurs achats due à l'introduction de la monnaie européenne. Seuls 18% d'entre eux pensent que l'arrivée de l'Euro n'a pas eu d'impact sur les prix et 2% qu'elle a permis de les diminuer. Dans la même étude, 59% de chefs d'entreprise indiquent que les services généraux (fournitures de bureau, voitures de société, transport...) sont les plus touchés par des augmentations de prix consécutives à l'Euro. Les autres coûts sont l'immobilier professionnel (38%), l'outil de production (28%) et les produits bancaires et d'assurance (24%). Cette étude paraît au moment où l'Insee annonce que le pouvoir d'achat a augmenté de 2,1% en France au troisième trimestre 2006 et qu'à la même période, les salaires ont augmenté de 3,2%. Dans le même temps, Eurostat montre que la TVA augmente en Allemagne et que les salaires restent stables (+ 0,76%), chiffres qui relativisent les craintes françaises. D'où vient donc ce fossé qui se créé entre le ressenti des Français et les statistiques officielles, relayées par de nombreux économistes ? Au-delà des méthodes de calcul soumises à caution et d'un panier de la ménagère peut-être décorrélé des réalités, les prochains bilans annuels des entreprises du Cac40 comparés aux revenus moyens des Français et au coût de la vie devraient donner une vision économique un peu plus pertinente. (...)
(05/01/2007 17:06:15)Recrutements de spécialistes métiers : 8 entreprises associées autour d'Oracle
Accenture, Atos Origin, Capgemini, CSC, Ineum Consulting, KSA, Steria et Unilog ont, à la demande d'Oracle, provisoirement rangé la hache de guerre afin de travailler ensemble sur un projet commun : une campagne de communication et de recrutement à destination des professionnels de la finance, des ressources humaines et de la relation client. Il est en effet incontestable que ces métiers sont activement recherchés et que les salariés, déjà en poste, doivent être séduits ou intéressés par le monde informatique pour faire le pas et rejoindre ces entreprises. C'est le défi que s'est lancé Brieuc Courcoux, directeur des alliances d'Oracle France, qui se réjouit de l'accueil fait par les 8 entreprises concernées : « d'abord nous avons constitué une vraie communauté de partenaires, certes concurrents au quotidien, mais rassemblés autour d'un lieu qui fait sens pour eux : les applications Oracle. En deuxième lieu, nous proposons un vrai challenge, un vrai changement à des collaborateurs experts dans leurs domaines fonctionnels.» L'opération est la deuxième du genre : en 2006, Oracle avait déjà tenté l'aventure avec 4 partenaires et procédé au recrutement de 44 spécialistes en RH et finance devenus consultants PGI (progiciel de gestion intégré). Cette année, un tiers de candidats supplémentaires devraient être recrutés, avec 50% de partenaires en plus et une fonction supplémentaire recherchée, dans la GRC ou relation-client. Des profils RH, finances et relation-client ayant entre 3 et 6 ans d'expérience A l'heure où se multiplient les expériences de speed dating et les soirées de cooptation pour recruter des perles rares, il est intéressant de voir qu'Oracle et ses 8 partenaires reviennent à une tendance plus classique de recrutement. Les candidats avec des profils RH, finance et relation-client ayant entre 3 et 6 ans d'expérience ont en effet un mois (entre le 8 janvier et le 14 févier) pour s'inscrire sur un site dédié. Les profils retenus peuvent d'ores et déjà réserver le 14 mars (journée consacrée aux RH), le 15 mars (finance), ou le 16 (relation-client) car ils seront convoqués pour assister à un, deux ou trois entretiens. Ensuite, les candidats retenus et qui se seront mis d'accord avec l'entreprise, qui les aura également choisis, auront trois mois pour rejoindre leur nouveau travail : au mois de juillet, ils seront formés entre 4 et 6 semaines au sein de l'Executive University Oracle pour devenir opérationnels, avant de rejoindre leur entreprise d'accueil. Oracle et ses partenaires ont évalué à 300 personnes leur besoin de compétences métier à court terme. Entre les deux opérations de 2006 et de début 2007, plus de 100 personnes ont été embauchées. Gageons donc que d'autres opérations semblables suivront. (...)
(04/01/2007 17:37:52)Prospective : la France devrait recruter autant d'informaticiens que d'aides-soignants d'ici à 2015
Avec une hypothèse maintenue de 2% de croissance du PIB par an en moyenne, la France devrait compter près de 604 000 informaticiens en exercice en 2015. Compte tenu des 58 000 départs en retraite prévus pour la décennie 2005-2015, pour soutenir le rythme de 15 000 postes créés par an (en création nette), ce sont donc quelque 207 000 postes d'informaticiens qui devront être pourvus dans la décennie. Ainsi, dans la lignée de l'étude prospective présentée en décembre 2005, le rapport publié hier par le Centre d'analyse stratégique (organisme rattaché au Premier ministre) et la Dares (rattaché au ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale) confirme le rôle moteur de l'informatique pour la création d'emplois qualifiés, au même rang sur le plan quantitatif que les secteurs de la santé, de l'éducation, du domaine commercial (cadres et représentants) et de la production (ouvriers qualifiés des industries de process). La tiertiarisation de l'économie (moins d'emplois industriels, plus de services) et l'évolution de l'organisation des entreprises en quête de réactivité et de productivité contribuent à cet appel à renfort de troupes en informatique. A titre de comparaison, il devrait se créer autant d'emplois d'informaticiens (149 000 entre 2005 et 2015, soit 33% de plus en dix ans, pour un rythme de renouvellement et de croissance des troupes de 3,9% par an en moyenne) que d'aides soignants (149 000 emplois de plus, soit 32% de plus en dix ans, pour un rythme de postes à pourvoir, en renouvellement et en croissance, de 4,7% par an). Mais avec une source de tension de plus pour le marché de l'emploi informatique, liée notamment à la faible féminisation du secteur. Car là où d'autres filières professionnelles en forte progression (santé, social, éducation) dépassent les 90% de postes occupés par des femmes, la filière informatique recense une femme pour quatre hommes. Elargir les modes de recrutement « Les informaticiens sont plutôt jeunes, et même si le rythme des départs en retraite s'accélère, les effectifs concernés sont relativement faibles », commente le rapport. La filière n'emploie en effet que 12% de plus de 50 ans (31% chez les ingénieurs dans l'industrie) et la part des professionnels ayant moins de dix ans d'expérience dans les embauches est de 72% pour les informaticiens (contre 56% chez les ingénieurs). Plus de maintenance, moins de développement, peu de grands projets créateurs d'emplois d'encadrement, des risques de délocalisation faibles pour les activités nécessitant un contact étroit avec la clientèle, une économie tirée par l'innovation et les nouvelles technologies, le développement de l'infogérance et de la tierce maintenance qui déplacent plus encore la création d'emploi vers les SSII: autant de facteurs observés dans l'évolution en cours du secteur informatique, qui justifient, selon l'étude prospective, un élargissement des modes de recrutement. « Actuellement, l'embauche des informaticiens se focalise sur les jeunes diplômés de niveau bac+5, et parfois uniquement sur les diplômés de certaines écoles d'ingénieurs », est-il noté, et faute de diversifier les profils, les difficultés à recruter ne peuvent que s'aggraver. Pour parer à ce regain de tension, les auteurs de cet essai de prospective proposent notamment de réactiver les filières de promotion interne, de développer la mobilité professionnelle, les reconversions intersectorielles, de veiller à l'enrichissement des emplois moins qualifiés, de favoriser l'évolution des compétences des salariés, de faciliter l'accueil et l'intégration des nouveaux salariés par le développement du tutorat, d'oeuvrer pour renforcer l'attractivité des filières scientifiques pour les jeunes filles, d'aider à l'émergence de groupements d'employeurs. Tous métiers confondus, « les possibilités de maintien en emploi des seniors très qualifiés pourraient s'améliorer ». Accompagner les entreprises dans la transformation de leur organisation du travail, dans l'évolution de leurs pratiques de recrutement qui ne progressent que trop lentement: tel est le grand chantier auquel le « marché du travail » français doit s'atteler, conclut l'étude. Tout un programme. (...)
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