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Emploi
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(18/12/2006 17:09:28)
Le tour de France de la diversité se termine avec un engagement accru des entreprises
A l'occasion du tour de France de la diversité organisé par le ministère délégué à la promotion de l'égalité des chances et qui s'est terminé le 14 décembre, Azouz Begag s'est félicité de cette prise de conscience de la nécessité d'une véritable lutte contre les inégalités. « La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) a été installée il y a plus d'un an. 45 % des plaintes déposées concernent les problèmes d'emploi. Aujourd'hui, l'inégalité des chances est avant tout celle de l'accès à l'emploi. Le tour de France de la diversité répond à une vaste campagne de sensibilisation des entreprises, qui sont les acteurs essentiels de l'égalité des chances. Il y avait 65 entreprises signataires de la Charte de la diversité quand je suis arrivé au gouvernement, 700 avant le tour de France lancé le 9 octobre dernier, et aujourd'hui on est à plus de 2 200 ! » La Charte de la diversité adoptée ces 2 200 entreprises a pour objet de témoigner de leur engagement en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale. Microsoft France est également signataire de la Charte : « Des employés riches de cultures et d'expériences diverses, des compétences et des métiers variés, des actions de formation et de développement personnel, font de Microsoft un acteur économique et social responsable », a souligné Eric Boustouller, son président. Enfin, la lutte contre la discrimination, induite dans l'idée de diversité, passe également par l'égalité entre hommes et femmes : à l'occasion de la remise du premier rapport du Comité pour l'égalité professionnelle dans l'enseignement supérieur et la Recherche, François Goulard a annoncé que la bourse de thèse serait prolongée pendant la durée du congé de maternité ou d'adoption. Le ministre délégué à la recherche a également décidé l'allocation d'une enveloppe de 500 000 euros à un appel à projets visant à récompenser les initiatives de promotion des carrières scientifiques pour les femmes. (...)
(18/12/2006 12:31:59)France Télécom poursuit ses objectifs de suppressions de postes
France Télécom prévoit une réduction nette de ses effectifs en France de 9 000 personnes d'ici 2008, avec 12 000 suppressions de postes partiellement compensées par 3 000 recrutements, hors acquisitions éventuelles. Pour atteindre ces objectifs, l'opérateur historique compte sur environ 5 300 départs volontaires ou en retraite, mais aussi sur 6 700 départs dans le cadre d'accompagnement de projets personnels, de transferts vers la fonction publique ou encore de passage à temps partiel. A la fin septembre 2006, France Télécom employait 115 999 dans l'hexagone. L'opérateur a déjà procédé à 4 500 suppressions de postes en 2005 et à 7 400 de plus en 2006. Le coût de ces suppressions est évalué à 130 M€ pour 2006 et à 55 M€ pour 2007. France Télécom, qui employait 203 008 personnes à travers le monde fin 2005, s'est engagé à réduire ses effectifs de 17 000 personnes entre 2006 et 2008. A la fin septembre 2006, les effectifs de l'opérateur s'élevaient à 198 942 personnes à travers le monde. Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et Sud n'ont pas manqué de réagir à ce plan de suppression de postes, appelant à la grève le jeudi 14 décembre dernier. Cet appel aurait été suivi par 17 % des personnels selon la direction de France Télécom, et de 30 à 35 % selon les syndicats. Dans un communiqué, Christian Pigeon, représentant syndicat Sud PTT, relève notamment que « la rémunération des actionnaires de FT en 2006 pour l'exercice 2005 permettait l'emploi de 54 000 personnes. » (...)
(15/12/2006 16:03:12)Steria, Resadia, Viseo, mc2i: diverses façons de mettre les bouchées doubles pour appâter les jeunes ingénieurs
D'une opération porte-ouverte mensuelle instaurée depuis avril en direction des jeunes ingénieurs, Steria est passée depuis la rentrée universitaire d'octobre 2006, à un rythme hebdomadaire de rencontres. Les "Jeun'dis' (clin d'oeil aux "jeudis de l'informatique") qui se tiennent tous les jeudis matins au siège de Steria à Issy-les-Moulineaux, permettent aux débutants intéressés de rencontrer des anciens pour s'informer sur l'entreprise, ses projets, sa démarche industrielle, ses modalités de gestion, etc. Un premier contact qui peut donner lieu dans la foulée à des entretiens complémentaires avec, éventuellement, déclenchement de la procédure d'embauche dans la semaine qui suit. Depuis l'ouverture des opérations portes-ouvertes au printemps dernier, 195 candidats ont ainsi été reçus au siège de Steria, dont 117 ont été embauchés. Ayant mis le cap sur 1800 embauches (en France) pour l'exercice en cours, soit 35 embauches par semaine, la SSII compte poursuivre cette fréquence hebdomadaire d'accueil au premier semestre 2007. Pour Viseo et mc2i, jeunes sociétés (nées en 1999) positionnées sur le créneau de la mise en oeuvre d'ERP et de systèmes d'information métiers, la croissance de 30% enregistrée en 2006 se traduit par l'ouverture de 40 postes (pour Viseo) et de 60 postes (pour mc2i). Dont 40% concernant des profils d'informaticiens juniors (première expérience significative). Les postes ouverts aux confirmés ciblent des profils de consultants fonctionnels et techniques ayant la double compétence "métiers" et connaissance des progiciels. Dans les deux cas, débutants ou confirmés, l'accent est mis sur la gestion de la connaissance et la capitalisation du savoir. Ce qui est censé instaurer de fait, entre profils juniors et seniors, des pratiques de complémentarité et d'accompagnement personnalisé (constitution de binômes notamment). Pour Resadia, intégrateur positionné sur les chantiers de convergence IP (informatique et télécoms), à mi-parcours de ses prévisions d'embauche 2006-2007 (sur les 800 embauches prévues, 450 sont finalisées), la relance du plan de recrutement vise à s'appuyer plus encore sur la structure en réseau de la firme (43 sociétés associées réparties dans l'Hexagone). Pour les 235 ingénieurs, chefs de projets et techniciens recherchés, spécialistes de la convergence IP, comme pour les 110 ingénieurs d'affaires, commerciaux et avant-vente, le centre de formation interne Resadia Campus est chargé d'assurer le complément de bagage, avec possibilité de certification. (...)
(15/12/2006 14:25:00)La fondation EADS récompense un trio de chercheurs français
Les grands prix 2006 de la fondation d'entreprise EADS viennent d'être attribués. Ils seront remis le 20 décembre 2006, à l'Institut Pasteur, à l'occasion de sa journée « Envol Recherche ». Dotés de 110 000 euros, ils récompensent les travaux de Patrick Cousot sur l'interprétation abstraite, de Jean-Daniel Boissonnat en géométrie alogorithmique et de Nicholas Ayache pour l'analyse et la simulation des images biologiques et médicales. Avec Patrick Cousot, professeur à l'ENS Cachan et auparavant à Polytechnique, l'interprétation abstraite est devenue une technique fondamentale de la sécurité informatique, essentielle dans la vérification-validation des codes embarqués. Après la mise en évidence a posteriori du "bug" lié à l'explosion de l'Ariane 501, sur la demande du CNES, l'approche de Cousot a donné naissance notamment à la société Polyspace qui applique l'interprétation abstraite dans les projets avioniques, spatiaux, automobiles et autres systèmes complexes embarqués. Les deux autres grands prix récompensent deux directeurs de recherche de l'Inria Sophia Antipolis dans des domaines d'applications où l'école française d'informatique et de mathématiques appliquées, grâce aux équipes constituées autour d'eux, se positionne en leader au niveau mondial: - modélisation, ingénierie inverse, robotique, maillage pour le calcul scientique, pour Jean-Daniel Boissonnat, au centre d'une collaboration associant sept sites en Europe et en Israël qui a abouti à la constitution de la bibliothèque Open Source CGAL; - imagerie et robotique médicales pour Nicholas Ayache, avec les projets Epidaure et Aclepios (9 brevets, 41 thèses soutenues depuis 1992, 8 thèses co-encadrées actuellement). La fondation d'entreprise EADS, pour sa deuxième année de fonctionnement, attribue également sept prix de thèse à des jeunes chercheurs. Cette fondation, à vocation de rapprochement du monde de l'entreprise de celui de la recherche, fait partie de la vague d'initiatives générées depuis 2003 par l'évolution de la législation sur le mécénat d'entreprise dont relèvent les fondations. Une vague qui pourrait bien à court ou moyen terme se renforcer, compte tenu de l'intérêt manifesté par les pôles de compétitivité pour les combinaisons possibles d'apports privés et publics au financement de projets de recherche. (...)
(14/12/2006 17:29:21)Le partage des services : une option pour réduire les coûts
Pour la réduction des coût d'approvisionnement, Hackett Group (études de benchmarking et accompagnement des entreprises pour la mise en place des transformations nécessaires pour leur permettre de s'améliorer) prône l'examen des dépenses indirectes. Il ne faut pas uniquement étudier les dépenses directes, il faut sérieusement « se concentrer sur les dépenses indirectes », indique Chris Sawchuk du groupe Hackett. Le but est de développer une stratégie externe axée sur le long terme avec des fournisseurs choisis, en vue de construire avec eux une relation de qualité. Les entreprises qui sont parvenues à économiser 25% de leurs coûts d'approvisionnement l'ont fait par la limitation du nombre de fournisseurs, induisant un mode relationnel qui permet une meilleure gestion des fluctuations du marché et la réduction des augmentations de prix. Les autres économies peuvent être réalisées en interne : les partenariats multifonctionnels sont nécessaires pour réaliser des économies d'échelle et pour réduire les coûts de négociation. La réorganisation dans le sens d'une meilleure communication entre services est indispensable. Enfin, les choix technologiques judicieux simplifient les process et réduisent les coûts salariaux. Un autre levier à étudier : les services partagés Hackett indique que 20% des entreprises peuvent réduire leurs coûts financiers de plus de 40 % grâce aux centres de services partagés. Penny Weller, analyste en chef pour Hackett indique que "les entreprises qui savent considérer ces centres de services partagés comme des filiales à part entière de l'entreprise avec leurs objectifs de productivité, sont plus à même de réussir cette mutation. Il leur faudra éduquer leurs directions et faire en sorte de conduire le changement subtilement et en prenant le temps nécessaire pour ne pas brusquer les publics concernés. Si les entreprises ne respectent pas ces principes de bon sens, il est possible que leurs employés minent le projet et fassent en sorte de contourner celui-ci via une organisation parallèle. La réussite d'un centre de services partagés est également une étape nécessaire pour une entreprise qui voudra par la suite faire appel aux opportunités de délocaliser certaines de ses fonctions". A une nuance près : plus de 30% des entreprises étudiées par Hackett voient leurs coûts financiers inchangés ou s'élever après la mise en place d'un centre de service partagé. L'offshoring et la sous-traitance sont donc des stratégies à examiner à la loupe selon la situation de l'entreprise. D'où l'intérêt de savoir sur quels aspects opérationnels (informatique, finances, RH, approvisionnement) jouer afin, comme pour les meilleurs élèves d'Hackett, de réduire les coûts administratifs de 60 millions de dollars pour chaque milliard de chiffre d'affaires réalisé ! (...)
(13/12/2006 17:20:45)Des concours-étudiants qui mènent indirectement à l'emploi
Financer des compétitions estudiantines en tous genres, pour repérer au passage les jeunes talents qu'ils pourraient embaucher, est loin d'être une nouveauté pour les employeurs. Ce qui l'est plus, c'est la dimension de projet (collectif ou individuel) que tendent à valoriser les organisateurs de ces compétitions. C'est le cas avec Solucommunity, Imagine Cup ou Todevone, trois de ces compétitions ouvertes actuellement ou prochainement aux inscriptions. La première, organisée par l'intégrateur Solucom (450 salariés), en est à sa deuxième édition (réception des dossiers du 22 décembre). Tous types de projets étudiants sont bienvenus (humanitaires, défis techno, culturels, etc) à condition de s'inscrire dans un contexte associatif (au sein d'une liste d'écoles définie par Solucom) qui, du coup, donne au projet une dimension pédagogique. En 2007, comme en avril 2006, 25000 euros seront ainsi attribués aux cinq meilleurs projets. Pour Imagine Cup (4ème édition), la compétition est internationale, encadrée par les équipes R&D de Microsoft, d'abord au niveau national, puis par continent. Le coup d'envoi, en France, est donné ce 14 décembre. Avec, cette année, neuf catégories de compétition: conception logicielle, système embarqué et mobilité, développement web, jeu (projet Hoshimi) algorithmes, administration de système (IT Challenge), photographie, film court, conception d'interfaces. Parmi les lauréats des années précédentes, six équipes bénéficient depuis l'été 2006 du parrainage conjoint de Microsoft et de British Telecom pour poursuivre leurs projets éventuellement jusqu'à la création d'une entreprise (Imagine Cup Innovation Accelerator Program). Pas de français parmi eux, bien que, sur les 18 équipes lauréates de l'édition 2006 (pour six catégories, ayant fait concourir 65000 étudiants de cent pays), trois étaient françaises. Les diverses étapes de sélection (nationale, puis internationale) s'étalent jusqu'à août 2007 avec compétition finale à Séoul. Quant au défi national Topdev 2007, concours de programmation multi-langages, multi-environnement (Java, PHP, .Net) qui se veut totalement indépendant de tous éditeurs, sa troisième édition est prévue pour le week-end du 24-25 mars 2007. Inscription en ligne dès janvier. En 2006, plus de 700 candidats de 65 pays y ont participé. Ce défi, sous parrainage ministériel (recherche et enseignement supérieur), sur sujet fixe et sous durée limitée (60 heures) se veut avant tout une rencontre (en ligne) mettant en exergue les compétences personnelles (développeurs indépendants ou en entreprise, ou étudiants) et, éventuellement, la qualité de leur environnement pédagogique (pour les étudiants). Avec, en prime et au delà des 4000 euros de récompense, une labellisation des savoir-faire et une valorisation du CV au regard des recruteurs, soulignent les organiseurs. (...)
(13/12/2006 16:01:25)Le e-tourisme conjugué aux technologies de mobilité s'invente des débouchés
Secteur leader de la vente en ligne, le e-tourisme (voyages, séjours et autres services), progresse autant en chiffre d'affaires (3,5 Md€ en France en 2005), qu'en quantité et en diversité d'usages (11,5 millions de clients en 2005, en progression de 20% par rapport à 2004. L'état des lieux dressé lors de la journée Tourism@ 2006 qui s'est tenue à Cannes le 5 décembre, confirme l'arrivée en force des technologies de mobilité au coeur de l'effervescence marketing qui anime le monde du voyage et de l'accueil touristique. Depuis la "carte orange" de Air Canada qui permet aux abonnés de gérer en ligne leurs déplacements, jusqu'à l'accès sur PDA aux calculs d'itinéraire de ViaMichelin, en passant par le "Google local for mobile" ou le dispositif de "yield management" (la meilleure vente au meilleur prix au meilleur moment) appliqué aux stations de ski qui a ses extensions vers les mobiles des clients potentiels. Ce sont autant d'usages qui font appel à des compétences d'informaticiens polyvalents, connaissant les technologies Web, serveurs d'application, multimédia et téléphonie mobile, mais capables en plus d'y associer une sensibilité marketing. Cette année encore, entre autres opérateurs, Voyages-sncf.com planifiait trente embauches supplémentaires (pour 150 salariés, dont 70 informaticiens), après la croissance d'effectifs de 45% enregistrée en 2005. Les deux applications et PME lauréates (parmi 64 dossiers candidats) du concours rattaché à cette rencontre annuelle sont également témoins de cette percée du m-tourisme. Qu'il s'agisse de la plateforme Travel Signal de la société britannique Mobile Signal (R&D en Californie, en France et en Pologne), ou de celle de la société italienne 01 Design (150 salariés), qui permettent l'une et l'autre de personnaliser (tant pour les opérateurs, voyagistes, etc., que du côté des clients) les prestations et les contacts entre le prestataire et le client ou avec d'autres voyageurs, via SMS, MMS, accès web, etc., sur mobile. (...)
(12/12/2006 17:56:15)Vers une individualisation de la relation manager-salarié dans les PME-PMI
Privilégier la relation entre le salarié et son manager semble être une évidence pour des rapports optimisés au sein de l'entreprise. C'est également la conclusion du nouveau baromètre mis en place par ADP-GSI (spécialiste des services d'externalisation de la gestion des RH) et Soft Computing (conseil, technologie et marketing), et réalisé auprès de 500 responsables RH, administratifs ou financiers de PME-PMI. Parmi elles, de nombreuses SSII qui doivent prendre en considération tous les aspects des RH (salaire, intéressement, plan de carrière, avantages...) dans leur procédure de recrutement, pour convaincre les candidats de les rejoindre, et les collaborateurs en poste de ne pas les quitter. « La fonction RH dans les PME-PMI est complexe et souvent exercée par des non-spécialistes et des généralistes. Seulement 21% des PME de 50 à 300 salariés ont une direction RH dédiée. Les salariés sont les acteurs de leur GRH car la technologie et les mentalités le permettent », indique Alain Ragot, directeur stratégie France d'ADP-GSI. Les limites de l'individualisation : la rémunération 68% des PME ont mis en oeuvre des entretiens individuels et 73% des PME interrogées fixent les objectifs individuels des salariés via leurs managers et confirment ainsi la tendance à l'individualisation de la relation manager-salarié. Seule exception : la rémunération. Dans ce domaine, l'individualisation a du mal à s'imposer dans la mesure où les augmentations et les grilles de salaires restent collectives. Pour l'instant, 54% des PME rattachent la prime ou la rémunération aux objectifs individuels. Difficile de savoir si ce chiffre augmentera dans les prochains baromètres d'ADP-GSI. Néanmoins, dans le système français d'accords de branche et dans lequel l'information circule très vite, il paraît difficile de détacher totalement l'aspect rémunération d'un ensemble soumis à des règles collectives. (...)
(12/12/2006 17:55:17)Monster lance un nouveau portail dédié informatique et technologies
Monster, spécialiste des offres d'emploi sur le Net avait, jusqu'à présent, une démarche généraliste, à la différence de concurrents comme Cadremploi ou Lesjeudis, le premier s'adressant exclusivement aux cadres et le second aux informaticiens. Désormais, Monster complète son offre en s'orientant vers des thématiques précises, et ouvre un nouveau portail informatique et technologies. Trois raisons à ce changement de cap : en octobre 2006, le Monster index de l'emploi en France a atteint son deuxième plus haut niveau historique, reflétant l'impact des mesures prises en matière d'emploi aidé et la baisse du rythme de croissance de la population active française. De plus, la hausse des offres en ligne dans le secteur informatique est continue : de 94 en septembre 2005 à 111 un an plus tard (le cap des 100 est dépassé dès octobre 2005 et on constate une pointe à 125 en juillet 2006). Elle confirme la bonne santé de l'informatique. Enfin, dans un marché de plus en plus concurrentiel (la fusion géante entre Cadremploi, Keljob et Explorimmo en juillet dernier devrait faire beaucoup de mal à ses rivaux), il est impératif de se positionner pour marquer sa différence et prendre des parts de marché sur des secteurs de pointe. (...)
(11/12/2006 17:50:27)Cisco place ses pions dans la R&D européenne
A sa liste de sites de R&D implantés en Europe, Cisco vient d'ajouter un site irlandais, à Galway. Le plan de développement de ce site dédié à la convergence (équipement de communications unifiées), qui emploie actuellement une cinquantaine d'ingénieurs de recherche, prévoit de monter les effectifs à 200 ingénieurs d'ici à trois ans. En France, le centre de R&D de Sophia Antipolis compte de même une cinquantaine de personnes, dont vingt dédiées à la recherche autour des technologies IPV6, sans fil, mesh, MPLS (qualité de service des réseaux IP) et routeur mobile. Selon la tactique vue à l'oeuvre à Sophia Antipolis, chacun de ces sites est aussi considéré comme centre productif en matière de propriété intellectuelle. Les équipes de l'antenne Cisco de la Côte d'Azur sont à l'origine de 25 standards, 70 brevets et 3 ouvrages, et s'impliquent activement dans les initiatives du pôle de compétitivité (SCS) et dans la collaboration avec les établissements d'enseignement supérieur (Groupement des écoles télécoms, dont ENST Paris et l'institut Eurécom). C'est, d'ailleurs, une des raisons essentielles pour lesquelles, dans sa politique d'implantations et d'acquisitions (116 à ce jour, 7 depuis le mois d'août) qui prend une place croissante dans sa stratégie d'investissements R&D (13% du chiffre d'affaires), le géant des technologies réseaux porte une attention particulière aux opportunités européennes. "Aux USA, il est beaucoup plus ardu, coûteux et long de faire valoir ses droits sur la propriété intellectuelle", soulignait notamment Graham Holmes, directeur de l'initiative ARTI (Academin Resarch Technology Initiative) de Cisco, lors d'un récent forum sur le développement international des pôles de compétitivité à la française (Sophia Antipolis, 17 novembre). De même, le centre de recherche implanté en Israël a constitué une tête de pont pour l'acquisition d'une vingtaine d'entreprises de R&D sur place. Tout est relatif, puisque plus à l'Est, après un investissement de 50 millions de dollars sur un campus R&D à Bangalore, Cisco confirme et signe son intention d'investir massivement en Inde (1,1 milliard prévu au plan d'octobre 2005), en annonçant un investissement de 750 millions de dollars pour les trois ans à venir. Le cap est mis sur un triplement des effectifs (2000 personnes aujourd'hui, R&D et hors R&D) sur le sous-continent indien. (...)
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