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Green IT

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(24/03/2009 15:16:32)
IBM s'intéresse à la sauvegarde de l'eau
IBM était présent au Forum mondial de l'eau à Istanbul la semaine dernière. Et à cette occasion, il a tenu à prouver son intérêt pour cette ressource naturelle vitale et son évolution. Pour commencer, il a raconté un de ses projets les plus concrets dans la baie de Galway en Irlande. SmartBay s'appuie sur un système de capteurs, qui récupèrent un grand nombre d'informations en temps réel sur l'état de l'eau, et sur des portails qui en publient l'analyse. Le projet étudie les conditions climatiques sur la côte, la vie marine, les niveaux de pollution, etc. Il peut par exemple identifier un débris à un endroit donné, signalé par un capteur ou une personne, et à partir des mouvements de marées, des courants, etc., en calculer le trajet pour prévenir d'éventuels dangers. Les capteurs intelligents de SmartBay sont capables de réaliser une mesure à un moment ou à un autre, mais aussi d'exécuter des ordres qui leur sont envoyés. Les données récoltées pourraient accompagner des tests de prototypes de convertisseurs de vagues en énergie. Trop peu d'informations sur l'eau dans le monde Pour traiter les données issues de SmartBay, IBM a déployé Infosphere Stream, son environnement d'analyse en temps réel de larges volumes de données. « Cet outil a été développé dans nos laboratoires et le projet de Galway a permis de le tester en réel », raconte Pascal Bécache, responsable du secteur Energie et Utilities chez IBM. Le logiciel est spécifiquement destiné aux réseaux (énergétiques, routiers, télécoms) qui peuvent être instrumentés avec des capteurs et sur lesquels il est important de réagir en temps réel. Afin de travailler sur un point de vue plus macroscopique de l'état de l'eau dans le monde, Big Blue organise depuis deux ans une série de colloques sur l'ensemble de la planète pour confronter les meilleurs experts internationaux du domaine. Le GIO (Global Innovation Outlook) cherche à donner une vision prospective de l'innovation mondiale sur ce thème. Il s'agit d'une fondation interne réunissant aussi bien des clients d'IBM, des institutions publiques, des chercheurs, etc., tous compétents dans le domaine. Premier constat, quasi-unanime, au sortir de ce tour du monde de l'eau, on ne dispose que de très peu de données sur l'état de cette ressource dans le monde. Or, comme le signale le rapport, « il est impossible de bien gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. » Et bien entendu, pour surveiller et mesurer les problèmes de l'eau, la solution se trouve dans les TIC. Pascal Bécache évoque plus particulièrement un équipement dont on entend déjà beaucoup parler pour optimiser la consommation électrique et qu'il serait donc intéressant de déployer pour s'atteler à la question de l'eau : le compteur intelligent. Et ce, aussi bien à destinations des personnes, des entreprises ou des exploitations agricoles, tous concernés. « Le compteur connecté ne se contente pas d'enregistrer la consommation, il la détaille en fonction des demandes et il prend les décisions adaptées, complète Pascal Bécache. Quand un fontainier est informé de votre déménagement, par exemple, le compteur intelligent pourra fermer instantanément les vannes au moment de votre départ. » Modéliser les circuits de l'eau mais aussi la structure de son prix [[page]]« Dans notre économie moderne, l'eau intervient partout, rappelle par ailleurs Pascal Bécache. L'agriculture et l'industrie en consomment beaucoup plus que l'homme pour ses besoins immédiats. Or, dans ces domaines, les déperditions sont énormes et on dépense, qui plus est, beaucoup d'énergie pour optimiser les circuits. » Et c'est la deuxième conclusion issue des colloques GIO. Là-encore, la solution se trouve au moins en partie, dans l'informatique. Et plus précisément, dans la modélisation de ces circuits de l'eau pour mieux informer les entreprises et les Etats et leur permettre de prendre des décisions plus efficaces. Enfin, le GIO a constaté - même si il n'est pas le premier - que le prix de l'eau n'est pas le même partout dans le monde, et surtout qu'il n'est pas lié à la valeur réelle de la ressource. Il est très bas sous le soleil de Mexico et bien plus haut à Berlin où l'hygrométrie est pourtant plus élevée. Une situation qui peut conduire à du gaspillage, si l'on en croit le GIO. Là encore, le rapport conseille le recours à la modélisation des systèmes, pour combiner au mieux « les droits d'accès à l'eau et des structures de prix qui évitent le gaspillage. » Des membranes résistantes au chlore basées sur les nanotechnologies Enfin, pour aider à sauvegarder l'eau sur Terre, IBM est allé jusqu'à développer des membranes de filtration d'eau plus résistantes, pour alimenter certaines région en eau potable. Big Blue serait-il en train de changer de métier et de troquer les serveurs pour les filtres à eau ? En réalité, l'explication est beaucoup plus simple et se trouve dans la politique de recherche menée par le géant dans les nanotechnologies depuis plusieurs années. En collaboration avec l'université d'Austin au Texas, l'industriel japonais Central Glass et l'organisation scientifique King Abdul Aziz City for Science and Technology (KACST) en Arabie Saoudite, il vient ainsi de mettre au point une technologie capable de mieux résister au chlore. Un produit très couramment utilisé pour éliminer les bactéries dans l'eau. IBM a déposé le brevet de cette technologie, mais en laisse la fabrication aux industriels compétents. Ces annonces rejoignent une tendance évoquée dans les récents rapports respectifs du gouvernement français et de l'Union européenne à l'intention du secteur des TIC. Les deux documents incitent l'ensemble de l'économie à réduire son impact environnemental en utilisant davantage l'électronique, l'informatique et les télécommunications. (...)
(23/03/2009 17:57:12)L'UE invite les TIC à collaborer sur le développement durable avec les autres secteurs
Après le ministère de l'Ecologie et du développement durable en France, qui s'est vu remettre son rapport sur les TIC et le développement durable le 12 mars, c'est au tour de l'Union européenne de publier un document sur le sujet (*). Celui-ci, à l'instar du texte français, constate que malgré son impact négatif important et croissant sur l'environnement, le secteur des TIC est aussi l'un des meilleurs moyens de réduire les effets néfastes des autres industries. Il fait ainsi mention de la désormais célèbre proportion de 2% contre 98% : les TIC représentent 2% des émissions de carbone en Europe mais, en conséquence, les autres comptent pour 98%. Or, les TIC ont les moyens de réduire le volume représenté par ces 98%. Pour autant, elles doivent rester attentives à leur propre impact, à sa mesure et à sa réduction. La communication de la Commission liste un ensemble de propositions destinées aux TIC mais aussi aux autres secteurs afin qu'ils exploitent les TIC pour réduire leur empreinte écologique. Des objectifs pour le secteur des TIC, des actions avec les autres secteurs et le changement de comportement « Il s'agit de définir un cadre d'action qui installe clairement les TIC au coeur des moyens mis en oeuvre pour faire face aux crises actuelles. (...) La présente communication présente un ensemble de mesures ambitieuses centrées sur des objectifs pouvant être réalisés à court terme, à la fois par le secteur des TIC proprement dit et en exploitant pleinement l'effet catalyseur des TIC dans tous les secteurs de la société et de l'économie. Elle dessine les contours d'une recommandation que la Commission devrait adopter au second semestre de 2009, et qui énoncera les tâches, les objectifs et les délais impartis aux acteurs privés et aux États membres pour accélérer les progrès dans ce sens. » La commission propose d'ores et déjà trois volets de mesures. En premier lieu, elle souhaite que le secteur des TIC « fixe ses propres objectifs et s'accorde sur des méthodes de mesure communes » pour réduire à la fois sa consommation énergétique et son empreinte carbone. Les TIC représenteraient environ 7,8% de la consommation électrique de l'UE, une proportion qui pourrait atteindre 10,5% d'ici à 2020. Ensuite, l'Union compte encourager les partenariats entre les TIC et les autres secteurs gros consommateurs d'énergie afin d'évaluer comment les premiers peuvent efficacement aider les seconds. Enfin, les Etats membres sont invités à déployer des outils basés sur les TIC dans l'ensemble de l'UE pour provoquer un changement de comportement. S'appuyer sur les instruments juridiques existants pour réduire l'impact des TIC [[page]]Pour ce qui est de l'impact stricto sensu des TIC sur l'environnement, l'Union compte développer certains instruments juridiques existants comme la directive sur l'écoconception des produits consommateurs d'énergie, Energy Star ou le label écologique. Mais le rapport met davantage l'accent sur l'aide que le secteur peut apporter au reste de l'activité économique pour laquelle il peut mesurer la consommation énergétique et les émissions de carbone, récolter ces informations, les analyser et optimiser la performance en retour. Et l'UE veut même circonscrire cette action en incitant le secteur informatique à travailler plus particulièrement avec les deux gros consommateurs d'énergie que sont le bâtiment et les transports. Les TIC devraient permettre de réduire la quantité d'énergie nécessaire pour fournir un service donné : jusqu'à 17% de la consommation des bâtiments et jusqu'à 27% de celle des transports (Rapport Smart 2020). Les TIC pourraient réduire l'empreinte carbone des autres secteurs de 7,8 milliards de tonnes. Le bâtiment et les transports concernés au premier chef Le secteur du bâtiment représenterait 40% de la consommation finale d'énergie dans l'Union européenne. La régulation électronique de l'éclairage, les capteurs intelligents, les logiciels d'optimisation de la consommation sont autant d'outils qui peuvent, en effet, augmenter la performance énergétique des bâtiments. Mais le communiqué invite aussi les acteurs de ces marchés à élaborer une vision globale et systémique de cette dernière, prenant en compte aussi bien les nouveaux matériaux que l'électronique et l'informatique. La Directive sur la performance énergétique des bâtiments (DPEB) prévoit déjà un cadre général pour une méthode de calcul globale. Du côté des transports (26% de la consommation européenne d'énergie), la Commission évoque par exemple le déploiement de Systèmes de transport intelligents (ST) avec « des mesures spécifiques destinées à favoriser le transport modal » (corridors pour les marchandises, planification d'itinéraires multimodaux pour les personnes). Là encore, le partenariat entre ce secteur et celui des TIC sera favorisé. Les compteurs intelligents réduiraient de 10% la consommation énergétique [[page]]Le document s'arrête également sur l'utilisation de l'électronique et de l'informatique pour une mesure plus efficace de la consommation énergétique des ménages et des entreprises. Les compteurs intelligents, par exemple, répondent directement à cette question. Mais le rapport évoque aussi des environnements logiciels plus pointus capables d'estimer les performances énergétiques de systèmes dans leur ensemble (une ville, un réseau routier) et non uniquement de chacun des éléments qui les composent. Déjà exploités, les « compteurs intelligents » font l'objet d'un chapitre à part entière. Celui-ci cite les résultats d'une étude réalisée dans plusieurs Etats membres selon laquelle de tels équipements réduiraient de 10% au maximum la consommation énergétique. Pourtant, comme le rappelle le rapport européen, ces compteurs ne sont pas encore exploités au maximum de leurs possibilités. La plupart du temps, ils ne sont utilisés que pour récupérer des informations pour le consommateur ou le producteur. Il serait pourtant essentiel d'exploiter ces boîtiers intelligents pour réguler la consommation énergétique en fonction des données récoltées. Pour finir, ces équipements constituent les premiers noeuds de ce que seront les réseaux énergétiques intelligents. Essentiels pour une meilleure gestion de la consommation d'énergie, mais aussi, comme nous le signalait Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, pour intégrer des énergies renouvelables dans ce réseau. Une consultation publique et une structure de travail Pour la Commission qui a rédigé ce document, l'utilisation des TIC pour réduire l'empreinte carbone et la consommation énergétique pourrait de plus, donner un drôle de pionnier à l'Europe. Comme elle le rappelle, « dans le cadre de la politique de cohésion 2007-2013, un montant approximatif de 86 milliards d'euros est prévu pour des investissements dans la R&D et l'innovation, comprenant l'utilisation et le développement technologique des TIC. » Les États membres seront donc « encouragés à utiliser ces fonds pour soutenir le développement de solutions TIC améliorant les performances énergétiques. » Parmi les premières actions qui vont suivre la publication de ce document, l'Union européenne a prévu une consultation publique (dont les modalités ne sont pas communiquées pour l'instant), la création d'une structure de travail pour atteindre les objectifs, la mise en place d'un portail Web européen d'information et un guide pratique pour les autorités régionales et locales. (...)
(23/03/2009 11:05:51)Les nouveaux racks de serveurs Rackable supportent jusqu'à 40°C
Pour limiter la consommation électrique des datacenters et les coûts associés, il est possible, entre autres, de réduire la surface occupée et le niveau de refroidissement. Rackable Systems, constructeur de serveurs et de solutions de stockage, a décidé d'exploiter ces deux solutions simultanément. Son nouveau châssis, le CloudRack C2 intègre ainsi jusqu'à 320 processeurs, soit 1280 coeurs, par cabinet en s'appuyant sur sa technologie MicroSlice. Et surtout, il supporte des températures montant jusqu'à 40°C. Ainsi, plutôt qu'un ventilateur par serveur, seuls quelques uns sont nécessaires à l'arrière du rack. La version 23U en compte 18 et la version 46U en comprend 42. La part de consommation énergétique liée au refroidissement est ramenée à 8 % contre 25 % dans les cabinets traditionnels. Pour réduire encore davantage la consommation énergétique, le CloudRack C2 utilise des redresseurs de courant pour transformer le courant alternatif entrant en courant continu de 12 volts, et mieux rediriger ainsi l'alimentation électrique à l'intérieur de la machine, avec une efficacité annoncée de 99 %. Outre les futurs processeurs pour serveurs Nehalem d'Intel, les processeurs classiques déjà présents sur le marché des serveurs, et ceux utilisés par l'architecture MicroSlice, le constructeur envisage également d'adapter des puces pour netbook à son CloudRack C2. Il rejoint ainsi la vision développée récemment par Microsoft. (...)
(20/03/2009 18:28:45)Nathalie Kosciusko-Morizet parle green IT
Début mars, la secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique Nathalie Kosciusko-Morizet a accordé au MondeInformatique.fr un entretien vidéo sur la thématique « TIC et développement durable ». Elle a évoqué avec nous le télétravail, le Grenelle des antennes, les réseaux électriques intelligents, l'impact des TIC sur l'environnement, etc. Pour ceux d'entre vous qui préfèrent lire plutôt que visionner une vidéo, nous mettons aujourd'hui en ligne une retranscription intégrale chapitrée de cette entrevue. Accédez à (et podcastez) la vidéo de l'entretien Accédez au texte de l'entretien (...)
(19/03/2009 16:34:35)10 programmes de relance par les industries à valeur ajoutée
Les infrastructures numériques et électriques, l'e-santé, l'e-éducation, l'e-administration, l'éco-responsabilité énergétique, la haute définition ou encore la régulation du trafic routier, figurent au coeur des dix projets présentés dans le plan de conquête pour les industries à valeur ajoutée que le Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) et l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels) ont dévoilé hier, mercredi 18 mars, avec 27 autres organisations professionnelles. Pour soutenir ce plan, ses signataires souhaitent la création, par le gouvernement, d'un fonds d'investissement spécifique, le Fivat (fonds d'investissement pour les industries à valeur ajoutée technologique), qui disposerait d'une mise initiale de 1 milliard d'euros. Piloté par le gouvernement, mais co-géré par différents acteurs publics et privés (incluant des centres de recherche et des pôles de compétitivité), ce fonds serait ensuite alimenté par les investissements privés et par « les économies réalisées par les programmes mis en place ». A plusieurs reprises, les acteurs des nouvelles technologies, et en particulier de l'IT (Syntec Informatique et Afdel notamment), avaient souligné que le plan de relance du gouvernement ne mettait pas suffisamment l'accent sur l'innovation et le numérique. Quant au plan France Numérique 2012, conduit par l'ancien secrétaire d'Etat Eric Besson, il n'impliquait pas assez l'industrie du logiciel. Un accès à 10 Mbps pour tous d'ici à 2012, à 100 Mbps d'ici à 2020 Le plan d'investissement présenté hier débute par deux programmes sur les infrastructures numériques et électriques ; programmes sur lesquels viennent s'appuyer les huit autres chantiers proposés, axés sur les contenus et les projets innovants. Le premier d'entre eux vise, d'ici à 2012, un accès à 10 Mbps pour tous (« citoyens et entreprises ») et à 100 Mbps pour 2020, en améliorant la capillarité du réseau de fibres optiques et en mixant les technologies (sans fil, ADSL...) jusqu'à l'abonné. Les signataires invitent à réunir collectivités, opérateurs et fournisseurs de technologie pour définir le rôle de chacun. Le deuxième programme concerne le réseau électrique : « en route pour le smart grid », affiche le document communiqué par le Fieec, l'Afdel et leurs co-signataires. Tout en suggérant des mesures à court terme (extension du crédit d'impôt pour les travaux de mise en sécurité, création d'un guichet unique pour réduire la complexité de déploiement de solutions solaires...), un objectif est fixé pour 2015 : sécuriser 120 000 km de lignes électriques contre les aléas climatiques. Et d'ici à 2018, travailler à un réseau électrique intelligent pour tous, facilité par la convergence des réseaux électriques et de communication. Télémédecine, bâtiments intelligents [[page]] Le programme 3 s'accompagne de l'ambition de faire de la France un leader mondial de l'e-santé : en s'appuyant sur les outils domotiques, en fixant les conditions d'exercice de la télémédecine, notamment, ou encore en agissant sur l'interopérabilité des solutions dans un cadre international. Pour chaque programme, le plan indique quels sont les secteurs d'activité et les industries qui bénéficieront des investissements consentis : l'électronique, les professionnels de l'électricité, de l'informatique, des télécommunications, etc. Dans le domaine du Green IT et de l'éco-responsabilité énergétique, le programme 4 pousse à accélérer la mise en oeuvre des décisions du Grenelle de l'environnement sur la rénovation des bâtiments tertiaires, industriels et résidentiels. En bonne place figure la gestion de la consommation d'énergie des bâtiments par l'intermédiaire de technologies innovantes. Le programme 5 s'applique plus spécifiquement aux systèmes d'éclairage avec la rénovation de 80% des installations publiques et privées les plus dégradées et énergivores d'ici à 2015. Capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo Les questions culturelles sont abordées sous l'angle des technologies de haute définition. Le programme 6 envisage, à court terme, une aide à l'équipement et à la formation de la filière à l'utilisation de la HD dès cette année. Il invite aussi à capitaliser sur les atouts français dans le jeu vidéo pour favoriser les studios de développement. Le programme 7 vise la régulation du trafic routier et la réduction des bouchons en généralisant les infrastructures intelligentes et le rechargement électrique. Deux mesures à court terme sont proposées : un programme de coordination entre pôles de compétitivité pour créer une structure de pilotage qui permettrait de lancer un pilote grandeur nature dans une collectivité avant la fin de l'année. Accélérer la dématérialisation des procédures administratives Le 8e programme est estampillé « sécurité ». Il concerne l'identification des personnes : accélérer l'introduction de la carte nationale d'identité électronique et de la carte Sésame Vitale 2 à base de puce. Le 9e programme sur l'e-éducation est assez général mais suggère de partager les bonnes pratiques existantes dans la lignée du rapport Lepetit de mars 2007. Enfin, le programme n°10 propose d'amplifier le programme de dématérialisation des procédures administratives. En n'oubliant pas, ici, de mentionner le soutien aux PME qui interviennent comme fournisseurs des outils (logiciels, matériels, services). Tout récemment, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et à l'Economie numérique, avait elle-même indiqué qu'elle travaillait de son côté à un volet numérique du plan de relance, en collaboration avec Patrick Devedjian, ministre de la Relance. (...)
(16/03/2009 12:04:00)Le Grenelle des antennes se tiendra finalement en avril
Repoussé une première fois du 19 au 26 mars pour cause de mouvements sociaux, le Grenelle des antennes, proposé par Nathalie Kosciusko-Morizet, n'aura finalement lieu que le 23 avril prochain (mise à jour). La secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique a en effet proposé de réunir autour du thème de la dangerosité potentielle des émissions d'ondes électro-magnétiques de la téléphonie mobile (téléphones et antennes), les opérateurs télécoms, les associations idoines de défense de l'environnement, les collectivités territoriales, etc. Le projet est finalement confié par le Premier ministre, François Fillon, à trois ministres : Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie et Nathalie Kosciusko-Morizet. La table ronde prend le nom officiel de « Radiofréquence, santé et environnement » et doit permettre de « faire le point sur les connaissances scientifiques, ainsi que sur la réglementation en vigueur. L'objectif est d'identifier d'éventuelles mesures complémentaires en matière de recherche, d'expertise scientifique, d'information du public, de réglementation ou d'engagements volontaires. » Y sont conviés l'Etat et les organismes publics, les élus et représentants des collectivités territoriales, les opérateurs, les associations, les scientifiques et personnalités qualifiées. Les opérateurs reçus, les associations laissées dans l'ignorance Selon l'AFP, Chantal Jouanno devrait recevoir les opérateurs télécoms sur le sujet, dès le 26 mars. De leur côté, les associations Priartem et Agir pour l'environnement s'indignent dans un communiqué commun de ne pas avoir été prévenues du nouveau report de la réunion. Elles « demandent à être reçues par les ministres organisatrices de ce Grenelle de la téléphonie mobile » et « appellent l'Etat à organiser un débat multi-acteurs, sans exclusive, sans a priori et sans tabou. » Selon elles, « cette façon de procéder semble laisser entendre qu'il y aurait des acteurs plus légitimes que d'autres. » (...)
(13/03/2009 18:00:02)Les PME adoptent le green IT pour réduire les coûts
Par souci de réduction de coûts bien plus que par souci écologique, les PME ont engagé différents types d'initiatives pour réduire l'impact de leurs infrastructures informatiques sur l'environnement. C'est ce que montre l'enquête menée auprès des PME de 12 pays dont la France par Info-Tech Research Group pour le compte d'IBM, entre décembre 2008 et janvier 2009 (*). L'étude se penche sur les taux d'adoption et l'impact de onze initiatives green IT : la consolidation et la virtualisation de serveurs, la consolidation du stockage, la virtualisation des postes de travail, l'amélioration des salles serveurs déjà installées, la construction de nouveaux datacenters, les mesures globales de consommation électriques, le contrôle de la consommation des postes de travail, la centralisation des systèmes d'impression, la téléconférence, le télétravail et le recyclage de l'équipement IT. Autant de démarches motivées par la réduction de coût immédiate qu'elles génèrent (baisse de la consommation électrique, de l'utilisation de consommables...), mais qui débouchent aussi sur une diminution des émissions de CO2. Les projets déjà achevés sont couronnés de succès Plus de 80% des entreprises sondées ont lancé des chantiers green IT ou prévoient de le faire sous peu. Ainsi 52% ont déjà engagé un projet de consolidation du stockage (37% y pensent), 57% ont centralisé leurs impressions (31% vont le faire), 52% recourent à la téléconférence (36% l'envisagent), 51% ont déployé des stratégies de télétravail (33% vont s'y mettre), 56% disent recycler leurs équipements IT (32% le prévoient)... Plus précisément, 25% des PME interrogées ont déjà achevé certains projets de consolidation du stockage et de virtualisation. Et, bonne nouvelle, plus de 70% des projets sont couronnés de succès. Par exemple, dans 70% des cas, ils ont permis de réduire l'espace requis pour le stockage et dans 75% celui requis pour les serveurs. Dans 73%, ils ont débouché sur une réduction des investissements futurs sur le stockage et de 76% sur les serveurs. Parmi les motivations avancées pour la mise en place du télétravail, les entreprises évoquent, notamment, la réduction des coûts de transport pour leurs salariés et des dépenses liées aux surfaces de bureau. Les économes, les avocats de la cause Green et les autres... L'enquête fait apparaître quatre grands profils de démarche dans les PME interrogées. Les économes (38%) sont les plus nombreux : très engagés dans les projets de green IT, ils sont moins concernés par les aspects environnementaux. Les avocats de la cause (25%), eux, ont lancé leurs chantiers avec la sauvegarde de l'environnement en tête. Les observateurs (30%) ont engagé peu de choses et se sentent peu concernés par l'écologie. Enfin, pour les 7% restants, la Green attitude est bien là, mais les projets n'ont pas encore suivi. (*) L'enquête a été menée auprès de 1 047 responsables IT et décideurs (dont 8% en France), au sein d'entreprises comptant de 100 à 1 000 employés. 30% regroupent entre 100 et 250 salariés, 34% entre 250 et 500 salariés, 36% entre 500 et 1 000 salariés. Elles appartiennent à tous les secteurs d'activité. (...)
(13/03/2009 16:03:03)Microsoft veut réduire son empreinte carbone de 30% d'ici à 2012
Steve Ballmer, patron de Microsoft, vient d'envoyer un courriel à l'ensemble de ses équipes dans le monde pour les sensibiliser à l'objectif que la société s'est fixé : réduire, d'ici à 2012, l'empreinte carbone par salarié de 30%, par rapport au niveau de 2007. Sur son blog, le responsable de la stratégie environnementale de Microsoft, Rob Bernard, explique que le PDG a enjoint ses quelque 90 000 collaborateurs d'aider l'entreprise à atteindre ce but. En parallèle, il leur demande aussi d'accélérer le développement de solutions logicielles propres à soutenir cette action et de faire avancer la recherche scientifique dans ce sens. La semaine dernière, sur le Cebit de Hanovre, c'est l'éditeur allemand SAP qui annonçait sa décision de réduire son empreinte carbone de 60% par salarié, mais à l'horizon 2020. Microsoft aurait économisé 90 M$ l'an dernier sur ses déplacements Microsoft s'attelle à son objectif avec les mêmes moyens que les autres entreprises de son secteur : réduction de la consommation électrique dans ses bâtiments, dans ses bureaux et au niveau de l'activité quotidienne de ses salariés, révision à la baisse de ses voyages en avion, et hausse du recours aux énergies renouvelables. L'éditeur veut notamment développer l'utilisation de ses outils de communication unifiée, ce qui lui aurait déjà permis d'économiser plus de 90 M$ l'an dernier sur ses dépenses de déplacement. Rob Bernard ajoute également que Microsoft poursuivra ses efforts d'innovation sur la conception, la construction et la mise en oeuvre de ses datacenters. Sur son site de Redmond, la société de Bill Gates agrandit actuellement son campus (un projet d'1 Md$). Quelques-uns des nouveaux bâtiments disposent d'un système de refroidissement qui souffle de l'air frais depuis le sol, ce qui permet de réduire le recours aux systèmes d'air conditionné. A l'instar des autres acteurs de l'IT, Microsoft n'oublie pas de rappeler la contribution que peut apporter l'industrie informatique dans l'effort global de développement durable (réseau électrique intelligent, bâtiments intelligents, outils de téléprésence...). Tout récemment, l'éditeur a notamment complété son ERP Dynamics AX d'un tableau de bord environnemental permettant à ses clients de calculer la consommation énergétique globale de leur entreprise. (...)
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