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(12/12/2011 17:02:21)

Microsoft a livré Silverlight 5

Microsoft vient d'annoncer la version 5 de son plug-in Silverlight, en bêta depuis le printemps dernier. C'est l'une des technologies qu'il propose aux développeurs pour concevoir des applications fonctionnant à la fois sur Internet, sur un poste de travail et sur un terminal mobile.

Le plug-in gratuit pèse moins de 7 Mo et peut être installé en moins de dix secondes, assure Microsoft. Rappelons que Silverlight 5 inclut le support de l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour le décodage des flux vidéo au format H.264. Il bénéficie de l'impression Postscript vectorielle qui améliore la qualité et la taille des fichiers d'impression. Le rendu graphique en 3D s'appuie sur l'interface de programmation XNA sous Windows. Microsoft souligne par ailleurs que Silverlight 5 étend pour la première fois le modèle « Trusted Application » au navigateur web, ce qui évite à ce dernier de devoir gérer certaines tâches complexes, telles que le support de plusieurs fenêtres, dès lors que ces fonctions s'exécutent dans le cadre d'applications certifiées.

Quel avenir pour la technologie ?

Dans le même temps, certains s'interrogent toujours sur l'engagement à long terme de l'éditeur sur cette plateforme RIA (rich Internet application). Récemment, Microsoft a indiqué que les plug-in tels que Silverlight ne fonctionneraient pas avec l'interface de style Metro prévue pour son navigateur Internet Explorer (Metro est l'interface utilisateur, orientée applications mobiles, attendue avec le système d'exploitation Windows 8). A la place, l'éditeur de Redmond recourra à la technologie HTML5. Quant au vice-président Scott Guthrie, qui fut l'un des supporters de Silverlight, a rejoint l'équipe de la plateforme cloud Azure il y a quelques mois de cela. Malgré tout, l'éditeur poursuit sa route avec Silverlight. L'an dernier, en réponse aux rumeurs qui circulaient déjà, il avait expliqué qu'il proposait aux développeurs plusieurs technologies complémentaires

Silverlight a encore du potentiel

Al Hilwa, analyste chez IDC, considère toujours que le plug-in a du potentiel pour l'instant. « Il y a une base importante d'applications ou de sites web écrits en Silverlight et leurs utilisateurs vont bénéficier des améliorations du runtime », en particulier du côté de l'accélération apportée par le décodage matériel des vidéos. « Viser des populations importantes d'utilisateurs avec HTML5 sur les navigateurs des postes de travail reste un défi parce que de nombreux utilisateurs vont continuer à recourir à des navigateurs non compatibles avec HTML5 dans les deux années qui viennent », ajoute Al Hilwa, même s'il s'attend à ce que, dans cinq ans, il y ait moins de sites qui supportent Silverlight, et s'il reconnaît que sur le poste de travail, le plug-in est sérieusement concurrencé.

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(12/12/2011 16:12:54)

La reconnaissance faciale optionnelle pour Google+

Google a décidé d'ajouter une fonctionnalité optionnelle de reconnaissance faciale à son réseau social Google+, L'application Find My Face permet aux membres du site communautaire de se retrouver sur les photos mises en ligne par leurs amis. A l'instar de l'application Photo Tag Suggest de Facebook, cette fonction suggère de marquer tel ou tel nom en faisant correspondre les visages avec les photos du profil des utilisateurs ou d'autres photos sur le site.

«Pendant la période des fêtes, beaucoup d'entre nous se retrouvent avec leurs amis et familles, et si vous êtes comme moi, vous allez prendre un maximum de photos», a indiqué  Matt Steiner, responsable du groupe Google Photos, dans un billet posté sur le blog de l'éditeur. « En ajustant Find My Face, nous incitons les personnes que vous connaissez à identifier  votre visage dès qu'il  apparaît sur des photos. Bien sûr, vous pouvez contrôler les tags en décidant de les accepter ou de les rejeter. Pour cela, Il suffit  d'activer la fonction ou de la désactiver dans les paramètres de Google ».

gOOGLE

Une action en justice contre Facebook

L'application de reconnaissance faciale devrait être opérationnelle d'ici quelques jours. Les membres de Google+ semblent largement satisfaits de cet ajout, selon les commentaires publiés sur le billet de Matt Steiner. Ils se réjouissent que cette fonctionnalité ne soit pas activée par défaut. Au cours de l'été dernier, Facebook avait suscité une certaine controverse en imposant son outil de reconnaissance faciale à l'ensemble de sa communauté.

Certains utilisateurs et analystes étaient méfiants du fait qu'un réseau social de la taille de Facebook puisse identifier des personnes simplement avec leur visage, Le mois dernier, l'Allemagne a annoncé qu'elle lançait une action en justice contre Facebook à cause de sa fonction de marquage de photos activée par défaut. Les lois du pays obligent les sociétés à alerter les utilisateurs sur la façon dont leurs données sont utilisées. et le gouvernement allemand  avait déclaré, à cette époque, qu'il n'avait pas été en mesure de parvenir à un accord sur la question avec la société dirigée par Mark Zuckerberg.

En juillet dernier, Google s'était emparé de PittPatt et de sa technologie de biométrie pour suivre des visages dans une vidéo et reconnaître quelqu'un dans une série de clichés.
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(12/12/2011 15:57:07)

Facebook livre son compilateur PHP pour optimiser les pages utilisateurs

Pour afficher rapidement les activités de ses 800 millions d'utilisateurs, Facebook a revu la gestion de ses pages en PHP. Facebook a posté sur GitHub sa HipHop Virtual Machine (HHVM), que les ingénieurs de l'entreprise présentent comme un compilateur de PHP Just In Time (JIT). Selon Facebook, ce moteur d'exécution de PHP est 60% plus rapide que sa solution actuelle et utilise 90 % de mémoire en moins.

Facebook a travaillé sur HHVM dans ses environnements de test comme un remplaçant de son système PHP maison. Il devrait probablement s'en servir pour exécuter le code PHP du site Internet. Le site de réseau social avait déjà rendu public en 2010 le code source de son interpréteur PHP, baptisé HipHop .

PHP a été conçu à l'origine comme un langage de script web, utilisé pour ajouter du contenu dynamique aux pages web. Ce langage est un élément vital de Facebook, en ce sens qu'il est utilisé avec JavaScript pour générer chaque page d'accueil des abonnés. HipHop de Facebook transforme les extensions PHP en code C++ optimisé, rendant l'exécution des applications plus véloce. Les développeurs PHP de Facebook peuvent écrire leurs extensions en PHP et HipHop les transformera en code C++. Le site de Mark Zuckerberg a migré l'ensemble de ses propres serveurs sur HipHop en 2010 et a affirmé qu'il avait diminué l'utilisation CPU de moitié. Facebook a publié le code source de cet interpréteur pour que d'autres puissent l'utiliser. À l'époque, Facebook avait aussi développé un interpréteur PHP, appelé HPHPi, qui permet aux développeurs PHP d'exécuter leur code sans les compiler. L'exécution du code depuis HPHPi était plus lente que le code compilé et exécuté sur HipHop, mais il fournissait aux développeurs un moyen plus facile de le débuguer.

Un intérêt pour d'autres entreprises

Avec HHVM, les ingénieurs de Facebook ont combiné la vitesse d'un langage compilé avec la souplesse d'un langage en script. « Un traducteur dynamique peut observer les types de données que le programme exécute et générer du code machine spécialisé » précise Jason Evans, ingénieur chez Facebook dans un blog annonçant la sortie de HHVM. Le site de réseau social indique que HHVM sera réservé à son propre usage, mais « ces technologies d'accélération PHP pourrait être utiles pour d'autres entreprises intégrant PHP » a déclaré Al Hilwa, spécialiste des logiciels chez IDC. Il ajoute que « la complexité du code PHP peut bénéficier de ce type d'optimisation. PHP est le langage dominant côté serveur et une part importante des applications sont écrites dans ce langage ».

Jason Evans estime que du travail doit encore être fait sur HHVM. Le compilateur doit encore être réglé pour une utilisation en production. La traduction de cache code doit être affinée et l'utilisation de sa mémoire doit être réduite. « Nous espérons que la communauté PHP trouvera [HHVM] utile car il évolue et s'engagera avec nous à l'améliorer grâce à des discussions techniques, des rapports d'erreurs, et des contributions au code», conclut l'ingénieur de Google.

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(12/12/2011 15:13:36)

Google teste IPv6 sur son réseau interne

Lors de la conférence Usenix Large Installation System Administration (LISA), qui s'est tenue la semaine dernière à Boston, Irena Nikolova, ingénieur réseau chez Google, a évoqué le déploiement, en interne, d'un réseau IPv6 qui doit s'étendre à toute l'entreprise. Elle a notamment partagé les enseignements que Google a pu tirer de cette opération, et dont d'autres entreprises pourraient profiter au moment où certaines ont également entamé la migration de leurs propres réseaux vers le protocole Internet IP de prochaine génération.

Par exemple, Google a retenu qu'une migration vers l'IPv6 consiste à faire davantage de choses que la seule mise à jour logicielle et matérielle. Cela exige également une forte implication des managers et du personnel, notamment des administrateurs, déjà pris par des tâches trop nombreuses. Et, pour les entreprises qui essuient les plâtres, il faut aussi beaucoup travailler avec les fournisseurs pour les amener à corriger un code inachevé, qui comporte encore des bogues. « Ce n'est pas parce qu'on vous annonce que le protocole est pris en charge qu'il faut s'attendre à ce que cela fonctionne », a-t-elle mis en garde dans le document qui accompagnait la présentation. « Je pense que tous ceux qui ont essayé de migrer vers l'IPv6 ont rencontré les mêmes problèmes que ceux auxquels nous devons faire face », a-t-elle encore expliqué.

Un déploiement à mi-chemin, des gains déjà significatifs

Le projet, en route depuis environ quatre ans, a demandé beaucoup plus d'efforts de la part de l'équipe d'ingénieurs que ce qui était prévu au départ. Le déploiement est seulement à mi-chemin, mais Google peut d'ores et déjà faire état de gains significatifs pour l'entreprise. Environ 95% des ingénieurs de Google profitent désormais d'un accès IPv6 à leur bureau. Et au final, l'entreprise envisage de passer la totalité de son réseau en IPv6.

Le projet avait été lancé en 2008 par un petit groupe d'ingénieurs, salariés du géant de l'Internet. Certains d'entre eux y consacraient déjà 20% de leur temps de travail, celui accordé par Google à ses ingénieurs pour mener des projets personnels au sein de l'entreprise. Le but était d'introduire « l'IPv6 partout », a déclaré Irena Nikolova. L'aspect pratique était aussi un élément intéressant. Même si le réseau était lui-même privé, interne à Google, il utilisait des adresses IP publiques, et Google allait bientôt se trouver à court d'adresses IPv4 en interne. 

Le problème de la poule et de l'oeuf

Les ingénieurs de Google travaillaient alors au développement de versions IPv6 des outils et applications de Google et ils avaient besoin de les tester en interne avant de les livrer au public. Ils ont réalisé que le déploiement de l'IPv6 ressemblait au problème de la poule et de l'oeuf. Comme de nombreuses entreprises, Google a mis du temps à adopter l'IPv6 en raison du manque d'applications tierces fonctionnant avec le nouveau protocole. Mais cette rareté vient aussi du fait que peu d'entreprises exploitent les réseaux IPv6.

Le réseau interne de Google est déployé entre plus de 200 bureaux dans le monde et il dessert 30 000 salariés environ. Il comporte une grande variété de périphériques provenant de fournisseurs comme Cisco Systems, Juniper Networks et Aruba Networks, des centaines d'applications commerciales et de produits faits maison, sans compter l'usage de plusieurs systèmes d'exploitation différents, dont Linux, Mac OS X et Windows. Les ingénieurs ont essayé de modéliser le réseau IPv6 aussi finement que possible en le calquant sur l'actuel réseau IPv4, afin de conserver le même routage et le même trafic. Au début, ils ont fait fonctionner l'IPv6 sur les réseaux IPv4, en utilisant l'effet tunnel. Puis, quand c'était possible, ils ont dédoublé les piles, plaçant côte à côte l'IPv4 et l'IPv6. Mais ils ont décidé finalement qu'ils ne maintiendraient que le réseau IPv6.

Recours à l'auto-configuration sans état

Pour affecter des adresses aux périphériques IPv6, Google a suivi les directives RFC 5375 de l'Internet Engineering Task Force. Chaque campus ou bureau a reçu un bloc d'adressage /48, ce qui correspond à l'allocation de 280 adresses. Par ailleurs, chaque immeuble a reçu un bloc d'adressage /56, soit environ 272 adresses, et chaque VLAN (Virtual Local Area Network) a reçu un bloc /64, soit environ 264 adresses. Pour affecter des numéros à des appareils spécifiques, les ingénieurs ont utilisé l'auto-configuration sans état (Stateless Address Autoconfiguration, SLAAC), qui permet aux périphériques de s'attribuer des numéros à eux-mêmes. Cette approche évite la nécessité d'attribuer manuellement une adresse à chaque appareil. Celle-ci était aussi incontournable dans la mesure où certains systèmes d'exploitation ne supportent pas encore le protocole de configuration dynamique DHCPv6 (Dynamic Host Configuration Protocol), la version d'attribution des adresses pour les réseaux IPv6.

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« L'un des plus gros problèmes a été le support insuffisant de l'IPv6 par les appareils réseaux et les logiciels », a convenu Irina Nikolova. Beaucoup de périphériques réseaux actuels ne supportent l'IPv6 que grâce à une mise en oeuvre logicielle, ce qui signifie que l'essentiel du traitement du trafic est réalisé par logiciel, plutôt qu'avec un matériel spécialisé. Par conséquent, en IPv6, les opérations réseaux consomment beaucoup plus de cycles processeur qu'en IPv4. Au moins un fournisseur d'équipement sans fil ne prenait pas en charge les ACL (Access Control Lists). En outre, les périphériques d'optimisation du réseau WAN (Wide Area Network) ne savent pas chiffrer le trafic IPv6, car le protocole WCCP (Web Cache Control Protocol) qu'ils utilisent ne fonctionne pas encore avec le nouveau protocole. Les équipements réseaux ne sont pas les seuls à poser problème. Les imprimantes restent aussi problématiques, en ce que nombre d'entre elles ne prennent pas totalement en charge l'IPv6. 

Contraint d'éliminer des applications ne supportant pas IPv6

Les applications et la compatibilité avec les OS se sont également avérées être un défi. Google a été amenée à éliminer au fur et mesure des applications qui ne supportaient pas l'IPv6. Mais un certain nombre d'outils essentiels, comme des bases de données et des applications de facturation, ont été conservées, car elles ne peuvent pas être modifiées ou mises à jour facilement. Et même si les versions actuelles de la plupart des systèmes d'exploitation prennent en charge l'IPv6, ceux-ci ne le font pas par défaut. Ce qui suppose une intervention supplémentaire de la part des administrateurs et des utilisateurs. «  Nous pouvons aussi confirmer que les problèmes techniques sont souvent le fait d'un nouveau code, inachevé ou comprenant des bogues. Il a fallu intervenir auprès des fournisseurs pour les inciter à améliorer leurs produits en termes de support pour l'IPv6. C'était un autre défi » , indique le document de Google.

Google a également dû se confronter aux prestataires de service, ces entreprises chargées d'amener la connectivité jusqu'aux bureaux de Google. Les SLA (Service Level Agreements) ne sont pas aussi exigeants en matière d'IPv6 qu'en matière d'IPv4. Les prestataires ont mis plus de temps à relier les points d'accès IPv6 distincts que pour la mise en place et la configuration de peerings en IPv4. Google a dû également réécrire ses propres outils de surveillance réseaux pour travailler en IPv6. Malgré ces obstacles, Irena Nikolova s'est dite confiante et ne doute pas que l'équipe va réussir à mettre en oeuvre un réseau tout-IPv6 chez Google. « Nous avons également cessé de qualifier l'IPv6 de 'nouveau protocole', mais nous commençons à parler de l'IPv4 comme de 'l'ancien protocole' », a-t-elle enfin déclaré.

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(12/12/2011 12:06:36)

Twitter rénove son site et s'ouvre aux marques

L'interface est moins intimidante pour les néophytes et elle les encourage à rester sur la page. L'idée est de changer l'image du service, perçu comme un carrefour de sujets tendances, pour mettre l'accent sur le fait que Twitter permet également de découvrir les dernières actualités et les dernières infos sur les sujets qui les passionnent. La prochaine version de Twitter se concentre sur quatre éléments clés: « Accueil », « Connecter », « Découvrir » et « Compte », qui ont tous droit à leur onglet respectif.

L'accueil est l'endroit où vous trouverez les tweets des personnes que vous suivez. Ils apparaissent dorénavant sur le côté droit de l'écran, et les photos, vidéos et conversations sont intégrées au flux: de cette façon, nul besoin de sortir de sa page d'accueil pour suivre une conversation. « Connecter » fonctionne comme la page @mentions d'avant le ravalement. Il permet de voir qui vous suit, qui a apprécié vos tweets ou mentionné votre @nomd'utilisateur. « Découvrir » est un carrefour personnalisé qui vous permet de découvrir des membres intéressants, les dernières tendances du site et des sujets que vous souhaitez suivre.

Enfin « Compte » regroupe toutes vos infos personnelles en un seul endroit. Il sert en quelque sorte de carte de visite: les autres membres peuvent s'y rendre pour apprendre des choses sur vous et regarder vos photos, vidéos, votre emplacement géographique et un lien vers votre site web. Le bouton Tweet s'affiche maintenant dans le coin de la page, en haut à droite  pour vous permettre de tweeter à tout moment.

Les marques arrivent sur Twitter


Dans le sillage de Facebook et Google+, Twitter déroule également le tapis rouge aux marques en inaugurant les comptes spécifiques aux entreprises. Ces pages peuvent être employées par les services marketing pour dresser des profils avancés de leurs entreprises, et ils peuvent également les employer pour surveiller les tweets envoyés par les visiteurs.

Les mobinautes seront les premiers à découvrir la nouvelle version de Twitter sur iPhone, Android et le site mobile de Twitter. Les changements seront inaugurés peu à peu au cours des prochaines semaines. Si vous êtes trop pressé, vous pouvez les voir en avant-première sur votre ordinateur en téléchargeant une version mobile de Twitter. fly.twitter.com

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(09/12/2011 16:33:23)

BT et Orange relient leurs systèmes de téléprésence Cisco

Testée avec un panel de clients un peu partout dans le monde, l'interopérabilité des systèmes de téléprésence Cisco est aujourd'hui étendue à toutes les entreprises passant par les tuyaux de BT et d'Orange. La téléprésence permet aux entreprises d'effectuer des réunions virtuelles en temps réel, en utilisant une technologie avancée de visioconférence. La solution Cisco TelePresence offre une qualité vidéo haute définition (1080p), un son spatial, et une installation conçue pour relier deux pièces séparées physiquement de sorte qu'ils ressemblent à une salle de conférence unique. « Remplacer les face-à-face avec la téléprésence n'est pas seulement un moyen de réduire les frais et les temps de déplacement, c'est aussi un moyen d'accélérer les prises de décision, d'augmenter la productivité et d'améliorer la collaboration inter-organisationnelle qui ne pourrait ne pas exister sans réunions virtuelles », a déclaré McFadzen, responsable des solutions réseau international chez OBS.

Les clients peuvent contacter leur fournisseur de service pour se renseigner sur l'utilisation du service inter-entreprises. Il n'y a pas de coûts supplémentaires, et les clients conservent leur relation commerciale existante avec leur prestataire de services. Un accord similaire portant sur l'interopérabilité des systèmes de téléprésence a déjà été conclu en juin dernier entre Orange et Telefonica.

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(09/12/2011 10:58:14)

Avec DemandTec, IBM s'offre des outils d'analyse pour le commerce de détail

L'acquisition par IBM de l'éditeur DemandTec, pour 440 millions de dollars, s'inscrit dans le cadre de son initiative Smarter Commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, de marketing et de services aux clients.

La société rachetée a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Ses solutions permettent aux commerces de détail de déterminer finement leurs stratégies de tarification et d'offres produits. L'un des modules permet aux entreprises d'élaborer le meilleur mix produits en tenant compte de la demande des acheteurs, de l'espace, de la productivité et de la profitabilité. Un autre aide à fixer le meilleur prix pour un article au long de son cycle de vie. Un commerce peut par exemple prédire comment les clients sont susceptibles de réagir à un changement de prix.
D'autres modules sont destinés à mener des campagnes marketing ciblées. DemandTec aide aussi à comprendre pourquoi tel groupe d'acheteurs diffère de tel autre afin d'élaborer le meilleur plan de merchandising (présentation des produits dans les magasins). L'éditeur propose par ailleurs des services fournis par des partenaires. L'un d'eux délivre des prévisions météo à long terme venant de Weather Trends International.

Ces solutions viendront compléter la famille de produits Smarter Commerce qui inclut aussi la technologie d'intégration B-to-B qu'IBM a acquise avec le rachat de Sterling Commerce en 2010. IBM « redéfinit la façon dont les marques achètent, se vendent, commercialisent leurs produits et apportent un service à leurs clients en répondant à la demande de ceux-ci », a indiqué Craig Hayman, directeur général des solutions métiers, dans un communiqué. « Apporter une dimension scientifique à l'art de la politique tarifaire et de la promotion constitue une grande part de cette stratégie », ajoute-t-il.

Le rachat de DemandTec va aussi apporter à IBM 450 clients de plus, dont quelques-uns des plus grands distributeurs, parmi lesquels Target et Walmart. La transaction devrait être réalisée d'ici à la fin du premier trimestre 2012.

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(08/12/2011 15:21:47)

Atos réitère son objectif d'entreprise « zéro e-mail » à l'horizon 2014

En février dernier, Thierry Breton, le PDG d'Atos, avait fait état d'un projet visant à se débarrasser de la messagerie interne. Ses propos avaient suscité la stupéfaction dans les médias, qui ont consacré de gros titres à cette annonce, et l'incrédulité des commentateurs. D'ici à trois ans, Thierry Breton veut mettre un terme à la messagerie interne et encourager les salariés d'Atos à utiliser des plates-formes de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter pour communiquer entre eux, en plus des systèmes de messagerie instantanée disponibles en interne. Selon le PDG, Atos a découvert que certains salariés recevaient plus de 100 courriels par jour, et que la lecture et la réponse à ces messages prenaient jusqu'à 20 heures sur leur temps hebdomadaire de travail.

Cette semaine, dans une interview à la BBC, Thierry Breton s'est dit « surpris, voire intrigué » de l'agitation provoquée par ses propos. Le dirigeant d'Atos explique que les jeunes salariés entrants dans l'entreprise n'ont pas l'habitude d'utiliser des systèmes de messagerie interne comme Outlook. Selon lui, ils sont plus familiers de Facebook et de Twitter, ou de systèmes de messagerie externes comme Hotmail et Yahoo. Le patron d'Atos n'interdit pas l'utilisation de systèmes de messagerie externes, précisant qu'il s'en sert lui-même. Mais il estime que les systèmes de messagerie d'entreprise favorisent la surcharge d'informations et «  polluent notre environnement de travail ». Celui-ci ajoute que les systèmes de messagerie internes véhiculent des messages inutiles et gaspillent le temps de ceux qui les reçoivent et doivent en assumer la gestion.

Une démarche assez pragmatique

Au mois de février dernier, lors d'une conférence consacrée à l'innovation, le responsable avait déclaré : « Les entreprises doivent aller plus loin dans cette voie : l'e-mail, ne sera bientôt plus considéré comme la meilleure manière de travailler et d'échanger.» Atos a déclaré avoir mis en place des outils de collaboration et des plates-formes sociales communautaires pour partager et garder trace des idées exprimées sur des sujets comme l'innovation, le Lean Management, et les ventes, pour accompagner l'effort visant à réduire les échanges de données et les recherches inutiles.

L'an dernier, le fournisseur Salesforce.com avait déclaré que la plupart des e-mails envoyés au travail « n'étaient pas pertinents». L'enquête commandée par l'entreprise avait révélé que 70% des salariés recevaient des mails, directement ou en copie, sans intérêt.

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(08/12/2011 14:57:41)

OpenDNS développe le chiffrement des requêtes DNS publiques

OpenDNS (un service gratuit de routage DNS), a publié une preview de son outil, DNSCrypt qui va chiffrer les requêtes DNS (Domain Name System) entre l'ordinateur d'une personne et le service de recherche de l'entreprise, ce qui pourrait bloquer les risques d'interception.

Les requêtes DNS sont une partie fondamentale du fonctionnement de l'Internet. Une recherche DNS convertit un nom de domaine en une adresse IP qui peut être tapée dans un navigateur. Les FAI procurent des services DNS à leurs clients, mais OpenDNS exécute propre outil de recherche qui est selon lui plus rapide et mieux sécurisé. David Ulevitch, fondateur et PDG d'OpenDNS explique, « dans la conception d'Internet, les requêtes DNS sont envoyées en clair entre un utilisateur et le fournisseur de DNS. Le dialogue est vulnérable à une interception via une attaque de type man-in-the-middle. » Il ajoute que cela peut arriver sur des réseaux non sécurisés comme les cafés ou les lieux publics. Il souligne que même certains FAI ont été accusés d'espionner les activités de leurs clients.

Le problème des requêtes DNS publiques est qu'elles n'ont pas intégrés les extensions DNS Security (DNSSEC), un protocole de sécurité conçu pour protéger le DNS, précise le dirigeant. DNSSEC substitue le chiffrement avec une clé publique à la signature numérique du DNS affecté lors de l'enregistrement d'un site web. Ce protocole est conçu pour stopper les attaques comme la pollution du cache, dirigeant un utilisateur qui tape une bonne adresse vers un faux site.

Comme son nom l'indique, DNSCrypt chiffre les requêtes, ce qui signifie que si le trafic est intercepté, le pirate ne sera pas en mesure de voir le contenu. L'outil Open Source est gratuit mais il est uniquement disponible pour Mac OS X.

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