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(01/07/2008 12:50:57)

Ebay s'indigne de sa condamnation de 39 M d'euros pour contrefaçon

« Injuste », « indécent », « disproportionné », voilà les termes employés par eBay pour qualifier le montant de la condamnation prononcée hier par le tribunal de commerce de Paris. La justice a infligé une sanction de 38,83 M€ au site de vente aux enchères pour contrefaçon - ce qui correspond à environ 2% du bénéfice net réalisé par le groupe de luxe en 2007. Pour Alexandre Menais, directeur d'eBay Europe en charge des relations avec les marques et les fabricants, cette somme « reflète davantage le prestige de LVMH que les dommages réellement subis par le groupe ». Pire encore selon lui, ce jugement est « liberticide » et n'apporte rien à la problématique de la contrefaçon. Il constitue uniquement un prétexte pour « s'attaquer à un nouveau modèle de consommation qui dérange, parce qu'il est plébiscité par 12 millions d'internautes français ». Deux millions d'objets litigieux retirés du site eBay en 2007 Alexandre Menais déplore par ailleurs que les faits reprochés à eBay datent de 2006, alors que le site a déployé des outils de surveillance au cours de ces deux dernières années : suppression des enchères de courte durée (prisées par les contrefacteurs, car plus difficiles à déceler), vérification accrue des comptes bancaires, permis de signaler une suspicion de contrefaçon par n'importe quel internaute... [[page]]En 2007, ces différentes mesures ont permis, selon eBay, de procéder à l'arrestation de 500 contrefacteurs et de supprimer des pages du site plus de deux millions d'objets plagiés. Ebay a également mis en place une politique de partenariats avec 18 000 marques dans le monde, afin de mieux déceler les tentatives de fraude. LVMH ne fait pas partie de cette liste, mais Alexandre Menais affirme qu'eBay est prêt à recevoir les représentants du groupe dans ses centres de Berlin et de Dublin, où 2 000 collaborateurs travaillent pour débusquer toutes les tentatives de vente d'objets contrefaits. Ebay ne compte pas en rester là. Il fera appel de la décision de justice au niveau national, voire européen si nécessaire. En ce qui concerne l'assignation en justice par le Conseil des ventes aux enchères, qui souhaite qu'eBay soit reconnu comme opérateur responsable du contenu du site, et non comme simple hébergeur, le discours d'eBay n'a pas changé, la confiance reste de mise. (...)

(01/07/2008 11:37:55)

Le contenu Flash accessible aux moteurs de Google et Yahoo

Un des gros handicaps des interfaces Internet riches est en voie de résorption : Adobe a signé un accord avec Google et Yahoo pour rendre le contenu des animations Flash accessible aux moteurs de recherche. Jusqu'à présent, il était possible d'indexer du contenu statique et des liens fournis avec les RIA (applications Internet riches), mais pas le contenu dynamique lui-même. Dorénavant, les contenus SWF (le format de fichier utilisé par Flash) sont ouverts aux requêtes Google. La technologie sera aussi mise en place par Yahoo, à une date non précisée. Adobe se dit bien sûr ouvert à d'autres partenariats. Les développeurs et éditeurs de sites qui se réfrénaient jusqu'à présent sur l'usage des RIA par peur d'être mal indexés se voient ainsi retirer une sérieuse épine du pied. L'autre bonne nouvelle, précise Adobe dans une foire aux questions, est que cela fonctionne dès à présent, avec tous les fichiers SWF existants, sans modification. A titre d'exemple, Adobe cite l'utilisation de Flash pour un site de commerce électronique : tous les produits présentés, leurs caractéristiques et leur prix seraient alors indexés par les moteurs de recherche. Cela ne change rien, en revanche, en ce qui concerne les vidéos jouées dans un lecteur Flash. (...)

(01/07/2008 09:27:56)

Les fournisseurs d'accès dénoncent prosaïquement la loi Hadopi

Le projet de loi Création et Internet, qui prévoit de mettre en place un mécanisme de riposte graduée pour lutter contre le téléchargement illicite, continue de susciter des réactions courroucées. Après les associations de consommateurs et de promotion du logiciel libre, c'est au tour des fournisseurs d'accès de monter au créneau. Par l'intermédiaire de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet), ils pointent du doigt un certain nombre de mesures déjà dénoncées par leurs prédécesseurs sur ce créneau et regrettent que le texte « contienne des dispositions qui pourraient remettre en cause l'équilibre trouvé par les Accords de l'Elysée ». Ces derniers, rédigés au terme d'une consultation des industriels partie prenante au dossier, servaient de base, avec le rapport Olivennes, à la loi dite Hadopi (en référence à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet qu'elle prévoit de créer). Si les FAI tiennent à ranger à leurs côtés les internautes, en dénonçant des mesures aux relents liberticides (absence de recours avant la suspension de l'abonnement, pas de disposition concrète visant à développer l'offre payante et contrebalançant la riposte graduée), ils insistent sur les dispositions qui leurs sont particulièrement défavorables. Et en premier lieu sur les mesures de filtrage que la loi pourrait contribuer à mettre en place. Ici, pas de considération légaliste. Plus prosaïquement, l'accent est mis sur les difficultés pratiques et les conséquences pécuniaires planant sur les fournisseurs d'accès. Ainsi, en ce qui concerne le filtrage, les FAI ne manifestent pas une opposition au principe, mais insistent sur la nécessité de conduire des expérimentations montrant sa faisabilité technique. Même logique pour la suspension de l'abonnement : alors que les eurodéputés y voient une mesure contraire aux droits de l'Homme, les FAI se bornent à estimer indispensable « une certaine souplesse quant à son contour précis pour tenir compte des contraintes techniques ». Enfin, l'AFA s'inquiète de ce que leur coûtera la mise en oeuvre des mécanismes envisagés par la loi. Alors que celle-ci est limpide en ce qui concerne les sanctions encourues par les FAI qui manqueront à leurs obligations, « le projet reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs ». (...)

(30/06/2008 18:25:46)

Ebay condamné à verser 40 millions d'euros pour contrefaçon et vente illicite

Après deux années d'enquête et l'examen de milliers de pièces à conviction, le tribunal de commerce de Paris vient de trancher, en condamnant eBay à verser 40 M€ de dommages et intérêts à six marques du groupe de luxe LVMH (Vuitton, Dior et quatre célèbres marques de parfum). Le motif de cette décision est double. Le site de vente aux enchères est accusé d'avoir sciemment laissé des internautes vendre des produits contrefaits sur ses pages. Dans le cadre de la vente de produits authentiques, les plaignants reprochent à eBay de court-circuiter leur propre réseau de distribution, et de léser ainsi leurs revendeurs agréés. Ce n'est pas la première fois qu'eBay est attaqué par de grandes marques pour des raisons similaires. Au début du mois, le tribunal de grande instance de Troyes infligeait au site une sanction de 20 000 € pour contrefaçon de sacs Hermès - une bagatelle comparée aux 40 M€ demandés aujourd'hui. Selon l'avocat d'Hermès, le statut d'eBay ne se limite pas à celui d'hébergeur : il est responsable des produits qui sont vendus sur son site. Un avis que partage le Conseil de ventes volontaires aux enchères, une autorité française de régulation des enchères, qui a assigné eBay en justice en décembre 2007 pour infraction de la loi du 10 juillet 2000. Cette loi stipule que pour obtenir le statut de courtier aux enchères en ligne, un site doit respecter deux critères : l'absence d'adjudication, ainsi que l'absence d'intervention d'un tiers dans la conclusion de la vente. En d'autres termes, le site doit se contenter de mettre en relation vendeurs et acheteurs, sans s'immiscer dans les négociations. Plus qu'un hébergeur, «un véritable opérateur, rémunéré deux fois» [[page]]Au terme d'une enquête, le Conseil des ventes aux enchères a constaté qu'eBay bafouait ces deux conditions, et a donc porté l'affaire en justice. Demain aura lieu l'échange des mémoires rédigés par les avocats des deux partis, et le TGI de Paris devrait rendre son jugement en septembre ou en octobre prochain. « Ebay ne bénéficie pas du statut de simple hébergeur derrière lequel il se réfugie pour se défendre, explique Christian Eoche-Duval, secrétaire général du Conseil. Il s'agit d'un véritable opérateur qui se fait rémunérer à deux reprises, à la mise en vente ainsi qu'à la conclusion de la vente. Il doit donc respecter la loi et garantir à ses clients la conformité, l'origine et l'authenticité des objets qui sont vendus par son intermédiaire, au même titre que n'importe quel commerçant ». Ebay se défend en affirmant qu'il a développé des mesures de contrôle depuis 2006. Le Conseil des ventes aux enchères balaie immédiatement cet argument : « Contrairement à d'autres sites, eBay ne se soumet pas aux régulations d'enchères publiques et se contente de s'autocontrôler à sa guise, alors qu'il existe des outils de monitoring efficaces et reconnus », souligne Christian Eoche-Duval. Ebay a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel de la décision de justice du tribunal de commerce de Paris. (...)

(30/06/2008 15:05:44)

France Telecom retire son offre sur TeliaSonera

C'est par un communiqué en date du lundi 30 juin que France Telecom annonce qu'il jette l'éponge dans sa tentative d'acquisition de TeliaSonera, initiée le 5 juin dernier. Il ne soumettra donc pas d'offre ferme aux actionnaires de l'opérateur télécoms scandinave. La proposition de l'opérateur français se sera heurtée aux exigences financières du Conseil d'Administration de TeliaSonera. France Télécom avait mis au départ plus de 27 milliards d'euros sur la table. L'offre se répartissait à 52% en « cash » et à 48% par actions. Elle avait été immédiatement rejetée par Tom von Weymarn, le PDG de TeliaSonera qui la trouvait insuffisante. France Telecom avait indiqué que s'ouvrait alors une période d'une quinzaine de jours afin de mener à bien des négociations sur d'autres aspects que financiers. Des rumeurs ont couru que l'opérateur hexagonal avait également accepté d'augmenter sa mise, sans succès donc. L'opérateur TeliaSonera est né du mariage en 2002 du suédois Telia et du finlandais Sonera. Ce groupe gère 36 millions d'abonnés et a réalisé 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2007. (...)

(30/06/2008 13:18:48)

La publicité sur Internet pèsera 106 milliards de dollars en 2011 d'après IDC

Le marché de la publicité en ligne devrait quasiment doubler dans le monde selon IDC, en passant de 65,2 Md$ à 106,6 Md$ entre 2008 et 2011. « En comparaison avec d'autres médias plus mâtures, la publicité sur Internet se développe à un rythme très soutenu », souligne John Gantz, analyste chez IDC. Les supports traditionnels devraient toutefois bénéficier d'un sursis avant d'être dépassés, car la publicité sur Internet est relativement récente, et les publicitaires tâtonnent encore pour trouver le modèle le plus pertinent et le plus adapté au comportement des internautes. D'ici 2011, la télévision, la presse écrite et la radio généreront toujours deux fois plus de revenus publicitaires qu'Internet. Actuellement, ce dernier représente 10% de l'ensemble des dépenses publicitaires mondiales. Cette proportion devrait passer à 13,6% d'ici 2011. Mention spéciale pour l'Europe, où Internet captera 18,2% du total des dépenses publicitaires, devant le Japon (16,3%) et les Etats-Unis (14,6%). La publicité en ligne en passe de devenir le 2e canal aux Etats-Unis Ces derniers resteront en tête du classement des dépenses publicitaires sur Internet en 2011. Elles représentent là-bas 45 Md$ sur un total de dépenses publicitaires, tous supports confondus, de 265 Md$. Dans une autre étude, IDC prévoit qu'Internet deviendra le deuxième canal publicitaire dans cette zone géographique, derrière le marketing direct et devant la télévision. Légèrement en retard, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique devraient connaître une ascension fulgurante de la publicité en ligne d'ici 2011 : +42,1% pour l'Europe, et +29,8% pour les deux autres régions. En Asie et dans le Pacifique (en excluant le Japon), la croissance devrait atteindre 25,4%. Dans l'ordre des profils de publicités les plus rentables, on trouve les liens sponsorisés par mot-clé sur les moteurs de recherche (plus d'un tiers des dépenses), suivis des bannières (20%) et des petites annonces (19%). Les publicités les plus sophistiqués comme les vidéos devraient connaître le taux de croissance le plus spectaculaire, de l'ordre de 50% par an. Les contenus réservés aux adultes, les jeux de hasard, l'information, l'électronique et l'informatique resteront les thèmes avec le plus de succès. (...)

(30/06/2008 12:34:28)

1,9 milliard d'internautes réguliers pour 2012

IDC égrène des chiffres de croissance mirobolants à propos de l'usage d'Internet. A la fin de cette année, un quart de la population mondiale, soit 1,4 milliard d'êtres humains, fera un usage régulier du réseau des réseaux. Un accès qui joue donc un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne de tous. En 2012, c'est 30% de la population mondiale qui sera connectée : IDC prévoit en effet 1,9 milliard d'internautes. IDC constate par ailleurs une forte croissance des applications de type Web 2.0 (interactivité, partage de contenus personnels) en complément des usages traditionnels (recherche et achat en ligne, courriels). IDC prévoit que plus de 3 milliards de terminaux seront connectés en 2012, soit deux fois plus qu'en 2008. Pour la moitié de ce nombre, il s'agira de terminaux mobiles. De 546 millions, la population des internautes mobiles passera alors à 1,5 milliard. La Chine, dont la population d'internautes a dépassé celle des Etats-Unis l'an dernier à la première place mondiale, comptera 275 millions d'internautes à la fin de l'année et 375 millions en 2012. Un internaute sur deux achètera en ligne en 2009 [[page]] IDC s'intéresse bien sûr de près à la monétarisation du web. Fin 2008, près d'un internaute sur deux procèdera à des achats en ligne. En 2012, la population d'e-consommateurs atteindra 1 milliard pour générer un CA de 1 200 milliards de dollars. Le commerce entre professionnels, le B-to-B, engendrera dix fois ce chiffre d'affaires. Cette forte croissance du commerce en ligne s'accompagne d'une explosion de la publicité en ligne. Son CA atteindra 65,2 Md$ en 2008, soit 10% du marché publicitaire total. Avec une estimation d'un CA de 106,6 Md$ pour l'e-publicité en 2011, cette part passera à 13,6%. (...)

(27/06/2008 17:38:17)

Paris est candidate pour déposer l'extension « .paris »

Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, a profité du dîner de gala donné cette semaine à l'Hôtel de Ville par l'Icann et l'Agifem (dans le cadre de la 32e réunion publique de l'Icann, Paris, 22-26 juin), pour annoncer que la Capitale était candidate pour déposer une demande de création pour le nom de domaine « .paris » auprès du régulateur technique d'Internet. Une démarche qui emboîte le pas à celles menées aux Etats-Unis et en Allemagne par les villes de New York et de Berlin. A l'issue de sa réunion publique, l'Icann a pris la décision d'étendre les possibilités de dépôt de noms de domaine, mais de nombreux points sensibles n'ont pas encore trouvé de solutions. (...)

(27/06/2008 16:23:34)

Yahoo annonce la refonte de son organisation

Alors que plusieurs de ses cadres dirigeants viennent de claquer la porte, Yahoo a dévoilé, ce jeudi, les grandes lignes de son nouveau projet de réorganisation. Ces changements sont destinés à améliorer les produits, les technologies et le fonctionnement du groupe, a indiqué la société dans un communiqué. Ils passeront par le regroupement des développements des produits grand public au sein d'une même entité chargée du marché mondial, la création d'une activité dédiée au marché américain (produits utilisateurs, annonceurs, éditeurs), la formation d'une équipe chargée de la stratégie et la refonte de l'infrastructure technologique. L'entité consacrée à l'audience produits sera dirigée par Ash Patel, ancien responsable de la division plates-formes et infrastructures. La division marché américain sera placée sous la responsabilité d'Hilary Schneider, ex dirigeante de la division solutions pour les partenaires internationaux. Le nom du responsable de l'activité stratégie et analyse n'a pas encore été dévoilé. Yahoo a également annoncé la mise en place d'une division axée sur le cloud computing. Toutefois, ces changements n'ont pas provoqué l'enthousiasme attendu. A la Bourse de New York, le 26 juin 2008, l'action Yahoo a perdu 2,18% à 21,51 dollars. (...)

(27/06/2008 16:12:06)

L'Icann pose les premières pierres des noms de domaine élargis

Le 26 juin s'est terminée la réunion annuelle du bureau de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui se déroulait depuis le 21 juin à Paris. En conclusion de cette semaine de discussions, l'organisme de régulation technique des noms de domaine d'Internet a décidé de continuer d'introduire des domaines de haut niveau (Top-Level Domain). Parmi ceux-là, on trouve des noms de domaine internationalisés écrits en chinois ou en arabe. Mais pas seulement. Cela permettrait aux grandes entreprises d'utiliser leur propres domaines - France.ebay au lieu de ebay.fr par exemple - ou aux communautés linguistiques de créer des domaines transnationaux sur le modèle du .cat de Catalogne. La discussion sur l'extension des gTLD (generic top-level domains) comme les .com, .org et .biz, dure en fait depuis 2005. Les nouveaux noms pourraient donc être approuvés pour un bien plus grand nombre de candidats d'ici au troisième trimestre 2009. Selon l'Icann, il n'y a pas de barrière technique à ce qu'il se crée autant de nouveaux TLD qu'il existe déjà de domaines enregistrés en .com (soit 70 millions). « Une décision destinée à libérer tout l'espace des TLD » L'Icann ne créera pas directement de nouveaux gTLD spécifiques mais son bureau s'engage à poser les bases d'un ensemble de règles de création et de gestion de ces nouveaux domaines génériques. « C'est une décision destinée à libérer tout l'espace des TLD », a expliqué Paul Twomey, PDG de l'Icann. Contrairement aux .biz et .mobi qui étaient passés par de longs processus de validation, les nouveaux domaines pourraient être enregistrés par n'importe quelle entité capable de procéder à un tel enregistrement. L'approbation sera automatique, sauf objection d'un tiers (voir page suivante). Une fois les gTLD passés dans le processus, leurs propriétaires pourraient commencer à vendre les domaines associés, exactement comme les bureaux d'enregistrement vendent désormais des .com, .org, ou .biz. [[page]] L'Icann compte réceptionner les premières candidatures à partir d'avril ou de mai 2009. Et ceux qui ne posent pas de problème pourraient être approuvés dans les 90 à 120 jours, selon Paul Twomey. Ainsi, ils pourraient être mis en vente dès le quatrième trimestre. « Le prix d'un nouveau gTLD devrait se situer dans la fourchette basse de montants à 6 chiffres, en dollars » continue le PDG. Soit un minimum de 100 000 $ ; l'idée serait bien entendu de récupérer le coût du développement du système qui devrait se situer entre 10 et 20 millions de dollars. Parmi les objections possibles, l'opposition à la morale et à l'ordre public Mais il reste entre autres à l'Icann à mettre au point la façon de faire payer les gTLD et surtout à définir précisément les objections acceptables. Les principales raisons de refuser la validation d'un nom de domaine pourraient être de quatre sortes : - violation des droits de quelqu'un d'autre, tels la marque commerciale ; - Confusion forte avec un autre TLD existant ; - Prétendue représentation d'une communauté culturelle ou économique qui, elle, ne se sent pas représentée ; - Atteinte à la morale ou à l'ordre public. Susan Crawford, membre du bureau de l'Icann, a demandé de limiter autant que possible ce type de disposition. Elle a en effet exprimé quelques inquiétudes quant à la possibilité des gouvernements d'invoquer l'atteinte à l'ordre public ou à la moralité, ou des utilisateurs d'Internet de signaler qu'ils se sentent offensés. Un arbitrage tiers devrait permettre de résoudre les litiges. Reste encore à décider qui payerait pour cet arbitrage. Des procédures accélérées pour des pays comme la Chine [[page]] Le bureau a aussi prévu l'utilisation d'une procédure rapide pour un nombre limité de noms de domaines internationaux dans des pays qui en ont un besoin urgent. Les entreprises chinoises devraient ainsi pouvoir enregistrer leurs noms de domaines avec les deux idéogrammes signifiant Chine après le point. L'Icann a adopté le système Punycode qui encode les TLD écrits en caractères Unicode et les transforme en une séquence que l'on peut stocker sur des serveurs DNS existants. Quelques problèmes demeurent cependant, qui pourraient ne pas être résolus avant plusieurs années. Des limites au 'domain name tasting' mais pas au 'cybersquatting' Le bureau a aussi approuvé le support des DNSec (DNS Security Extensions) par les .org, afin de renforcer la confiance envers les résultats des serveurs DNS sur des requêtes concernant ce TLD. Enfin, l'Icann a prévu des garde-fous contre le dépôt temporaire de noms de domaine, une pratique abusive dite « domain name tasting » : il est aujourd'hui possible de se servir gratuitement d'un nom de domaine si la durée reste inférieure à cinq jours. « Désormais, précise Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, association française pour le nommage Internet, sur l'ensemble des noms de domaine qu'elle aura déposés dans un mois, une société ne pourra se faire rembourser que 10%. » « Pendant ces journées, des jalons ont été posés mais certains points sensibles n'ont pas été résolus », regrette Loïc Damilaville. Parmi les sujets sur lesquels la réflexion n'a pas suffisamment avancé, figure selon lui la protection des noms géographiques et des noms de pays, ainsi que le 'cybersquatting'. Ce dernier point inquiète les entreprises contraintes de multiplier les dépôts de noms liés à leur marque, et qui souhaiteraient voir mettre en place des mécanismes de protection. D'autant que la multiplication des TLD ne fera qu'aggraver cette situation. (...)

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