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Middleware et serveurs d'application
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(08/12/2004 19:06:12)
BEA dévoile la bêta de la version 9 de WebLogic Server
BEA a annoncé mardi 7 la prochaine disponibilité en bêta publique de Diablo, la version 9.0 de WebLogic. Diablo, annoncé pour la première fois en juin lors d'eWorld, la conférence de BEA est censé apporter quatre grandes familles d'améliorations, en matière d'administration, d'intégration, de robustesse et de support des standards. BEA a tout d'abord veillé à améliorer les outils d'administration de son serveur J2EE avec la possibilité de mettre à jour les applications sans interruption de fonctionnement grâce à ce que BEA appelle le "side by side deployment", en fait la possibilité d'exploiter deux instances de versions différentes d'une même application côte à côte et d'organiser la bascule en douceur des utilisateurs de l'un à l'autre de façon transparente". Autre amélioration, Diablo permet de patcher un cluster de serveurs en upgradant les serveurs les uns après les autres sans rupture de service. Jusqu'alors, il fallait appliquer un patch simultanément sur l'ensemble des serveurs du cluster. Toujours côté administration, BEA promet plus de visibilité depuis la console d'administration du logiciel notamment pour le troubleshooting des applications. BEA a aussi développé un framework unifié de diagnostic pour permettre aux éditeurs d'outils tiers comme HP d'interfacer en profondeur leurs outils de supervision dans le framework.
En matière d'intégration, BEA a ajouté à Diablo le support des derniers standards comme JSR109, pour la portabilité des services Web ou WS-I Basic Profile pour l'interopérabilité. L'éditeur a également implémenté la version 2 des XML Beans (un projet Apache) et des technologies comme WS-Policy, WS-Adressing...
Diablo est aussi l'occasion pour BEA de soigner le fonctionnement de son serveur en mode "grille" avec la possibilité de basculer automatiquement un serveur en cas de panne sur un serveur dormant ou actif mais aussi de faire du "failover" sur un réseau étendu de type WAN ou MAN. Autre amélioration, l'administrateur peu désormais définir des politiques de QoS par application, les valider sur les serveurs (une façon d'assurer que les applications critiques bénéficieront toujours d'une qualité de service élevée, même si une application non critique se met à consommer des ressources du cluster.
Comme Oracle, enfin, BEA met l'accent sur le support des derniers standards comme JAX RPC 1.1, WS-EE 1.E, JAXR 1.0, WS-I 1.0 et JSR 181 (annotations pour services Web), mais aussi J2EE Management API 1.0 (gestion des EJB de façon décorrélée des applications), JCA 1.5 et JMS 1.1.
Le logiciel sera téléchargeable sur le site Web dev2dev de BEA mais aussi sur le site Diablo à partir du 16 décembre 2004. Une version finale est attendue pour le second semestre 2005. (...)
OpenWorld : Oracle dévoile son dernier serveur d'applications et ses outils de BI
Oracle dévoilera mercredi la version 2 de son serveur d'applications Java Oracle Application Server 10g, une mouture qui, selon l'éditeur, apporte 432 améliorations, notamment le support de J2EE 1.4, une meilleure gestion des services Web et des architectures orientées services (SOA), des fonctions avancées de gestion d'identité ainsi que le support des technologies d'identification par fréquence radio (RFID).
Oracle annonce notamment le support du profil basique WS-I et l'interopérabilité avec les services Web développés en architecture .Net. Le logiciel embarque aussi une pile de services SOAP, un annuaire de services Web UDDI et une passerelle d'administration permettant de suivre le fonctionnement des services Web sur le serveur depuis un point centralisé. L'éditeur met également en avant la fourniture d'une architecture de portail clé en main (avec le support de JSR168 et des remote portlets) et le support des technologies RFID destiné à simplifier la mise en oeuvre des tags radio.
Oracle a aussi soigné le déploiement du logiciel dans des configurations en cluster (ou en grille de calcul) avec l'ajustement automatique des tâches entre systèmes, et des fonctions de haute disponibilité (avec l'utilisation de systèmes en backup à froid ou à chaud).
Les différents composants ont été présentés lundi matin lors d'une session d'Oracle OpenWorld San Francisco, qui a aussi été marquée par la présentation d'Oracle Application Server Standard Edition (OAS SE) 1, une version "light" du serveur d'applications conçue pour héberger des sites Web et des portails. Les nouvelles versions d'OAS 10g devraient être disponibles avant la fin de l'année 2004 de même que la dernière mouture de l'outil JDeveloper. (...)
IBM dote les services Web d'une interface graphique
IBM annonce la sortie de Web Service Navigator, un plug-in pour Eclipse 3 censé représenter graphiquement les transactions liées au services Web. Selon Big Blue, ce module devrait faciliter le déboguage ainsi que l'interprétation des mécanismes de transaction, « notamment dans le cadre d'architecture orientée service » (SOA).
Cela est rendu possible par l'analyse de logs, extraits depuis Websphere - un autre module fera l'objet d'un annonce prochainement- et générés lors des échanges. Quatre niveaux de visualisation seront alors disponibles : une topologie des services et des transactions en cours, le contenu des échanges, ainsi qu'un diagramme représentant les flux des transactions, de services à services. Enfin, le module est censé représenter les séquences entre chaque transaction. (...)
Sun crée une nouvelle licence Open Source
Sun Microsystems a publié une nouvelle licence logicielle qui pourrait être utilisée dans le cadre des efforts de publication du code source de Solaris, le système d'exploitation Unix de la firme. Basée sur la Mozilla Public Licence (MPL) utilisée par le consortium Mozilla pour ses logiciels (dont le navigateur Web éponyme), la Common Development and Distribution License (CDDL) a été soumise à l'approbation de l'Open Source Initiative (OSI). Comme l'explique Claire Giordano, une responsable technique de Sun, la CDDL n'a pas pour objectif d'être compatible avec la licence GPL, soutenue par les puristes de la Free Software Fondation et de Linux.
L'un des intérêts de la CDDL est qu'elle permet la modification du code d'origine par un développeur tiers et la distribution de ses améliorations sans contrôle central. Elle permet aussi son inclusion dans un programme de plus grande envergure. Sun en revanche ne se réserve aucun contrôle sur les programmes ainsi conçus.
Russ Castronovo, un porte-parole de Sun, s'est refusé à dire si la CDDL sera utilisée pour la mise en Open Source de Solaris ou non. Selon lui, la CDDL fait parti des efforts de Sun dans ses travaux avec la communauté Open Source mais "nous n'attachons pas cette licence à un quelconque produit, pas plus que nous n'annonçons qu'elle ne sera pas dans le futur attachée à l'un de nos produits".
Cette communication zigzagante fait dire à Bruce Perens, l'un des fondateurs de l'OSI, mais aussi ex-responsable Open Source d'HP que "Sun semble vouloir maintenir la confusion sur ses réels objectifs, car son principal but est de ralentir la progression de Linux en retardant la décision des possesseurs de serveurs x86". (...)
Software Universe 2004 : HP veut aligner business et informatique
HP a réuni 2 900 personnes sous la grisaille madrilène* pour son événement clients annuel consacré à ses outils d'administration. L'édition 2003 de ce HP Software Universe ayant rassemblé 2000 participants, Nora Denzel, vice-presidente en charge de la stratégie Adaptive Enterprise, y voit une preuve supplémentaire du regain d'intérêt suscité par Openview et sa stratégie de synchronisation entre business et informatique. "Le chiffre d'affaires d'Openview a augmenté de 30 % en un an, soit trois fois le taux du marché mesuré par IDC ", s'est-elle réjouie.
HP voit l'administration comme une superposition de quatre couches. En bas, l'infrastructure. Puis les applications. Au-dessus, le service informatique pris dans sa globalité (ITSM, IT service management).
Enfin, coiffant le tout, le BSM (Business service management). Un créneau sur lequel se positionnent des acteurs venant de la supervision (BMC, Tivoli, CA...), de la surveillance appplicative (Mercury) ou de la gestion de systèmes (Veritas).
En résumé, le BSM consiste à rendre les entreprises plus agiles, aptes à anticiper en un minimum de temps l'impact d'un changement de processus métier sur l'informatique, et à prendre des mesures pour resynchroniser les deux. Nora Denzel parle d'automatisation guidée par le métier, pour qualifier le plus important lancement de produit de ce Software Universe, Openview Automation Manager.
Le produit, qui reprend des technologies provenant d'acquisitions comme Consera ou Novadigm, permet par exemple de lancer automatiquement un serveur lame pour répartir la charge d'une application avant de contrevenir au SLA (accord de niveau de service) fixe. Bien sûr, cela nécessite une discussion approfondie, au départ, entre responsables métiers et responsables informatiques, tant pour modéliser les processus que pour leur attribuer des SLA.
(*) Du 30 novembre au 3 décembre 2004 (...)
Sun renforce son offre d'administration de systèmes hétérogènes
Sun va procéder à l'achat de SevenSpace, d'ici la fin du mois de mars prochain, pour un montant non communiqué. SevenSpace est spécialisé dans les solutions de supervision et d'administration de systèmes et d'applications. SevenSpace supporte les produits d'éditeurs comme Oracle, SAP et PeopleSoft, ainsi que de nombreux systèmes d'exploitation comme Windows, HP-UX et AIX. Dans un entretien accordé à « Infoworld », Scott Woods, président de Sun en charge de l'intégration, reconnaît que l'offre de Sun est longtemps restée limitée à ses propres produits et salue l'ouverture qu'offre cette acquisition : « Cela nous donne une large palette de compétences en environnement hétérogène, depuis la couche physique du réseau jusqu'aux applications. ».
En élargisseant de son offre de services aux environnements hétérogènes, Sun entend redevenir compétitif face à des concurrents comme HP et IBM. La division ad hoc de HP a enregistré une croissance de 35 % au cours du dernier trimestre. Cisco s'est également mis récemment sur les rangs en rachetant NetSolve, au début du mois de septembre.
Sun a prévu de préciser sa stratégie vis-à-vis de la technologie de SevenSpace et ses intentions pour ses salariés lors de la conclusion de l'opération, à la fin du mois de mars prochain. (...)
.NET : la roadmap pour Windows Forms et Avalon
John Montgomery, un responsable marketing Microsoft, a publié sur son blog la roadmap de Microsoft concernant le développement du client de présentation, histoire de clarifier l'utilisation qui doit être faite de Windows Forms et d'Avalon.
Windows Forms v1.1 est la technologie actuelle utilisée par les développeurs Windows pour construire l'interface utilisateur de leurs applications. Windows Forms v2.0 va être lancé avec Visual Studio 2005 et sera le meilleur moyen d'écrire des applications basées sur le framework .NET.
Présenté lors de la PDC 2003, Avalon sera la nouvelle technologie de présentation et s'appuiera sur DirectX et le matériel. Avalon 1.0 ne sera pas disponible avant 2006, il semble donc nécessaire de préciser les relations et l'interopérabilité entre Windows Forms et Avalon pour s'assurer que les investissements dans l'interface utilisateur seront préservés.
Validée par les équipes de Windows Forms et d'Avalon, cette roadmap présente trois phases :
- Aujourd'hui, utiliser Windows 1.1 et observer le guide des patterns et des pratiques de Microsoft pour maintenir la séparation entre le la présentation et la logique de l'application.
- Lorsqu'Avalon sera disponible (attendu pour mi-2006), il est recommandé d'utiliser Avalon pour les applications nécessitant une forte différentiation visuelle (sites Web) ou manipulant intensivement des données graphiques. Les autres applications doivent continuer d'utiliser Windows Forms.
- Après la sortie d'Avalon 1.0, la future version de Visual Studio succédant à Visual Studio 2005 contiendra des outils supportant Avalon. Les développeurs pourrant alors migrer vers Avalon et utiliser les fonctionnalités d'interopérabilité entre Windows Forms et Avalon. (...)
Livre blanc : Processus, présentation et intégration, l'Orientation Service en pratique
Rédigé par des analystes du cabinet ZapThink, ce livre blanc en français présente l'approche Orientation Service (SO) et s'intéresse à Cordys, un éditeur qui fournit une solution processus globale dotée d'outils orientés service.
Le livre blanc « Processus, présentation et intégration » commence par asséner un certain nombre d'évidences et aborde les concepts de l'Orientation Service. L'implémentation d'une architecture orientée service (SOA) d'entreprise est techniquement complexe et nécessite des modifications importantes dans l'utilisation et la gestion des ressources informatiques. Le document insiste sur l'importance des processus métier et sur les bénéfices structurels, économiques et humains d'une SOA.
Les analystes s'intéressent ensuite à la solution Cordys de l'éditeur éponyme qui se focalise sur les trois éléments clés d'une infrastructure SOA : processus, présentation et intégration. L'éditeur hollandais propose une solution qui facilite la collaboration en s'appuyant sur les applications d'entreprise existantes et en prolongeant leur cycle de vie avec des processus et des outils d'intégration. La solution semble séduire les experts de ZapThink puisqu'ils déclarent en conclusion « Cordys représente l'un de ces nouveaux éditeurs de logiciels d'entreprise qui proposent une solution complète, à la fois modulaire et basée sur des standards ».
ZapThink est un cabinet d'analystes basé dans le Massachusetts et reconnu dans les domaines XML, services Web et SOA. Le livre blanc est disponible en téléchargement sur le site. Il est gratuit mais nécessite l'inscription sur le site.
Lien : http://www.zapthink.com/report.html?id=WP-0135 (...)
Forum Intégration : l'urbanisation, d'urgence
C'est un crû resserré autour de l'intégration et de l'architecture des systèmes d'information que le Forum Intégration (les 24 et 25 novembre à Paris-La Défense) aura offert cette année. Le congrès, né Forum XML en 1998, pouvait encore paraître hésiter l'année dernière. Désormais, XML en tant que format de contenu sera traité dans Documation, et XML en tant que brique d'architecture dans le Forum Intégration, indique Guy Fermon, co-organisateur de ces deux événements. Du moins pour la partie contenu, la logistique du salon, effarante, étant à imputer à Reed Expositions.
Resserrée, la partie exposition offre plus de visibilité aux éditeurs spécialistes de l'intégration et des services Web, comme Axway, Cordys ou Systinet. Le positionnement de tous ces acteurs effectué par Jason Bloomberg, analyste senior du cabinet Zapthink, étant à se procurer d'urgence. Assurant la seconde intervention de la session plénière inaugurale, Jason Bloomberg a dépeint l'évolution de l'offre pour coller aux concepts de la SOA, l'architecture orientée services, degré ultime de l'urbanisation. A terme, explique-t-il, tous les éditeurs (enfin ceux qui resteront) couvriront toutes les fonctionnalités requises pour concevoir une SOA. Mais il prévient : « Vous ne pourrez pas acheter une architecture. Au mieux, vous pouvez acheter l'expertise d'un consultant. ».
Une façon d'appuyer le propos de Guy Lapassat, ancien DSI du CCF puis de la Générale des Eaux aujourd'hui consultant indépendant (Elyx Consulting), qui assurait la première partie. Dans un style très poil à gratter. Il y en eut pour les éditeurs, « qui ne veulent surtout pas d'architecture de services », mauvaise pour leurs affaires. Mais aussi pour les entreprises : « J'ai vu des chefs de projet de 15 ans d'expérience démissionner quand je leur ai demandé de faire de la modélisation ». Regrettant ensuite, en privé, de n'avoir pas été assez optimiste, Guy Lapassat invitait l'assistance à mesurer son degré d'urbanisation. En résumé, si lorsque vous modifiez une donnée, ou la structure d'une base, ou encore les fonctions ou les données d'un objet, vous devez modifier les applications liées, alors votre système d'information n'est pas urbanisé.
Mais il n'est pas trop tard pour s'en préoccuper, à condition de réaliser les bons arbitrages. (...)
IBM inaugure un site de ressources pour Workplace
IBM ouvre Workplace Resource Center, une plate-forme de ressources pour développeurs et utilisateurs de Workplace, la solution de portail collaboratif de la marque. Ce service en ligne est hébergé chez l'espace développeur de Big Blue, DeveloperWorks.
Le site répertorie notamment une série d'articles techniques, et quelques cas pratiques. Des white papers, des exemples de code ainsi que des outils de test peuvent également être téléchargés.
Il est à noter qu'IBM a récemment lancé une version pour PME de Workplace. (...)
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