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Mobilité

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(07/12/2011 15:45:05)
IBM porte ses applications mobiles collaboratives sur tablettes
Après les smartphones, IBM s'intéresse aux tablettes en entreprise et adapte ses solutions collaboratives à ce support. Gratuites pour les clients des logiciels IBM disposant d'une licence, les applications mobiles proposées par Big Blue ont été optimisées pour les interfaces des tablettes, en s'assurant de la sécurité, de l'intégration avec les systèmes d'information et de la mise en conformité. « Les applications sont très légères et doivent dialoguer de manière sécurisée aussi bien avec les systèmes d'informations des entreprises, qu'avec les salariés connectés à l'extérieur de l'entreprise », souligne Rob Ingram, directeur senior de la stratégie collaboration sur mobile d'IBM.
La première application concernée est Connections, le logiciel de réseau social d'entreprise d'IBM, maintenant disponible sur iPad. Une autre application permet aux salariés d'assister à une conférence en ligne via LotusLive Meeting sur iPhone, sur des smartphones sous Android, sur BlackBerry ou sur les tablettes. Les discussions en tête-à-tête ou à plusieurs sont possibles sur les tablettes (iOS ou Android) à travers l'application de messagerie instantanée Sametime, d'IBM. On notera que les terminaux sous Android bénéficieront en plus de l'ajout de widgets pour créer des raccourcis vers la messagerie Lotus Notes et le calendrier. Enfin, Lotus Symphony Viewer propose la visualisation de fichiers ODF (documents, tableurs, présentations) sur les terminaux mobiles. La plupart de ces applications pour smartphones avait été dévoilées en début d'année lors de l'événement Lotusphere 2010 à Orlando.
« Toutes ces fonctionnalités fournissent aux utilisateurs un ensemble de solutions pour travailler sur l'iPad et d'autres tablettes », a déclaré Rob Ingram. IBM publie sur son site web Developerworks des outils en version bêta pour que les développeurs créent des applications mobiles sur les terminaux Android. La firme publie aussi une évolution de WebSphere à destination des entreprises qui souhaitent améliorer l'interface de leur site mobile.
(...)
Une tablette Android 4.0 à 99 dollars sur base Mips
Si ARM domine outrageusement le marché des terminaux mobiles, smartphones et tablettes, des fondeurs comme Intel et Mips Technology n'ont pas encore jeté l'éponge. Ainsi une des premières tablettes animées par Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) reposera sur une puce Mips. Il s'gait de la Novo7, proposé à un prix très serré : 100 dollars environ mais uniquement sur le marché chinois pour l'instant.
Cette ardoise low-cost est dotée d'un écran 7 pouces, de capteurs photos en façade et au dos, de l'interface WiFi, de ports USB et HDMI et donc d'un processeur monocoeur Mips cadencé à 1 GHz. Selon le fondeur MIPS et le fabricant chinois Ingenic Semiconductor, elle serait capable d'afficher des vidéos en 1080p (la résolution de l'écran en dépasse toutefois pas 800 x 480 pixels). Coté mémoire de stockage, cette ardoise, pas très mince (voir illustration principale), est livrée avec 8 Go de flash. Elle est disponible en ligne chez Ainol Electronics au prix de 99 dollars et devrait également arrivé aux Etats-Unis et dans d'autres pays mais sous d'autres marques comme Leader International ou OMG Electronics. Des déclinaisons 8 et 9 pouces sont également prévues.
Et contrairement à bien des tablettes chinoises peu chères, auxquelles Google n'accorde pas son imprimatur, leur interdisant les dernières versions de son système d'exploitation mobile et l'accès aux applications de l'Android Market, la Novo7 est une tablette Android adoubée par l'américain. Le poids de Mips semble avoir fait le nécessaire.
Consumérisation de l'IT : les DSI sous pression, selon IDC et IBM
IDC et IBM ont choisi de confronter les points de vue des utilisateurs et des directions informatiques en conduisant une enquête sur les usages en entreprise des terminaux mobiles personnels ou professionnels* Elle montre d'abord que 67% de personnes interrogées font usage de leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail, et ce, à hauteur de 27% du temps d'utilisation de leur équipement. Les salariés utilisent leurs terminaux mobiles personnels pour accéder principalement à leur messagerie électronique et à l'agenda : 78% consultent leurs mails et 66% leur agenda avec leurs smartphones et respectivement 72% et 47% avec leurs tablettes.
« Les résultats de cette étude montrent bien l'importance du phénomène de consumérisation dans l'IT , a souligné Nathalie Feeney, analyste senior chez IDC France. Les DSI doivent donc faire face à de nouveaux défis et enjeux suite au succès des applications mobiles. »
66% des DSI craignent les problèmes de coûts
Dans le cas où cette tendance viendrait à se développer, Un tiers des DSI refusent l'utilisation des environnements personnels pour accéder au système d'information de l'entreprise. Près de la moitié sont prêtes à tolérer ces usages en les accompagnant d'une charte de régles d'utilisation. Seules 18% prônent l'intégration de ces environnements au sein du SI.
Une grande majorité des utilisateurs et des responsables informatiques voit dans l'usage des smartphones et des tablettes des avantages en termes de réactivité et de productivité. Les DSI mettent également en avant les bénéfices pour les utilisateurs, avec 70% qui pensent que leur utilisation améliore l'engagement et les interactions avec les clients, et 67% à estimer qu'elle renforce l'image innovante de l'entreprise.
Reste que les DSI ont une image partielle de ces nouveaux usages. Ils sont 76% à ne pas voir les bénéfices de la mobilité. 68% d'entre eux citent le problème de l'adaptation des applications existantes aux nouveaux systèmes d'exploitation. 66% mettent en avant les coûts associés au développement d'applications, 65%, les coûts de développement d'infrastructure et 56% craignent des risques de pertes de données (par perte ou vol du terminal ou par attaques logiques)
L'appstore très demandé
L'étude fait émerger plusieurs pistes de solutions pour les directions informatiques. La mise en place d'une boutique en ligne (un store applicatif), avec 64% des salariés favorables à son utilisation, 6% de responsables informatiques indiquant en avoir déjà mis en place et 14% ayant projeté de le faire d'ici 12 à 18 mois. Autres solutions proposées par les salariés : posséder un outil de travail léger (88%), séparer l'environnement personnel du domaine professionnel (74%), posséder un outil de travail unique, multifonction (65%), et disposer d'un accès simple au SI (55%).
Pour permettre d'évaluer ses technologies expérimentales de développement d'applications mobiles, IBM propose de télécharger des exemples de code et des biblioyhèques rassemblées dans sa Mobile Technology Preview. « IBM a concentré ses efforts sur des standards ouverts, tels que HTML 5, JavaScript et CSS3 », a conclu Philippe Bournhonesque, directeur stratégie software group chez IBM France. Nous nous sommes également tournés vers la fourniture de technologies unifiées pour aider à la gestion d'écosystèmes mobiles hétérogènes avec de la connectivité, de l'évolutivité, et du développement d'applications natives, web ou hybrides. »
* Cette enquête a été menée dans les entreprises de plus de 1000 employés, et s'est appuyée sur les réponses de 206 salariés et de 100 directions informatiques.
(...)
Design : Apple explique à Samsung comment ne pas copier ses produits
Dans un document juridique porté au dossier et destiné à alimenter la plainte en contrefaçon de brevet contre son concurrent, Apple fait des suggestions à Samsung sur la manière de concevoir ses produits. Les pistes alternatives sont supposées éviter à Samsung de marcher sur les plates-bandes d'Apple, autrement dit d'empiéter sur ses brevets. Mais certaines suggestions semblent assez grotesques.
Le facteur de forme
Apple demande à Samsung de ne pas fabriquer de tablettes ou de smartphones ayant une forme d'ensemble rectangulaire ou des coins arrondis, de ne pas proposer de tablettes dont la face supérieure n'est pas complètement plate, et d'alourdir un peu l'apparence du dispositif, et plus encore.
Lorsque Apple a porté plainte contre Samsung en avril, l'entreprise avait fait valoir que Samsung avait « bêtement» copié un design propre à l'iPhone et à l'iPad, portant ainsi atteinte aux droits de propriété intellectuelle d'Apple. Samsung avait répondu qu'il y avait un grand nombre de façons de concevoir des dispositifs comme le Galaxy S et la Galaxy Tab. Ce n'est évidemment pas l'avis d'Apple. Pour défendre sa position et expliquer que Samsung avait d'autres options en matière de design, Apple a dû préciser à la cour les alternatives de conception possibles.
Les alternatives de conception
Dans la section 2-40 et 2-41 du document rendu public et partiellement expurgé, Apple expose les alternatives que Samsung aurait, selon elle, pu utiliser pour réaliser des smartphones différents :
- Une tranche supérieure ni noire, ni transparente
- Une tranche supérieure ni rectangulaire, ni plate, et sans coins arrondis
- Des écrans plus carrés que rectangulaires et en tout cas pas rectangulaires du tout
- Des écrans qui ne sont pas centrés sur la face avant du téléphone et présentant une bordure latérale conséquente
- L'orifice du haut-parleur ne doit pas se présenter sous forme de fente horizontale avec des extrémités arrondies et ne doit pas être positionné au centre en haut de l'écran
- La tranche supérieure de l'appareil doit présenter des ajouts substantiels
- Le smartphone ne doit pas avoir de facettes ou des facettes très différentes, ni minces, ni uniformes, et avec une pente orientée vers l'intérieur
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Les alternatives de tablettes qu'Apple estime que Samsung aurait pu explorer sont du même acabit.
- La forme globale ne doit pas être rectangulaire et présenter quatre côtés plats ou quatre coins arrondis
- La tranche supérieure ne doit pas être complètement plate ou lisse et doit arborer des ajouts visibles
- Un cadre épais en lieu et place d'une mince bordure autour de la face supérieure
- Un profil qui ne soit pas mince
- Une apparence chargée
Donc pour résumer, Samsung aurait pu éviter ce procès si le constructeur avait fabriqué des smartphones et des tablettes carrés (ou peut-être triangulaires ou ronds), avait opté plutôt pour une autre couleur que le noir pour la face avant, et avait proposé des appareils plus épais et d'apparence plus lourde...
En début de semaine, un juge du tribunal américain a rejeté une autre demande d'Apple. L'entreprise à la Pomme souhaitait obtenir l'arrêt des ventes de produits Samsung concurrents, à savoir le Galaxy S 4G, l'Infuse4G, le Droid Charge, et la Galaxy Tab 10.1. Malgré la volonté d'Apple de montrer que Samsung avait « plein d'autres choix de conception possibles », le tribunal a estimé que le jugement pour contrefaçon était trop proche pour prendre un tel arrêté.
(...)(06/12/2011 16:16:54)Les téléspectateurs français privilégient tablettes et smartphones à la TV
Les personnes disposant d'un terminal mobile sont près de 70% à avoir déjà regardé une vidéo dessus. En conséquence, ils sont autant à souhaiter avoir accès à un service de vidéo multi-écrans, s'il était fourni par leur FAI sans coût supplémentaire. Il ressort de cette enquête que 47% des utilisateurs de smartphones ou de tablettes préfèrent dorénavant regarder la télévision en direct sur leur terminal mobile, 25% plébiscitant même la vidéo à la demande (VoD). Parmi eux, une majorité regarde ces programmes avant tout chez eux (64%) ou dans les transports (54%).
Côté technique, 69% ont déclaré que la question des performances des réseaux représente la principale difficulté qu'ils avaient rencontrée avec la télévision mobile. « La forte demande sur les tablettes en France, et dans le monde, intensifie la pression sur les fournisseurs de services pour qu'ils accroissent le catalogue de contenu premium mis à disposition de leurs abonnés » déclare Mark Hyland, vice-Président marketing et commercial de QuickPlay Media.
Il doit se vendre un million de tablettes en France cette année (source : GfK).
Que nous réserve Google Android en 2012 ?
La dernière mise à jour importante d'Android, la version 4.0, aussi connue sous le nom de Ice Cream Sandwich, est sur le point de sortir, en même temps que le Galaxy Nexus de Samsung. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour voir d'autres smartphones et tablettes intégrer cette évolution de l'OS mobile de Google. Mais, malgré tous les apports d'Ice Cream Sandwich, les utilisateurs regardent déjà plus loin.Voici ce que le petit robot vert pourrait gagner au cours de l'année 2012.
Les commandes vocales progressent
Siri a mis la commande vocale à portée de tous, et l'on pourrait parier que Google travaille sur une fonctionnalité similaire pour Android. Ice Cream Sandwich permet déjà le speech-to-text instantané pour transcrire des paroles en texte, et la commande vocale est présente dans Android depuis la version 2.0 de l'OS. Mais il lui manque la personnalisation qu'Apple a donné à son assistant vocal virtuel.
Même si il est peu probable que Google sorte un ou une secrétaire imitant la voix désagréable de Siri, on peut cependant imaginer que Google intégrera des fonctions vocales dans un nombre plus large d'applications. L'application Translate en est le meilleur exemple. Celle-ci offre un mode de conversation qui permet de traduire son discours et celui des autres dans l'une des 50 langues disponibles. Le résultat est loin d'être parfait, mais cela donne une bonne idée de ce que Google pourrait faire avec la voix dans ses applications.
Un meilleur logiciel de photographie
En matière d'appareil photo équipant les smartphones, le logiciel standard proposé sous Android ne prête pas à se vanter. Il était mal fichu, lent, et offrait de maigres réglages de base. Heureusement, Ice Cream Sandwich effectue une mise à jour plus que nécessaire du logiciel photo d'Android, introduisant des fonctionnalités comme les panoramiques et le zéro latence pour prendre des instantanés. Les futures mises à jour de l'OS pourraient inclure la détection de visage, plus des fonctions de réglages plus sophistiquées pour les photographes expérimentés. Mais ces améliorations ne profiteraient pas seulement aux smartphone. Les tablettes qui permettent le chat vidéo gagneraient en précision et offriraient une meilleure qualité vidéo. Surtout que l'on voit apparaître sur le marché davantage de tablettes compatibles avec les réseaux 4G.
Adapter les applications à l'accélération matérielle
On commence à voir plus de téléphones intégrant des processeurs dual-core. Malheureusement, toutes les applications n'ont été optimisées pour tirer parti de la puissance de traitement supplémentaire apportées par ces processeurs. Avec Ice Cream Sandwich cependant, l'accélération matérielle est activée par défaut. Ce qui signifie que les prochaines applications développées pour l'OS mobile de Google seront plus fluides et les jeux tourneront mieux. Les anciennes applications devront être mises à jour pour profiter de ces performances.
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Les utilisateurs pourront aussi mieux apprécier la différence entre une application tournant sur un smartphone dual-core et celle tournant sur un appareil équipé d'un processeur mono-coeur.
Les périphériques de plus en plus connectés
Android est un OS polyvalent, et on le trouve sur un grand nombre d'appareils, depuis les disques USB jusqu'aux bars automatiques. Lors de la conférence annuelle des développeurs Google I/O 2011, le géant de l'Internet avait lancé un projet nommé Android@Home. Il s'agit de proposer un framework pour Android destiné à être installé dans des maisons « intelligentes ». Elles pourraient alors communiquer avec d'autres éléments de domotiques intégrant l'OS de Google. Certains constructeurs automobiles s'intéressent également à Android pour équiper les consoles des véhicules et gérer par exemple le partage de médias entre les téléphones à l'intérieur du véhicule.
Un système de surcouche plus léger
L'accumulation de couches dans Android n'est pas un handicap à condition de ne pas entraver l'expérience utilisateur. Les couches sont utiles pour ajouter de nombreuses fonctionnalités, un peu à l'image de ce que l'on a pu voir vu sur certaines tablettes tournant sous Honeycomb. Mais sur les téléphones, la plupart de ces fonctionnalités surajoutées sont très gourmandes en ressources. Ice Cream Sandwich incorpore de très nombreuses fonctionnalités utiles que l'on a pu voir uniquement jusqu'à présent sur des mobiles HTC et Samsung. Il y a donc moins de superpositions de couches. L'interface maison MotoBlur de Motorola en est un bon exemple. Cette surcouche, autrefois trop lourde et très envahissante, visuellement et par son fonctionnement, a été considérablement réduite à une couche plus discrète qui s'accorde assez bien avec l'interface utilisateur Android standard.
Une expérience d'achat plus conséquente
Quand il s'agit de médias, iOS est le roi. L'iTunes Store n'offre pas seulement des applications et de la musique, mais aussi des films, des séries TV, et même des livres. Avec le lancement de Music, Google tente de créer un écosystème comparable pour Android. L'Android Market devient progressivement le guichet unique pour tous les médias en rapport avec le système d'exploitation mobile de Google. Actuellement, il est possible de louer des films sur l'Android Market, et il ne serait pas surprenant d'y trouver dans un futur proche des émissions TV et ou encore des podcasts. Quand Google aura ajouté ces offres à sa boutique Android, son OS pourra se poser comme un concurrent plus solide sur le marché des medias.
« Jelly Bean, » successeur de Ice Cream Sandwich ?
Il faut s'attendre à au moins deux mises à jour d'Android en 2012. L'une sera très vraisemblablement une mise à jour incrémentielle d'Android 4.0. Mais certains observateurs pensent que l'OS profitera d'une autre mise à jour majeure. Le successeur d'Ice Cream Sandwich s'appellerait « Jelly Bean », et selon certains, cette prochaine itération d'Android pourrait « changer la donne. » A ce jour, il y a très peu d'informations disponibles sur Jelly Bean. Mais il est fort probable que cette mise à jour comportera une ou plusieurs des caractéristiques évoquées ci-dessus.
Des puces 4 coeurs Qualcomm S4 pour les tablettes Windows 8
Qualcomm vient d'indiquer que sa puce ARM quatre coeurs SnapDragon, gravée en 28 mn, sera capable d'animer les tablettes équipées du prochain système d'exploitation Windows 8 de Microsoft et attendues dans la seconde moitié de l'année 2012. Les puces quad-core de la ligne de produits Snapdragon S4 sont bien sûr basées sur l'architecture ARM. Ces processeurs qui seront également disponibles en version mono et double coeur fonctionneront à des vitesses d'horloge comprise entre 1,5 et 2,5 GHz. Microsoft a déclaré que Windows 8 fonctionnera avec les processeurs ARM, et il a choisi Qualcomm, Texas Instruments et Nvidia comme partenaires initiaux pour les puces.
Le coeur graphique Adreno de Qualcomm, compatible DirectX 9.3, soutiendra la technologie multimédia qui sera disponible dans Windows 8. Une porte-parole de Qualcomm a toutefois refusé de commenter à notre confrère d'IDG NS, Agam Shah, quand les tablettes Windows 8 seront disponibles sur le marché. Mais Microsoft a déjà exhibé une ardoise Win 8 sur base Snapdragon.
Nvidia a déjà sorti sa puce ARM 4 coeurs, la Tegra3
L'éditeur de Redmond n'a pas annoncé de date de sortie officielle pour Windows 8. Toutefois, Intel a déjà déclaré que l'OS sera disponible au plus tard l'année prochaine, ce qui pourrait indiquer que les tablettes S4 seront prêtes au même moment. Les puces Snapdragon sont déjà utilisées dans les ardoises HTC Jetstream et Lenovo IdeaPad U1. Pour sa part, Qualcomm précise travailler sur près de 30 modèles de tablette avec le haut du panier des constructeurs, selon la porte-parole du fondeur. Le marché commence donc à s'échauffer. Nvidia a déjà livré une puce ARM quad-core pour tablettes, la Tegra3, déjà utilisé par HTC pour son ardoise Quattro sous Android, tandis qu'Asustek a récemment annoncé que son Eee Pad Transformer, équipé d'un écran 10 pouces, sera doté de ce même processeur.
Mais des interrogations commencent à se lever au sujet du réel intérêt de ces puces quatre coeurs, car les modèles dual-core répondent aux besoins de la plupart des tablettes, a souligné Dean McCarron, analyste chez Mercury Research. Les processeurs quad-core x86 sont par exemple utilisés dans moins de 10% des PC commercialisés, et le marché des tablettes pourrait connaître le même taux d'adoption, a-t-il indiqué.
Méventes de la Playbook : RIM provisionne 485 millions de dollars
La tablette Playbook pèse lourdement sur les comptes de son fabricant Research in Motion (RIM). Le Canadien va devoir provisionner pas moins de 485 millions de dollars au cours du 3ème trimestre 2011 pour compenser le coût de ses stocks invendus. Avec des tablettes commercialisées à un tarif inférieur à leur prix d'origine et qui ne décollent toujours pas, RIM pourrait bientôt suivre les traces de HP en arrêtant complètement leur production. En faisant un rapide calcul basé sur le prix de vente (500 dollars) de la PlayBook de base (16 Go), il semble que RIM va devoir s'asseoir ou considérer comme perdus près de 970 000 exemplaires. Cela fait beaucoup de tablettes invendues.
RIM espérait faire fructifier sa réputation de leader du marché des terminaux mobiles d'entreprise en se différenciant des tablettes l'iPad d'Apple. Bien qu'il existe une grande diversité de produits concurrents sur ce segment, comme l'iPad d'Apple, la Xoom de Motorola ou la Galaxy Tab de Samsung, RIM a essayé de se positionner avec une tablette uniquement destinée à un usage professionnel. Reste que peu de personnes manifestent leur désir de l'acheter.
Un tarif abaissé de 300 dollars
Pourtant, la PlayBook compte des adeptes, mais son lancement a essuyé des critiques et de l'incrédulité, ce qui a scellé son sort en dépit des prétentions ambitieuses affichées par les dirigeants du constructeur. Ce dernier s'est démené pour garantir aux utilisateurs que sa tablette serait à la hauteur de sa réputation, en promettant une mise à jour majeure à venir pour début 2012. Mais qui voudrait attendre plusieurs mois avant d'acheter une telle tablette alors qu'il en existe actuellement de nombreuses autres qui fonctionnent bien mieux ?
RIM a réduit le prix de la PlayBook de 500 $ à 200 $ au cours du Black Friday qui a lancé la saison des achats de fin d'année aux Etats-Unis. La tablette est toujours disponible à ce prix chez Best Buy, et sur le site de RIM, mais sur ce dernier, l'offre a expiré le 3 décembre 2011.
Concurrencée à la fois par l'iPad d'Apple et par la Kindle Fire d'Amazon, la BlackBerry PlayBook se vend difficilement, même à 200 $. Pour 500 $ la plupart des consommateurs et des utilisateurs professionnels penchent pour l'iPad 2, et pour 200 $ la Kindle semble être très convaincante pour une tablette grand public sous Android. Si le prix de la PlayBook remonte à 500 $, cela risque probablement de prononcer sa condamnation à mort.
Même si RIM brandit le drapeau blanc, Apple sera tout de même confronté à une certaine concurrence sur le marché des tablettes professionnelles. La firme de Cupertino devra affronter Cisco et sa tablette Cius, qui coûte 725 $. On ne sait pas encore bien comment, mais l'équipementier prévoit de doubler la mise avec une plus grande version de sa tablette prévue pour 2012.
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Affaire Carrier IQ : Plaintes déposées et la FTC saisie pour enquête (MAJ)
En fin de semaine dernière, un chercheur en sécurité, Trevor Eckhart, a expliqué que le logiciel développé par Carrier IQ et installé sur les terminaux par les fabricants et les opérateurs enregistrerait des données à l'insu de l'utilisateur, comme des frappes au clavier et l'historique de navigation Internet. Grâce à un changement de code, ce programme peut devenir un logiciel espion redoutable. De son côté, l'éditeur Carrier IQ a commencé par nier les allégations du chercheur en sécurité et affirmé que sa technologie est utilisée uniquement à des fins de diagnostic pour améliorer les performances du terminal et la qualité du réseau. Cependant, une vidéo postée par Trevor Eckhart semble montrer que le logiciel enregistre les frappes des touches.
Après l'émoi suscité par cette affaire, un élu démocrate du Massachusetts, Edward Markey, a envoyé une lettre à la FTC pour lui demander d'enquêter sur Carrier IQ. « J'ai de sérieuses inquiétudes au sujet du logiciel Carrier IQ, notamment s'il a secrètement recueilli des données personnelles, tels que le contenu des messages texte, » a-t-il déclaré dans un communiqué. La FTC est chargée de protéger les gens contre les « actes ou pratiques injustes et trompeuses ». La commission fédérale ne s'est pas exprimée sur la suite accordée à cette demande.
Outre la demande d'enquête, deux plaintes en class action (recours collectif) ont été déposées dans l'Illinois pour infraction à une loi sur les écoutes téléphoniques. Les plaintes concernent les opérateurs, mais également les constructeurs de terminaux mobiles comme Samsung et HTC. Les plaignants réclament plusieurs millions de dollars de dédommagement. Une autre action judiciaire a été déposée en Californie.
NB: L'Europe commence aussi à s'intéresser à Carrier IQ. En Allemagne, le régulateur bavarois des données privées a envoyé une lettre à Apple pour connaître son implication dans l'utilisation de Carrier IQ. La réponse intéressera aussi l'Information Commissioner's Office (ICO) britannique (équivalent de la CNIL) et le BEUC (le bureau européens des usagers et des consommateurs).
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Les DSI frileux avec la consumérisation IT
L'interdiction est sans doute considérée comme la solution aux difficultés à gérer la sécurité de ces terminaux hétérogènes et non-contrôlés par nature. Mais cette solution est sans doute illusoire tant la pression des utilisateurs est forte pour utiliser les outils jugés les plus pratiques à leur disposition pour accéder aux systèmes d'information quand et où ils le veulent.
Une évolution devenue inéluctable
49% des répondants admettent d'ailleurs qu'ouvrir le système d'information aux terminaux personnels sera obligatoire dans l'avenir pour répondre aux attentes des clients de leur entreprise.
Une des manières de réagir est de déléguer la responsabilité des conséquences des usages de ces terminaux aux utilisateurs. 31% des répondants le font explicitement, 41% considèrent que les utilisateurs sont par principe responsables de leurs propres outils, notamment en termes de pertes ou de détournements de données ayant transité par ces terminaux.
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