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Mobilité

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(24/10/2011 10:34:26)
SNCF se lance dans le commerce collaboratif avec Petits voyages entre amis
« 70% des internautes français ont acheté quelque chose sur voyages-sncf.com en 2010 » revendique Yves Tyrode, directeur général du voyagiste du groupe SNCF. Le premier site de e-commerce français (2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel) continue sa stratégie d'omniprésence. Après le m-commerce avec ses applications pour iPhone, Android, Windows Phone et Blackberry, voyages-sncf se décline désormais aussi sur Facebook.
Contrairement à beaucoup d'entreprises se lançant dans le s-commerce (social-commerce, une appellation abusive en français qu'on ne peut traduire que par commerce basé sur les réseaux sociaux), le voyagiste ne s'est pas contenté de créer une page institutionnelle. Il n'est pas non plus question d'un réhabillage de site web classique. Les « petits voyages entre amis » de voyages-sncf constituent clairement l'offre qui mérite le plus le nom de s-commerce actuellement en France. Yves Tyrode plaide : « après les médias et le divertissement, la troisième industrie à se déployer massivement sur les réseaux sociaux sera le tourisme et les voyages ». Et la SNCF veut clairement y devenir leader et référence, comme elle l'a été sur Minitel et dans le e-commerce.
Voyages-sncf achève ainsi sa stratégie de déploiement « à 360° » sur les médias sociaux. « Petits voyages entre amis » constitue le dernier carré, celui du s-commerce. Auparavant, la e-réputation avait été gérée grâce à des fils d'actualité corporate sur Twitter et Linkedin, la relation client au travers d'une page fan Facebook et d'un fil Twitter, et la socialisation avec la fonction « partager son voyage sur Facebook » déjà présente sur le site web principal de la marque à la fin des réservations depuis le mois de juin 2011.
Une organisation sociale d'un voyage
La démarche commence avec l'application Facebook. Un utilisateur va décider de proposer un voyage. L'application va lui fournir toutes les informations nécessaires comme les horaires de train. Il va ensuite pouvoir proposer à des amis le voyage ainsi défini. Chaque ami pourra faire des contre-propositions (comme envisager un train plus tard ou plus tôt). Le voyage pourra être « public », c'est à dire que chaque « ami Facebook » pourra s'y joindre ou bien être « sur invitation ».
Une fois que tout le monde est d'accord, chacun peut lancer sa réservation. L'un ou l'autre peut même décider de payer pour tout ou partie des participants. La réservation n'est évidemment ferme qu'à partir du moment où elle a été réglée. Des personnes s'ajoutant (ou réservant effectivement) après coup ne peuvent bien sûr pas être assurées d'être dans le même wagon ou de bénéficier des mêmes tarifs.
Si la partie « organisation » se déroule sur l'application facebook, tout ce qui relève de la vente s'effectue par contre sur le site web propre de voyages-sncf. Mais le passage de l'un à l'autre se fait en toute transparence. « Nous ne mettons dans Facebook que ce qui est social, la réservation en elle-même n'a rien de social » explique Pierre Matuchet, DG de VSC-Technologies, la filiale informatique de voyages-sncf. Et cela évite de devoir être trop ligoté à Facebook, qui peut se révéler être un partenaire exigeant.
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Le développement de l'application a été particulièrement agile. Pierre Matuchet revendique une volonté d'innovation très forte qui a entrainé un travail direct avec les équipes centrales du site de réseau social mais aussi avec de petites start-up très inventives. Pour lui, « nous adoptons un développement agile avec une boucle directe consommateurs-informaticiens grâce à nos pages Facebook et aux remontées possibles au sein même de l'application. Nous envisageons des nouvelles versions toutes les semaines. »
De fait, de nombreuses fonctions ne sont pas encore implémentées, comme les « à côté » du train (voitures de location, hôtels, avions...) pourtant gérés sur le web. Une autre idée qui devrait se concrétiser rapidement est la possibilité d'exporter le voyage vers un agenda (celui de Google Calendar par exemple).
Yves Tyrode n'exclue pas du tout de porter l'application rapidement vers d'autres réseaux sociaux, comme Google + par exemple : « Quand 70% des internautes viennent acheter chez vous, il faut être partout. Nous l'avons déjà fait sur le mobile en couvrant les quatre principales plateformes. »
Une technologie encore immature
L'application « Petits voyages entre amis » ouvre en béta lundi 24 octobre 2011. Une béta fonctionnelle et publique ? Voyages-sncf a décidément déjà pris le pli Google... afin de tester en grandeur réelle sans avoir à garantir une qualité de service.
Il est vrai que toutes les technologies tant de m-commerce que de s-commerce sont encore très immatures. Les API des grandes plates-formes sont encore largement propriétaires et spécifiques, obligeant ainsi à des redéveloppements à chaque portage. Evoquer HTML 5 implémenté sur tous les mobiles et toutes les plateformes sociales provoque chez Pierre Matuchet un soupir rêveur.
Webservices à tous les niveaux
Techniquement, l'architecture repose donc sur un assemblage de webservices afin de limiter au maximum les redéveloppements et garantir la stabilité du coeur du code alors que facebook peut évoluer d'heure en heure sans prévenir personne avant qu'il ne soit trop tard. Voyages-SNCF utilise pour cela essentiellement des développements Java/Tomcat.
La base reste le bon vieux Socrate sous TPF, ResaRail. Cet outil alimente WDI (WebDistribution Interface), le socle de Voyages-SNCF qui est également relié aux GDS (Amadeus, Sabre...). C'est à partir de WDI que se déploient les applications comme le site web de Voyages-SNCF, les outils mobiles ou bien « Petits voyages entre amis ». Cette dernière application a été, pour sa part, développée sous Groovy.
Recap IT : Les acteurs de l'IT à l'heure de l'unification et de la pré-configuration
Intégration, unification, pré-configuration, ont été les maîtres mots de la semaine. Les différentes annonces et évènements montrent que le secteur de l'IT après avoir eu une frénésie de rachats, commence doucement mais surement à digérer et à intégrer leurs acquisitions. Ainsi, IBM a annoncé des mainframes et des serveurs préconfigurés avec des solutions analytiques. De son côté HP lance des serveurs intégrant Hyper-V de Microsoft. Le même HP collabore avec Cisco sur des commutateurs pour des serveurs blade à la demande des clients.
Il a été question d'intégration aussi lors de l'évènement DellWorld 2011, notamment sur la partie stockage. Le constructeur Texan a rompu son partenariat avec EMC et va mettre en avant son portefeuille de produits. Seulement, il reste encore du travail d'intégration. Du côté de VMworld 2011 à Copenhague, l'heure est à la simplification de la gestion des clouds. Le spécialiste de la virtualisation laisse aux partenaires le soin de l'aider dans sa démarche, une stratégie souvent payante.
BBX et Android 4.0, symboles des OS unifiés
Après le gros passage à vide des services de BlackBerry, l'heure est à la contrition chez RIM qui a promis des dédommagements à savoir 100 dollars en apps pour les particuliers et une extension du support pour les professionnels. RIM a aussi profité de sa conférence développeur pour unifier ses OS smartphone et tablette au sein de BBX. Le constructeur canadien n'a pas donné beaucoup de détails, mais il semble que le nom pose déjà des problèmes de droit de propriété. Autre acteur qui tente d'unifier ses OS, Google avec la sortie des premiers terminaux sous Android 4.0 aussi connu sous le nom Ice Cream Sandwich.
Pendant ce temps-là, Apple surfe sur la vague iPhone 4S qui s'est vendu à 4 millions d'exemplaires en 3 jours et affiche des résultats satisfaisants. iFixit a démonté le terminal pour découvrir qu'il n'embarquait que 521 Mo de mémoire vive. iSuppli de son côté a calculé que le matériel composant le smartphone d'Apple coûtait 188 dollars soit le même prix que son prédécesseur. On notera également qu'un hacker irlandais a semble-t-il porté Siri, l'assistant vocal, sur un iPhone 4.
Buzz s'éteint et Google+ étend son emprise
Symptomatique de cette tendance centrifuge à l'unification, Google a annoncé la fermeture prochaine de son service Buzz, ainsi que d'autres offres qui restaient plus anecdotiques. La raison de cet arrêt est bien évidement le succès de Google+. Le réseau social de l'éditeur étend son emprise sur les autres applications, ainsi les apps et Gmail vont succomber à la tentation. Cette tendance n'est pour autant pas une surprise et selon le PDG de Twitter, la meilleure stratégie est celle de la simplicité, CQFD...
Nokia entre résultats encourageants et lancement de Windows Phone
Nokia a annoncé une perte nette et une chute de ses revenus au troisième trimestre, malgré des ventes de téléphones plus élevées que ce que les analystes avaient prévu. Comme l'a spécifié le constructeur, ses ventes se chiffrent à 8,98 milliards d'euros, en baisse de 13% par rapport à l'an passé. La perte nette s'élève à 68 millions d'euros, comparé à son bénéfice net de 529 millions d'euros un an plus tôt. L'entreprise ne tire pas profit du maintien de ses ventes de téléphones. Ainsi, durant le troisième trimestre, Nokia a vendu 106,6 millions de téléphones, contre 110,4 millions durant la même période l'année dernière, plus que les prévisions de l'analyste Geoff Blaber de CCS Insight. Cependant, les utilisateurs ont payé leurs appareils Nokia beaucoup moins chers, le prix de vente moyen ayant chuté de 65 à 51 euros. « Il est clair que Nokia a fixé un prix de vente très agressif pour maintenir son volume », a déclaré l'analyste de CCS Insight.
La principale raison des ennuis actuels du fabricant réside notamment dans l'absence d'une offre de smartphone compétitif. Le constructeur avait déjà souffert du manque de téléphones dual-SIM dans le passé. « Aujourd'hui, cependant, l'introduction de téléphones dual-SIM Nokia sur les marchés émergents a contribué à soutenir les ventes, » a estimé Geoff Blaber. « Nokia a livré environ 18 millions de mobiles dual-SIM au troisième trimestre, » a t-il ajouté, « ce qui lui a permis de gagner des parts de marché dans des régions comme l'Inde, où les téléphones dual-SIM sont très populaires. » Le fabricant finlandais a également vendu 16,8 millions de smartphones au troisième trimestre, le plaçant juste derrière Apple, qui a écoulé 17,07 millions d'iPhone. Il y a un an, Nokia avait vendu 27,1 millions de smartphones et Apple 14,1 millions d'iPhone.
La tête tournée vers les Windows Phone
Plus de huit mois se sont écoulés depuis que Nokia a annoncé sa décision de mettre Windows Phone de Microsoft sur un de ses futurs mobiles. La semaine prochaine, le travail réalisé par l'entreprise devrait porter ses fruits, puisque Nokia devrait probablement annoncer son ou ses premiers produits Windows Phone lors du Nokia World qui se tiendra les 26 et 27 octobre prochains à Londres. « Ce que Nokia doit annoncer la semaine prochaine sera bien plus important que ses résultats financiers, » a encore déclaré l'analyste. Ces résultats étaient finalement le « meilleur scénario possible » pour Nokia. A Londres, « l'entreprise doit montrer comment elle envisage de se développer l'année qui vient en s'appuyant sur Windows Phone, » a encore estimé Geoff Blaber.
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Nokia avait indiqué qu'elle souhaitait vendre des smartphones tournant sous Windows Phone « pour les consommateurs de certains pays plus tard ce trimestre », puis, qu'elle avait envisagé « d'augmenter systématiquement le nombre de pays et de partenaires au cours de l'année 2012. » Le constructeur n'a pas listé précisément les pays où ses produits seraient disponibles en premier. Mais, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats du troisième trimestre, son PDG, Stephen Elop, a expliqué en partie pourquoi Nokia n'optait pas d'emblée pour un lancement mondial. « Ce choix de mise sur le marché progressif représente un changement important pour l'entreprise, dans la manière dont nous vendons nos produits, celle dont nous les fabriquons. Tous ces différents éléments entrent en compte», a indiqué le PDG de Nokia. « Parmi les contraintes, il y a l'adaptation du système d'exploitation Windows Phone aux différentes langues, la mise en place de structures pour soutenir le système d'exploitation dans de nouveaux pays, l'activation de modes de facturation par les opérateurs, » a encore précisé Stephen Elop.
Des annonces au Nokia World de la semaine prochaine
« La liste de ce que nous avons à faire dans chaque pays pour nous assurer d'un lancement réussi est longue », a encore déclaré le PDG de Nokia. A la question de savoir comment Nokia allait différencier ses produits tournant sous Windows Phone, il a répondu : « Clairement, nous sommes bien placés en terme de design, de hardware, plus un certain nombre de domaines, et nous serons très fiers de montrer notre travail. ». Enfin, le PDG de Nokia a également promis « des fonctionnalités uniques sous la forme d'applications et de services proposés par Nokia. »
Selon Stephen Elop « à court terme, le plus important sera de pouvoir différencier les smartphones Nokia des produits concurrents, ceux d'Apple et du camp Android, contrairement à d'autres terminaux tournant sous Windows Phone. ». Pour conclure, celui-ci a déclaré : « Je pense que le Nokia World va être très intéressant. Je sais aussi que pour l'ensemble du personnel de Nokia, ce sera un moment de grande fierté.
Les smartphones transforment la relation entre voyageurs et prestataires
Selon l'étude « The always connected traveller » menée par Travel Tech Consulting et sponsorisée par Amadeus, la généralisation des smartphones transforme la relation entre les voyageurs et leurs prestataires, notamment les compagnies aériennes.
Ainsi, 16% des voyageurs utilisent leurs mobiles pour réserver leurs voyages, le taux montant à 18% chez les 18-35 ans et à 33% chez les voyageurs fréquents. Le smartphone est aussi utilisé pour s'enregistrer sur son vol par 3,4% des voyageurs dans le monde mais 7,4% en Asie. Si les compagnies aériennes américaines et asiatiques offrent de nombreux services mobiles, ce n'est pas encore le cas des compagnies européennes.
Un marché naissant mais en pleine croissance
Le marché est certes embryonnaire mais en forte croissance. Surtout, les voyageurs sont très demandeurs de nouvelles prestations. Certains services et achats additionnels pourraient ainsi être proposés prioritairement sur les outils mobiles, comme le choix du siège ou la réservation d'un certain type de repas voire même des achats détaxés à bord via du paiement mobile évitant des manipulations d'espèces par l'équipage.
Mais la demande prioritaire des voyageurs est en informations : mises à jour sur l'embarquement du vol, sur la délivrance des bagages enregistrés, etc.
Les principales caractéristiques d'Android 4
4.0 est la première version de la plateforme Android conçue pour fonctionner à la fois sur smartphone et sur tablette. Depuis longtemps, les développeurs d'applications Android se plaignaient de leurs difficultés à créer des applications pour le système d'exploitation de Google. Entre autres, ils ne pouvaient prévoir la version Android ou la taille d'écran de l'appareil sur lequel seraient exécutées leurs applications. Ice Cream Sandwich va tenter de réaliser l'unification des systèmes Android en offrant aux utilisateurs la même expérience, que ce soit sur un smartphone avec un écran de petite taille comme le Droid Pro, un appareil avec un écran de grande taille comme le Droid X ou une tablette tactile comme la Galaxy Tab.
La reconnaissance faciale
Google a mis au point une méthode, adaptable au goût de chacun, pour déverrouiller les smartphones. Ainsi, avec Ice Cream Sandwich, le déblocage de l'écran se fait via le logiciel de reconnaissance faciale. Le propriétaire place son visage devant l'objectif pour autoriser l'usage du terminal. Si l'idée semble a priori astucieuse, l'exercice peut s'avérer aussi difficilement praticable dans certaines situations.
Heureusement, la reconnaissance faciale n'est pas le seul changement opéré par Google au niveau de l'écran de déverrouillage. Celui-ci permet désormais d'afficher les notifications, même lorsque le téléphone est verrouillé. Il est ainsi possible de savoir si l'on a raté un appel, reçu un texto, ou envoyé correctement un message, sans avoir à poser devant l'objectif pour accéder aux fonctions. Et si l'on se trouve envahi par un trop grand nombre de notifications, Ice Cream Sandwich permet de les effacer d'un simple glissement du doigt, sans avoir à les ouvrir pour les supprimer une par une.
Le transfert par contact
Google s'est fait récemment remarquer avec son porte-monnaie électronique, Google Wallet, qui permet de payer ses achats avec un smartphone grâce à la technologie NFC (Near Field Communication). L'éditeur utilise aussi cette technologie de communication de proximité pour transmettre des données entre deux smartphones, par simple contact l'un contre l'autre. Android Beam fonctionne ainsi : on place sur l'écran du terminal les éléments que l'on souhaite partager - un plan avec un itinéraire, des informations de contact ou une page Web. Ensuite, on heurte gentiment le dos de son téléphone contre le dos du téléphone d'un autre utilisateur. Enfin, on confirme sur l'écran les données que l'on souhaite transférer. Rien de plus.
L'intégration à Google+
La fonction était quelque peu prévisible, mais elle est accueillie avec enthousiasme. Ice Cream Sandwich permet d'utiliser Google+ pour organiser des chats vidéo entre amis dans son cercle de connaissance et sur Google Messenger. Cette étroite intégration avec un système d'exploitation mobile très répandu va peut-être faire la différence entre Google+ et Facebook.
Le contrôle des messages vocaux
Si vous avez des amis ou des parents qui aiment vous laisser de longs messages vocaux, un peu encombrants, ou parler pendant 5 minutes avant d'en arriver à l'objet de leur appel, alors cette fonction va vous faire gagner du temps, puisqu'elle va vous permettre de faire défiler rapidement le message vocal et de zapper de part en part pour vérifier si le motif de l'appel est important ou pas.
La fin des boutons
Enfin, la dernière version d'Android vient remplacer les trois principaux boutons physiques qui apparaissent généralement sur les téléphones exécutant le système d'exploitation de Google par des versions numériques. Est-ce à déduire que les futurs appareils sous Android ne comporteront plus de bouton physique « Home » et « Retour » ? A suivre.
Crédit Photo: D.R
ARM dévoile Cortex-A7, une puce économe et low-cost
ARM qui conçoit les puces pour les tablettes et les smartphones vient de dévoiler à San Fransisco sa puce Cortex-A7. La société indique qu'elle devrait consommer jusqu'à 5 fois moins d'énergie, pour un prix avoisinant les 100 dollars. Elle sera disponible en 2013 sur les terminaux d'entrée de gamme, souligne le fabricant de semi-conducteurs.
Cette puce trouvera également sa place au côté du Cortex-A15 qui devrait équiper l'année prochaine les futurs smartphones haut de gamme. Ils bénéficieront ainsi des économies d'énergie réalisées par l'architecture ARM baptisée Big.Little. Avec cette conception, les tâches nécessitant de la puissance de traitement comme les jeux, la vidéo, la réalité augmentée seront prises en charge par la puce A15, tandis que les actions moins gourmandes, comme poster une mise à jour d'un statut ou passer un appel téléphonique, seront affectées à la puce A7 pour économiser de l'énergie. La puce A7 sera gravée en 28 nanomètres. Sa taille sera de moins de 0,5 millimètres carrés avec une puissance de 500 milliwatts de puissance, précise Nandan Nayampally, directeur du marketing pour la division processeur chez ARM.
Combinaison gagnante
En combinant deux coeurs sur un même processeur et en attribuant certaines tâches en fonction des besoins, ARM pense qu'il peut résoudre le conflit entre performance et autonomie. Si cette approche est originale pour ARM, elle ne l'est pas pour le secteur. Par exemple, Nvidia a divulgué récemment que sa puce quad-core pour tablettes et les smartphones, connue sous le nom de code Kal-El, comprend un cinquième coeur pour l'exécution des tâches moins gourmandes en ressources. C'est le même principe que Big.Little, sauf que Nvidia utilise un design basé sur Cortex-A9 pour chacun des cinq coeurs et il a développé sa propre technologie pour synchroniser l'ensemble des coeurs. L'A7 et l'A15 disposeront de fonctionnalités « identiques », afin que les applications tournent sur les deux coeurs sans modification. ARM a conçu un gestionnaire de politiques déterminant sur quel coeur les applications devront fonctionner.
L'approche d'ARM est « pleine de promesses » a déclaré Nathan Brookwood, analyste chez Insight64 et d'ajouter «surtout pour des appareils où l'autonomie est importante en utilisant des applications avec des exigences de puissance très différentes. » ARM a indiqué que dix fabricants de puces sont intéressés par l'A7 dont Samsung et Texas Instrument (...)
Rebond pour les ventes mondiales de téléphones portables au 3ème trimestre
Même si les chiffres ne sont pas encore définitifs, le marché international du téléphone portable devrait rebondir au troisième trimestre, avec environ 380 millions d'appareils vendus, selon les projections d'ABI Research. Cela représente une augmentation de 5,5% par rapport à la même époque l'an dernier.
Les indicateurs de ventes de téléphones portables dans le monde sont au vert selon ABI Research. "Bien que tous les résultats de vente n'ont pas encore été enregistrés, le troisième trimestre montre des signes de reprise après un deuxième trimestre assez calme", selon Jake Saunders, vice-président en charge des prévisions. (...)
Carrefour confie son application iPhone à Convertigo
Carrefour souhaitait adapter son site de commerce en ligne Ooshop à une utilisation sur appareils mobiles et notamment l'iPhone. Il fallait d'une part que le développement soit rapide et peu onéreux, d'autre part que la solution choisie puisse ensuite suivre les évolutions rapides du marché du smartphone. A cela s'ajoutait une complexité propre au groupe, quatre DSI de quatre divisions différentes étant sollicitées dans le projet.
Pour éviter de redévelopper tout un applicatif dédié et de gérer des modifications dans le SI du groupe, Carrefour a choisi de concevoir son application m-commerce pour iPhone par intégration mashup des outils d'Ooshop. Pour y parvenir, Carrefour a eu recours aux solutions de Convertigo.
En l'occurrence, quatre solutions ont été employées :
- C-EMS WEB Integrator convertit sans codage, transposant l'application Ooshop dans un service web avancé, capable d'exécuter des transactions simples et complexes orchestrées en temps réel (lecture et écriture).
- C-EMS XML/SQL Connector extrait et diffuse les informations à partir de bases de données spécifiques.
- C-EMS Sequencer combine et présente différentes sources dans un même service « intelligent ».
- C-EMS Legacy Integrator peut être utilisé à l'avenir pour interagir avec les mainframes des fournisseurs et partenaires.
Un serveur doté d'une licence du produit est capable de gérer une centaine de transactions simultanées. Aucune modification n'a été nécessaire sur le code back office d'Ooshop.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé mais a été estimé de sept à huit fois inférieur à celui du développement d'une application spécifique. L'application iPhone a été livrée en sept semaines et se nomme "MesCourses"
Selon les commentaires des clients sur l'Apple AppStore, l'application MesCourses d'Ooshop elle-même est bien perçue mais le service rendu n'est pas forcément exemplaire.
Genymobile veut accompagner la consumérisation de l'IT
L'essor de la mobilité créé des problématiques pour les responsables des systèmes d'informations. A eux, en effet, de gérer l'arrivée des smartphones et surtout des tablettes tactiles amenés dans l'entreprise par des salariés de plus en plus nombreux à venir travailler avec leur propre matériel. « Les DSI doivent notamment se demander comment sécuriser ces dispositifs mobiles eux-mêmes mais aussi réfléchir à la façon dont ils vont leur donner accès aux applications internes », explique Cédric Ravalec, le CEO de Genymobile. Cette jeune société créée en février dernier se spécialise dans l'accompagnement des grands comptes vers « l'intégration et l'adoption des technologies mobiles au coeur de leur services et produits ». Au-delà des entreprises, elle cible également les industriels pour les assister durant les phases de conception et de développement de leurs nouveaux produits et services.
Des compétences difficiles à trouver
Outre Cédric Ravalec, ancien directeur commercial de Linagora, la direction de Genymobile est assurée par trois autres associés dont certains aux profils très techniques. C'est le cas de Daniel Phages, le responsable de la R&D plus connu pour avoir fondé l'éditeur de solution de sécurité Arkoon. Arnaud Dupuis, son directeur technique, occupait quant à lui des fonctions similaires au sein du pôle mobilité de la SSII Devoteam. Enfin, Angélique Zetor, la responsable marketing de Genymobile, était ingénieur commercial chez Linagora. Avec eux, la société de services compte au total 13 collaborateurs aux compétences relativement rares. « Les développeur capables de programmer pour Android en Java sont nombreux. En revanche, il est plus compliqué de recruter des personnes qui maîtrisent le système d'exploitation en lui-même. Nous les trouvons dans le monde l'Open Source mais il est encore nécessaire de les former ensuite », explique Cédric Ravalec. En contrepartie des difficultés à la mettre en place, disposer d'une équipe de ce type est un trésor sur le marché. Les seuls à disposer d'un savoir-faire identique sur les OS mobiles (iOS, WebOS, MeeGo/Tizen... font aussi partie du champ d'action de Genymobile) seraient les fabricants de tablettes/smartphones et les opérateurs, selon le PDG de la société.
En tous cas, son savoir-faire permet à Genymobile d'opérer le démarrage de son activité sous les meilleurs auspices. Depuis sa création, la société dit avoir réalisé 700 K€ de chiffre d'affaires et s'autofinancer. Parmi ses clients figure par exemple JC-Decaux. A l'avenir, elle pourrait stimuler d'avantage sont développement en créant des applications maisons qui permettront aux DSI de disposer, par exemple, d'outils de gestion de socle et de télé déploiement pour les tablettes et les smartphones, comme il en existe déjà pour les PC.
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