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(14/11/2011 09:38:50)
EMC Forum 2011 : le Big Data et les PME à l'honneur
Pour sa huitième édition parisienne, l'EMC Forum était placé sous le thème du Big Data. Un sujet prisé par le spécialiste des solutions de stockage depuis le rachat d'Isilon Systems en novembre 2010. Désormais intégrée à EMC en tant qu'entité autonome, Isilon est rattachée à la division VIG sous la houlette de Philippe Gardé, directeur des ventes, comme nous l'a expliqué Jean-Yves Pronier, directeur marketing France. « Une équipé dédiée assure la commercialisation des produits VNX, Atmos et Isilon, mais les commerciaux restent spécialisés ».
Avec le recul, le responsable marketing revient sur la réaction en chaîne dans le monde du stockage avec le rachat de 3Par par HP (aout 2010), d'Isilon par EMC (nov 2010) et de Compellent pour Dell (déc 2010). Sur la fin précipitée de l'accord entre EMC et Dell sur la commercialisation des baies Clariion, Jean-Yves Pronier assure que la transition a été bonne pour les systèmes VNX même si le démarrage a été moins facile sur l'entrée de gamme, les VNXe. « Le bilan est aujourd'hui plutôt positif avec le recrutement de 160 nouveaux partenaires, après un flottement dû au changement grossiste. » TechData Azlan a en effet remplacé Distrilogie. La bataille se joue aujourd'hui avec Dell pour conserver la main sur les clients. « On a recruté de nombreux partenaires tiers sur la partie PME pour accompagner le lancement des produits ».
Un vBlock sur base VNXe pour les PME
Autre sujet d'actualité chez EMC, vBlock, la plate-forme de stockage virtualisé conçue avec VMware et Cisco. Ici aussi le démarrage a été lent. EMC France a recruté les équipes commerciales avant ventes au premier trimestre 2011 avec une mise en place opérationnelle à la fin de deuxième trimestre. « Avec la plate-forme vBlock, nous avons pour ambition de servir les gros, les moyens et les petits. Nous répondons aujourd'hui aux besoins des gros et des moyens et une ouverture du package à VNXe associé pour l'occasion aux routeurs Catalyst de Cisco n'est pas exclue ». Ce petit bloc n'irait pas forcément dans un datacenter et pourrait plus facilement adresser le marché des PME.
Partenaire d'EMC, MTI pousse l'offre vBlock. Présent sur l'EMC Forum, Damian Saura, vice président en charge des ventes chez MTI est revenu sur la question. « Nous constatons une forte adhérence sur l'offre vBlock notamment pour tous les projets avec une réflexion cloud ». Une business unit est d'ailleurs dédiée à VCE avec l'arrivée d'experts recrutés début 2011. M.Saura profite de l'occasion pour mettre en avant ses offres Care et Cloud Storage. La première assure la surveillance et l'analyse à distance des infrastructures des clients, et permet de remonter rapidement les problèmes éventuels pour les régler sans interrompre l'activité. Cette offre de services repose sur Nimsoft Monitoring System. La seconde offre repose sur la solution Atmos Cloud Storage d'EMC. MTI Cloud Storage se décline aujourd'hui en 4 offres dédiées : l'archivage donnant aux utilisateurs une capacité pour entreposer leurs données qui sont généralement stockées dans des infrastructures très couteuses ; la sauvegarde via un service externalisé pour éviter les problèmes de fiabilité des sauvegardes sur bandes magnétiques ; les services de fichiers pour avoir accès aux fichiers distants de manière transparente et sécurisée. Enfin, l'offre pour les applications permet d'utiliser la plateforme MTI pour les exécuter dans le cloud. Côté tarif, l'intégrateur annonce un tarif commençant à 20 centimes le Go. « Pour l'instant, l'offre repose deux datacenters au Royaume-Uni, mais on ne s'interdit pas d'en avoir un en France ou en Allemagne », précise Damian Saura. Quoiqu'il en soit, cette société britannique qui a son siège social aux Pays-Bas échappe au fameux Patriot Act américain nous assure le dirigeant.
Big Data et VM sur les baies Isilon
Pour le Big Data, Damian Saura estime qu'EMC n'avait pas de bons produits avant de racheter Isilon Systems. « On les connaissait déjà, il était naturel de regarder cette offre pour sensibiliser nos clients à cette solution. » Xavier Guérin, directeur commercial Europe du Sud chez Isilon est revenu sur le rachat et l'intégration au sein d'EMC. « Notre marché historique [le Big Data] connaît un élargissement vers le monde de la finance notamment grâce à notre intégration dans EMC. Isilon vient compléter les produits VNX mais sur le créneau du scale-out NAS. » Dernièrement, Isilon a fait par lui avec une démonstration très intéressante relayée sur YouTube : le projet Lightning qui consiste à faire tourner des machines virtuelles basées sur VMware sur des baies de stockage. En octobre dernier, Pat Gelsinger, directeur général d'EMC avait expliqué lors d'une table ronde avec un groupe de journalistes que « lors d'EMC World en mai dernier, nous avions montré des VM fonctionnant sur des baies VNX, mais aussi sur des clusters NAS de la gamme Isilon. En interne, nous avons également migré des VM sur des baies Symmetrix VMAX ». D'autres projets sont en cours de développement chez Isilon mais nous reviendrons sur ces annonces un peu plus tard, notamment l'intégration à Navisphere, l'outil d'administration d'EMC.
(...)(26/10/2011 15:23:06)
EMC veut exécuter des VM dans ses baies de stockage
Un des messages forts porté par plusieurs intervenants d'EMC lors d'une conférence utilisateurs qui s'est déroulée la semaine dernière près de Boston était de dire que le constructeur vendrait du matériel pour les serveurs et supporterait la migration de VM vers ses solutions de stockage. Sur ce dernier point, EMC a indiqué que son objectif était de faire tourner des machines virtuelles basées sur VMware sur les baies de stockage. Cette technologie tire parti des processeurs x86 multi-coeur d'Intel, EMC utilise aussi vSphere pour gérer directement les contrôleurs de stockage, puis s'appuie sur vMotion pour migrer les machines virtuelles depuis les serveurs d'applications vers les baies de stockage, a expliqué Pat Gelsinger, directeur général d'EMC lors d'une table ronde avec un groupe de journalistes. Il a jouté que « lors d'EMC World en mai dernier, nous avions montré des VM fonctionnant sur des baies VNX, mais aussi sur des clusters NAS de la gamme Isilon. En interne, nous avons également migré des VM sur des baies Symmetrix VMAX.
Comme le travail des VM partage les ressources de la baie de stockage, il est possible d'imaginer des usages ne nécessitant pas beaucoup de puissance de calcul. Un cas d'utilisation des VM sur les baies serait la plateforme d'analyse de données Greenplum, utilisée par les clients pour trier des téraoctets ou pétaoctets de données et en extraire de petites quantités d'informations pertinentes. « Il s'agit d'un exemple de couplage entre beaucoup de données et peu de capacité de calcul. Avec cette technologie, vous n'avez pas à migrer ces pétaoctets à travers le réseau », a déclaré Pat Gelsinger. Par contre, il n'a donné aucun calendrier pour la disponibilité de cette fonctionnalité sur les baies en soulignant qu'il reste encore du travail pour intégrer au mieux les API des solutions de stockage avec les interfaces de VMware. « C'est du travail de plomberie, car aucune de ces baies n'ont été construites avec des capacités de calcul, ce sont des environnements d'exploitation spécialisée et c'est beaucoup de travail pour l'adapter ».
Pat Gelsinger est revenu aussi sur le projet Lightning. Il s'agit d'une carte PCI express pour serveur capable d'accélérer les échanges d'entrées/sorties entre le serveur et les solutions de stockage, comme celles de Fusion I/O. Le dirigeant en avait parlé lors de l'évènement EMC World à Las Vegas en mai dernier et avait laissé entendre qu'il pourrait travailler avec Intel.
Illustration : Pat Gelsinger, DG d'EMC
Crédit Photo: EMC
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Lors de la récente conférence utilisateur, il s'est par contre refuser à nommer le partenaire technologique sur ce projet. La carte PCIe devrait être disponible à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine. Plusieurs cartes ont été fournies en beta test.
Rupture avec Dell et succession de Joe Tucci
D'un côté, EMC s'intéresse depuis plusieurs années au marché des PME-PMI en fournissant des systèmes abordables (- de 10 000 dollars) comme les VNXe. De l'autre, Dell, au travers d'acquisitions, est venu chasser sur les terres d'EMC sur les produits haut de gamme, d'où quelques tensions. Au final, Dell a annoncé la semaine dernière la fin de son partenariat avec EMC.
Pat Gelsinger a déclaré que les équipes de gestion ont travaillé dur pour « essayer de trouver un modèle pour poursuivre le partenariat avec Dell, même si le chiffre d'affaires généré à la fin était faible ». En effet, les revenus issus du partenariat ont été de 50 millions de dollars lors du 2ème trimestre, une goutte d'eau par rapport au 13 milliards de dollars de CA du constructeur. Il constate néanmoins que « la relation était arrivée à un point où soit elle se transformer, soit elle périclitait. Hélas, elle s'est arrêtée. »
Dans l'optique d'une rupture rapide, EMC a investi dans le recrutement de «milliers» de nouveaux partenaires notamment des revendeurs de taille plus petite, compensant ainsi les pertes du partenariat avec Dell. Au troisième trimestre d'EMC, les ventes des revendeurs autre que Dell a progressé de plus de 40%, a déclaré Pat Gelsinger. Ce dernier a expliqué qu'EMC cessera de vendre les produits Clariion (élément essentiel du partenariat avec Dell) en janvier 2012, mais continuera à assurer le support pendant 5 ans.
Sur la succession de Joe Tucci, ce dernier a déjà expliqué publiquement qu'il passerait la main à la fin 2012. Il donnerait alors le nom de son successeur. Lors de l'événement d'EMC près de Boston, un porte-parole d'EMC a déclaré que Joe Tucci passerait du titre de PDG à celle de président du conseil, « à la discrétion du conseil d'administration », pour un mandat de deux ans, ce qui signifie qu'il va continuer à aider à diriger l'entreprise jusqu'en 2014. Ce mandat pourrait être étendu à deux ans supplémentaires soit jusqu'en 2016.
Crédit Photo: EMC
(...)(25/10/2011 09:51:56)Les investissements dans le cloud profitent au stockage selon IDC
IDC est formel, les dépenses globales des fournisseurs de services en cloud public, que ce soit sur le matériel de stockage, les logiciels, ou les services professionnels, vont croître massivement. Avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,6% de 2010 à 2015. Côté cloud privé, le marché connaîtra un TCAC de 28,9%. En 2015, les dépenses combinées pour le stockage tout cloud confondu seront de 22,6 milliards de dollars pour le monde entier. « Malgré les incertitudes économiques actuelles, IDC prévoit que les fournisseurs de services clouds - à la fois publics et privés - seront parmi les plus dépensiers parmi les fournisseurs de produits et services IT », explique Richard Villars, vice- président systèmes de stockage chez IDC.
Le facteur le plus significatif dans le stockage, au cours des trois dernières années, a été l'émergence de cloud publics basés sur les applications. Beaucoup de ces fournisseurs (par exemple, iTunes, Netflix, YouTube, Facebook) agissent comme des dépôts de contenus, situés principalement dans les activités de collecte, d'organisation, et donnant accès à de grandes quantités de contenus numériques.
L'émergence du "as a service»
Pendant ce temps, d'autres fournisseurs de services cloud ont émergé, avec un accent mis sur la fourniture de l'infrastructure informatique et d'applications de type « as a service » (par exemple, Salesforce.com, WebEx Connect, Amazon Web Services, etc.) Au cours des dernières années, ces entreprises ont entrepris l'aménagement des capacités de stockage de manière massive, élargi leur offre de service, pénétré de nouveaux marchés, et étendu leur portée géographique.
En parallèle à l'expansion du cloud public, plusieurs organisations ont commencé à déployer leurs propres cloud privés pour des applications de calcul et de contenu (archives) de stockage. Certains de ces déploiements sur ce modèle (par exemple, le gouvernement et les sites de recherche) sont comparables en étendue et en complexité à des environnements de cloud public, tandis que d'autres sont de portée plus limitée.
Cinq exigences en matière de stockage
Les fournisseurs de services cloud publics et les spécialistes des environnements cloud privés ont cinq exigences en matière de stockage :
- Permettre une prestation plus efficace des applications de gestion de l'information, basées sur l'Internet des clients ;
- Réduire les niveaux initiaux d'investissement en infrastructures (par exemple, réduire le coût et le temps associés au déploiement de nouvelles infrastructures IT) ;
- Minimiser les investissements internes d'infrastructure informatique associée à des charges de travail imprévisibles ;
- Abaisser ou redistribuer les coûts permanents associés à l'archivage de long terme des informations ;
- Activer de manière quasi-continue, en temps réel, l'analyse de grands volumes et de grandes variétés de clients, partenaires, et la machine des données générées.
Pour répondre à ces diverses exigences, les organisations continueront à exiger l'accès à une capacité de stockage à faible coût et à une gamme croissante de données complémentaires de pointe, de sécurité et de solutions analytiques.
Dell World 2011 : Une offre de stockage en cours d'intégration
Pour faire le point sur cette partie de meccano, nous avons rencontré Scott Horst, un ancien de Compellent aujourd'hui directeur marketing stockage chez Dell. « Nous continuons à intégrer les technologies, il y a beaucoup de bonnes choses dans les récents achats de Dell. Le système de fichiers DSFS (Dell's Scalable File System), issu du rachat d'Exanet en février 2010, a été intégré cet été à la plate-forme NAS FS7500 ». Pour ce qui concerne la technologie de déduplication issue de l'acquisition d'Ocarina Networks en 2010, Dell annonce une demi-intégration avec la bibliothèques de bandes PowerVault 6000 SNG (Storage Compression Node) puisque ce dernier ne propose que la compression et pas encore la déduplication.
À la question de savoir pourquoi l'intégration semble si longue et si difficile, Scott Horst botte en touche en indiquant que « ce n'est pas si long, un an pour Ocarina, six mois pour Compellent [depuis leur rachat], les ingénieurs travaillent sur l'intégration de ces produits en 2012 la déduplication sera disponible sur plusieurs produits. » D'autres ne font pas mieux. IBM par exemple a annoncé l'année dernière une baie Storwize mais sans la technologie de compression RACE (Random Access Compression Engine) qui avait justement justifié le rachat de la petite compagnie. L'intégration de technologies issues de rachats n'est pas une opération simple à mener.
Depuis la fin de l'accord en EMC et Dell portant sur la commercialisation des baies Clariion, le Texan était à la recherche d'une solution de substitution. Sur ce point, Scott Horst est clair face aux VNX d'EMC, Dell pousse ses baies Compellent et Equalogic. « Nous serons toujours très agressifs pour imposer nos solutions » assure le directeur marketing, mais interrogé sur les difficultés que connait EMC quant à la commercialisation de ses baies VNX - des retards dus à des problèmes de certification selon des partenaires du constructeur - Scott Horst évacue la question : « Je ne suis pas au courant ». La bataille est pourtant rude entre les deux ex-partenaires pour conserver les clients Clariion. Pour mémoire après le rachat de Data General, EMC avait fait appel à Dell pour commercialiser - avec succès - ses baies Clariion. Aujourd'hui, la question est de savoir qui va garder les clients Clariion ?
(...)(07/10/2011 10:18:01)OpenWorld 2011 : Oracle affiche ses ambitions face à IBM, VMware et EMC
Les premiers jours de la conférence d'Oracle sont tout en contraste. D'un côté un enthousiasme débordant au sujet de ses machines surpuissantes Exadata, Exalogic, Exalytics. De l'autre, une extrême discrétion au sujet de ses solutions logicielles, les très attendues applications Fusion ayant été programmées pour la fin de la semaine.
S'agissant donc de hardware, John Fowler, ancien de Sun et aujourd'hui responsable de l'activité "systems" chez Oracle, est revenu mardi sur les performances du SPARC T4 supercluster présenté il y a quelques jours. A l'opposé des systèmes spécialisés (Exadata, Exalogic, Exalytics), le cluster est une solution "généraliste" destinée à faire tourner tout type d'application. Oracle cherche explicitement à le positionner comme un concurrent des systèmes Power 7 d'IBM. Fowler les comparant à plusieurs reprises pour souligner la supériorité du système d'Oracle au niveau de la performance et du prix.
Les prétentions d'Oracle ne se limitent cependant pas aux systèmes ultrapuissants, la société ayant l'ambition d'offrir les meilleures performances à chaque échelon du stack, avec un concurrent désigné à chaque étage. Au niveau de la couche de virtualisation, John Fowler a ainsi affirmé que la solution Oracle VM est plus extensible et plus économique que celle de VMware. Côté stockage, c'est EMC qui a fait les frais de la comparaison, le système Pillar Axiom 600 étant quatre fois plus extensible et deux fois plus efficace que l'équivalent d'EMC, selon les dires du cadre d'Oracle. Une comparaison pour le moins étonnante un jour après l'intervention en "guest star" du CEO d'EMC Joe Tucci sur la scène d'Oracle Open World.
Crédit photo : Rodolphe Keller
Quantum dévoile des systèmes big data et améliore la dédup de ses DXi
A l'occasion du salon IBC 2011 à Amsterdam, le 13 septembre dernier, Quantum a présenté les produits de la gamme StorNext dédiée au partage et à l'archivage de fichiers volumineux. Comme nous l'a précisé Gabriel Chaher, vice-président EMEA chez Quantum, « pour faire du big data, il ne suffit pas de le dire comme chez certains concurrents. Il est nécessaire de concilier trois éléments : gros volume, gros fichiers et rapidité d'accès ». Reposant sur le système de fichiers maison hérité du rachat d'Adic, SNFS (StorNext File System), la gamme StorNext se compose de plusieurs éléments : les contrôleurs de métadonnées (M330), les passerelles scale-out NAS (G300 Scale-Out Gateway) et les systèmes de stockage (QM1200, QS1200 et QD6000). Après avoir longtemps fourni sa technologie à des partenaires comme NetApp ou HP, Quantum propose aujourd'hui des équipements reposant sur sa technologie.
Conçues pour les environnements SAN, les têtes StorNext M330 (à partir de 75 000$) améliorent les performances de traitement en séparant les métadonnées des données au niveau des entrée/sortie. Véritable coeur du système StorNext, ils forment le socle de fonctionnalités dans un système FC.
Des solutions big data 100% Quantum
Destiné aux marchés exigeants, comme celui du broadcast qui s'organise sur trois niveaux (diffusion, stockage secondaire et archivage), les appliances G300 (attendues début 2012) et les baies de disques QM1200, QS1200 et QD6000 visent le marché du big data où il est nécessaire d'augmenter les ressources de stockage sans pour autant diminuer les performances. La passerelle G300 (1 ou 10 Gigabit) propose la répartition automatique de la charge entre plusieurs appliances pour assurer des performances optimales. Elle est vendue avec un nombre illimité de licences du LAN Client StorNext. Les systèmes de stockage primaire StorNext dédiés au G300 fonctionnent avec trois baies, disponibles au quatrième trimestre 2011. Le modèle QM1200 est destiné au stockage des métadonnées tandis que le QS1200 a été conçu pour les petits pools de données primaires avec ses disques SAS 15 000 t/m d'une capacité maximale de 600 Go. Enfin, le QD6000 peut atteindre une capacité maximale de 1 pétaoctet dans la même baie en empilant des disques SATA 3 To (180 To dans un rack 4U).
La réaffectation dynamique des données (multitiring intégrale) fait partie des fonctions de base de cette baie. Plusieurs niveaux d'encryption sont également proposés aux clients par Quantum. « On pousse même à l'import/export des clefs pour faciliter le transfert de données », nous a précisé Gabriel Chaher. Les attachements livrés avec les StorNext comprennent le FC et l'Ethernet avec le support des protocoles NFS/CIFS et SNFS (le protocole Quantum). L'ensemble de ces briques permet de bâtir des solutions concurrentes de celles d'Isilon Systems (les séries S et X), tombé dans le giron d'EMC, et d'IBM (grid XiV). Quantum tient toutefois à se différencier de ses concurrents en mettant en avant ses atouts comme l'intégration étroite de ses logiciels de gestion et d'archivage des données avec contrôle automatique de l'intégrité des bandes, a tenu à préciser Gabriel Chaher.
Dédup plus efficace pour la sauvegarde
La sauvegarde a également fait partie des annonces de l'été chez Quantum avec l'arrivé d'une version milieu de gamme de sa solution de back-up et de déduplication DXi qui vient concurrencer les produits de Data Domain. Quantum propose quatre familles de produits dans sa gamme DXi : le 4500, une entrée de gamme pour les PME/PMI, le milieu de gamme 6500, le modèle grand compte 7500 et un haut de gamme le 8500.
Derniers nés de la gamme de sauvegarde sur disques, les DXi 6701 et 6702 mettent l'accent sur la vitesse de déduplication avec la version 2 du logiciel de Quantum et une mise à jour processeur. Le 6702 serait ainsi capable de travailler à un débit de 5,8 To à l'heure (1,61 Go/s) en mode VTL (Virtual Tape Library) et 5 To/h (1,389 Go/s) en mode OST (Open Storage Technology), l'API de backup de Symantec. Quantum affirme qu'il offre une capacité de traitement supérieur à celle de son principal concurrent, les appliances Robo de Data Domain. En moyenne, Gabriel Chaher avoue que la déduplication se situe entre 7 et 14% suivant le type de fichier dans la base installée en France.
Quantum indique également qu'il est possible d'étendre la déduplication au-delà des appliances. La série 6700 dispose en effet d'un mode de travail hybride, appelée Accent DXi, qui partage la déduplication entre le serveur de données et le 6700. La première étape consiste à dédupliquer les données sur le serveur pour s'assurer que les données envoyées au DXi sont uniques. C'est une technologie similaire au Boost de Data Domain avec les appliances Robo. Avec cette astuce, la circulation des données sur le réseau peut être diminuée et la déduplication accélérée le serveur et l'appliance de dédup.
Le prix du DXi6701 annoncé par le constructeur californien est de 58 000 $.
Illustration principale : Appliance DXi6700 de Quantum (...)(08/09/2011 15:57:47)
Hitachi Data Systems acquiert BlueArc, spécialiste du stockage NAS
Si le montant de l'acquisition de BlueArc par Hitachi Data Systems n'a pas été dévoilé, les analystes donnent une estimation de 450 millions d'euros. Jack Domme, PDG de HDS a expliqué : « au cours des cinq dernières années, BlueArc a été une partie intégrante de notre stratégie visant à aider les clients à stocker et gérer les données non structurées de tous types, tels que la vidéo, le courriel, l'imagerie médicale, les rapports scientifiques et plus » et d'ajouter « apporter BlueArc au portefeuille de Hitachi va nous permettre de mieux servir les clients avec des technologies plus étroitement intégrées ».
BlueArc propose des systèmes de stockage NAS pour les entreprises. Les gammes Titan et Mercury peuvent évoluer jusqu'à une capacité de 16 Po et 8 noeuds grâce à la technologie de mise en cluster. La société offre également des solutions de stockage en mode bloc avec sa gamme de produits RS. Toutes les solutions reposent sur le système de fichiers propriétaire SiliconFS, qui unifie la gestion pour gérer les protocoles CIFS, NFS et iSCSI. Cela élimine ainsi les problèmes de cloisonnement du stockage. Bruce Householder, vice-président du marketing mondial et du business developpement chez HDS a indiqué que les passerelles NAS de BlueArc sont déjà étroitement intégrées avec les contrôleurs de la solution de stockage pour environnement virtualisé, baptisée Hitachi Virtual Storage Platform. Sans données de précisions supplémentaires, il a indiqué que cette intégration serait approfondie.
Transformer le datacenter traditionnel en un centre d'information
Dans un communiqué, HDS souligné la forte croissance des données de type fichiers à conserver. « Cette activité, ainsi que nos logiciel et la virtualisation, vont être les axes clés de notre croissance », précise Bruce Householder. HDS travaille beaucoup sur les architectures cloud, aussi bien public que privé. Avec cette acquisition, HDS continue sa stratégie de transformation des « datacenters traditionnels» vers des architectures orientées services pour devenir la firme japonaise des centres d'informations.
BlueArc est basée à San José en Californie et compte environ 300 employés. Les revenus de 2010 se sont établis à 85,5 millions de dollars. Bruce Householder précise que « BlueArc a 1 000 clients, dont la moitié le sont sur des baies vendues par HDS ». Le PDG actuel de BlueArc, Mike Gustafson, continuera à diriger la société, qui fonctionnera comme une entité propre.
(...)
Systèmes de stockage : les ventes mondiales en croissance au deuxième trimestre 2011 selon IDC
D'après les derniers chiffres publiés par IDC pour le compte du deuxième trimestre 2011, les ventes mondiales de systèmes de stockage sur disques ont progressé de 10,2% à 7,5 milliards de dollars à période comparée de l'an passé. Exprimées en volume de stockage, ces livraisons correspondent à la mise en service de 5 353 Po, soit 46,7% de mieux qu'il y a un an. La croissance du marché a été largement soutenue par celle du segment des systèmes de stockage externes dont les ventes se sont appréciées de 12,2% à 5,6 milliards de dollars. Quant aux systèmes de stockage sur disques en réseau ouvert (NAS combiné à du SAN iSCSI), les ventes progressent de 15% pour s'établir à 4,8 milliards de dollars.
EMC domine toujours
Déjà numéro un mondial du secteur l'an dernier, EMC a vu ses revenus progresser de 26% au second trimestre 2011. Le fabricant a ainsi amélioré sa part de marché de près de 3 points à 21,6%. En revanche, malgré la hausse de 10% de ses revenus, HP conserve une part de marché strictement stable à 19,2% et reste, de fait, numéro deux du classement d'IDC. Celle du numéro trois IBM recule légèrement (-0,3 points) pour s'établir à 15,5%. Les deux dernières places du Top 5 mondial d'IDC sont occupées par Dell (11,1% de PDM) et NetApp (9,6% de PDM) dont les ventes de systèmes de stockage ont crû de 25,7%.
Stockage : Fusion-IO rachète IO Turbine pour 95 millions de dollars
L'Américain Fusion-IO, fabricant de cartes PCIe équipées de mémoire flash, vient d'annoncer qu'il rachetait l'éditeur de logiciels IO Turbine pour 95 millions de dollars. En passant cet accord, Fusion-io compte étendre ses solutions de cache au secteur des environnements virtualisés. Les logiciels développés par IO Turbine, sous le nom d'Accelio, permettent en effet au stockage en cache sur des serveurs d'être partagés sur plusieurs machines virtuelles. Ils viendront compléter les produits de Fusion-IO, qui utilisent des disques SSD comme un cache pour les données massivement utilisées, afin de réduire la quantité de données qui transitent sur les réseaux de stockage. Jusqu'à présent, les solutions de Fusion-io se bornaient à fonctionner avec des applications exploitant des données de façon intensive dans des environnements non virtualisés, a rappelé David Flynn PDG de Fusion-io, dans un communiqué. Dans le domaine des mémoires flash attachées aux serveurs, ce rachat va donc permettre à la société de doubler le marché auquel elle peut s'adresser. « A présent, il n'existe plus aucune application qui ne puisse tirer profit de Fusion-io », considère son PDG.
Une transaction importante pour Fusion-io
Fusion-IO va verser 95 millions de dollars en cash et en actions pour s'offrir IO Turbine, avec une part en espèces qui ne devrait pas excéder les 35 millions de dollars. La transaction devrait être conclue d'ici la fin du mois. La société intégrera les 25 employés de IO Turbine (dont le siège est situé à San José), à ses équipes d'ingénieurs. Fusion-io, dont le siège social est situé à Salt Lake City (Utah), dispose aussi de bureaux à San José où Le Monde Informatique s'est rendu en juin 2010.
C'est un achat important pour Fusion-IO, qui est entré en bourse en juin dernier et a levé 218,9 millions de dollars. Mais il devrait aider l'entreprise à faire son entrée sur un segment qui constitue l'une des plus grandes tendances de l'informatique d'entreprise et pourrait aussi l'aider à pousser la technique d'accélération de données qu'elle a lancée. En ce moment, la concurrence devient plus vive dans ce domaine. Jeudi dernier, Le fabricant de SSD (solid-state disk), STEC vient d'annoncer la sortie de mémoires flash intégrées à des cartes PCIe et d'une plate-forme logicielle pouvant être utilisée avec n'importe quel disque SSD.
Illustration : le logiciel Accelio d'IO Turbine (...)
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