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(21/04/2009 17:57:03)

Avec vSphere 4, VMWare englobe la virtualisation du stockage et du réseau

VMWare annonce que vSphere 4, le successeur de Virtual Infrastructure 3 (VI 3) sera disponible en juin. Autour d'un hyperviseur ESX 4.0 entièrement refondu, l'éditeur décrit un environnement, lui aussi, profondément modifié. Pour résumer, là où VI 3 était centré sur les serveurs, vSphere 4 étend les avantages de la virtualisation à l'ensemble des ressources annexes, autrement dit le stockage et le réseau. Cette avancée dans la décorrélation entre les couches matérielles et logicielles devrait contribuer, selon Réza Malekzadeh, directeur produits et marketing senior chez VMware EMEA, à libérer les directions informatiques du poids du coût d'entretien de l'existant. Aujourd'hui, elles ne peuvent consacrer que 5% de leur budget à l'amélioration de leur infrastructure alors qu'elles doivent en dépenser 43% à sa maintenance. Les 53% restants étant dédiés aux applications (30% pour leur maintenance et 23% pour leur amélioration). Si les premiers éléments de vSphere arrivent en juin, ils ne seront pas tous là ensemble. VMware entretient soigneusement le flou sur les fonctionnalités qui seront totalement opérationnelles au début de l'été et les autres. "Toutes les fonctionnalités de vSphere seront livrées d'ici à la fin de l'année, indique Réza Malekzadeh. D'ici là, les autres produits de VMware seront aussi mis à niveau pour vSphere." Entrée en scène de la notion de cloud computing Notons que le terme de VDC-OS (Virtual data center OS) a disparu au profit de celui de cloud OS. L'éditeur le préfère au précédent, car il lui permet d'intégrer la virtualisation dans la notion plus large de cloud, qui englobe aussi les ressources mises à disposition par des prestataires extérieurs. Bien qu'elles soient toutes liées aux caractéristiques de l'hyperviseur ESX 4 (voir tableau), les fonctions de vSphere 4.0 sont découpées en trois segments : vCompute, vStorage et vNetwork. vCompute est au coeur de l'hyperviseur tel qu'on le connaît déjà. Ses capacités d'optimisation des ressources CPU et mémoire (par l'entremise du DRS, Distributed Resource Scheduler) sont étendues. DPM (Distributed Power Management) peut activer ou désactiver des serveurs sous vSphere en fonction de la charge de traitement. A cela, s'ajoute une dimension pour l'optimisation des ressources de stockage et réseau qui donne naissance à vStorage et à vNetwork. vStorage annonce l'ajout à l'hyperviseur de fonctions pour gérer la surallocation de volumétrie (thin provisioning). Elles dispensent donc d'utiliser les outils proposés par les fournisseurs de stockage. vNetwork étend à toute une infrastructure virtualisée le rôle joué par le switch virtuel présent dans ESX 3.5. Le vNetwork Distributed Switch permettra à une VM de conserver ses attributs réseau en se déplaçant d'un serveur à un autre virtualisé sous vSphere. Le Cisco Nexus 1000V, qui peut jouer le rôle d'un vNetwork Distributed Switch, présente aussi l'avantage d'être administrable par les responsables réseau comme ils le font avec d'autres produits Cisco. La haute disponibilité grâce à des environnements virtualisés en miroir Parmi les autres améliorations apportées par vSphere, on notera VMware Fault Tolerant. Alors que HA (High Availability) de VI 3 permettait de relancer des VM en cas de défaillance, Fault Tolerant va un cran plus loin : il crée un environnement à tolérance de panne entre des configurations matérielles classiques (sans redondance ni cluster) en maintenant deux environnements virtualisés en miroir. Le volet le moins précis de l'annonce de vSphere est celui qui porte sur la sécurité. Même si le jeu d'API VMsafe est disponible depuis plusieurs mois, McAfee semble être le seul à proposer un produit finalisé. (...)

(21/04/2009 17:33:50)

Barack Obama nomme Aneesh Chopra CTO du gouvernement américain

Barack Obama a annoncé samedi dernier la nomination de Paul Aneesh Chopra au poste de responsable des technologies (CTO) de son gouvernement. « Le rôle d'Aneesh Chopra [et de son équipe] sera de mettre l'innovation technologique au service des priorités définies par le gouvernement américain, comme la santé, l'emploi, les méthodes d'enseignement ou encore la sécurité du pays », a déclaré Barack Obama dans une intervention diffusée à la radio et sur le blog de la Maison Blanche. Cette annonce a été saluée par les sociétés de capital-risque ainsi que par de grands groupes IT comme Google, qui ont qualifié cette nomination d' « étape importante pour propulser le système d'information du gouvernement [américain] dans le 21e siècle. » Aneesh Chopra, 36 ans et d'origine indienne, occupait le poste de CTO du district de Virginie depuis 2003. Il travaillera en tandem avec Vivek Kundra, premier CIO du gouvernement américain, recruté en mars dernier, ainsi qu'avec Jeffrey Zients, récemment nommé responsable de l'innovation et de la politique d'investissement de l'Etat. Le pôle Technologies de l'information américain bénéficiera d'une enveloppe de 70 Md$ par an. « Nous veillerons à ce que chaque citoyen sache comment nous dépensons cet argent », a tenu à préciser Barack Obama. Le président a également réitéré sa promesse d'examiner le budget fédéral point par point afin de faire la chasse aux projets inutiles et gaspilleurs d'énergie. « Dans cet effort, il n'y aura pas de vache sacrée », a-t-il déclaré. Le choix d'Aneesh Chopra est une surprise. Depuis quelques semaines les spéculations allaient bon train autour du candidat que Barack Obama pouvait sélectionner. Des noms comme Bill Gates, Eric Schmidt (PDG de Google), Jeff Bezos (fondateur d'Amazon) ou encore Julius Genachowski avaient circulé. Ce dernier a finalement pris la tête de la FCC (Federal communication commission). (...)

(21/04/2009 16:57:49)

Symantec s'offre les outils anti-intrusion de Mi5

Si John Thomson a quitté les rênes de Symantec pour une retraite bien méritée, la frénésie de rachats semble continuer sous l'ère du nouveau PDG, Enrique Salem. En préambule de la conférence RSA Security, Symantec vient en effet d'acheter Mi5 Networks, une start-up spécialisée dans la protection des entreprises contre les intrusions et les malwares en provenance du Web. L'offre de Mi5 devrait progressivement intégrer les suites de Symantec dans le courant de l'année, notamment ses passerelles de messagerie et ses outils dédiés aux postes de travail, et sera également vendue en produit autonome. Symantec n'a encore donné aucun montant pour cette nouvelle acquisition, mais elle devrait être bien en deçà des 695 millions de dollars dépensés en octobre dernier pour MessageLabs, dernière société en date avalée par Symantec. Entre temps, la crise est passée par là et la dévaluation boursière des actifs de Symantec a causé un trou de près de 7 milliards de dollars dans les caisses d'une société jusqu'ici plutôt profitable. Outre cet achat, Symantec a annoncé dans la foulée deux suites pour les professionnels : Symantec Protection Suite Small Business Edition et Symantec Protection Suite Entreprise Edition. Commercialisées à des prix non encore définis à partir de l'été, ces suites veulent non seulement assurer la sécurité des postes de travail mais également proposer des services de sauvegarde et de restauration de données, de mise en place des politiques d'entreprise et de la protection des données sensibles (notamment leur envoi vers l'extérieur par mail). (...)

(21/04/2009 15:58:25)

HP joue son Bladesystem Matrix contre Cisco

A l'occasion de sa conférence utilisateurs Technology@work qui se tient du 21 au 23 avril à Berlin, HP a présenté de nouvelles offres de stockage et surtout une solution intégrée pour le datacenter. Même si le Californien s'en défend, son BladeSystem Matrix a tout l'air d'une réponse à Cisco. Il y a à peine plus d'un mois, ce dernier a en effet agacé la planète des constructeurs de serveurs en venant piétiner leurs plates-bandes avec son UCS (Unified Computing system), une version intégrée du rack pour datacenter. BladeSystem Matrix regroupe dans un chassis prêt à l'emploi un ensemble de lames serveurs standard Proliant, de lames de stockage et de modules réseau Virtual Connect Fibre Channel 8Gb et Ethernet Flex10. Matrix Orchestration Environment (MOE), technologie issue du rachat du spécialiste de l'automatisation de datacenter Opsware en 2007, couronne le tout en assurant la réservation de ressources, la gestion de profils d'utilisateurs ou encore la consommation énergétique. HP annonce pouvoir gérer jusqu'à un millier de serveurs physiques ou virtuels au sein de son nouveau produit. Et pour se différencier, le géant de Palo Alto propose des modèles d'applications préconfigurées pour une quantité de ressources adaptées (puissance, mémoire, stockage, etc). La configuration de base du Matrix est un châssis C700 (10U et jusqu'à 16 lames). Cisco et Oracle/Sun, deux nouveaux concurrents de taille sur la route de HP Du côté stockage, HP offre trois nouveautés à son Matrix. Le San Lefthand P4000 est issu du rachat l'an dernier par HP du fournisseur de stockage iSCSI clusterisé, Lefthand. La configuration de ce module démarre avec 16 disques pour un total de 4,8 To en iSCSI 1 Gbps. Le StorageWorks SB40c avec le logiciel de Virtual SAN P4000 s'intègre lui à des configurations de serveurs virtuels. Enfin, HP propose un nouveau DAS (Direct-attached storage), le StorageWorks MDS600 (Modular Disk System) qui peut être alloué dynamiquement et rapidement à chaque lame du système. Malgré des similitudes évidentes avec l'UCS de Cisco (même si ce dernier a opté pour un accès en FCoE au stockage externe et au réseau), Francesco Serafini, directeur général de HP EMEA et VP du groupe Technology Solutions EMEA, balaie cette nouvelle concurrence d'un revers de main « Cisco est un acteur important, concède-t-il. Mais nous avons 60% de part de marché dans les lames, 45% dans les serveurs standards, ... Avec notre annonce, nous intégrons serveurs, stockage et réseau, et nous relions l'ensemble au logiciel. Nous somme très forts dans tout cela. » Il ajoute néanmoins, beau joueur : « la concurrence est un levier essentiel pour tout le monde. » Le DG EMEA ne commente pas davantage l'acquisition de Sun par Oracle, venue éclipser l'annonce de Matrix. « Trop tôt pour donner un avis ». Mais avec Cisco, et désormais Oracle, HP -qui doit encore digérer EDS- trouve deux nouveaux mastodontes sur la route jusque-là bien maîtrisée des serveurs. Et sur le tout nouveau marché du datacenter intégré et prêt à l'emploi. (...)

(21/04/2009 15:24:59)

NAB Show : Adobe propose du contenu Flash pour les TV

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'écran d'ordinateur n'a pas supplanté celui de la télévision pour la consommation de programmes vidéos. A tel point qu'Adobe, dont le format Flash est déjà utilisé par 80% des vidéos sur le Web (d'après ComScore), vient de proposer une version optimisée de sa technologie pour diffuser du contenu Flash, notamment des vidéos en HD, sur les téléviseurs (et autres appareils électroniques reliés aux TV tels que les lecteurs Blu-ray) connectés à Internet. L'éditeur a annoncé son offre, Adobe Flash Platform for the Digital Home, le premier jour du NAB Show, salon de Las Vegas faisant autorité dans le monde de la télédiffusion. Et Adobe a pris soin de s'entourer de parrains prêts à déployer sa technologie : Atlantic Records, Broadcom, Comcast, Disney Interactive Media Group, Intel, STMicroelectronics, The New York Times Company... La possibilité de jouer du Flash sur les écrans de télévision permettrait de visionner la grande majorité des vidéos du Web - y compris YouTube - dans son salon, ou des émissions actuellement offertes en 'catch-up TV' (télévision de rattrapage) sur le Web. Surtout, cela donnerait aux fabricants de télévision et éditeurs de portails de nouvelles opportunité d'interagir avec un public plus habitué à manipuler sa télécommande qu'à surfer sur le Web. C'est la raison pour laquelle Apple propose son propre système Apple TV, avec un accès direct à son catalogue en ligne iTunes, ou pourquoi Yahoo s'est récemment associé à plusieurs partenaires pour délivrer des widgets sur les téléviseurs. (...)

(21/04/2009 15:04:23)

Oracle-Sun : 10 000 postes menacés

Selon les analystes de Wall Street, le rachat de Sun par Oracle pour un montant de 7,4 Md$ pourrait déboucher sur la suppression de 10 000 postes. Oracle espère que le rachat de Sun lui permettra de réaliser 1,5 Md$ de marge brute dès 2009 et 2 Md$ l'année suivante. « Cette acquisition sera plus rentable dès la première année que celles de BEA, de PeopleSoft et de Siebel rassemblés » a déclaré Safra Catz, présidente et directrice financière d'Oracle. Mais pour atteindre de tels résultats, Oracle devra licencier, prévient Toni Sacconaghi, analyste chez Sanford C. Bernstein. Depuis plusieurs mois, Sun comme Oracle affrontent chacun de leur côté la crise financière avec plus ou moins de succès. En janvier dernier, Oracle a fait l'objet de rumeurs à propos de 1 000 réductions de postes mais ses résultats trimestriels sont restés satisfaisants, au point que l'éditeur a décidé de reverser une partie de ses dividendes à ses actionnaires. Quant à Sun, l'année 2008 n'aura été qu'une succession de mauvaises nouvelles : en octobre, le fournisseur a publié des résultats trimestriels désastreux (perte nette de 1,37 Md$ contre un bénéfice de 89 M$ un an plus tôt), les plans de restructurations se sont succédé, le dernier ayant entraîné la suppression 1 500 postes. Au total, Sun a réduit ses effectifs de plus de 20% en quelques mois (6 000 salariés) et le titre a perdu 80% de sa valeur. Il n'est donc pas surprenant que des rumeurs de rachat aient éclos le mois dernier autour de Sun, même si le dénouement d'hier en a étonné plus d'un. Les remaniements devraient toucher le marketing et le support Oracle a donc du pain sur la planche. S'il veut rentabiliser ce rachat et atteindre son objectif de 1,5 Md$ de marge brute il n'aura pas le choix, il devra persévérer dans cette voie de licenciements. « Entre 5 500 et 10 000 postes sont concernés, et ce à condition qu'il n'y ait aucune érosion du chiffre d'affaires » estime Toni Sacconaghi, analyste chez Sanford C. Bernstein. Oracle n'a d'ailleurs pas caché qu'il souhaitait « rationaliser les coûts de base ». La plupart des remaniements devraient concerner le marketing et le support. Oracle compte actuellement 84 000 salariés dans le monde et Sun en dénombre plus de 33 550 répartis dans une centaine de pays.

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(21/04/2009 12:39:27)

Antitrust : Microsoft enregistre un ralliement face aux accusations de Bruxelles

Au tour de Microsoft d'enregistrer un renfort. Dans le cadre de la procédure antitrust ouverte par la Commission européenne pour un éventuel abus de position dominante née de l'inclusion d'Internet Explorer dans Windows, Microsoft voyait se multiplier le nombre des éditeurs souhaitant épauler Bruxelles. Après Opera, auteur de la plainte initiale, Mozilla, Google, la Free Software Foundation et, plus récemment, le Comité européen pour les systèmes interopérables (Ecis) ont ainsi pris l'initiative de se ranger derrière l'exécutif européen contre Redmond. Mais avec le ralliement de l'Association for competitive technology (ACT), Microsoft est moins isolé face aux accusations d'abus de position dominante qui planent sur lui. L'ACT regroupe plusieurs PME du secteur technologique, aux côtés desquelles figurent également quelques grands noms comme Oracle ou Verisign. L'association compte parmi les fidèles soutiens de Microsoft : elle s'était déjà engagée en faveur de l'éditeur lors du précédent procès intenté par Bruxelles, qui avait abouti à la condamnation du géant de Redmond en 2004. Pour l'anecdote, notons qu'Oracle est à la fois membre de l'ACT et de l'Ecis, deux organisations défendant des positions diamétralement opposées dans le dossier en cours. ACT, le meilleur avocat de Microsoft « Il y a quelque chose de surréaliste dans le fondement même de cette affaire », exprime l'ACT dans un communiqué, arguant de ce qu'Internet Explorer « n'est même plus le navigateur numéro un en Europe ». Le groupement appuie cet argument sur une étude réalisée par StatCounter, selon laquelle Firefox 3 serait légèrement plus utilisé que IE7 par les internautes du vieux Continent. Cependant, ACT n'a fait qu'une lecture partielle des analyses de StatCounter : les chiffres montrent en réalité que l'ensemble des versions d'IE totalise une part de marché de 10 points supérieure à celle de Firefox 2 et 3 réunis. Et quand bien même ce ne serait pas le cas, l'argument employé par l'ACT n'en resterait pas moins fallacieux aux yeux de Bruxelles : « La part de marché d'IE importe peu, corrige une source proche de la Commission européenne. Ce qui compte, c'est qu'IE soit mis en selle en étant couplé à Windows, car cela en fait le navigateur par défaut de 90% des PC. » ACT, qui endosse dans cette affaire les atours de l'avocat de Microsoft, s'emporte également contre les sanctions évoquées, notamment la livraison de Windows sans IE. Ce remède contribuerait, selon le défenseur de l'accusé, à « nuire aux développeurs qui travaillent sur la plateforme Microsoft. Le code sur lequel repose IE inclut des fonctions dont de nombreux développeurs tirent parti à travers diverses API. Si ce code est enlevé, ces développeurs seraient contraints de réécrire et tester à nouveau leurs applications. » Microsoft a jusqu'au 28 avril pour communiquer ses réponses aux accusations formulées contre lui par la Commission européenne. (...)

(21/04/2009 11:42:08)

Oracle-Sun : la meilleure solution pour Sun, un coup dur pour Microsoft, selon PAC

« Pour Sun, c'était clairement la meilleure solution, commente Mathieu Poujol, analyste senior chez PAC. Oracle, quant à lui, n'a jamais caché son ambition de délivrer des solutions globales, ce qui peut aller jusqu'à disposer du matériel. N'oublions pas que Sun avait racheté le spécialiste du stockage Storagetek. Désormais, Oracle maîtrise la totalité de la chaîne de valeur, y compris les couches les plus basses, de la fabrication d'infrastructures de cloud computing, d'autant plus que Sun avait beaucoup avancé sur l'architecture du cloud computing. Que Oracle possède aussi bien du matériel, des applicatifs, des environnements de développement et d'exécution, du système d'exploitation (Solaris), de la base de donnée, etc., c'est un coup dur pour qui ? Pour IBM qui a raté ce rachat ? Mathieu Poujol : Sans hésiter, pour Microsoft. Avec IBM, il y avait beaucoup de recouvrement, raison pour laquelle ce rachat n'aurait pas été une bonne chose pour Sun. Oracle possédait déjà du portail, de la messagerie, etc. Il récupère la bureautique OpenOffice, le système d'exploitation Solaris : ils ont désormais une pile complète comparable à l'offre de Microsoft. Avant le rachat de MySQL, Sun et Oracle étaient très proches et la fusion s'annonce donc sous les bons auspices de partenaires qui se connaissent bien. Le sel point obscur pour nous est MySQL. Il y a deux possibilité. La première, c'est qu'Oracle fait de MySQL son bas de gamme et d'Oracle Database 11g son haut de gamme. En tel cas, c'est très mauvais pour le SGBD de Microsoft, coincé entre deux feux et sous les tirs d'excellents vendeurs, ce que Sun n'a jamais été. S'ils tentent au contraire d'envoyer MySQL dans les limbes, aux côtés d'acteurs aujourd'hui secondaires comme PostGreSQL et autres, ce sera mauvais à la fois pour MySQL et pour le marché... mais bon pour Microsoft. « HP se retrouve bien seul » [[page]] Ceci dit, Oracle possède peut-être ainsi le système d'exploitation Solaris mais c'est un système pour serveurs. Peut-il concurrencer Windows sur le poste de travail ? Mathieu Poujol : Apple a pris un Unix comme base de son système d'exploitation et cela lui ouvre de plus en plus les entreprises qui peuvent ainsi s'appuyer sur la fiabilité Unix du sol au plafond. Alors Solaris peut très bien évoluer... ou pas. Car la tendance est, comme dit Sun, « Network is the computer ». Autrement dit : ce n'est pas le système d'exploitation du poste de travail, banalisé, qui est et sera important. Dans ce cas de figure, le prochain rachat d'Oracle pourrait-il être Apple ? Mathieu Poujol : Là, ce serait vraiment un très gros morceau pour Oracle, d'autant que la valorisation capitalistique d'Apple est énorme et rendrait sans doute la chose impossible. Dans l'affaire, un autre dindon est d'ailleurs HP qui se retrouve bien seul. La réponse à ce rachat de Sun par Oracle pourrait-il être un rapprochement entre deux partenaires de longue date, HP et Microsoft ? Il faut voir...

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