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(08/07/2008 16:42:40)
Progonline accueille son premier actionnaire, la SSII Polarys
Polarys, une SSII spécialisée dans le décisionnel et le BPM, vient d'investir 200 000 euros dans Progonline, plateforme de mise en relation à distance entre prestataires freelance (ou SSII) et clients (en général des TPE et des PME qui ne disposent pas des ressources nécessaires en interne, mais ne souhaitent pas embaucher). Polarys, qui détient à présent un tiers du capital de Progonline, fait partie des prestataires historiques de la société. Les services proposés par Progonline couvrent divers domaines : technologies du Web, création et édition de contenu, design, programmation et développement, conseil en business... « Depuis sa création (en février 2005), les prestations informatiques n'ont cessé de croître, pour représenter 70% des mises en relation que nous réalisons actuellement », explique Valérie Apaloo, responsable marketing et communication chez Progonline. 11 000 prestataires présents sur le site Le fonctionnement de Progonline est simple. Des donneurs d'ordre soumettent leurs annonces au site (demande de création d'un site Internet, conseil en référencement, développement de logiciels...). Ces dernières sont examinées par les chefs de projet de Progonline, qui se chargent de les valider et de les mettre en ligne. Les quelque 11 000 prestataires que compte le site peuvent ensuite y répondre en proposant un devis. « Le tarif des projets peut aller d'une centaine à plusieurs dizaines de milliers d'euros, et la durée des contrats est également variable », précise encore Valérie Apaloo. Chaque jour, une dizaine de projets sont publiés en moyenne sur le site, et 45% finissent par aboutir. Progonline se rémunère en prélevant une commission de 15% sur la facture. En cas de litige, c'est la société qui se charge de vérifier la concordance entre le cahier des charges et les travaux réalisés, « ce qui demande des compétences à la fois juridique et techniques », souligne Gabriel Cian, fondateur et président de Progonline. Les références des prestataires inscrits sur le site sont vérifiées par Progonline. Ils doivent obligatoirement être inscrits auprès du Registre du Commerce et posséder un numéro Siren. Progonline a réalisé un chiffre d'affaires de 150 000 euros en 2007, et espère atteindre le million d'euros cette année, afin de convaincre d'autres fonds d'investir dans la société. (...)
(08/07/2008 15:38:14)Microsoft propose à ses partenaires de partager les revenus de ses services en ligne
A petites touches, Microsoft explore de nouveaux modèles économiques. Après l'idée d'Equipt, qui consiste à proposer la suite bureautique Office sur abonnement, en location, l'éditeur prépare une offre de services en ligne commercialisés par des partenaires. Microsoft Online Services rassemble les outils de collaboration tels que Exchange Online (pour le courriel), SharePoint Online (portails, travail en équipe, recherche documentaire), Office Communications Online (messagerie instantanée) ou Office Live Meeting (visioconférence, tableau blanc). Microsoft hébergera les services - sauf si de grands partenaires veulent le faire Microsoft propose à ses partenaires de revendre l'offre, moyennant « 12% de la valeur du contrat la première année et 6% de la cotisation chaque année, pendant toute la durée du contrat avec le client ». « Un montant assez important, et un mode de partage des revenus récurrents plutôt innovant », commente Jean-Christophe Pitie, directeur marketing Office en France. [[page]] Il est vrai que si Microsoft n'est pas le premier éditeur à partager des revenus en mode Saas (Software as a service), il s'agit d'une petite révolution pour lui. Dans le modèle proposé, c'est Microsoft qui continuera d'héberger les services, toutefois « des grands partenaires pourraient encapsuler ces services dans leurs propres offres », indique Jean-Christophe Pitie, citant notamment des projets chez Orange Business Service. La suite complète Online Services pour 15$ par mois et par utilisateur nommé L'ensemble de la suite sera disponible aux Etats-Unis à la rentrée, pour 15$ par mois et par utilisateur nommé. En France, il faudra probablement patienter jusqu'au printemps 2009. D'autres modes d'accès seront également disponibles : les modules de la suite pourront être souscrits individuellement, et une offre dite « deskless » sera réservée « aux utilisateurs sans bureau » qui ont tout de même besoin d'échanger des courriels et de partager des documents. (...)
(08/07/2008 15:15:34)Des chercheurs font bouillir de l'eau pour refroidir les processeurs
En utilisant les nanotechnologies, des chercheurs du Rennsselaer Polytechnic Institute (dans l'état de New York) ont réussi à faire bouillir de l'eau trente fois plus vite que dans des conditions normales. Ils espèrent ainsi obtenir des puces avec une meilleure dissipation thermique, pour fabriquer à terme des ordinateurs plus petits et plus puissants sans rencontrer de problèmes de surchauffe. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, selon Nikhil Koratkar, faire bouillir de l'eau pourrait bien être l'une des méthodes pour refroidir des processeurs. Pour obtenir une ébullition plus rapide mais qui reste efficace (une ébullition qui n'omet pas la phase de vaporisation), les chercheurs ont utilisé des nano-filaments de cuivre qui emprisonnent plus d'air entre eux, et permettent ainsi la création d'un plus grand nombre de bulles simplement en chauffant un peu l'eau. « Les interconnexions de processeurs sont déjà en cuivre, estime Nikhil Koratkar. Il devrait donc être simple et peu cher d'ajouter des nanofilaments du même métal aux composants. Quand on se retrouve avec un « hot spot » dans une puce et que l'on veut le refroidir, l'idée est d'ajouter un liquide refroidissant dans la puce. Celui-ci s'évapore et l'énergie qui a permis ce phénomène quitte la puce. En évaporant plus de liquide refroidissant, on extrait encore davantage de chaleur de la puce. Avec les nanofilaments, on peut procéder à cette opération à n'importe quel moment et la puce est ainsi plus vite refroidie. » Entre 6 et dix fois, selon les estimations des chercheurs. (...)
(08/07/2008 14:44:12)4 000 personnes aux Rencontres mondiales du logiciel libre
Du 1er au 5 juillet 2008 à Mont-de-Marsan (Landes), les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) ont réuni plus de 4000 visiteurs badgés ou identifiés, soit le double de ce qui était prévu. « Le choix de Mont-de-Marsan avait laissé perplexe une partie de la Communauté mais le bilan est des plus positifs, notamment par ce record de fréquentation » se réjouit Jean-Christophe Elineau, président du comité d'organisation. La gastronomie locale (foie gras, canard...) et un petit air de vacances n'ont sans doute pas été étrangers à ce succès : le repas du jeudi soir, autour de spécialités locales, a réuni 413 convives au lieu des 300 prévus initialement ! Selon Benoît Sibaud, président de l'association de promotion du logiciel libre April, « les profils des visiteurs étaient beaucoup plus divers que d'autres manifestations, strictement dédiées aux développeurs. Il y avait notamment une part de grand public autour de thématiques liées aux loisirs numériques. Côté entreprises et administrations, le thème de l'éducation était le plus présent, avec souvent plusieurs conférences ou ateliers simultanés. De nombreux enseignants étaient évidemment sur place. » Henri Emmanuelli en conciliabule avec Richard Stallman [[page]] Les RMLL ont en effet été l'occasion de 260 conférences et 50 ateliers réunissant à chaque fois de l'ordre d'une quarantaine de personnes, tant sur des thèmes très techniques que juridiques ou politiques. « Traditionnellement, les rencontres physiques lors des RMLL débloquent beaucoup de projets et lancent des collaborations, même s'il est trop tôt pour tirer un bilan de ce point de vue » souligne Benoît Sibaud. Jean-Christophe Elineau estime que des projets particulièrement intéressants devraient voir le jour dans le domaine de l'accessibilité et du handicap. Et rien ne vaut une rencontre mondiale pour faire avancer des dossiers locaux. Henri Emmanuelli, président du Conseil Général des Landes, avait prévu de rester sur site environ une heure et demie mais y a finalement passé cinq heures, dont une longue conversation avec Richard Stallman. La ville de Mont-de-Marsan a annoncé sa bascule sous logiciels libres. Le préfet du département des Landes, de son côté, a promis que le RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) sortirait un jour... Selon Benoît Sibaud, la prochaine édition des RMLL aura lieu à Nantes du 7 au 11 juillet 2009. (...)
(08/07/2008 12:32:34)Index Freelance.com : Les consultants SAP ont de plus en plus la cote
Les écarts entre les trois spécialités en tête des compétences les plus demandées - Unix, SAP, Oracle- se resserrent un peu plus, en ce début juillet. En effet, moins d'un point sépare actuellement les trois profils. De plus, les besoins des recruteurs en spécialistes de SAP sont une nouvelle fois à la hausse : ces derniers gagnent une place et 2,5 points en deux semaines, avec une recherche orientée principalement vers des consultants.
Autre évolution notable au palmarès : l'augmentation des besoins des entreprises concernant les développeurs PHP. Les experts de ce langage accèdent ainsi à la 6ème position et remontent de trois places par rapport au dernier classement. L'index est également marqué cette semaine par l'entrée des spécialistes de Business Object en fin de tableau.
Du côté des spécialités, les professionnels des logiciels de gestion reprennent la tête du top 10 . Ils sont suivis de près par les administrateurs de bases de données et les développeurs. Ces trois profils représentent à eux seuls la moitié des demandes enregistrées par Freelance.com en ce début de mois.
Méthodologie:
les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 533 offres de projets informatiques disponibles au 07 07 2008 (pondération par rapport à l'importance de la demande);
(...)
Deloitte requinque son pôle conseil avec Infineo
Spécialisée dans le conseil en stratégie et en organisation, le cabinet Infineo et sa centaine de consultants rejoignent le groupe Deloitte Touche Tohmatsu, qui réunit désormais 6000 salariés en France, dont plus de 700 consultants. Auparavant, Infineo était détenu à hauteur de 19% par la SSII Business & Decision. « Il ne s'agit pas d'un désengagement, explique Pauline Cieutat, responsable de la communication de Business & Decision. Le conseil en stratégie était pour nous une activité additionnelle, et les dirigeants d'Infineo souhaitaient se rapprocher d'un leader de ce secteur afin de prendre une envergure internationale. Cela ne signifie pas que nous cessons de collaborer. Au contraire, nous allons continuer à sous-traiter les services de conseil en stratégie à Infineo et, davantage qu'auparavant, à Deloitte. » Association de droit suisse, Deloitte Touche Tohmatsu est en effet un géant du conseil, présent dans 140 pays avec un effectif de 165 000 personnes. Deloitte s'était séparé de son pôle conseil en 2003 Deloitte détient désormais 100% du capital d'Infineo. Cette opération, dont le montant n'a pas été communiqué, permet au cabinet de renforcer son pôle Consulting & Risk Services, une activité que Deloitte avait mise entre parenthèses en 2003, en raison de l'adoption de la Loi sur la Sécurité Financière (LSF) par le parlement français. « Les critères imposés par cette loi était trop stricts, et nous obligeaient à refuser des missions, explique Frédéric Moulin, associé responsable de l'unité Consulting & Risk Services chez Deloitte. Nous avons donc cédé cette branche conseil, qui est devenue INEUMconsulting ». L'acquisition d'Infineo permet à Deloitte de reprendre pied d'un coup sur le secteur du conseil, avec des compétences comme la gestion de la relation client ou de la 'supply chain management'. Yves Jarlaud, PDG d'Infineo devient numéro deux du pôle conseil de Deloitte. De son côté, la SSII Business & Decision compte un effectif mondial de 2 800 personnes, ce qui représente 300 salariés de plus qu'au début de l'année. L'entreprise avait connu une année particulièrement forte en 2007, marquée par le rachat de l'américain Inforte et une progression de 43% de son chiffre d'affaires. En 2008, la SSII prévoit une nouvelle croissance d'environ 24%, qui lui permettra de passer la barre des 250 millions d'euros. Si elle s'est désengagée du capital d'Infineo, Business & Decision a déjà réalisé deux opérations de croissance externe depuis le début de l'année : ICS en Grande-Bretagne et BnV au Benelux, soit 130 salariés supplémentaires. (...)
(08/07/2008 11:36:30)La directive européenne sur les télécoms pourrait imposer des restrictions aux logiciels utilisés pour accéder au Net
La directive européenne sur les télécoms, dite « paquet télécoms », est encore à l'état de proposition, avant son vote par le Parlement en septembre, mais elle occupe déjà beaucoup de pages sur la Toile. Et pour cause : un des amendements proposés prévoit, « afin de prévenir la dégradation du service et le ralentissement du trafic sur les réseaux », que les opérateurs puissent imposer des restrictions, conformément aux souhaits des autorités de régulation nationales, sur les logiciels utilisés et les contenus échangés, en fonction de leur caractère licite ou non. La FFII (Fondation pour une infrastructure informationnelle libre), dénonce la mise en place d'un « Internet soviétique ». (...)
(07/07/2008 17:04:53)Autonomy, Endeca, Fast et Vivisimo, meilleurs moteurs de recherche d'entreprise selon Forrester
Selon Forrester Research, les meilleures solutions de recherche n'ont, hélas, rien à devoir aux Européens comme Exalead ou Sinequa. Une étude réalisée par le cabinet anglo-saxon mentionne des moteurs comme Autonomy, Endeca, Fast (filiale de Microsoft)et Vivisimo, mais souligne que la Search Appliance de Google continue à dominer le marché en termes de notoriété. Les solutions développées par IBM et Oracle sont elles aussi compétitives, notent les auteurs de l'enquête, mais il leur manque certaines fonctionnalités - de reporting et de taxonomie notamment - , et elles ne sont pas suffisamment déployées chez les clients. Or, ce manque de représentativité ne leur permet pas d'élaborer différents scénarios de questions complexes et de formats de documents, pour pouvoir tester leur efficacité, estime Leslie Owens, analyste au sein du cabinet d'études. Autonomy prend la tête du palmarès des moteurs passés en revue par Forrester, avec la palme de la meilleure architecture technologique et de solides capacités de sécurité. Seule ombre au tableau : un service aux utilisateurs insuffisant, compte tenu de la complexité et du prix élevé du produit. Google Search Appliance a la faveur des utilisateurs, malgré ses défauts [[page]] De son côté, Fast, le moteur acquis en avril dernier par Microsoft pour 1,2 Md$, qui peut être utilisé seul, ou avec le portail Sharepoint, est considéré par Forrester comme une bonne alternative pour les entreprises qui ont choisi d'investir dans des plateformes Microsoft. Endeca est considéré par le cabinet d'études comme un acteur de petite taille qui croît très vite, grâce à un moteur qui peut effectuer des recherches dans les bases de données de l'entreprise, quelque soit le format (dont XML). Vivisimo est également retenu par Forrester, malgré quelques manques sur le plan de la sémantique, en raison de l'excellente ergonomie de son interface utilisateur, de ses fonctions de réseau social et de la richesse de ses API. Quant à Google Search Appliance, seul package matériel et logiciel évalué par Forrester, il réalise un très mauvais score sur le plan de la sécurité, mais il répond le mieux aux exigences des utilisateurs, en raison de sa rapidité d'installation. Au vu de la notoriété de la marque Google et de son succès actuel sur le marché, Forrester estime que Search Appliance peut compter sur un brillant avenir. Par ailleurs, si des outils comme Coveo Solutions ou encore Microsoft Search Server, sont considérés comme performants, ils sont toutefois très loin derrière les leaders du marché, estime Forrester. (...)
(08/07/2008 09:25:06)Le Gartner identifie sept risques dans le 'cloud computing'
Pour le Gartner Group, l'ampleur de l'impact du 'cloud computing' sur les DSI aura une magnitude similaire à celle qu'a le commerce électronique. Cette prédiction n'empêche pas le cabinet d'analystes d'alerter sur les risques inhérents à l'utilisation de ressources et de services informatiques mis à disposition par des tiers, via Internet. Il énumère sept points clés à clarifier avant de signer avec un fournisseur. 1) La qualité des superviseurs Sous-traiter ses données les plus sensibles ne peut s'envisager que si l'on a la certitude que les informaticiens du sous-traitant sont dignes de confiance et que leurs faits et gestes sont contrôlés. Le Gartner recommande un droit de regard et de contrôle sur les personnels du fournisseur. De là à dire qu'un contrat de 'cloud computing' doit être signé "intuitu personae", en fonction des personnes qui pourraient avoir accès aux ressources et aux services fournis... 2) Conformités légales Au final, c'est le propriétaire des données qui est tenu responsable en cas d'infraction à la législation. Les fournisseurs de 'cloud computing' doivent se plier à toutes les demandes d'audit externes et disposer de toutes les certifications de sécurité nécessaires pour que leurs clients aient la certitude d'être couverts. 3) Localisation des données L'utilisation de sites de stockage multiples fait partie des points forts du 'cloud computing', mais aussi de ses points faibles. En effet, la dématérialisation touche à ses limites lorsqu'on s'intéresse au lieu où se trouve implanté un site de stockage. Les données qu'il contient relèvent alors du régime juridique local. Autant savoir sous lequel peuvent se trouver ses données. [[page]] 4) Isolement des données Par définition, le 'cloud computing' rime avec partage des ressources. Cela engendre une menace sur la confidentialité des données. Il faut s'assurer de leur cryptage correct et qu'il est possible de les isoler. Ce point est crucial. Un cryptage qui ne respecte pas les règles de l'art peut déboucher sur une perte irréversible. 5) Récupération Ignorer où se trouvent ses données ne veut pas dire que l'on ne puisse pas avoir l'assurance des moyens mis en place pour leur sauvegarde en cas de problème majeur. La réplication sur plusieurs sites distants est un impératif. Une restauration complète dans des délais contractuels l'est aussi. 6) Collaboration avec la justice Une architecture en 'cloud computing' ne doit pas empêcher de répondre aux injonctions de la justice, que ce soit pour des raisons fiscales ou d'autres d'ordre juridique. La traçabilité de l'accès aux données, en particulier, peut être une gageure pour le fournisseur. Un accord contractuel voire, dans l'idéal, la démonstration qu'il a été répondu facilement aux demandes lors d'une précédente enquête, s'imposent. 7) Viabilité à long terme Le fournisseur idéal de 'cloud computing' ne défaille jamais et gagne suffisamment bien sa vie pour, d'une part, ne pas déposer le bilan et, d'autre part, ne pas devenir une cible et être absorbé. Quoi qu'il en soit, les données de ses clients doivent traverser ces éventuels aléas sans en être affectées et, surtout, pouvoir être restituées. La description précise de cette restitution (conditions, délais, formats) doit figurer dans le contrat originel. Après, il sera trop tard. (...)
(08/07/2008 16:48:16)Infor a gagné 2 200 nouveaux clients sur son exercice 2008
Infor poursuit la validation de son modèle économique : croissance externe et R&D autour des offres acquises. Ce qui semble, pour l'instant, lui réussir. A l'issue de son exercice fiscal échu fin mai, l'éditeur américain de logiciels de gestion totalise 2 200 nouveaux clients sur une base installée globale de 70 000 entreprises. Son chiffre d'affaires s'élève à 2,3 Md$ (environ 100 M€ en France selon les estimations). Toutefois, cet éditeur non coté, détenu par l'investisseur Golden Gate Capital, ne publie pas le détail de son exercice fiscal et n'indique donc pas sa rentabilité. Infor s'est construit par croissance externe, faisant entrer dans son portefeuille d'applications plus de trente éditeurs depuis 2002. Dans le secteur des ERP (progiciels de gestion intégrés), il se place parmi les quatre premiers fournisseurs mondiaux (loin derrière SAP et Oracle mais sans doute devant Microsoft). 3 700 clients sous maintenance en France « En France, nous avons au moins 7 ou 8 cultures d'entreprise différentes qu'il a fallu harmoniser », rappelle Benoît de la Tour, directeur général de la filiale. Outre les ERP de SSA Global (BPCS, Baan), Mapics et Symix, conçus pour l'industrie, Infor a également repris des solutions pour la gestion financière (Extensity, Systems Union...), les ressources humaines (Anaël), le suivi des actifs (Datastream), la relation client (Epiphany) et la gestion logistique, tant pour l'exécution -entrepôt/transport- que pour la planification (avec l'offre Adage d'Agilisys/SCT). Infor France compte 3 700 clients sous contrat de maintenance. « Nous dépassons 94% de taux de rétention de notre base », indique Benoît de la Tour. Une équipe a été spécialement mise sur pied pour suivre le renouvellement de ces contrats qui pèsent 50% du chiffre d'affaires (le reste se répartit de façon égale entre ventes de licences et de services). Cette équipe va approcher les 1 100 autres entreprises françaises qui utilisent sans maintenance un logiciel Infor. Avec autant de produits différents au catalogue, le rôle du support technique est primordial. « Nous avons créé un premier niveau centralisé et gratuit, réduit le temps de traitement des incidents, mis en place des procédures d'escalade », énumère le directeur général qui précise que le support de la solution EAM (gestion d'actifs, offre Datastream) est pris en charge par la France. Une poussée sur Anaël et sur le SaaS [[page]] Sur l'année écoulée, la filiale française a gagné 147 nouveaux clients, sur tout le spectre de l'offre Infor. Actuellement, 41% de la base installée utilise les solutions de finance et de gestion des ressources humaines (dont 71% l'offre de GRH Anaël), 38% un ERP et les 21% restant l'une des solutions dites « étendues ». (EAM, Performance Management, CRM, Supply chain, PLM). Anaël a enregistré une très bonne croissance, « avec une poussée spectaculaire sur le SaaS », souligne Benoît de la Tour. L'hébergement d'applications est un axe que la filiale entend développer, sur la gestion des actifs et des frais professionnels. L'ensemble de l'offre évolue par ailleurs vers une architecture orientée services (SOA) présentée en octobre dernier aux utilisateurs français. Centre d'excellence européen et recrutement de partenaires Pour l'année à venir, Infor France vise une augmentation de 8% de son chiffre d'affaires global grâce, notamment, à ses solutions étendues. Dans cette optique, Il crée un centre d'excellence européen pour apporter des compétences pluridisciplinaires (consultants, chefs de projet...). « Nous avons beaucoup investi en R&D et voulons clairement gagner des parts de marché sur nos concurrents, annonce Benoît de la Tour. Et pour réduire les temps d'implémentation chez nos clients, nous allons livrer des offres 'Fast Start', préparamétrées pour un domaine d'activité, qui permettront d'installer un ERP en 70 jours. » Enfin, Infor entend développer la part de ses revenus générés par les partenaires. En Europe et en France, celle-ci représente pour l'instant 18% des ventes de licences. L'éditeur aimerait la voir atteindre 24 à 26%. Jean-Philippe Pommel, vice-président partenaires pour l'Europe, supervise les opérations : « Nous allons pousser la marque, établir une certification à l'échelle européenne et recruter dès septembre de nouveaux partenaires. Nous recherchons une cinquantaine de revendeurs à valeur ajoutée avec, en France, un focus très fort sur la gestion des actifs. » (...)
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