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(15/09/2011 17:33:21)
Pas de version Windows Server pour ARM en vue
Pour l'instant, Microsoft n'a pas prévu de développer une version ARM de son prochain système d'exploitation serveur. Interrogé sur cette éventualité, Bill Laing (en photo), vice-président pour la division serveur et cloud de Microsoft, a livré une réponse sans équivoque : « A court terme, la réponse est non ». Cette semaine, sur la conférence Build, qui se tient à Anaheim, en Californie, le responsable de l'offre serveur a présenté certaines fonctionnalités du prochain Windows Server 8. On y trouve notamment une version révisée de l'interpréteur de commandes PowerShell qui permettra aux administrateurs de contrôler de multiples machines, ainsi qu'une nouvelle console d'administration. Cette dernière rassemble, en une seule vue, les ressources de serveurs installées en interne et celles disponibles dans le cloud. Pour autant, pas d'édition de Windows Server pour ARM en vue.
Ces processeurs à faible consommation d'énergie ont suscité un regain d'intérêt au cours des dernières années, à mesure que les constructeurs se sont mis à les utiliser pour leurs terminaux mobiles. Quelques observateurs de l'industrie ont avancé que ces puces pouvaient tout aussi bien fonctionner dans des environnements de datacenters afin de réaliser des économies d'énergie. Le concepteur de puces britannique étudie la possibilité de processeurs ARM pour serveurs. Mais si ceux-ci étaient produits, ils auraient toujours besoin d'OS basés sur Windows Server pour être exploités. L'un des problèmes les plus évidents pour porter Windows Server vers ARM est que l'OS est écrit pour les processeurs 64 bits, tandis que l'actuelle architecture ARM est limitée aux traitements 32 bits, a rappelé Bill Laing. Or le support 32 bits de Windows Server a été arrêté avec la Release 2 de Windows Server 2008.
En dehors de cela, l'une des raisons pour ne pas porter le système d'exploitation est qu'il y aurait peu de bénéfices à exploiter Windows Server sur ARM, a poursuivi Bill Laing. Les machines basées sur ces puces auraient peu d'impact sur l'usage énergétique. « Sur un serveur, le processeur ne représente qu'une partie de la consommation d'énergie, explique-t-il. La carte mère, la mémoire, les contrôleurs réseau et d'autres composants consomment également. « Même si vous réduisez considérablement les exigences côté processeur, il reste d'autres besoins en énergie à satisfaire par ailleurs ».
Automatiser les routines à travers plusieurs machines
Pour autant, Bill Laing n'a pas dit que Microsoft ne s'intéresserait jamais à une version ARM de Windows Server. Il a simplement indiqué qu'il n'était pas prévu de le faire pour l'instant. Voilà trois ans que l'éditeur développe « Windows Server 8 », a indiqué Bill Laing. Il y a de nombreux objectifs avec cette version, tels que la compatibilité avec le cloud et l'automatisation de routines à travers plusieurs machines. « Désormais, un serveur ne tourne plus sur une seule machine », souligne le vice-président. Il explique par ailleurs qu'il n'a pas demandé aux ingénieurs de développer des technologies spécifiques, mais plutôt de résoudre des problèmes susceptibles de couvrir un ensemble de technologies, comme de transférer des machines virtuelles de serveur en serveur sans aucune interruption. « Nous attachons toutes les pièces ensemble, afin d'obtenir une version plus cohérente », explique Bill Laing.
La nouvelle version bénéficie aussi du travail réalisé par Microsoft dans la mise au point de ses services sur le cloud Azure, a-t-il encore ajouté. De nombreuses technologies développées pour le serveur ont été testées dans le cloud. A l'inverse, des technologies conçues pour Azure ont été ensuite portées vers le serveur. « Historiquement, il y avait une séparation entre les gens qui développaient des applications et ceux qui évoluaient dans le datacenter, rappelle-t-il. Nous avons cherché à maintenir un feedback étroit entre les deux équipes, afin de partager la technologie ».
Illustration : Bill Laing, vice-président pour la division serveur et cloud de Microsoft (crédit : Microsoft)
France Télécom sur la voie de l'apaisement social
Un an après son lancement, le baromètre social mis en oeuvre par France Télécom laisse apparaître des résultats encourageants. L'opérateur historique s'était fixé pour objectif d'améliorer le climat au travail, après la série de suicides survenue en 2008 et 2009.
L'opération paraît être en bonne voie puisque 84% des salariés interrogés (*) pensent que la qualité de vie au travail est identique ou meilleure à celle d'autres entreprises. Le pourcentage des salariés qui estiment qu'elle est plus mauvaise a été divisé par 2 depuis octobre 2010. « Le sentiment général est que France Télécom est une entreprise qui s'apaise », a estimé Bruno Mettling, DRH du groupe, à l'occasion d'un point presse. « Mais il nous reste encore du chemin à parcourir pour constituer un socle social satisfaisant. »
Les absences au travail en nette diminution
L'ensemble des thématiques de ce baromètre a en effet progressé par rapport au semestre précédent, signe de l'amélioration des conditions de vie au travail, pour les collaborateurs et leurs managers. La question de la relation managériale est celle qui obtient le score le plus élevé, avec 34 points, (sur une échelle allant de - 100 à +100), soit 2 points de plus par rapport au précédent semestre. Suivent la qualité au travail (32 points, soit deux points de mieux ), la stratégie et la responsabilité sociale de l'entreprise (17 points, +1 ), la reconnaissance et la rétribution (10 points, +3 ), et le parcours professionnel (8 points, +5 ). Le taux d'absentéisme s'est également amélioré, avec 20 000 journées d'absence en moins en 2010, par rapport à l'année précédente. La part des départs définitifs avant 3 ans par rapport à la date de recrutement a également diminué et le taux de mixité dans les instances dirigeantes est resté stable France Télécom a également réduit le pourcentage des salariés sans formation sur les 3 dernières années.
« Nous sommes sortis du traumatisme », reconnaît Bruno Mettling. « Mais nous devons encore nous concentrer sur certains points, comme la rétribution, ou l'évolution de carrière, thèmes où les salariés attendent de nous davantage de transparence. »
495 millions d'euros engagés à la fin juin
Le DRH de France Télécom a également fait un point d'avancement sur la mise en oeuvre de son contrat social, un an après son lancement. Ce contrat est matérialisé par 158 engagements qui portant sur l'emploi, l'organisation du travail, le management, les conditions de travail, la rémunération et la fonction RH. « Nous sommes en avance sur notre plan de marche », se félicite Bruno Mettling. Les trois quart des mesures engagées ont fait l'objet de plans d'actions. Les mobilités forcées ont été stoppées et nous avons recruté 5 814 collaborateurs, sur un objectif de 10 000 embauches prévues d'ici fin 2012. Enfin, sur les 900 millions d'euros participant au déploiement du contrat social, 495 millions ont déjà été engagés fin juin 2011 ». Cette enveloppe a permis à l'opérateur de financer les récentes embauches, d'accompagner les salariés en fin de carrière, d'investir dans des nouveaux locaux et de faire évoluer son informatique en mettant l'accent sur l'ergonomie des outils et sur la qualité du système d'information.
En guise de perspectives, France Télécom souhaite conforter son nouveau modèle social qui, selon son DRH, « fait la preuve qu'il n'y a pas de performance économique sans performance sociale. « Les risques psycho-sociaux sont des enjeux majeurs », conclut Bruno Mettling. Nous devons faire face à l'obligation légale de prévention des risques psycho-sociaux, en nous appuyant sur des cellules d'écoute, des conférences sanitaires et des structures de médiation/prévention, et également en formant les managers pour qu'ils soient en mesure de pouvoir intervenir à temps. »
Illustration : Bruno Mettling, directeur des ressources humaines de France Télécom. Crédit photo : France Télécom.
(...)
Les tarifs mobiles de Free dévoilés par une banque suisse
La future offre de Free mobile se déclinerait en trois forfaits de 6 à 30 €, selon une note d'analystes de la banque UBS relayée par le site Tradingsat.com. Les abonnés ADSL chez Free bénéficieraient d'un tarif privilégié à 20 € pour des appels et l'internet illimités.
Un premier forfait à 6 € comprendrait 2h de communication, les appels illimités vers les numéros Freebox et les SMS illimités. En revanche, la consommation de datas serait facturée selon le nombre de Mo utilisés. Le forfait 10 € est sans aucun doute celui qui s'adressera au plus grand nombre, avec 5 h de communication, appels illimités vers les numéros fixes en France, les SMS illimités et 2 Go de data pour surfer sans stress.
Enfin, le tout illimité (communications vers les fixes et les portables en France, Etats-Unis et Canada, SMS, internet) serait proposé au prix cassé de 30 €, avec une réduction de 10€ pour les abonnés Freebox, soit 20 € seulement.
Les rumeurs sur les futurs forfaits Free mobile se recoupent donc et cette offre apparaît, sur le papier du moins, comme la plus économique pour les mobinautes face aux forfaits Sosh (Orange) et B&You (Bouygues) présentés cet été. Free a annoncé le 1er septembre que son offre mobile sera officiellement lancée début 2012.
(...)(15/09/2011 16:04:14)SHI se lance dans le cloud hybride
SHI est un des plus grands revendeurs de software dans le monde avec un chiffre d'affaires de 4 milliards de dollars. Depuis 3, 4 ans, la société revend aussi du hardware avec des marques comme HP ou Acer auprès de grandes entreprise. Les dirigeants de SHI ont souhaité prendre le virage du cloud. Ils ont investi 25 millions de dollars dans la création d'un datacenter dans le New Jersey.
L'approche cloud de SHI est celle du Manage Private Service. Cela signifie, selon Alberto Gabaï Responsable SHI en France d'apporter une extension de l'activité des entreprises. Nous sommes dans le cadre d'une solution de type IaaS et plus particulièrement de cloud hybride. Concrètement, une appliance basée sur VMware, baptisée Vcore est installée chez le client, mais le pilotage des différents services se fait depuis le datacenter de SHI.
S'adapter aux habitudes de l'entreprise
« Il s'agit d'éviter de bousculer les habitudes des clients qui disposent de leur infrastructure, mais qui ont des besoins d'extension de leurs activités ». Côté tarification, le revendeur propose la solution vCore 100 (2 Go de Ram, 100 Go de stockage) pour 200 dollars par mois et la vCore 400 ( sur la même configuration mais pour 400 machines virtuelles) pour 279 dollars par mois.
Le coeur de cible de SHI est les grandes entreprises et plutôt orienté vers la production. Cette offre a été présentée à VMworld 2011, mais Alberto Gabaï indique qu'à l'avenir elle pourra s'étendre à d'autres solutions de virtualisation. Sur le marché français, Alberto Gabaï estime que l'on est encore au balbutiement et qu'un effort d'évangélisation est à faire.
Google acquiert plus de 1 000 brevets d'IBM pour se protèger
Google a acquis plus de 1 000 brevets d'IBM, dans le cadre de sa stratégie visant à renforcer son portefeuille de brevets pour se protéger d'éventuels litiges, selon les registres du United States Patent and Trademark Office (le bureau américain des brevets). Jim Prosser, un porte-parole de Google, a confirmé cette transaction, signalée par le blog « SEO by the Sea », mais n'a pas fourni de détails sur le prix payé par l'éditeur. En juillet dernier, Google avait déjà acquis 1 000 brevets auprès d'IBM. Il a transféré certains de ces brevets au fabricant de smartphone HTC pour se défendre dans le litige contre Apple.
La firme de Mountain View s'est intéressée depuis un certain temps à l'acquisition de droits de propriété intellectuelle. On se souvient de l'échec de sa candidature en juin dernier pour le rachat des brevets de Nortel Networks. Le rachat de Motorola Mobility pour 12,5 milliards de dollars en est un autre exemple. Kent Walker, vice-président de Google et conseiller juridique avait alerté sur le blog de Google que l'explosion des contentieux sur les brevets menaçait l'innovation et d'ajouter « aujourd'hui, l'une des meilleures défenses pour une entreprise contre ce type de litige est (ironiquement) d'avoir un important portefeuille de brevets, car cela l'aide à maintenir sa liberté de développer de nouveaux produits et services ».
Un portefeuille varié
Les brevets d'IBM, récemment acquis, portent sur des domaines variés couvrant le desktop et les serveurs, la sécurité informatique, les bases de données, conception de circuits, l'architecture et les systèmes de bases de données parallèles, l'authentification d'utilisateur, les tests sur des cartes de crédit / cartes à puce, etc. explique le blog SEO by the Sea. La grande majorité des brevets semble avoir été initialement attribuée à IBM, mais quelques-uns sont issus de l'acquisition de Cognos en 2007, qui a fusionné avec l'offre de Business Intelligence d'IBM.
La date d'enregistrement auprès de l'USPTO est le 13 septembre, mais la date d'exécution sur le document est le 17 août. IBM n'a pas pu être joint pour commenter.
Illustration: Siège de l'USPTO
Crédit Photo: D.R
(...)(15/09/2011 14:30:53)Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile candidats aux licences 4G
L'Arcep annonce le jeudi 15 septembre avoir reçu quatre dossiers de candidatures pour l'attribution de licences 4G dans la bande 2,6 GHz (réseau mobile à très haut débit), déposés par Bouygues Télécom, Free mobile, Orange et SFR. L'annonce des résultats de la procédure devrait intervenir avant la mi-octobre 2011.
Sur le plan financier, le ministre en charge de l'économie numérique avait indiqué en mai 2011 : « la somme des prix de réserve des différents lots est de 2,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard pour les fréquences de 800 mégahertz et 700 millions pour les fréquences de 2,67 gigahertz ». Si la procédure d'attribution est enclenchée sur le premier lot de fréquences, plusieurs actions judiciaires sont en cours au Conseil d'Etat (Iliad (une première demande a été rejetée), Bouygues Telecom (sur le brouillage de certaines fréquences trop proches de celles de la TNT) et enfin le syndicat CFE-CGC-UNSA (sur des questions de localisation de l'emploi)) et devant l'Autorité de la Concurrence (CFE-CGC-UNSA).
Illustration: Station de base
Crédit Photo: Pierre-Yves Beaudouin / Wikimedia Commons / CC-BY-SA-3.0
(...)(15/09/2011 13:22:58)
Windows 8 est-il taillé pour l'entreprise ?
La démonstration tant attendue de Windows 8, présentée sur la conférence Build Windows (en Californie), a laissé les analystes aussi perplexes qu'ils l'étaient avant que les responsables de Microsoft ne montent sur la scène. Néanmoins, la présentation a suscité un certain enthousiasme et le show était réussi, si tel était le but de l'éditeur de Redmond. La présentation de Steven Sinofsky, président du groupe Windows, était dense et rapide. « Tout a l'air formidable », a déclaré Michael Cherry, un analyste de Directions, un cabinet d'étude basé à Kirkland (Washington) qui suit de près les activités de Microsoft. « Si l'objectif était de rendre tout le monde heureux, ça été le cas ! Pour ma part, j'ai été impressionné par ce qu'ils ont montré, et par ce qu'ils ont fait. Mais il y avait trop de choses à digérer. Je pense que je vais devoir regarder la keynote deux ou trois fois pour tout enregistrer », a t-il déclaré.
Durant leur exposé, Steven Sinofsky et les autres responsables de Microsoft ont passé leur temps à parler de « l'expérience Metro », une interface de type « tuiles » empruntée à celle de Windows Phone 7, occupant la totalité de l'écran et destinée à remédier l'absence d'un vrai système d'exploitation tactile. « C'est intéressant pour l'utilisateur », a estimé Michael Silver, analyste chez Gartner, qui assistait à la démonstration. « Il est clair que Microsoft doit se rattraper sur les tablettes pour rivaliser avec Apple et Google, et renouveler l'intérêt des consommateurs pour son nouveau Windows. La démonstration allait dans ce sens. »
Des questions autour de la stabilité du produit
Mais pour les deux analystes, qui passent le plus clair de leur temps à scruter Windows en profondeur pour leurs clients, des entreprises, et non des consommateurs, les milliers de questions qu'ils se posaient à propos de Windows 8 sont restées sans réponse. « D'abord, nous ne savons toujours pas quand ce système sera livré », a noté Michael Cherry. « Et nous n'avons aucune idée de la stabilité du produit. Nous n'avons vu que des démos et nous savons qu'elles sont soigneusement préparées. » En écho, Michael Silver a déclaré : « Il ne semble pas que Microsoft ait pris en compte que les entreprises voudront aussi utiliser ce système. J'espère qu'il y aura des fonctionnalités spécifiques à leur montrer, mais pour l'instant, beaucoup de questions n'ont pas été abordées. »
En premier lieu, est-ce que la société dirigée par Steve Ballmer peut présenter Windows 8 comme une mise à jour de Windows 7 pour les entreprises qui ont récemment migré vers ce système ? « Microsoft a laissé entendre que Windows 8 ne démarrerait pas un cycle de mise à jour », a déclaré l 'analyste de Gartner, en parlant des entreprises qui avaient acheté de nouveaux ordinateurs pour remplacer des machines et des systèmes d'exploitation obsolètes. « Après tout le travail effectué pour déployer Windows 7, les entreprises vont réfléchir à deux fois avant de redéployer Windows 8 », a déclaré Michael Silver. « Elles ont besoin d'un peu de répit, et prévoient plutôt de faire une pause pour se remettre de la migration. »
Metro devrait bien cohabiter avec l'interface traditionnelle
Néanmoins, Michael Cherry a apprécié l'intégration en douceur qui semble se faire entre les deux interfaces : celle de Metro et le Desktop traditionnel, que les utilisateurs connaissent depuis des décennies. « Apparemment, les deux peuvent bien coexister ensemble », a estimé l'analyste de Directions. « Je ne pense pas que cela posera beaucoup de problèmes aux entreprises. Néanmoins, il faut voir comment sont traitées les stratégies de groupe. » Même dans cet état d'esprit là, il a hésité à adouber Windows 8 avant d'en savoir plus. « L'histoire qu'ils essaient de nous raconter - à savoir qu'ils ont ré-imaginé Windows - est une bonne histoire. Mais, quand je vois ces changements majeurs, je n'oublie pas que les changements sont source d'instabilité. »
Peu de temps après cette démonstration, Microsoft a distribué aux participants des tablettes Samsung avec une version preview développeurs de Windows 8. Microsoft n'a pas dit à quel moment il sortirait une version bêta de Windows 8 pour le grand public.
Illustration : Steven Sinofsky, président du groupe Windows, sur la conférence Build Windows qui se tient jusqu'au 16 septembre 2011 à Anaheim, en Californie (crédit : Microsoft)
La preview de Windows 8 déclenche un enthousiasme un peu exagéré
Voilà des mois que Microsoft laisse filtrer des informations sur son prochain OS, mais ce n'est que maintenant, à l'occasion de la conférence BUILD, rassemblement annuel des développeurs Windows, qu'il nous est donné de voir de près le système d'exploitation censé ouvrir l'ère post-PC. Sans surprise, Microsoft envisage un futur tactile, dominé par les écrans, les tablettes et les applications capables de communiquer entre eux. Ce qui ne veut pas dire que le traditionnel PC de bureau en soit exclu.
Un concept sous-tend Windows 8 : une interface privilégiant le tactile dérivée du style Metro inventé par Microsoft pour Windows Phone 7. "De même que la dernière mouture du système d'exploitation d'Apple, Windows 8 emprunte généreusement à son cousin mobile, Window Phone 7, en adaptant ses tuiles modulables aux tablettes et aux PC", décrit Engadget après avoir essayé Windows 8 sur une tablette.
Les utilisateurs de MacOS X ricanent
Après avoir essayé Windows 8, "les blogueurs Apple étaient si agacés qu'ils ont bombardé Twitter de blagues sur les ventilateurs [de la tablette de démonstration] et Silverlight, sans prendre le temps de réaliser que Microsoft nous montre l'informatique de demain", juge BGR.
Pourtant les "fanatiques d'Apple" n'étaient pas unanimement "renversés" par cet aperçu de Windows 8. "Je serais consterné si Apple dévoilait un produit aussi inachevé que Windows 8 pour tablettes, écrit Daring Fireball. J'aime parler de la réalité. Et quelle que soit la qualité de cette démo, je me garderais bien de prédire, un an à l'avance, le succès de ce système face à un produit aussi achevé techniquement et populaire que l'iPad". Daring Fireball n'est pas le seul blog à regretter que Microsoft présente ainsi un produit qui ne sera pas livré aux consommateurs avant 2012. "Pour être totalement sincère, conclut This is my Next à la fin d'un article assez complet, Windows 8 paraît, en l'état, incohérent et contradictoire".
Malgré la nature prématurée de cet aperçu (le paysage techno peut changer du tout au tout en un an), Windows 8 fait signe vers de nouveaux lendemains, où tous les fabricants ne s'évertueront pas à cloner l'iPad ou iOS mais où une informatique tactile, intuitive et mobile régnera tout de même, soutenue, on l'espère, par des machines à la hauteur. Principal bémol, Windows 8 a-t-il vraiment été pensé pour l'entreprise ?
Les meilleurs moments de la présentation de Windows 8 à BUILD
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