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(24/10/2005 18:31:52)

Opérateurs : Easynet, vers une revente à la découpe ?

« Les comités de directions de BSkyB et Easynet sont heureux d'annoncer qu'ils ont trouvé un accord sur le rachat d'Easynet », c'est en substance ce que révèle BskyB ce matin dans un communiqué de presse. C'était dans l'air depuis quelques jours, le rachat est donc confirmé pour 211 millions de livres (311 millions d'euros).
BskyB, filiale de News Corp (groupe média de Rupert Murdoch), compte ainsi attaquer le marché du triple-play au Royaume Uni et concurrencer activement NTL/Telewest et BT.
BskyB est un télédiffuseur qui transmet ses programmes (sports, loisirs, informations) à travers le satellite, le mobile et l'Internet. Easynet a investi massivement dans le dégroupage au Royaume Uni et dessert plus de 4 millions de foyers. La synergie sur le marché grand public est alors évidente : BskyB va étendre sa capillarité et diffuser directement ses programmes multimédia dans les foyers Britanniques à travers Internet.
Si cette opération est logique outre-manche, elle soulève de multiples questions sur l'avenir des filiales d'Easynet dans les autres pays Européens (France, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Italie, Espagne…). Le communiqué ne parle pas en effet d'opportunités que sur le marché Britannique.
Or en France, l'opérateur adresse uniquement le marché professionnel et n'a quasiment pas de lignes dégroupées. Ses activités (IP VPN, hébergement, sécurité…) sont bien éloignées du marché grand public de BskyB.
Trois schémas sont alors envisageables :
BskyB aurait des velléités de développement pan-européen et lancerait ses services en Europe à travers un vaste plan de dégroupage.
Ou bien, BskyB apporterait une bulle d'air financière qui permettrait à Easynet de franchir une taille critique et de se développer sur le marché entreprises.
Ou encore, BskyB pourrait vendre, pays par pays, les branches professionnelles d'Easynet devenues inutiles.
La première hypothèse est peu probable, les deux autres sont discutables. «Sur le marché entreprises, Easynet est un challenger de haut niveau en France. C'est un opérateur innovant devenu incontournable. Certes, il ne pouvait pas rester indépendant mais je ne crois pas que le l'opération de rachat par BskyB soit effectuée dans un but de développement » réagit à chaud Gabriel Zany, consultant Télécoms au Gartner. Reste donc la dernière hypothèse, de vente à la découpe, pays par pays. La direction d'Easynet en France ne souhaite pas pour le moment s'exprimer sur le sujet.
Dernièrement, certains opérateurs se déclaraient en quête d'acquisitions ; les concentrations ne sont pas terminées. (...)

(24/10/2005 18:21:42)

Nicolas Sarkozy reçoit Bill Gates

"Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du Territoire, recevra lundi 24 octobre à 12h00 à l'Hôtel de Beauvau, M. Bill GATES, Président du Conseil de Microsoft Corporation
A cette occasion, ils évoqueront la question du développement de la criminalité sur Internet ainsi que les moyens pour mieux la prévenir et la réprimer".C'est par ce communiqué de presse laconique que le ministre de l'intérieur d'une des plus anciennes démocraties européennes a rendu publique sa rencontre avec le numéro un mondial du logiciel, un éditeur par ailleurs toujours empêtré dans des poursuites judiciaires antitrust avec la commission Européenne. Aucun détail supplémentaire sur ce que se sont dit les deux hommes n'a été communiqué. Sécurité oblige, sans doute...

On peut imaginer que plusieurs sujets d'actualité ont pu faire partie des entretiens entre les deux dirigeants, dont le piratage des logiciels, la protection de la propriété intellectuelle, et pourquoi pas la question des identités numériques. La semaine dernière, Microsoft a lancé une mise en garde contre le projet de centralisation des informations biométriques prévu par le gouvernement anglais dans le cadre de la mise en place de documents d'identité numérique, plaidant plutôt pour une approche distribuée où les documents d'identité, tels que passeport électroniques et cartes d'identité numériques, stockent localement, sur une puce les informations biométriques de leur possesseur. Selon des responsables du géant du logiciel, l'approche centralisée est un cauchemar sécuritaire, qui menace la vie privée car elle est susceptible d'attirer l'attention de l'ensemble des pirate de la planète. Rappelons que la France devrait émettre ses premiers l'an prochain. (...)

(27/02/2006 12:33:18)

IBM dope Workplace au décisionnel

IBM devrait prochainement doter sa plate-forme de travail collaboratif Workplace, d'une brique décisionnelle. Baptisé Workplace Business Strategy Execution (WBSE), le module s'attaque au pilotage opérationnel de projet, domaine peu « écouté » par les PGI classiques et autres outils d'analyse.

L'idée est d'analyser, puis de présenter en temps réel l'ensemble des données liées à l'exécution d'un projet. Ressources, rôles, tâches quotidiennes, seront présentés dans des tableaux de bord. Pour au final, confronter l'évolution du projet avec les objectifs à atteindre.

En version PME, WBSE est commercialisé 99 $ par utilisateur. Quant aux grands comptes, il en coûtera 95 000 $ par processeur. (...)

(27/02/2006 12:33:05)

Microsoft détaille les outils décisionnels d'Office 12

Microsoft lève peu à peu le voile sur les fonctionnalités de décisionnel intégrées à Office 12. Initialement développées pour séduire le marché des PME, les briques décisionnelle devraient également pousser les utilisateurs des précédents Office, à amorcer une migration vers le prochain Office 12. Une bascule qui n'était pas systématiquement réalisée par les utilisateurs Microsoft, plutôt méfiants.

Concrètement, Microsoft devrait connecter Excel et Sharepoint au prochain SQL Server 2005 (sortie attendue le 7 novembre - avec Visual Studio). Excel piochera notamment dans les données issues de SQL Server 2005 Analysis Service, module d'analyse métier, et proposera alors de les filtrer, de les exporter et de présenter de données à des fins d'analyse. Côté travail collaboratif, ces fonctionnalités seront partagées sur Sharepoint, via Excel Services, permettant ainsi la gestion des feuilles de calcul en mode partagé et sécurisé. Sharepoint bénéficiera de son côté de fonctionnalités de tableau de bord plus personnalisables et se voit intégrer un outil de recherche.

Enfin, dernière brique décisionnelle, Microsoft annonce le lancement de Business Scorecard Manager (nom de code Maestro). « Add-on » à Office et connecté à SQL Server 2005, il pourra analyser les performances de l'entreprise, puis les confronter aux objectifs pré-définis. Le tout placé dans un environnement collaboratif. Business Scorecard Manager devrait être commercialisé 5 000 $, pour une version serveur, et 175 $ par utilisateur pour un accès client. (...)

(24/10/2005 18:29:31)

De nouveaux processeurs basés sur l'architecture Power d'IBM

De nouveaux processeurs à faible consommation d'énergie basés sur l'architecture Power d'IBM devraient être commercialisés à l'automne 2006. P.A. Semi Inc., une entreprise vielle de deux ans – et créée par plusieurs vétérans du monde des processeurs – travaille à leur mise au point. Le premier processeur, le PA6T-1682M doit intégrer deux c½urs à architecture Power et dissiper de 5 à 13 Watt pour un usage bureautique simple, à une fréquence de 2 GHz. Ce processeur devrait en outre embarquer deux contrôleurs de mémoire DDR2, 2 Mo de mémoire cache de second niveau et son propre sous-système d'entrées/sorties. Ce dernier doit intégrer huit contrôleurs PCI Express, deux contrôleurs 10 Gigabit Ethernet et quatre contrôleurs Gigabit Ethernet.
Outre ce nouveau processeur disponible l'année prochaine, P.A. Semi espère lancer une puce quadri coeurs pour la fin 2007 et une puce huit c½urs est programmée pour 2008. (...)

(21/10/2005 17:43:29)

IBM et VMWare revisitent le concept de client léger avec la virtualisation

Big Blue s'est allié avec Citrix et VMWare pour proposer aux entreprises une nouvelle façon de fournir des "PC" à leurs utilisateurs. S'appuyant sur les technologies de virtualisation de VMWare et sur les technologies de déport d'écran de Citrix, IBM Global Services propose aux entreprises de leur fournir des services de PC virtuels hébergés.

L'idée est en fait de simuler entre 12 et 14 PC virtuels par lame serveur bi-processeur sur des châssis Bladecenter et de déporter leur écran sur des PC d'entreprise ou des clients légers au travers des technologies de Citrix. Chaque châssis pourrait ainsi héberger l'équivalent de 200 PC virtuels. Bref après avoir abandonné sa division PC à Lenovo, IBM tente de ressusciter le PC sous forme virtuelle. Il reste à savoir si cette énième déclinaison du modèle client léger parviendra à séduire les entreprises. (...)

(21/10/2005 17:51:00)

Les ventes de téléphones portables augmentent de 19 %

Les ventes mondiales de téléphones mobiles ont progressé de 19,1 % au troisième trimestre par rapport à la même période de l'année précédente selon une étude du cabinet IDC. D'un trimestre à l'autre, il s'est vendu 8,8 % de combinés supplémentaires, pour un total de 208,3 millions d'unités.
Nokia conserve sa première place, avec 66,6 millions de téléphones écoulés, loin devant Motorola et ses 38,7 millions de portables. Samsung, LG Electronics et Sony Ericsson suivent avec respectivement 27, 15,5 et 13,8 millions. (...)

(21/10/2005 17:45:14)

Yahoo rachète l'anglais Wereonearth, spécialiste de la recherche locale

Yahoo vient de faire l'acquisition de Whereonearth. Ce dernier propose un service de recherche locale basée sur la longitude et la latitude.
Dans un billet sur son blog, Bassel Ojjeh, vice-président de Yahoo en charge des solutions stratégiques, explique que « 80 à 90 % des achats dans le monde physique ont lieu entre 12 et 15 km du domicile […] dans un Internet de plus en plus personnalisé, les utilisateurs s'attendent à ce que les résultats de leurs recherches reflètent plus précisément leur vie […] De même pour les annonceurs – ils ont besoin de toucher des utilisateurs plus pertinents ».
Whereonearth couvre 90% de l'Europe, de l'Asie et des Amériques. Yahoo utilise déjà les technologies de Whereonearth, à l'instar d'Hutchison 3G, ou encore lastminute.com. Le fournisseur de service a été fondé en 1995 et emploie 25 personnes. Au cours du troisième trimestre 2005, Whereonearth a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 Md$ pour un bénéfice net de 254 M$, 57 % de mieux qu'un an plus tôt.
Le montant et les modalités de l'opération n'ont pas été communiqués. (...)

(21/10/2005 17:40:20)

Google multiplie son bénéfice par sept

Google se porte mieux que jamais. Le tentaculaire moteur de recherche affichait déjà une insolente santé lors de ses précédentes présentations de résultats, il vient de battre ses propres records au troisième trimestre.

Le chiffre d'affaires atteint 1,58 Md$ et progresse de 96 % par rapport à la même période de l'année précédente. Il dépasse également largement le consensus des analystes, qui tablaient sur un CA proche de 1,46 Md$. Hors coûts d'acquisition du trafic, les revenus du groupe s'élèvent à 1,05 Md$.
Plus impressionnante encore est la croissance du bénéfice net : il est en effet multiplié par sept en un an, à 381,2 M$.

Profitant de la présentation des résultats, l'équipe dirigeante est revenue sur son projet de construction d'un réseau Wi-Fi à San Fransisco : « nous sommes impatients de développer l'accès à Internet en général. On pense que c'est une très bonne chose pour notre activité : les gens ont un meilleur accès, ils font plus de recherches et utilisent davantage nos services », explique ainsi Larry Page, co-fondateur de Google avec Eric Schnmidt. Les deux néo-milliardaires ont été moins prolixes sur le sujet de l'intégration de la VoIP Google Talk, ne contentant d'indiquer : « nous ne faisons pas ce que font tous les autres, donc si vous essayez de deviner notre stratégie en vous disant simplement "untel et untel ont ceci, donc Google va y passer aussi" vous vous tromperez presque toujours ». (...)

(21/10/2005 17:41:36)

OpenOffice 2.0 fait ses débuts

Près de deux ans après la dernière version majeure de la suite bureautique, le projet OpenOffice.org a annoncé la disponibilité de la version 2.0 d'OpenOffice. La nouvelle mouture de la plus connue des suites bureautiques libres apporte une interface plus ergonomique, un nouveau modules de bases de données, un support amélioré des formats de fichiers Microsoft office et PDF, ainsi que celui du tout nouveau format XML OpenDocument.

Open Office est un projet opensource initié par Sun Microsystems lorsqu'il a rendu public le code source de sa suite bureautique Star Office. Le projet a le soutien de plusieurs grands éditeurs dont Novell, Red Hat ainsi que celui d'Intel. Il peut aussi compter sur l'appui de multiples développeurs indépendants.
Open Office 2.0 est pour l'instant disponible en anglais mais il devrait rapidement être accessible en version française. La suite fonctionne sous Linux, FreeBSD, Windows, Mac OS X et Solaris. Selon des sources de Sun les pré-versions d'Openoffice 2.0 ont déjà été téléchargées plus de 50 millions de fois, un chiffre qui dit la popularité qu'a atteint le logiciel.

Pour autant selon Gartner, "OpenOffice a besoin d'un partenaire de taille afin de lui permettre d'être vraiment adopté de façon significative" d'autant qu'Office 12 est attendu fin 2006. Reste qu'au vu des services rendus par Open Office certaines entreprises peuvent légitimement se poser la question de l'intérêt d'investir 450 à 550 ¤ HT par poste dans Office, alors que sa concurrente est gratuite... (...)

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