Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 27391 à 27400.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(12/05/2005 18:35:27)
Toshiba rachète le centre de design de disques durs miniatures de Panasonic
Toshiba vient de racheter le centre de design de disques durs miniatures de Panasonic Shikoku Electronics, situé à Fremont, en Californie. Toshiba, qui est déjà le leader mondial des disques durs miniatures, entend renforcer ses capacités de recherche dans le domaine, mais aussi rapprocher ses activités de ses clients, parmi lesquels Apple, dont les laboratoires de Cupertino ne sont qu'à quelques kilomètres de Fremont. Dans le cadre du rachat, environ cinquante ingénieurs devraient rejoindre Toshiba.
Il est à noter que l'annonce intervient à la veille de la commercialisation par Toshiba des premiers disques durs 1,8 pouce à enregistrement perpendiculaire, attendus pour la fin du trimestre. (...)
Neuf Cegetel veut devenir le premier opérateur alternatif
L'annonce officielle, mercredi 11 mai, du rapprochement entre Neuf Télécom et Cegetel a donné l'occasion aux équipes dirigeantes de présenter les objectifs du futur groupe. Neuf Cegetel se pose dès à présent comme le numéro un des opérateurs alternatifs à France Télécom.
Avec un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2,5 Md¤ pour 2004, la réunion des deux entreprises en fait le principal concurrent de l'opérateur historique pour l'ensemble des télécommunications fixes. Neuf Cegetel réalise ainsi davantage de revenu que l'ensemble des autres opérateurs alternatifs.
Aujourd'hui numéro trois de l'ADSL derrière France Télécom et Free, avec 11% de parts de marché (environ huit cent cinquante mille abonnés), le nouveau groupe ambitionne de dépasser le cap des deux millions d'abonnés à la fin 2006 et, ainsi, de ravir la deuxième place à la filiale d'Iliad. Ces deux millions de clients ADSL constitueraient alors la moitié des abonnés de Neuf Cegetel.
Le marché des entreprises est également convoité par Neuf Cegetel. Estimé à 5,2 Md¤ en 2004, les deux sociétés s'y arrogent actuellement 16% de parts de marchés. Un chiffre qu'elles entendent faire passer à 20% à l'horizon 2007.
Enfin, le nouveau groupe veut se placer en concurrent numéro un de France Télécom pour la vente en gros aux autres opérateurs et FAI.
La fusion entre Neuf Télécom et Cegetel ne devrait pas être signée avant le mois de juillet. Elle sera précédée par la consultation des comités d'entreprises puis par celle de l'ART. A l'issue de la finalisation, un nouveau pacte d'actionnaires sera constitué : Louis Dreyfus et SFR détiendront, chacun, 28% du nouvel ensemble. Les 44% restants seront partagés entre les actionnaires actuels de Neuf Télécom. Jacques Veyrat, actuellement à la tête du 9, prendra la présidence de Neuf Cegetel et entend faire rentrer rapidement sa future entreprise en Bourse. Les premiers titres pourraient ainsi être disponibles vers la fin 2006.
Du côté des salariés, l'inquiétude gronde malgré les propos tenus lors de l'annonce de la prochaine fusion : selon les dirigeants, un plan de départ volontaire sera mis en place, et personne ne sera forcé à partir. Selon Jacques Veyrat, 15% des économies réalisées au cours des deux prochaines années (environ 160 M¤ par an) seront issues de la réduction de la masse salariale. Des chiffres qui ne convainquent pas les syndicats : ces derniers tablent plutôt sur six cents à mille emplois supprimés. (...)
Faille Firefox, à qui profite le crime ?
Firefox fragilisé par une faille, ce n'est pas exceptionnel. Mais, depuis samedi 7, les esprits mozilliens s'échauffent plus que de coutume. Car cette information s'est répandue avant même que la Fondation ait mis en ligne le moindre communiqué. Outre l'annonce de cette vulnérabilité, un code d'exploitation a également été divulgué. Là, on ne parle plus de full disclosure , mais d'existence de Zero Day Exploit (ZDE), autrement dit d'un risque d'attaque quasiment imparable faute de prévention.
Qui est responsable ? Et les regards se tournent vers l'auteur du code, un « pape » de la recherche es sécurité, le célèbre « Paul » de Greyhat. Car c'est effectivement lui, ainsi que l'allemand Michael Krax, qui sont à l'origine de la découverte. Mais qui connaît Greyhat sait que Paul est très à cheval sur le ethical hacking, et que jamais exploit ne sortira de son laboratoire avant que l'éditeur n'ait été prévenu et qu'un correctif ne soit disponible. Quant à Krax, sa déjà longue liste de failles Firefox découvertes et gardées secrètes avant correction témoignent de sa probité. Full Disclosure (divulgation pleine et entière) oui, mais invoquer ce même Full Disclosure pour justifier un acte manifeste d'incitation au piratage, non, s'indignent les deux chercheurs. Précisons que Paul et « Mikx » Krax ont travaillé conjointement et ont collaboré, jusqu'à la date de ce vol manifeste, en respectant les impératifs de non divulgation imposés par le « Mozilla Foundation Bug Bounty ».
Et Paul vitupère, et dévoile « après coup » son exploit. Ceci afin d'en officialiser l'annonce auprès du grand public et réduire ainsi la fenêtre de vulnérabilité par méconnaissance, qui ne pourrait servir qu'aux pirates possédant la recette. Ceci également pour prouver la paternité et l'antériorité de la découverte. Car les premières « fuites organisées » non seulement participent au vol d'un travail, violent une parole donnée –le respect du Bounty Bug- mais encore laissent subtilement planer un doute quand à la propriété intellectuelle du travail effectué. Ce n'est pas de l'appropriation ni du plagiat, mais çà s'en approche fortement. Aucun nom d'auteur, nulle trace de son origine, si ce n'est du publiciste de « l'advisory ». Dès le dimanche 8, un film des événements excessivement précis a été tenu par le MozillaZine, et l'on entendait bruire des réactions épidermiques * sur Slashdot.
A qui ne profite pas le crime ? Au mouvement Full Disclosure , alias « F.D. », dans son ensemble. Ce courant milite, depuis fort longtemps, pour une véritable transparence des informations techniques touchant à la sécurité des outils logiciels. Ses participants s'opposent ouvertement à la tentative de mainmise que tentent d'imposer quelques grands éditeurs, notamment Microsoft, Oracle, Sybase… lesquels apprécieraient fortement être à la fois juges et parties pour tout ce qui touche aux inconsistances logicielles. Que ces éditeurs protègent leurs intérêts est légitime, d'autant plus qu'il faut un temps parfois non négligeable pour concevoir une rustine compatible avec toutes les configurations possibles. Un « patch » dénué de régression n'est pas un jeu d'enfant. Mais, c'est avec de tels arguments que ces mêmes éditeurs repoussent ad vitam aeternam le colmatage de certaines brèches. Pourquoi ? S'étonnent les militants du F.D., lesquels jouent alors le rôle d'un « Que Choisir » face à l'immobilisme des grands trusts de l'édition. Pourquoi, en effet. Car la difficulté technique n'explique pas tout. Les Microsoft aussi sont, à l'instar des RSSI cherchant à sécuriser leur infrastructure, confrontés à un problème de ROI, de retour sur investissement. Combien coûte le « fix » d'un bug provoqué par un code hérité trop ancien ? Combien de centaines, combien de milliers de lignes de C++ devra-t-on reprendre, combien cela coûtera-t-il au regard du risque réel et de l'espérance de vie du programme en question ?
Ce à quoi les partisans du F.D. rétorquent que le paramètre important dépend de ce qui est « accessible grâce » à cette faille, en faisant justement remarquer que jamais l'éditeur ne pourra prétendre estimer le coût du danger chez ses propres clients. « Vous engagez votre responsabilité en faisant commerce, assumez-là … on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre » estiment en substance les chercheurs de la liste Full Disclosure. Il est vrai que la « sécurité par l'obscurantisme » n'a jamais été une solution, et il s'est heureusement toujours trouvé un Ralf Nader pour forcer les General Motors à améliorer la fiabilité de leurs véhicules.
Mais cette lutte de défense du consommateur ne doit pas être confondue ou associée avec les débordements irresponsables d'un quarteron d'Ultras. Lesquels, d'ailleurs, font en pleine connaissance de cause le jeu des Microsoft, des Oracles, des Sybase, qui ont beau rôle d'ironiser sur « l'éthique très relative des militants de la divulgation entière ». La publication forcenée de ZDE par un petit groupe d'extrémistes est une technique « agitprop » bien connue des mouvements radicaux : des groupuscules télécommandés provoquent des désordres qui semblent signés par le camp adverse. Les Camelots du Roi d'avant-guerre, les Chemises Noires de Mussolini, les commandos trozkistes de 68, les véritables fuites des fausses dépêches d'Ems... cette technique est vieille comme l'histoire de la propagande et de la déstabilisation. Certes, ni Microsoft, ni Oracle, ni Sybase ne semblent assez retords pour tremper dans des combines aussi infâmes. Alors, si eux ne sont pas coupables, qui reste-t-il face à la responsabilité de cette stupide et dangereuse divulgation ?
* Merci à Emmanuel Jud de Secuser pour ce « deep hit » qui n'était pas évident à trouver (...)
Microsoft lance Magneto et promet un nouvel Office pour 2006
Microsoft a dévoilé la version 5.0 de Windows Mobile, nom de code Magneto, l'OS destiné aux solutions mobiles (notamment les PDA et les smartphones) de l'éditeur de Redmond.
Cette nouvelle mouture, précise Microsoft, devrait ainsi donner plus de flexibilité aux constructeurs ainsi qu'aux opérateurs, notamment dans la personnalisation de leurs solutions. Surtout en terme d'interface utilisateur : l'éditeur explique que l'OS supporte une kyrielle d'outils de contrôle (écrans et boutons).
Côté connectique réseau, Magneto tolère désormais les connexions très haut débit et, dans sa version pour Smartphone, le Wi-Fi et la technologie de push-to-talk. Microsoft a par ailleurs doté son OS d'une possibilité de cryptage de connexion via VPN.
Outre une version mobile de PowerPoint, Windows Mobile 5.0 embarque également des versions remodelées de Word et Excel. Enfin, l'OS renferme Windows Media Player 10 Mobile.
Un Office pour 2006
En parallèle à cette annonce, l'éditeur de Redmond, par la voix de son architecte en chef, Bill Gates, a promis une nouvelle version d'Office pour 2006. La dernière mise à jour du système bureautique Office remonte à 2003. Office 12, son nom de code, devait, à l'origine, sortir avec LongHorn.
Bill Gates indique que la prochaine mouture d'Office embarquera des fonctionnalités de workflow, de gestion des droits ainsi que du décisionnel. Rappelons que Microsoft a récemment connecté Office au PGI de SAP. (...)
AMD grignote des parts de marché sur Intel
AMD recueille peu à peu les fruits du succès grandissant de ses processeurs auprès des utilisateurs. Selon les derniers chiffres publiés par Mercury Research, la firme a vu sa part de marché mondiale des processeurs progresser de 1,9% au premier trimestre. Toujours lointain second d'Intel, AMD contrôle désormais 16,9% des ventes mondiales de processeurs x86, contre 15% l'an passé. Cette croissance en parts de marché se fait alors que les livraisons de puces x86 au niveau mondial sont en forte croissance.
Si AMD voit ses ventes progresser sur le marché lucratif des serveurs et sur celui des PC de bureau, les ventes d'Intel sont essentiellement tirées par le marché des portables grâce au succès de la campagne marketing autour du Centrino et à la qualité du processeur Pentium-M. AMD a compris la menace et tente de répliquer à Intel sur ce marché avec le Turion, un processeur 64 bit spécialement optimisé pour les portables. Il faudra encore quelque mois pour savoir si cette riposte produit ses effets. (...)
Apache veut développer une version Open Source de la JVM
La fondation Apache travaille à développer une version Open Source de la machine virtuelle Java. Le projet, baptisé Harmony, s'articule autour de deux propositions : créer une implémentation compatible Sun et Open Source de J2SE 5 sous une licence Apache 2.0, et ainsi, plus concrètement, développer «from scratch» les spécifications d'une machine virtuelle selon le modèle Open Source. Le projet devrait ainsi aboutir au développement de bibliothèques associées ainsi que d'outils visant à en tester l'interopérabilité.
Sun ne restera pas en retrait du projet. Pour éviter tout problème légal, les spécifications sous modèle Apache seront soumises à des tests de compatibilité avec Sun – conformément aux standards d'implémentation du Java Community Process. Graham Hamilton, vice-président de Sun, s'interroge sur le bien-fondé de la démarche, déclarant sur son blog qu'il était «très curieux sur la façon dont allait aboutir le projet Harmony». (...)
Cisco réalise un bon trimestre : revenus et bénéfices en croissance
Les résultats trimestriels de l'équipementier réseau californien Cisco Systems font ressortir un chiffre d'affaires en progression de 10,1% sur un an, à 6,19 Md$. Le bénéfice net bondit de 16% pour atteindre 1,4 Md$. Des résultats au-delà du consensus établi par les analystes.
Le directeur financier du groupe, Dennis Powell, a commenté ces chiffres en affirmant : "Ce trimestre démontre que notre stratégie de technologie intégrée fonctionne".
Cisco a profité de la publication de ses résultats pour annoncer la finalisation des acquisitions de Airespace, spécialisé dans les réseaux sans fil, et de Protego Networks, qui ½uvre dans la sécurité et qui renforce le positionnement de l'équipementier dans ce domaine. Le groupe a également indiqué la signature de gros contrats, notamment avec British Telecom et Sprint.
Pour le prochain trimestre, le dernier de l'exercice 2004-2005 de Cisco, les prévisions de chiffre d'affaires s'établissent entre 6,45 et 6,6 Md$, ce qui représenterait une nouvelle progression de 10% sur un an. (...)
Sun rachète Tarantella et se rêve roi du client léger
Sun Microsystems a annoncé hier le rachat de Tarantella, l'un des spécialistes du déport d'applications, pour la somme de 25 M$ en numéraire. Ironiquement, c'est l'ancien SCO Group que rachète Sun, puisque Tarantella s'appelait SCO jusqu'à la fusion avec Caldera et la séparation des divisions systèmes d'exploitation et applications de la société.
L'intérêt de Sun pour Tarantella ne réside toutefois pas dans sa filiation, mais dans l'offre Secure Global Desktop, une solution de déport d'écran concurrente de celle de Citrix. Cette offre est la brique qui manquait aux clients légers Sun Ray de Sun pour supporter les applications Windows.
Dans son blog, le président de Sun, Jonathan Schwartz, explique ainsi que l'objectif de Sun est de fournir à ses clients des services de type PC sur IP (ce que Schwartz appelle DoIP, ou Display over IP) comme d'autres fournissent des services de VoIP. Mais, jusqu'alors, l'offre de terminaux légers de la firme s'est largement heurtée au scepticisme des entreprises du fait de son inaptitude à faire tourner simplement des applications Windows. «La majorité des applications historiques que les clients cherchent à déployer à travers des clients légers sont écrites pour Windows, explique Schwartz, alors que les Sun Ray s'appuient sur une pile Open Source reposant sur Linux/Mozilla et StarOffice «largement inaccessible aux applications Windows, à moins de déployer une infrastructure Citrix complexe et coûteuse». C'est ce besoin des outils Citrix que Sun veut supprimer en permettant un accès direct à des applications Windows en mode Terminal Server à travers les outils de Tarantella. Cerise sur le gâteau, la version entreprise de Secure Global Desktop fonctionne déjà sur Solaris 10, y compris dans sa version x86, mais aussi sous Linux, ce qui devrait faciliter l'intégration avec les outils serveurs Sun Ray.
La stratégie mise en avant par Schwartz fait parfaitement sens sur le papier. Reste désormais à l'exécuter et à doper les ventes des Sun Ray, qui se languissent depuis leur lancement en 1999. (...)
Michael Dell investit dans Red Hat
MSD Capital, le fonds d'investissement personnel de Michael Dell, le fondateur de Dell, vient d'investir 99,5 M$ dans l'éditeur de distributions Linux Red Hat. MSD Capital gère un portefeuille d'environ 10 Md$ pour Michael Dell. C'est la deuxième plus grosse levée de fonds pour Red Hat, dont l'introduction en Bourse n'avait rapporté «que» 250 M$.
Dell n'en est pas à son premier essai avec Red Hat. Dell Computer a été l'un des premiers investisseurs dans Red Hat et est aujourd'hui l'un des grands partenaires de la firme. Ironiquement, l'investissement de Dell renforce encore un peu plus la position de Red Hat sur le marché, alors que les ventes Linux de Novell peinent à décoller. Sur le territoire national de Suse, l'éditeur a par exemple raté récemment le marché de la ville de Munich, qui a préféré retenir Debian. (...)
IBM acquiert Gluecode
IBM vient de s'offrir Gluecode, une jeune pousse américaine spécialisée dans le développement de logiciels d'infrastructure Open Source. Gluecode est notamment à l'origine de Joe, une plate-forme de développement d'applications Java construite à partir de composants Open Source issus du portefeuille de la fondation Apache : notamment, les serveurs Apache et Geronimo, le gestionnaire de base de données Derby et le moteur de gestion des processus métier Agila. IBM entend poursuivre les développements entamés par Gluecode et positionner Joe comme une alternative économique à WebSphere. En outre, IBM entend contribuer au développement de Geronimo. Les détails financiers de l'opération n'ont pas été divulgués. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |