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(26/08/2011 17:11:05)

Recap IT : Steve Jobs démissionne d'Apple, HP solde ses tablettes, L'internet illimité attaqué

A quelques heures du passage de l'ouragan Irene sur la côte Est des Etats-Unis, le monde de l'IT a connu cette semaine quelques tempêtes, au premier rang desquelles, on trouve évidement l'annonce de Steve Jobs de quitter son poste de CEO d'Apple. La presse internationale a publié un nombre impressionnant d'articles sur le sujet, quitte à confondre avec précipitation démission avec nécrologie anticipée. Il n'en demeure pas moins que les analystes se posent la question sur l'avenir d'Apple après le départ de Steve Jobs et aussi sur son successeur Tim Cook, héritier naturel du gourou de Cupertino. Le nouveau CEO aura des défis à relever avec les prochaines annonces produits comme un iPhone 4 8Go à prix réduit et un iPad 3 avec une puce A6 par exemple. La firme se porte bien et se préserve de la concurrence comme le montre la décision d'un tribunal hollandais d'interdire la vente de trois smartphones Samsung en Europe.

HP fait hara-kiri sur sa tablette

Après l'annonce par Leo Apotheker, PDG d'HP de mettre fin à l'aventure du constructeur dans les tablettes et les smartphones sous webOS, plusieurs distributeurs aux Etats-Unis et puis en France ont proposé les TouchPad à des prix défiants toute concurrence. A 99 euros pour la tablette 16 Go, les distributeurs ont subi un assaut d'internautes prêts à en acheter. Les heureux possesseurs de ces TouchPad bradés vont regarder attentivement la stratégie d'HP sur webOS. Certains analystes verraient bien Qualcomm s'emparer de l'OS mobile, qui a fait la démonstration d'un portage d'Android sur la TouchPad.

Confidentialité et attaques DOS


Les cercles de Google + entraînent quelques tourbillons pour le concurrents comme Facebook. Ce dernier a été obligé de réviser sa politique de confidentialité. il sera désormais possible depuis son mur ou sur sa page de profil de régler les paramètres de visibilité de ses statuts, photos ou autres éléments. Autres annonces sécurité, la fondation Apache a averti les développeurs de la présence d'un outil d'attaques DoS. De plus, Qualys a démontré qu'un patch de sécurité Microsoft sur Windows Server pouvait également servir pour des attaques en déni de service. Une version hybride de Zeus, baptisée Ramnit a été repérée par une société spécialisée en sécurité.

Stockage et SQL


La fin de la période estivale est l'occasion pour les constructeurs d'annoncer leur produit. En matière de stockage, Dell a présenté des baies de la gamme EqualLogic à destination des PME-PMI et des sites distants. Pour le haut de gamme, il faut se tourner vers HP qui a dévoilé le système P10000 de 3Par. La semaine a été marquée aussi par la tenue à San Fransisco d'une conférence NoSQL Now, un événement pour s'intéresser à des initiatives comme NewSQL mixant NoSQL et SQL, mais également de se pencher sur des cas clients utilisant cette autre base de données.

Enfin finissons par la tornade du week-end dernier, le projet des opérateurs français de vouloir plafonner l'accès illimité sur l'Internet fixe. Face à la bronca des internautes et des associations de consommateurs, le ministre Eric Besson et les opérateurs sont intervenus pour rectifier le tir. Pas question de plafonner l'Internet fixe, par contre la notion d'illimité devra être mieux encadrée a souligné le ministre. A suivre...

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(26/08/2011 16:56:21)

Emeutes britanniques : Twitter, RIM et Facebook convoqués par les autorités

Hier, le gouvernement britannique a sollicité des entreprises IT pour faire le point sur les violentes émeutes qui ont eu lieu, au début du mois, dans les quartiers de Londres, Birmingham, Liverpool et Manchester,  Theresa May, ministre de l'Intérieur a rencontré des dirigeants de Facebook, Twitter et RIM, dont les services ont été utilisés par les émeutiers dans plusieurs villes britanniques. Après les émeutes, le Premier ministre David Cameron a déclaré que le Royaume-Uni examinerait « dans quelle mesure il serait juste d'empêcher des personnes de communiquer via ces sites web et ces services quand nous savons qu'ils se préparent à commettre des violences, des crimes ou à semer le désordre ».  Le fait que le Royaume-Uni puisse censurer des réseaux sociaux a suscité de vives critiques. Theresa May a quant à elle déclaré, dans un communiqué, que les discussions étaient tournées sur l'amélioration des capacités technologiques et légales dont peut disposer la police  lorsqu'il s'agit de services qui sont utilisés à des fins criminelles Sans pour autant préciser si la fermeture des services web avait été évoqué dans ces conversations.

Selon Facebook, la ministre de l'Intérieur a donné le ton clairement en indiquant qu'il n'était pas question de restreindre les services Internet. « Nous avons établi le dialogue pour pouvoir travailler ensemble de façon à assurer la sécurité des gens et non pas sur les restrictions de services sur Internet»,  a indiqué le réseau social dans un communiqué. Le site à  tout de même reconnu que, parfois, il fallait être  plus vigilant ou réagir rapidement en cas de circonstances exceptionnelles, telles que les fusillades récentes qui ont eu lieu en Norvège ou les émeutes qui ont frappé le Royaume-Uni.

Surveillance des contenus 24h/24

« Lorsque nous avons affaire à ce type de situations, le contenu relatif à ces questions constitue une priorité», a déclaré Facebook. « En conséquence, l'équipe travaille sans relâche pour s'assurer que le temps de suppression de tels contenus est réduit et contrôle étroitement ce qui est à la limite de l'acceptable. Le site de Mark Zuckerberg a également fait savoir qu'il fournissait à ses équipes surveillant les activités des utilisateurs des rapports sur le contenu qui ne respecte pas ses règles  et ce, 24 heures sur 24, partout dans le monde. La société dispose également d'une équipe dédiée qui aide la police britannique à utiliser son service dans le cas de graves affaires criminelles.  

Le 16 août dernier, un tribunal britannique a condamné deux hommes à quatre ans de prison pour avoir incité aux émeutes  sur Facebook.  C'est la sanction la plus  sévère infligée à ce jour  pour mauvaise conduite et cette décision a d'ailleurs fait l'objet de fortes critiques.

Par ailleurs, Facebook a précisé, dans sa déclaration ,que son  service avait également été utilisé dans le cadre d' actions positives, et que des groupes s'étaient constitués pour nettoyer  des débris dans les rues après les troubles.

Pas de commentaires de la part de Twitter

De son côté, RIM, dont les smartphones BlackBerry sont très populaires auprès des jeunes britanniques, a qualifié les discussions de « positives et productives ». Si les jeunes  adultes affectionnent la marque, c'est pour Messenger, une application de messagerie instantanée qui permet de diffuser des messages à plusieurs utilisateurs.

En revanche, Twitter n'a pas mentionné la réunion de jeudi avec le gouvernement. «Selon de nombreuses personnes,  Twitter est perçu comme un moyen efficace pour effectuer des mises à  jour et pour dissiper les rumeurs en temps de crise ou de situations d'urgence », s'est défendu le site de microblogging.

Illustration : Theresa May, ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni. Crédit photo: Wikipedia

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(26/08/2011 16:34:05)

Le PaaS d'Heroku s'ouvre aux applications Java

Rachetée l'an dernier par Salesforce.com, la plateforme « as a service » d'Heroku va commencer à supporter les applications écrites en Java. Après avoir commencé par accueillir des applications développées en Ruby, l'offre cloud en mode PaaS s'était ensuite ouverte à Node.js et Clojure.
Sur le blog d'Heroku, Adam Wiggins, l'un des fondateurs de la société, rappelle que Java figure parmi les langages de programmation les plus populaires. De nombreux fournisseurs de PaaS ont commencé de la même façon par supporter un seul langage avant d'en inclure d'autres.

Cette évolution est assez logique, dans la mesure où la plateforme Force.com de Salesforce.com s'appuie largement sur Java, rappelle Bill Lapcevic, vice président du développement de l'activité de New Relic, une société qui propose aux développeurs des outils de gestion de la performance, notamment pour les applications fonctionnant sur Heroku. Pour lui, le support de Java met la PaaS dans une meilleure position vis-à-vis des actuels clients de Salesforce.com.

Ce faisant Heroku entre davantage en concurrence avec Amazon Web Services, ce dernier qui, avec Elastic Beanstalk, a lui aussi commencé à proposer sa première offre PaaS pour Java. Pour le moment, Heroku devrait disposer d'un avantage, estime Bill Bapcevic. Selon lui, si Amazon est un expert dans la gestion d'infrastructure, il est moins engagé dans l'assistance au déploiement d'applications.

Le service Java d'Heroku sera d'abord proposé dans un mode bêta public.

Illustration : Heroku for Java (crédit : Heroku) (...)

(26/08/2011 16:23:37)

Trois témoignages d'utilisateurs de bases de données NoSQL

Les utilisateurs de SGBD NoSQL et de systèmes de traitement des données de type CouchDB et Hadoop ont déployé ces nouvelles technologies pour leurs performances, leur évolutivité et leur flexibilité, si l'on revient sur les différents ateliers de la conférence NoSQL Now qui s'est déroulée cette semaine à San Jose, en Californie.

EMC, par exemple, utilise un mélange de bases de données traditionnelles et de SGBD NoSQL dernier cri pour analyser la perception de ses produits entreprise et grand public [Iomega notamment], a expliqué Subramanian Kartik, ingénieur chez EMC, durant une conversation avec notre confrère d'IDG News Service, Joab Jackson. Le procédé, appelé analyse des sentiments, implique la collecte d'informations sur une centaine de blogs consacré aux technologies IT, pour trouver des mentions sur EMC et ses produits, et évaluer si les références sont positives ou négatives, en analysant les mots utilisés dans le texte. 

Hadoop pour éliminer les données inutiles

Pour exécuter l'analyse, EMC rassemble le texte intégral de tous les blogs et pages web mentionnant EMC, et les compile dans une version de MapReduce fonctionnant sur sa plate-forme d'analyse de données Greenplum. Il utilise ensuite un système Hadoop pour éliminer les balises HTML et les mots inutiles, ce qui réduit considérablement l'ensemble de données. Les listes de mots sont transférées dans des bases de données SQL, où une analyse quantitative plus approfondie est réalisée. 

Les technologies NoSQL sont utiles pour résumer un ensemble énorme de données, tandis que les systèmes SQL peuvent être ensuite utilisés pour une analyse plus détaillée, a dit Subramanian Kartik, ajoutant encore que cette approche hybride peut être appliquée à d'autres domaines d'analyse. «Il y a toutes sortes d'informations à traiter, et à partir d'un certain point, vous devrez passer par la conversion de texte  en tokens numérotés pour faciliter leur utilisation [commande /tokenize], l'analyse et le traitement du langage naturel. La meilleure façon d'arriver à des mesures quantitatives significatives de ces données est de les mettre dans l'environnement que vous connaissez bien pour les manipuler, un environnement SQL » poursuit l'ingénieur d'EMC.

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Pour les compagnies Internet comme AOL, les produits NoSQL offrent une vitesse de traitement et la capacité de gérer ce grand volume de données, ce qui ne serait pas possible avec une base de données relationnelle traditionnelle. La société utilise Hadoop et la base de données NoSQL CouchDB pour réaliser le ciblage de ses opérations publicitaires, a déclaré Matt Ingenthron, directeur des relations communautaires pour Couchbase, lors d'une autre conversation. 

La compagnie Internet a développé un système qui peut choisir d'afficher un ensemble d'annonces ciblées chaque fois qu'un utilisateur ouvre une page web d'AOL. Les annonces choisies reposent sur la base de données qu'AOL stocke sur les utilisateurs, avec un algorithme qui tente de prédire quelles pubs auront le plus de sens pour l'internaute. Et le processus doit être exécuté en moins de 40 millisecondes. La base de données est volumineuse, car les logs et les actions de tous les utilisateurs sont conservés sur les serveurs. Ils doivent être analysés et réassemblés pour construire un profil de chaque utilisateur. Les régies publicitaires web ont également mis en service un ensemble complexe de règles pour savoir combien payer une impression ou quels bandeaux publicitaires doivent être affichés sur le navigateur des internautes. 

Cette activité génère de 4 à 5 téraoctets de données par jour, et AOL a amassé 
plus de 600 pétaoctets de données opérationnelles. Le système conserve ainsi plus de 650 milliards d'entrées, avec notamment une pour chaque utilisateur, ainsi que des clés pour gérer d'autres aspects des données. Le système doit réagir à 600 000 événements de chaque seconde. 

Un cluster Hadoop pour résumer les données brutes

Et les flux de données qui proviennent de logs de serveurs Web et de sources extérieures augmentent encore la quantité d'information conservée. La plate-forme Hadoop Flume est utilisée ici pour intégrer toutes ces données. Ce cluster Hadoop exécute également une série de routines MapReduce pour analyser et résumer les données brutes. AOL utilise également CouchDB de Couchbase pour récupérer toutes sortes de données en provenance des flux RSS. Parce que CouchDB peut travailler sans écrire sur le disque, il peut être utilisé pour analyser rapidement les données avant de l'envoyer vers une autre étape. 

« Nous n'avions pas prévu de faire du ciblage publicitaire pour nos clients. Mais Couchbase a fini par combler ce besoin chez AOL et chez d'autres régies publicitaires » ajoute Matt Ingenthron. Le travail est «techniquement complexe et pose de nombreux défis pour traiter très rapidement les données ».

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La maison d'édition scientifique et médicale Elsevier était à la recherche de plus souplesse quand elle a opté pour une solution XML, basée sur une base de données non relationnelle fournie pas Mark Logic, a déclaré le vice-président de la société Bradley Allen. Le monde de l'édition scientifique est de train de passer d'un modèle statique à un rythme plus dynamique, explique le dirigeant de l'éditeur. Au cours des siècles précédents, les ouvrages et les revues scientifiques ont servi de base à la connaissance universitaire. Et les bibliothèques conservaient une description des ouvrages, des auteurs et contributeurs et les références d'autres informations. Depuis que l'édition scientifique est passé au numérique, le papier reste encore le média dominant pour la transmission des données. « Nous sommes encore à l'époque du cheval et du carrosse », souligne en plaisantant Bradley Allen. 

Au fil du temps, la communication scientifique s'est fragmentée en plusieurs éléments individuels, qui peuvent être ensuite réutilisés dans de multiples publications. Les paragraphes ou même les affirmations peuvent être annotés et indexés, explique l'éditeur. Ils peuvent ensuite être rassemblés dans des oeuvres nouvelles et intégrés dans des applications, que les médecins peuvent consulter. Ils peuvent également être exploités dans le cadre d'analyses décisionnelles.

XML comme langage naturelle pour intégrer les données

Dans cet esprit, Elsevier est en train d'annoter les documents de ses revues afin qu'elles puissent être réutilisées plus facilement dans d'autres applications et services. Le choix d'une base de données XML a semblé naturel pour ce travail, a expliqué Bradley Allen. De nouveaux types de contenus peuvent être facilement ajoutés dans la base de données et le format permet à chaque composant d'être facilement réutilisé dans de nouvelles applications et services. 

Elsevier a lancé un certain nombre de nouveaux produits avec cette approche. L'un d'entre eux, baptisé SciVal et destiné aux universitaires qui résument l'activité du monde de l'édition au sein de leur institution, leur donne une estimation quantitative 
des publications d'une université ou d'un centre de recherches. Un autre service est Direct Science, un moteur de recherche en texte intégral pour les revues d'Elsevier.

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(26/08/2011 15:38:12)

HP rénove la gamme 3Par et ajoute la fédération de stockage

Moins d'un an après l'acquisition de 3Par, société spécialisée dans les solutions de stockage virtualisées, HP a présenté le fruit des travaux communs avec les systèmes HP P10000 3Par. Ces solutions haut de gamme comprennent deux modèles les V400 (2 contrôleurs) et V800 (8 contrôleurs). Ils intègrent la dernière version de l'ASIC (circuit intégré spécialisé) qui donne « un haut niveau de performance et permet de mixer les charges de travail transactionnelles, comme les bases de données, avec des flux séquentiels, tels qu'un sauvegarde ou des traitements analytiques » souligne Craig Nunes, directeur marketing de la division HP Storage.

Il ajoute que « le système offre une évolutivité idéale pour les environnements virtualisés ou des datacenters proposant des offres IT-as-a-Service grâce à sa capacité de consolider le déploiement des machines virtuelles au sein d'une seule plateforme. » La gamme P10000 peut automatiquement, en un seul clic de souris, équilibrer la charge des besoins en calcul et en capacité de stockage, ce qui peut augmenter les performances et la disponibilité de niveau de service de tous les volumes sur le système. Les baies HP 3Par seront disponibles à partir du 29 août et les prix débutent à partir de 217 343 euros HT.

Un logiciel de fédération de stockage


En complément des baies 3Par, HP a présenté un logiciel de fédération de stockage, baptisé « Peer Motion ». Il s'agit pour le constructeur informatique de proposer un moyen pour les entreprises de déplacer des données applicatives d'un système de stockage ancien vers un plus récent en toute transparence et sans interruption de service. Par ailleurs, il intègre une fonctionnalité de thin provisioning fédéré, qui assure le déplacement des données des applications vers des systèmes de stockage disposant de ressources non utilisées.

Le logiciel Peer Motion n'est pas sans rappeler l'offre VPlex d'EMC qui permet de fédérer aussi des ressources de stockage au sein d'une même unité. Lors du dernier EMC World, le constructeur avait présenté une version Geo qui fédère des solutions de stockages sur des longues distances. HP reste sur une agrégation de stoskage au niveau local. Il indique que sa solution est disponible pour les systèmes de stockage HP 3Par.

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(26/08/2011 14:54:46)

Les chiffres du chômage remontent aussi dans le secteur IT en juillet 2011

(maj) Alors qu'il baissait de façon modérée mais régulière depuis neuf mois (depuis septembre 2010 jusqu'en juin 2011), le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi dans la catégorie « Systèmes d'information et de télécommunication » est remonté en juillet, à l'instar des chiffres du chômage dans leur ensemble.

Les statistiques communiquées par la Dares (*) pour le mois de juillet 2011 indiquent que 24 400 personnes, recherchant un emploi dans l'informatique ou les télécoms, étaient inscrites dans la catégorie A (sans emploi), contre 23 400 en juin 2011, soit un millier de demandeurs supplémentaires. Il y a un an, néanmoins, cette catégorie comptait 27 400 personnes.

En tenant compte des demandeurs d'emploi ayant tout de même exercé une activité, même réduite, dans le mois (catégories B et C), la Dares a dénombré au total 30 400 personnes en quête d'un emploi dans la IT, contre 29 700 en juin 2011. Elles étaient 32 900 il y a un an.

Rappelons que la Dares communique ici des données brutes, non corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables.

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(26/08/2011 14:10:56)

Après Steve Jobs, quel avenir pour Apple ?

C'est peu de dire que la personnalité de Steve Jobs, qui a démissionné mercredi de son poste de PDG, a marqué les produits et la vie de l'entreprise. Sous sa direction, Apple a non seulement mis en marche la révolution de l'informatique personnelle des années 70-80, mais plus récemment, l'entreprise visionnaire a donné de nouvelles perspectives à la technologie avec des produits emblématiques comme l'iPod, l'iPhone et l'iPad.

Successeur désigné, Tim Cook, jusque-là patron opérationnel de l'entreprise, remplace Steve Jobs au poste de PDG d'Apple. Son visage est un peu connu : il a été la figure d'Apple pendant les congés maladies de Steve Jobs. Tim Cook est avant tout considéré comme le « monsieur opérations » d'Apple. Mais celui-ci a déjà montré sa capacité à diriger l'entreprise au jour le jour pendant les périodes d'absence de Steve Jobs, en 2004, en 2009 et depuis janvier 2011, au moment où le CEO a dû s'éloigner de la direction de l'entreprise pour soigner un cancer du pancréas puis du foie. « Tim Cook a l'entreprise bien en main et il a aussi été, discrètement, au coeur des récents succès d'Apple, » a déclaré Edward Marczak, auteur et éditeur du magazine MacTech. « Le marché peut peut-être s'inquiéter, mais ceux qui sont restés fidèles à Apple à travers les épreuves savent tous que les jours d'excellence sont encore à venir, » a déclaré l'éditeur.

Les deux fondateurs d'Apple, Steve Wozniak et Steve Jobs en 1976

Tim Cook a-t-il les épaules assez larges ?

Il y a aussi la question de savoir si Tim Cook a la capacité de poursuivre l'esprit d'innovation incarné par Steve Jobs, et dont le style a inspiré et aidé l'entreprise à devancer les tendances du marché. Tim Cook, auparavant responsable des ventes et des opérations chez Apple, a réorganisé l'activitédistribution de l'entreprise. C'est notamment lui qui a décidé de la création des boutiques Apple. « Tim Cook a beaucoup de talent, mais il n'a pas l'esprit d'innovation de Steve Jobs. Ce n'est tout simplement pas dans ses gênes, » a déclaré James Post, professeur à la Boston School of Management University, dans une interview. Steve Jobs reste chez Apple comme président du conseil d'administration et continuera à être impliqué dans la conception des produits et les différentes décisions. Son influence pourra donc continuer à peser sur les produits Apple pendant les années à venir. Il a clairement désigné Tim Cook comme son successeur au poste de PDG, recommandant « fortement » au Conseil d'administration de le nommer à ce poste.


Steve Jobs en 1985

Certains observateurs pensent que Steve Jobs a préparé une marche à suivre détaillée et imaginé les futurs produits phares, laissant à Tim Cook les meilleurs atouts pour réussir. Néanmoins, l'absence de Steve Jobs pour diriger l'entreprise au quotidien va laisser un vide, aussi bien sur le pan créatif que dans la gestion de l'entreprise. Grâce à son style et à son charisme, celui-ci a permis à ses collaborateurs de réfléchir en dehors des entiers battus. Et sans lui, la question se pose de savoir pendant combien de temps Apple pourra conserver sa capacité à devancer les tendances du marché. « Les visionnaires sont faciles à trouver, mais de grands visionnaires, capables de passer du concept à la réalité, de l'exécution au marketing de masse, sont rares, » a déclaré James Post. «  Des entreprises de grande envergure peuvent facilement s'égarer, au moins pendant un certain temps, au moment du départ de leurs fondateurs, » ajoute le professeur. Disney, Ford et Dell par exemple ont perdu leurs objectifs après le départ de leurs fondateurs. Il leur a fallu un certain pour retrouver leur stabilité. « Steve Jobs et son credo « ma solution est la seule solution » va manquer à Apple, » ajoute James Post. Tim Cook devra trouver une nouvelle manière de prendre des décisions efficaces qui permettront à l'entreprise de continuer de développer des produits qui marchent.


Même gravement malade, le gourou d'Apple conserve un humour grinçant

Crédits photos : IDG News Service

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Apple, une histoire mouvementée

C'est dans le milieu des années 70 que Steve Jobs a fondé Apple avec Steve Wozniak, avant d'en être évincé en 1985 par le Conseil d'administration, suite à une bataille interne. En 1996, après avoir fondé Next et Pixar, Steve Jobs revient comme conseiller avant de reprendre la tête d'Apple, alors proche de la faillite, et remet la compagnie sur pied en quelques années. Il en fait une entreprise informatique grand public qui réussit, grâce à la conception d'une série de produits qui deviennent très populaires. Ainsi, Apple révolutionne l'industrie musicale avec son lecteur MP3 iPod et en ouvrant l'iTunes Store. L'entreprise californienne crée des produits tactiles tout à fait innovants, l'iPhone et l'iPad. En 2011, Apple devient, pendant une courte période, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, dépassant Exxon Mobil. « Steve Jobs a été un leader charismatique. Il avait un vrai talent pour identifier les besoins des utilisateurs et imaginer les futures tendances technologiques, » a déclaré Owen Linzmayer, auteur de « Apple Confidentiel 2.0 », dans lequel il raconte l'histoire d'Apple. Steve Jobs avait « la vision et la force de persuasion pour stimuler les ingénieurs d'Apple et les orienter pour créer des produits technologiques qui répondent aux besoins des utilisateurs, sans fioritures, et sans les submerger, » a déclaré Owen Linzmayer.



« Apple possède les produits, les capacités marketing, et les gestionnaires pour continuer à dominer le marché, » estime encore l'auteur d' « Apple Confidentiel 2.0 ». Mais l'industrie technologique évolue rapidement, et la firme de Cupertino aura besoin de trouver les moyens de rester en avance sur ses concurrents. « Qui sait ce qui se passera à long terme ? Les choses vont tellement vite, de nouveaux concurrents et de nouvelles technologies peuvent émerger de n'importe où, sans crier gare. Il est difficile de prédire ce qui peut arriver à telle ou telle entreprise, et encore moins à une entreprise qui a été aussi novatrice qu'Apple, » a encore déclaré Owen Linzmayer. Pendant des années, Apple a résisté à des entreprises comme Google, Microsoft, Hewlett-Packard, Dell, Samsung et RIM, dans l'informatique, la téléphonie mobile, les systèmes d'exploitation et le divertissement. Aujourd'hui, Apple se trouve en position quasi indétrônable sur le marché de la tablette tactile et en forte position dans celui du smartphone.


Steve Jobs lors d'une de ses célèbres keynotes en 2003

Un culte du secret devenu obsessionnel

Steve Jobs a dirigé Apple d'une main de fer, et son obsession du secret a fait l'objet de quelques critiques. Le rejet de la technologie Flash d'Adobe pour l'iPhone a polarisé l'industrie informatique, et la politique restrictive de l'App Store a conduit à dire qu'Apple était trop isolé. « Le secret découle de la paranoïa de Steve Jobs, justifiée dans une entreprise dont la survie et la réussite reposent sur l'innovation et le dynamisme du marché, » a déclaré James Post. « Ce goût du secret est une extension de la personnalité et des obsessions de son dirigeant » a t-il ajouté. « Après son départ, l'entreprise pourrait devenir plus ouverte et plus transparente », a encore avancé James Post.


En 2010 à SF pour le lancement de l'iPad

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« Steve Jobs a également incarné une certaine forme de colère, pour des utilisateurs accros à l'idée qu'Apple était un outsider, » a déclaré Roger Kay, analyste principal chez Endpoint Technologies Associates. « Steve Jobs a donné aux fans d'Apple le sentiment que l'entreprise était injustement malmenée. Les utilisateurs ont été attirés par cette entreprise menant croisade dans une jungle hostile où des concurrents, comme Microsoft, s'en prenaient régulièrement aux idées d'Apple, » a ajouté l'analyste. « La nouvelle direction devra aussi maintenir la passion de ses fans, » a ajouté Roger Kay. Steve Jobs inspirait la loyauté, du genre de celle que le futur CEO ne sera peut-être pas en mesure d'égaler, et qui pourrait éloigner certains utilisateurs.

Un avenir assuré à court terme

Un autre grand défi pour l'équipe de direction de Tim Cook et d'Apple sera de faire perdurer la capacité de Steve Jobs à créer des produits à succès, notamment des produits autonomes, mais chapeautés par un environnement unique leur assurant une forte interopérabilité, en grande partie à l'origine du succès l'entreprise. Des produits comme l'iPad, l'iPhone et Apple TV sont vendus comme des appareils autonomes, mais ils sont aussi capables de travailler ensemble au sein d'un écosystème. Par exemple, les utilisateurs peuvent diffuser des films depuis leur iPhone ou leur iPad, vers un téléviseur connecté avec l'Apple TV.

En fin de compte, c'est à Tim Cook que revient la responsabilité de soutenir la croissance d'Apple. Il hérite d'un personnel qualifié, de produits leaders sur le marché, et d'un lot de produits futurs qui ont l'approbation de Steve Jobs. La recherche de nouveaux produits commence toujours très en avance chez Apple. Les spéculations autour de l'iPhone avaient commencé en 1999 : Apple venait d'enregistrer le nom de domaine iPhone.org. En 2002, le New York Times avait publié un papier, annonçant qu'un produit avec les caractéristiques du téléphone et du PDA était en cours de développement. Finalement, l'iPhone a été dévoilé en 2007.


Jonathan Ive, responsable du design produits chez Apple, lors du lancement de l'iMac lampe

Tim Cook sera secondé par Jonathan Ive, senior vice-président en charge du design industriel, l'une des forces créatrices de l'entreprise, auquel Apple doit l'iMac, l'iPhone, l'iPod et l'iPad. Les fans d'Apple l'imaginaient bien à la tête d'Apple pour remplacer Steve Jobs, mais il n'aurait pas la stature d'un dirigeant. Le nom d'autres cadres, comme celui de Philip Schiller, senior vice-président du marketing des produits Apple au niveau mondial, a également été mentionné pour remplacer de Steve Jobs.

Tim Cook n'aura peut-être pas le panache et la passion de Steve Jobs pour la fonction, mais l'équipe de direction d'Apple et les futurs produits déjà dans les tuyaux vont probablement éviter à l'entreprise un mauvais pas, au moins à court terme. « Les keynotes seront sans doute moins passionnantes, en l'absence de Steve Jobs. Mais je doute que celui qui prendra le relais agira de manière stupide ou fera d'Apple une l'entreprise où l'on s'ennuie, » a déclaré Owen Linzmayer.

(...)

(26/08/2011 12:50:24)

Mozilla défend son processus de mise à jour rapide de Firefox

Mozilla a récemment décidé d'accélérer les mises à jour de son navigateur web Firefox en livrant une nouvelle version toutes les six semaines (la version 6 est sortie ce mois-ci). Pour la Fondation qui gère le logiciel, cela implique de modifier un certain nombre de ses procédures. Mais cela soulève aussi quelques questions du côté des entreprises. « Pour certaines d'entre elles, ce changement est, au mieux, déconcertant, au pire, potentiellement ingérable », a admis hier sur son blog Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla. A cela s'ajoute le problème de compatibilité lié aux add-on (extensions indépendantes ajoutant des fonctions complémentaires). « Je reconnais que ces questions sont complexes », poursuit la responsable en ajoutant qu'il reste du travail pour faciliter le processus de mise à jour rapide et le rendre utile pour la base installée.

Néanmoins, Mitchell Baker tient à défendre l'initiative prise par Mozilla, suffisamment importante, estime-t-elle pour la poursuivre en dépit des difficultés qu'elle présente. Avant que cela soit décidé, il arrivait que certaines fonctionnalités soient prêtes pendant presque un an avant d'être livrées. Les développeurs web devaient alors attendre tout autant pour pouvoir améliorer leurs applications.

L'outil navigateur donne accès à un Internet qui bouge très vite. S'il évolue au rythme des logiciels pour poste de travail, il ne peut pas offrir la même efficacité pour intervenir sur un univers où les choses se produisent en temps réel. « Si nous voulons que le navigateur soit l'interface pour Internet, nous devons faire en sorte qu'il lui ressemble ». En agissant rapidement, insiste la présidente de la Fondation. Et en livrant les fonctionnalités lorsqu'elles sont prêtes. Dans le cas contraire, le navigateur ne fera que limiter ce qu'Internet peut faire. Il est quelquefois possible d'intervenir sans mise à jour de code, souligne Mitchell Baker. Par exemple, en allant dans le menu des add-on, on tombe sur une page web avec tous les avantages inhérents. « La mise à jour rapide est une autre technique pour offrir rapidement de nouvelles fonctions », complète-t-elle.

Google, de son côté, met lui aussi à jour assez fréquemment son navigateur Chrome, mais il est vrai que le nombre d'add-on associés est moins important.

Un juste milieu à trouver

Toutefois, les utilisateurs aimeraient trouver un juste milieu entre des versions fréquentes et un délai d'un an dans l'ajout de nouveautés. En commentaire au billet de Mitchell Baker, il est suggéré à Mozilla de proposer un support à plus long terme de Firefox. Il pourrait, par exemple, être livré une version LTS (long time support) sous la forme d'une mise à jour majeure, nommée Firefox 7, tandis que les mises à jour entre deux versions LTS seraient numérotées 7.x, complète un autre commentaire. Avec, pour les utilisateurs grand public, une installation automatique qui ne serait en revanche pas activée pour les entreprises.

D'autres commentaires sont moins positifs. Certains utilisateurs trouvent que les add-on devenus inopérants et les modifications d'interface rendent Firefox difficile à utiliser. Des inconvénients qui conduisent certains à envisager d'évoluer vers d'autres navigateurs. 

En juin, Mozilla a reconnu que l'un des problèmes clé pour les entreprises était qu'elle devait certifier leurs sites web, leurs applications et leurs add-on à chaque fois que Firefox était mis à jour. « Cela peut prendre des semaines ou des mois », confirmait alors le blog de la Fondation, en rappelant par ailleurs que l'aspect sécurité était également primordial et que les entreprises devaient pouvoir disposer d'une version incluant tous les correctifs connus.

Mozilla a indiqué qu'elle explorait des solutions qui tenaient compte de ces différents besoin, en poursuivant un dialogue soutenu avec la communauté. La Fondation a toutefois clairement manifesté qu'elle se focalisait sur le grand public. La communauté Mozilla rappelle qu'elle a concentré ses efforts sur les besoins des utilisateurs personnels et calqué sur cet objectif les priorités de sa feuille de route et de ses fonctionnalités. Mais elle reconnaît aussi que, comme c'est le cas pour de nombreuses technologies, les utilisateurs fidèles de Firefox et les départements informatiques ont souhaité utiliser aussi le navigateur sur leur lieu de travail.

« Nous devons écouter soigneusement ceux qui rencontrent des problèmes et nous devons faire preuve de créativité et trouver des moyens pratiques pour les réduire si nous le pouvons », conclut Mitchell Baker, sans promettre de répondre parfaitement à tous les besoins exprimés.

Illustration : Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla (crédit : Mozillamemory.org)

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