Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 6541 à 6550.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(27/09/2010 18:53:40)

Apple échappe à deux enquêtes de Bruxelles sur l'iPhone

Bruxelles pointait d'abord la politique de garantie appliquée à l'iPhone au sein de l'Union européenne. Les services de réparation étaient uniquement disponibles dans le pays où le smartphone avait été acheté, ce qui en rendait l'accès difficile pour les clients l'ayant acquis sur un autre territoire que celui de leur résidence. La Commission Européenne craignait que cette disposition ne conduise à un cloisonnement du marché en dissuadant les consommateurs d'acheter hors de leurs frontières.

L'autre sujet de mécontentement concernait la décision d'Apple, en avril 2010, de restreindre ses conditions de licences sur ses outils de développement destinés au système d'exploitation iOS. La société de Steve Jobs refusait en particulier l'usage d'outils concurrents tels que ceux d'Adobe pour créer des applications pour l'iPhone.

Dans un communiqué diffusé samedi dernier, la Commission Européenne prend acte du changement de cap du constructeur. Apple n'applique plus la règle bornant la garantie au pays d'achat au sein de l'UE et a recruté des fournisseurs indépendants pour proposer des services transfrontières dans les pays où la société ne prend pas directement en charge les réparations.

Il y a une quinzaine de jours déjà, Apple avait supprimé certaines des restrictions portant sur ses outils de développement destinés à créer des applications pour l'iPhone.

(...)

(27/09/2010 18:56:03)

Orange Business Services lance Flexible 4 Entreprise basé sur VBlock

En discussion lors du dernier EMC World Forum à Boston, Orange Business Services a finalement annoncé une alliance commerciale avec Cisco, EMC et VMware, trois acteurs ayant créé en novembre 2009 l'association Virtual Computing Environment (VCE). Cette dernière combine la partie réseau, le stockage, les serveurs et les composants de virtualisation au sein d'un seul produit, baptisé VBlock qui s'intègre au sein des datacenters. Cisco, EMC et VMware ont également formé une coentreprise, appelée Acadia, pour aider les clients et les intégrateurs de systèmes à déployer leur solution.

Orange Business Services va intervenir comme prestataire de services et fournira quatre types de solutions managées basées sur une facturation à l'usage. La gamme d'offres de cloud computing de « Flexible 4 Business » sera constituée dans un premier temps de solutions d'« Infrastructure as a Service » (IaaS) incluant du cloud privé (informatique, hébergement, middleware, OS) et des services de backup (sauvegardes hautement sécurisées), ainsi que des solutions de « Sofware as a service » (SaaS) incluant des services de sécurité (antivirus, filtrage, etc.) et de communications unifiées (avec une allocation à la demande). L'objectif est d'accompagner la migration progressive vers les clouds privés.

Les opérateurs en pole position


Peter Hall, analyste chez Ovum, a déclaré qu'OBS, AT&T et BT étaient en position de force pour rivaliser dans le cloud computing avec les autres acteurs IT. Il a prédit que les grands opérateurs mondiaux et régionaux seraient les principaux fournisseurs de service IaaS et SaaS. Cette opinion est partagée par Rob Lloyd, vice-président exécutif des opérations internationales de Cisco : « en travaillant depuis 10 ans avec Orange Business Services sur les services managés, nous pensons que le cloud privé et sa virtualisation sont une extension de ces services, Orange est donc parfaitement légitime dans ce domaine ». Avec cet accord, Peter Hall estime qu'« OBS a pris une longueur d'avance sur ses concurrents ». De son côté, Vivanek Badrinath, directeur exécutif d'Orange Business Services, a souligné que cette alliance « montre que le cloud a atteint un certain degré de maturité ». Pour rappel, l'offre Flexible computing lancée récemment comptait une dizaine de clients, mais l'optimisme primait.

La semaine dernière, les partenaires VCE ont annoncé un accord avec SingTel, opérateur de Singapour, sur l'utilisation des VBlocks pour offrir des services hébergés auprès des entreprises avant la fin de cette année. SingTel est le premier client asiatique.

(...)

(27/09/2010 17:54:29)

Sogeti se rapproche du Laboratoire bordelais de recherche en informatique

La société de services informatiques Sogeti et le Laboratoire bordelais de recherche en informatique (LaBRI) ont signé, vendredi dernier, un accord-cadre dans le but d'associer leurs compétences scientifiques et leurs moyens. Grâce à ce rapprochement, Sogeti aura la possibilité de renforcer sa position de spécialiste des NTIC via sa participation à des projets de recherche innovants.

Pour le LaBRI, l'union avec l'entreprise de services high-tech donnera lieu à la concrétisation de différents travaux de recherche grâce à des moyens supplémentaires et une expérience de terrain.  « Travailler avec un laboratoire de recherche nous permet de disposer d'une vision sur le long terme, plutôt que de simplement répondre à des besoins exprimés par nos clients », souligne Olivier Tarrit, responsable de la division entreprise Aquitaine chez Sogeti.

Des travaux portant sur le cloud et les outils de connectique

Pour lui, ces laboratoires de R&D, fleurons de la recherche high-tech ont, la plupart du temps, six années d'avance par rapport aux industriels. « Ces organismes ont également un oeil critique sur les projets, par rapport aux systèmes d'information que nous avons l'habitude d'administrer chez nos clients, poursuit le dirigeant. C'est donc à ce titre que nous avons décidé de transférer et d'échanger nos connaissances. »

La mise en place de cet accord portera sur la création d'un socle de R&D commun. Il s'agira ensuite pour Sogeti et pour le LaBRI d'identifier des thèmes nécessaires à la définition d'un projet de R&D. « Les travaux de recherche porteront, dans un premier temps, sur le cloud  computing et sur les outils de communication tels que tablettes, smartphones, etc. », précise Olivier Tarrit.

Un comité de pilotage mensuel aidera au préalable à identifier les sujets avant la validation d'un plan d'action. Enfin, cette rencontre avec le laboratoire devrait conduire à faire évoluer les programmes d'enseignement des différents établissements de tutelle (voir encadré) et de les adapter aux besoins de certaines filières spécialisées dans l'IT.

Illustration : la signature de l'accord-cadre conclu entre Sogeti et le LaBRI a eu lieu vendredi dernier. Crédit photo : Sogeti/ LaBRI (...)

(27/09/2010 17:06:29)

IBM acquiert Blade Network Technologies

IBM s'apprête à acquérir le fabricant d'équipements réseaux Blade Network Technologies, société privée basée en Californie au capital de laquelle figurent notamment les constructeurs Nec et Juniper Networks, ainsi que l'investisseur Garnett & Helfrich Capital.

Big Blue était jusque-là l'un des principaux partenaires OEM de Blade, avec Nec et HP. Le fabricant de commutateurs Gigabit Ethernet commercialise également des logiciels de virtualisation destinés aux environnements de cloud.

(...)

(27/09/2010 16:48:17)

La FCC ouvre le dividende numérique au super WiFi

De quoi s'agit-il exactement ? La technologie sans fil actuelle autorise beaucoup de souplesse, mais reste encore très limitée. Certes, il est appréciable de pouvoir accéder à son réseau ou de se connecter à Internet sans avoir besoin d'être assis à son bureau ou attaché à un câble. Mais, il suffit de s'éloigner un peu, de changer de pièce, pour que le signal s'affaiblisse. Or, le dividende numérique apportera des réponses à ces problématiques, car il possède trois qualités essentielles: une capacité spectrale importante, une meilleure réception indoor et des débits plus rapides.

La plupart des routeurs sans fil actuels ne parviennent pas, loin s'en faut, à couvrir la surface d'un terrain de football. En général, une diffusion qui atteint quelques centaines de mètres est considérée comme acceptable. Le « super wifi » pourrait améliorer la portée des équipements à plusieurs kilomètres au lieu de plusieurs mètres. Par ailleurs, l'un des principaux facteurs limitant la portée de la transmission sans fil actuelle est la sensibilité aux obstacles. Même si le signal peut théoriquement voyager sur des centaines de mètres, il suffit d'un ou deux murs sur le trajet pour altérer la qualité du signal. Au contraire, cette bande de fréquence « White Space » compris entre 50 et 700 MHz autorise une meilleure pénétration des murs et autres obstacles, comme cela a été le cas pendant des décennies pour la diffusion des signaux de télévision.

Augmentation des débits et rationalisation des équipements


Enfin, le réseau WiFi 802.11 avec le standard n peut transmettre des données entre 160 et 300 Mbits. C'est certes nettement plus rapide qu'avec les normes 802.11b ou 802.11g précédentes, mais c'est moitié moins que les 400 à 800 Mbits que l'on pourrait atteindre dans la future bande de fréquences. A long terme, ces réseaux devraient fournir des débits beaucoup plus élevés que ceux offerts par la technologie 3G actuelle ou même par la 4G.

En matière d'équipements, ce standard de réseau sans fil aboutira à une réduction du nombre de points d'accès. Ainsi, Microsoft qui expérimente déjà le super WiFi sur son campus de Redmond, a remplacé des milliers de hotspots sans fil par deux uniques routeurs WiFi compatible « white space ».

(...)

(27/09/2010 16:47:42)

HDS repense sa solution de stockage virtualisé avec VSP

Avec les processeurs multicoeurs, les serveurs virtualisés et l'informatique distribuée, les datacenters nécessitent des solutions de stockage plus souples et qui peuvent évoluer rapidement pour répondre à la volée aux besoins des applications, explique Bob Plumridge, directeur technique et marketing EMEA chez HDS. Lors d'une conférence de presse européenne à Amsterdam, le constructeur japonais a en effet présenté sa solution aux nouveaux besoins des entreprises : VSP pour Virtual Storage Platform.

Avec cette plateforme matérielle et logicielle, HDS apporte la capacité de gérer plusieurs classes de stockage avec des disques dédiés : SAS (Serial-Attached SCSI) en remplacement des disques Fibre Channel, ainsi que des SSD et des SATA, le tout dans une seule baie. Les utilisateurs peuvent également mélanger disques de 2,5 et 3,5 pouces jusqu'à une capacité maximale de 247 Pétaoctets.

Une seule interface pour piloter plusieurs équipements hétérogènes

HDS avance que sa plate-forme et ses logiciels associés (Hitachi Command Suite) peuvent supporter les équipements des principaux fournisseurs du marché sous une seule console de gestion. « Une seule interface pour superviser le stockage comme une seule entité », explique Lynn Collier, directeur Europe de l'activité logiciels et solutions qui ajoute : « tout est transparent pour l'utilisateur qui ne voit qu'un système de stockage même avec des équipements hétérogènes. Notre solution automatise le stockage en assurant un provisionnement plus fin des applications avec des données structurées, non structurées et semi-structurées, mais également les rich médias ». Interrogé sur la question de la compatibilité avec certains fournisseurs, notamment EMC, Hendrick Wacker, responsable marketing EMEA de l'activité services de HDS, nous a indiqué que « suite à la polémique soulevée sur la mauvaise gestion des plates-formes EMC par notre précédente solution [USPV, ndlr], nous avons immédiatement réagi en contactant tous nos clients concernés pour vérifier ce point et nous n'avons pas relevé de problèmes ».

« Tout le monde parle de cloud, mais pour répondre à cet enjeu, les entreprises ont besoin de souplesse dans leurs infrastructures partagées. Or, ce qu'ils obtiennent le plus chez les fournisseurs, ce sont des solutions cloisonnées. Notre plate-forme a été effectivement construite pour des environnements serveurs virtualisés », a déclaré Hu Yoshida, CTO de HDS lors de la présentation de la plate-forme au forum Hitachi à Santa Clara. « Ainsi, la version refondue de Hitachi Command Suite est plus concentrée sur le développement de l'activité de l'entreprise que simplement sur le stockage », a expliqué  le CTO.

Mixer plusieurs solutions disques

Avec cette solution virtualisée, HDS ajoute plus de granularité pour assurer un meilleur approvisionnement dynamique. Ainsi, VPS peut mixer plusieurs technologies de disques dans un même volume de données pour favoriser la performance ou la simple disponibilité. « Il est possible d'avoir une seule LUN [Logical Unit Number, numéro d'unité logique] répartie sur plusieurs niveaux de stockage. C'est nouveau », a expliqué Claus Mikkelsen, responsable technique des architectures de stockage chez HDS. «Auparavant, on pouvait avoir une base de données Oracle de 50 To, dont 95% n'ont pas été modifiés depuis des mois, mais qui est 
toujours conservée sur la même couche de stockage. Maintenant, les parties inactives de la base de données descendront automatiquement au niveau le plus bas des strates de stockage. Avec Hitachi Dynamic Provisioning, il n'y a plus de limite physique à une LUN ». Claus Mikkelsen souligne encore que le provisionnement dynamique soulagera les administrateurs pour l'optimisation des performances et la création de configurations RAID sur mesure. 
Pour assurer un approvisionnement dynamique, la Virtual Storage Platform attribue des métadatas aux données pour déplacer automatiquement les informations sur les disques disponibles en fonction des performances demandées. Par exemple, les données d'un seul volume peuvent être réparties entre des SSD, des disques SAS ou SATA dans la même baie. 

Des performances en hausse

« Le fait est que nous sommes en mesure d'augmenter de façon spectaculaire les ressources offertes », poursuit Claus Mikkelsen. « Qu'est-ce qui se passe si vous pouvez avoir accès simultanément à des centaines de disques qui assurent une fonction de lecture des données. Nous voyons là une énorme amélioration des capacités de cache ». Claus Mikkelsen a déclaré à l'Enterprise Strategy Group, un groupe de recherche indépendant à Milford dans le Massachusetts, que les tests réalisés avec un serveur Exchange 2003 ont une amélioration des performances de 700%. 
[[page]]
« Hitachi propose ce que les clients demandent, explique Rick Villars, analyste chez IDC. Ils disent qu'ils veulent un système plus modulaire, plus efficace et plus facile à gérer et à administrer. » Toujours selon l'analyste, chaque fournisseur de stockage de premier plan offre des capacités d'approvisionnement dynamique et de migration de données entre les différentes classes de l'architecture interne. Par exemple, EMC a annoncé, un peu plus tôt cette année, son Fully Automated Storage Tiering (FAST) sur son système de DMX. La firme a ensuite étendu cette capacité à sa famille de milieu de gamme Clariion. 

Toutefois, HDS conserve son leadership pour la fourniture d'un système capable de gérer et d'utiliser des baies de stockage, poursuit l'analyste. « Cela conforte les utilisateurs qui ne veulent pas payer pour migrer leurs données [d'un système à un autre, ndlr], et cela leur permet également de continuer à utiliser leurs anciens équipements. » Et selon Bob Plumridge, directeur technique et marketing EMEA chez HDS, « 40% de nos clients utilisent nos solutions avec un équipement d'un autre constructeur, que ce soit EMC, Fujitsu, LSI/IBM ou HP ».

Annonce conjointe chez HP

Pour le prix de base de cette solution, Bob Plumridge annonce un prix de 200 000 $ même si la configuration moyenne tourne plutôt autour de 400 000 $. « Il est difficile de fournir un prix cela dépend de ce que veut le client, davantage de contrôleurs (sur base Intel) ou davantage d'espace de stockage ».

Simultanément à HDS, HP a annoncé ses équipements VPS rebaptisés pour l'occasion StorageWorks P9500. Lors du lancement européen de la solution VSP à Amsterdam, nous avons pu demander à Michael Väth, vice-président Europe EMEA de HDS comment allaient évoluer les rapports entre la firme nipponne et HP suite au rachat de 3Par. Sans détour, le dirigeant nous a indiqué que « 3Par n'était pas vraiment un concurrent de HDS et que les solutions de ce fournisseur étaient de type entrée de gamme. Nous offrons une technologie bien supérieure à nos clients et revendeurs. HP est d'ailleurs déjà prêt à revendre notre VSP ».

Et à la question de savoir si HP contribue encore au développement du microcode de cette plate-forme, Bob Plumridge a été catégorique : « HP est un client OEM comme les autres et ne contribue en aucune manière au développement de nos produits ».

(...)

(27/09/2010 14:33:55)

L'Iran confirme les dégâts causés par Stuxnet : 30 000 PC touchés

Considéré par de nombreux chercheurs en sécurité comme le ver le plus sophistiqué existant, Stuxnet avait été signalé une première fois mi-juin par VirusBlokAda, une société en sécurité informatique biélorusse peu connue. Un mois plus tard, Microsoft reconnaissait que le ver ciblait des PC sous Windows et en particulier ceux qui gèrent les systèmes de contrôle des grandes industries publiques ou privées. Appelés SCADA, ces systèmes d'acquisition et de contrôle des données, gèrent à peu près tout type d'installations, depuis les centrales électriques et les machines des usines jusqu'aux oléoducs et aux installations militaires.

Selon des chercheurs américains travaillant avec l'éditeur Symantec, l'Iran a été sévèrement touchée par Stuxnet puisque près de 60% de tous les ordinateurs infectés lors de la première vague connue sont situés dans ce pays. Les experts ont accumulé les preuves selon lesquelles ce ver avait commencé à attaquer les systèmes SCADA au moins depuis le mois de janvier 2010. Entre temps, d'autres ont émis l'hypothèse que Stuxnet avait été créé par un Etat avec comme objectif le réacteur nucléaire iranien Bushehr. Situé dans le sud-ouest de l'Iran, près du golfe Persique, ce réacteur a été à l'origne des tensions avec l'Occident et les États-Unis en particulier, lesquels soupçonnent que le combustible du réacteur pourrait être retraité en plutonium enrichi pour réaliser des armes nucléaires.

Des réunions d'experts pour contrer le ver

Selon l'agence Mehr News Agency basée à Téhéran, Mahmoud Alyaie, un officiel iranien en charge des technologies au ministère iranien de l'industrie et des mines, a déclaré que 30 000 adresses IP avaient été infectées par Stuxnet. Comme plusieurs ordinateurs peuvent accéder à Internet via une adresse IP unique, le nombre total de PC infectés pourrait être bien plus important. « Un groupe de travail composé d'experts issus de plusieurs ministères du gouvernement iranien a été mis en place pour faire face à l'infection par Stuxnet, » a déclaré Mahmoud Alyaie. D'autres sources citées par l'agence de presse affirment que l'Iran a la capacité de concevoir les outils antivirus nécessaires pour détecter et détruire le ver.

Samedi, l'Associated Press (AP) faisait savoir que les experts de l'agence iranienne de l'énergie atomique s'étaient déjà réunis mardi dernier pour discuter d'une parade. Citant l'agence ISNA, également basée à Téhéran, l'AP indique qu'aucune industrie ou type d'installations n'ont été mentionnées. Mais les spéculations pointent vers le réacteur de Bushehr comme cible probable de Stuxnet. Depuis samedi, le site web de l'Agence iranienne à l'énergie atomique affiche un lien vers un long article que l'agence Mehr consacre à Stuxnet, où l'on peut lire que des responsables du gouvernement ont été informés « de dommages graves. » Bien que la centrale de Bushehr ne soit pas encore opérationnelle, des ouvriers ont commencé à charger du combustible nucléaire dans le réacteur le mois dernier. 

Qualifié de "révolutionnaire" par un expert qui en a décortiqué le code, Stuxnet utilise plusieurs vulnérabilités ou "zero-day" non corrigées de Windows et s'appuie sur des certificats numériques volés pour masquer le malware. Le code utilise un rootkit et une API qui envoie des ordres à la machine gérée par le logiciel. Microsoft qui a corrigé deux des quatre vulnérabilités "zero-day" exploitées par Stuxnet, a promis de fixer les deux autres prochainement.

(...)

(27/09/2010 15:49:07)

Le patron de Facebook lance une fondation dotée de 100 millions de dollars

Le fondateur et PDG du célèbre réseau social a annoncé la création d'une Fondation baptisée Startup: Education.  Les capitaux reviendront initialement aux écoles de Newark, N.J. Il semble, par ailleurs, que le jeune milliardaire ne soit pas seul dans cet efforts, car Cory A. Booker, le maire de Newark, a annoncé la mise en place d'un fond de développement destiné à la jeunesse et à l'éducation (the Newark Education and Youth Development Fund), une ONG qui apportera 100 millions de dollars supplémentaires. « Je me sens  très chanceux des opportunités qui me sont données, à cause de mon parcours éducatif, qui m'a permis de travailler avec des personnes talentueuses et de créer, très jeune, ma propre entreprise », a déclaré le patron de Facebook dans un billet posté sur son blog, ajoutant : « plutôt que d'attendre, en me concentrant sur ce qui s'est passé avant,  j'ai passé beaucoup de temps, l'an dernier, à rechercher et à réfléchir aux différents moyens qui pourraient contribuer au développement de l'éducation en Amérique. »

Redorer une image quelque peu ternie

Il a également apporté son soutien à Chris Christie,  gouverneur du New Jersey pour ses efforts mis au service de la réforme des écoles de Newark. Cette ville est malheureusement devenue un symbole  en matière d'échec éducatif. En effet, en 2009, seulement 40% des enfants savaient lire et écrire à la fin de leur niveau trois (ce qui correspond au CE2 en France), un peu plus de la moitié (54%) sortaient diplômés du collège et seuls 38% y étaient inscrits. " Aller dans une école aux vitres brisées ne devrait pas faire partie de notre expérience du monde éducatif", a poursuivi Mark Zuckerberg. Il a précisé que le projet qui devrait aider les écoles de Newark à se remettre sur pied comprend l'installation d'un établissement "amiral", et la création d'un programme prenant en compte la qualité des enseignements et la réussite des étudiants. Le fait que des dons de 100 millions de dollars profitent  bientôt aux 40 000 étudiants de Newark, constitue une bonne nouvelle à l'heure où l'image de Mark Zuckerberg est quelque peu ternie, notamment au sujet de la protection de leur vie privée.

Enfin, cette annonce intervient quelques jours avant la sortie, le 1er octobre, du film « The social network » détaillant la création de Facebook et mettant l'accent sur la carrière et la fortune De son créateur.  Or, d'après les critiques, il semblerait que le film n'ait pas dépeint le jeune dirigeant sous un angle positif. Le don tombe à point nommé.

(...)

(27/09/2010 10:23:27)

OpenIndiana se pose en remplaçant de Solaris 11

Alasdair Lumsden, directeur général d'une société d'hébergement, EveryCity, est un des protagonistes du projet. « Nous avons utilisé Solaris 10 au sein de mon entreprise et Sun a commencé à facturer des suppléments pour la sécurité. Nous sommes donc passés à OpenSolaris, mais après le rachat d'Oracle, cela est devenu très cher. Alors, avec quelques personnes de la liste de diffusion, nous avons travaillé sur une version Open Source. » EveryCity a été utilisé pour l'hébergement, mais le projet reste un élément indépendant de son activité.

Alasdair Lumsden estime avoir bien anticipé l'abandon d'OpenSolaris. « Il y a un mois, une note de service à partir d'Oracle a été divulguée, révélant que l'éditeur arrêtait le développement d'OpenSolaris en se concentrant sur ses offres commerciales. ». Le dirigeant pense que le projet n'entre pas en conflit avec celui déjà existant Illumos, basé sur le noyau OpenSolaris. « Je vois des similitudes avec Linux dans la manière de diversifier les distributions comme Red Hat autour d'un même noyau. Il y aura aussi plusieurs distributions OpenSolaris » confirme-t-il avant d'ajouter : « OpenIndiana offre quelque chose de différent. Les autres projets tournent depuis longtemps autour de la question, mais notre projet a été spécialement conçu pour remplacer Solaris 11. ».

OpenIndiana utilise la licence CDDL pour construire son « système d'exploitation à partir du code source d'OpenSolaris ». Alasdair Lumsden a déclaré que le logiciel ne devrait pas faire face à plus de difficultés juridiques que Google avec Android. « Oracle n'a rien pour nous poursuivre », dit-il. « La seule chose qui nous préoccupait était le nom, car nous ne devions pas utiliser Solaris dedans. » conclut-il.

Le programme a été lancé la semaine dernière et a été téléchargé 2 000 fois dès le premier jour.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >