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(19/12/2011 11:09:59)

Une société japonaise élit Amazon S3 et Microsoft Azure, meilleurs fournisseurs cloud

Pour son étude, Nasuni a considéré le cas d'une entreprise de taille moyenne souhaitant utiliser le cloud à des fins de stockage de données, de protection et de récupération en cas de catastrophe. Elle a ensuite effectué une série de tests sur 26 mois afin de déterminer la qualité des services fournis par les différents prestataires en termes de performance, de stabilité et d'extensibilité. Après chaque test, les prestataires dont les résultats étaient insuffisants ont été éliminés. Résultat des courses: sur seize fournisseurs considérés au début de l'étude, seuls six ont passé avec succès tous les tests: Amazon S3, AT&T Synaptic Storage as a Service (utilise EMC Atmos); Microsoft Azure; Nirvanix; Peer1Hosting (utilise EMC Atmos) et Rackspace Cloud.

Performance


En termes de performance, Nasuni a considéré la nécessité d'un traitement rapide des requêtes même en cas d'augmentation de la charge. Dans cette première série de tests, elle a donc a mesuré la performance des offres en termes d'écriture et de lecture sur des petits fichiers (1 Ko), des fichiers de taille moyenne (128 Ko) et des fichiers de grande taille (1 Mo). De manière générale, Amazon S3 et Microsoft Azure ont démontré les meilleures performances en termes de vitesse de lecture et d'écriture. Toutefois, pour les fichiers de grandes tailles, Nirvanix a obtenu d'excellentes performances.

Stabilité


Concernant la stabilité, Nasuni a testé la disponibilité des différents services au cours des 26 mois qu'a duré son enquête. Elle relève qu'en termes d'interruption de services, Amazon obtient les meilleurs résultats, avec 1,43 coupure par mois, et une disponibilité de 100%, le plus mauvais résultat étant enregistré auprès de AT&T avec une disponibilité de 99,5%.

ICTjournal.ch


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Extensibilité


Enfin, troisième dimension des tests effectués, l'évolutivité (scalability) des systèmes. Pour tester ce volet des services fournis, l'entreprise japonaise a écrit en continu des petits fichiers (1 Ko) via chaque service de base de données, jusqu'à atteindre les 100 millions d'objets. Selon Nasuni, certains fournisseurs dont les résultats ne sont pas inclus dans son étude ont demandé à ce que ces tests soient interrompus en raison de leur impact négatif sur la qualité du service pour d'autres clients. Une exigence que Nasumi interprète comme une preuve de l'insuffisance des services cloud proposés par ces fournisseurs.

Ici encore, Amazon S3 et Microsoft Azure obtiennent les résultats les plus probants, avec un taux d'erreur nul en écriture, Microsoft Azure enregistrant un très faible taux d'erreur en lecture (0.07%), alors qu'Amazon S3 est le seul fournisseur du test à afficher un taux d'erreur nul en lecture également. Rackspace, bien placé dans d'autres tests de l'étude, affiche un taux de 59,63% d'erreur en lecture.

Amazon avec une petite longueur d'avance

En conclusion, Nasuni estime qu'Amazon S3 fournit le meilleur service, avec une petite longueur d'avance sur Microsoft Azure. «Bien qu'Azure soit légèrement plus rapide concernant l'écriture de fichiers, aucun fournisseur n'est parvenu à égaler la constance de la performance d'Amazon S3pour tous types de fichiers. Amazon S3 a connu le moins de coupures et la meilleure disponibilité. C'est également la seule offre à avoir obtenu un taux de 0,0% d'erreur aussi bien pour l'écriture que pour la lecture lors de tests d'évolutivité. Et si le « Ping » d'Azure obtient un temps de réponse légèrement inférieur à celui d'Amazon (sans doute du fait que le service d'Amazon est bien plus utilisé qu'Azure), Amazon S3 affiche néanmoins les plus faibles variations».

ICTjournal.ch

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(19/12/2011 10:44:25)

Elections 2012 : l'usage des fichiers nominatifs surveillé par la CNIL

Les campagnes électorales de préparation de la présidentielle en 2007 avaient été marquées par un certain nombre de questions sur les usages des fichiers nominatifs par les partis politiques, notamment autour du fameux Sarkospam, jamais sanctionné. Alors qu'Internet et, d'une manière générale, les TIC sont de plus en plus utilisées par les partis politiques, la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) prend cette fois les devants pour les campagnes électorales de 2012. L'autorité administrative indépendante a récemment publié au Journal Officiel ses recommandations « sur la mise en oeuvre par les partis ou groupements à caractère politique, élus ou candidats à des fonctions électives de fichiers dans le cadre de leurs activités politiques ».

Eviter un nouveau Sarkospam

Le scandale du Sarkospam avait consisté, en 2006, en un envoi par l'UMP de mails de promotion du candidat Nicolas Sarkozy auprès d'un très grand nombre d'internautes. Les destinataires n'avaient jamais (dans leur grande majorité) donné leur consentement à la réception de propagande électorale de la part de l'UMP (ou d'un autre parti du reste). Et pour cause : les fichiers avaient été achetés un peu partout (programmes de fidélisation commerciale...), parfois sans les précautions nécessaires auprès de loueurs de fichiers peu scrupuleux, certains ayant été déjà condamnés pour leurs pratiques illégales. Les réactions avaient été nombreuses et violentes. La CNIL les résume dans les attendus de sa recommandation : « La prospection politique, tout particulièrement, est souvent vécue de manière très intrusive par les personnes concernées, comme en témoignent les nombreuses plaintes instruites par la commission en ce domaine ».

Des bases juridiques limitées

Cet écart de l'UMP n'a jamais été sanctionné mais la CNIL, à l'époque, avait veillé à réunir tous les partis politiques pour éviter de futures dérives en fixant formellement quelques règles du jeu. Il est vrai que les partis politiques ne sont pas concernés par une réglementation précise issue de la Loi sur la Confiance dans l'Economie Numérique (LCEN)... destinée aux seules entreprises effectuant du démarchage commercial ! Du coup, seules les règles très générales de la Loi Informatique et Liberté de 1978 modifiée en 2004 s'appliquent, avec ses décrets d'application. L'UMP avait tiré prétexte de ce semblant de vide juridique pour se justifier. A la même époque, d'autres mouvements politiques avaient également usé massivement de propagande électorale électronique mais en veillant à ne pas acheter ou louer de fichiers de tiers, en dehors du fichier des listes électorales dont l'usage est très encadré.

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La recommandation de la CNIL s'appuie donc sur la Loi Informatique et Liberté, sur les décrets d'application, sur le Code Electoral et sur sa propre jurisprudence. Elle remplace la délibération n° 2006-228 du 5 octobre 2006, adoptée à l'issue de la concertation avec les partis politiques en 2006.

Un rappel de principes malmenés

Assez naturellement, la CNIL n'étant qu'un organe de régulation, la recommandation rappelle essentiellement des principes qui devraient être évidents. Or ces certitudes ont été largement malmenées ces dernières années.

Ainsi, les fichiers employés doivent être issus d'une collecte respectant « licéité et loyauté ». Finis, donc, les fichiers achetés à l'arrière du camion comme lors du Sarkospam. Les « parrainages » sont également strictement encadrés, cette notion permettant d'inclure discrètement un grand nombre d'individus dans les fichiers. De la même manière, le respect des finalités d'un fichier est un impératif : il n'est pas plus possible, par exemple, de mélanger les caisses d'un candidat et de son entreprise que les fichiers professionnels et électoraux. Sans que cela soit explicitement dit, la recommandation condamne par avance tout détournement de fichiers municipaux ou de collectivités locales, administratifs, pour des usages partisans par un parti politique.

Si les partis politiques ont, par nature, à traiter des données relatives aux opinions politiques (particulièrement sensibles), ils ont l'obligation de prendre des précautions à la hauteur de la sensibilité des données. La CNIL insiste lourdement sur, par exemple, la non-divulgation d'informations sensibles, notamment auprès d'intermédiaires techniques comme des routeurs ou des achemineurs (La Poste...). De la même façon, la sécurité des fichiers -obligation générale- doit être examinée de manière particulièrement sévère dans le cas des mouvements politiques à cause de la sensibilité des données traitées.

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(19/12/2011 10:19:37)

L'opérateur Alsatis a des ambitions en région et dans le cloud pour PME

Alsatis compte doubler son chiffre d'affaires en quatre ans. En 2009, cet opérateur télécoms réalisait 3,24 millions d'euros (ME), en 2010, 7,1 millions et il devrait passer à 7,9 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année. En 2015 il aura doublé son CA par rapport à celui de 2011. Alsatis a mangé du lion.

La société compte aujourd'hui plusieurs agences en France, une division entreprise, et même une équipe aux Etats-Unis. Le développement des offres pour les entreprises, la montée en débit pour les abonnés, conduisent Alsatis à engager un plan de développement important. Alsatis veut aussi ouvrir de nouvelles agences régionales et lancer une offre cloud pour PME. La société vient d'effectuer une levée de fonds de 600 000 euros auprès de Midi Capital.

15 000 clients wifi

La première activité, la couverture des  zones rurales, lui a permis de travailler sur le wifi, les technologies satellitaires, le Wimax et Hiperlan. Alsatis compte aujourd'hui  15 000 clients wifi. Cette activité l'a conduit à ouvrir deux agences, Chambéry et Angoulême, qui permettent d'accompagner des réseaux de collectivités locales sur le segment du haut débit pour les particuliers dans les zones blanches. Toujours pour le wifi et les zones rurales,  Alsatis a pris une participation dans une société américaine. Cette dernière, BlooSurf, basée à Pokomoke au Maryland équipe cet Etat en wifi dans les zones rurales.

L'opérateur s'est aussi engagé dans la fibre optique afin de couvrir toutes les formes d'accès télécom. Et il a lancé, début 2010, une division entreprise pour lancer des offres dédiées. Alsatis propose aux particuliers comme aux professionnels une offre d'accès internet et de téléphonie. Il s'entoure d'installateurs pour aider ses clients. L'opérateur vient également d'ouvrir une agence commerciale en région parisienne.  
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(19/12/2011 10:06:05)

La crise pèse sur le marché européen du stockage selon IDC

Le marché des baies de stockage en Europe de l'Ouest est entré en récession au troisième trimestre 2011, en tous cas si l'on s'en tient à la définition anglo-saxonne du terme. D'après IDC, les ventes de ce type de solutions ont en effet enregistré un recul en valeur pour le deuxième trimestre consécutif lors du troisième trimestre dernier. De fait, après avoir subi un premier effritement au deuxième trimestre 2011, le marché a de nouveau chuté, de 2%, entre juillet et septembre derniers pour atteindre 1,23 milliard de dollars. A première vue, ce chiffre traduirait plutôt une croissance de 7% à période comparée de 2010. Mais, ce serait sans tenir compte de l'appréciation de la devise européenne par rapport au dollar qui aboutit à un résultat trompeur.

Comparé à ses voisins, le marché français a plutôt bien tiré son épingle du jeu avec des ventes en hausse de 3% (en monnaie constante) par rapport au troisième trimestre 2010. Avec le Royaume-Uni où les ventes ont progressé de 5% en valeur, l'Hexagone est l'un des seuls pays d'Europe de l'Ouest à avoir vu croître son marché des baies de stockage. Les marchés allemands, italiens, ont respectivement baissé de 12% et 5%.

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(16/12/2011 17:17:14)

Réunis, TalentSoft et RFlex renforcent leur position sur la gestion des RH en SaaS

Tandis que des éditeurs comme SAP et Salesforce.com jettent leur dévolu sur des solutions de gestion des ressources humaines, deux acteurs français du secteur renforcent leur position en se rapprochant. TalentSoft vient de racheter RFlex Progiciel, pour une somme non communiquée. Les deux sociétés proposent des solutions en mode SaaS (software as a service), celles de TalentSoft couvrant tout le cycle de gestion des talents, depuis les entretiens d'évaluation jusqu'à la gestion de la rémunération en passant par la formation et la gestion des compétences, tandis que RFlex Progiciel compte l'énorme majorité de ses clients sur les fonctions de recrutement et de gestion de la mobilité. « Il y a une complémentarité entre les équipes et les bases installées », confirme Stéphane Arcis, PDG de TalentSoft qui indique que cela fait six mois que les équipes de direction des sociétés, toutes deux installées à Boulogne-Billancourt, travaillent à ce projet de rapprochement. « L'idée a germé il y a un an », ajoute-t-il.

Tous les collaborateurs seront rassemblés sur le même site début janvier. « Nous avons un seul plan produit et une seule équipe », confirme Stéphane Arcis qui explique que ce rapprochement « permet d'avoir une taille critique de plus de 100 collaborateurs [avec un chiffre d'affaires consolidé de 10 millions d'euros]. Nous partageons aussi le même modèle économique, reposant sur un abonnement annuel plutôt que sur des licences ».

Le fondateur de RFlex, Frédéric Lapras, prendra la direction des opérations clients de la nouvelle entité, « une mission toute particulière » qui porte sur une base de 250 clients, parmi lesquels figurent des entreprises comme Aéroports de Paris, AG2R La Mondiale, Arte, Banque Populaire, Boulanger, la Française des Jeux, Bolloré, Groupe Clarins, ToysRus... « 40% du SBF 120 est client de la nouvelle entité », souligne Stéphane Arcis.

Une offre déployée dans les clouds d'IBM et de Microsoft

Les directeurs techniques de RFlex et TalentSoft, Olivier Mayot et Joël Bentolila, co-dirigeront l'ensemble des équipes de développeurs. Les deux offres logicielles s'appuient sur l'architecture de Microsoft. Début 2011, la suite logicielle de TalentSoft, hébergée dans le cloud d'IBM, a commencé parallèlement à être migrée dans celui de Microsoft. L'application optimisée sur la plateforme Windows Azure est maintenant opérationnelle et 60% des clients sont désormais dans cet environnement. 

Avec Azure, Microsoft gère des centres serveurs sur les trois grandes zones géographiques (Europe, Amériques, Asie). « Cela permet d'avoir les données au plus près du client pour les déploiements internationaux », pointe le PDG de TalentSoft. Cela permet aussi de gonfler plus vite la puissance « en cas de pics d'activité sur des périodes limitées, tout en conservant une performance linéaire, par exemple lors des entretiens de fin d'année ».

L'éditeur maintient par ailleurs son offre dans le cloud IBM qui présente l'intérêt d'être hébergée sur le territoire français, à Montpellier. « Le niveau de disponibilité des deux solutions est excellent », assure Stéphane Arcis. D'ici avril 2012, les logiciels de gestion du recrutement de RFlex seront intégrés au sein du cloud Azure à l'offre de TalentSoft (*).

TalentSoft s'est créé en 2007, plusieurs années après des acteurs américains tels que Taleo ou SuccessFactors qui proposent notamment des outils de gestion de la rémunération en fonction des objectifs. Les attentes des clients européens diffèrent et leurs DRH n'y ont pas retrouvé certains pans de leur rôle. « Les entreprises se préoccupent davantage de l'employabilité de leurs équipes », explique le PDG de TalentSoft. « Elles veulent s'assurer que les collaborateurs ont les compétences nécessaires aujourd'hui et qu'ils resteront employables demain. »

(*) Les deux suites logicielles peuvent déjà fonctionner ensemble mais elles auront avec la version Spring 2012 un portail unique, la même ergonomie et une seule base de données. La feuille de route d'intégration entre les deux produits prévoit ensuite des « plus » fonctionnels. « En recrutement, nous pourrons définir un nouveau besoin et reprendre les compétences du poste dans TalentSoft », donne en exemple Stéphane Arcis. « Ou encore, lors des entretiens annuels, l'un des points forts de TalentSoft, si le collaborateur parle de mobilité, cette information pourra être transférée dans le vivier de gestion de la mobilité [apporté par l'offre RFlex] ».

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(16/12/2011 16:57:53)

Pékin met fin à l'anonymat sur les micro-blogs chinois

Pour utiliser les sites de micro-blogging chinois, les utilisateurs pékinois devront désormais s'enregistrer avec leur vrai nom. « Une démarche qui pourrait rebuter certains utilisateurs des sites web », estime un analyste. La mairie de Pékin a décidé d'imposer cette réglementation pour protéger les utilisateurs et améliorer la crédibilité de ces plates-formes d'échanges, selon l'agence chinoise Xinhua News.

Selon les nouveaux règlements, les utilisateurs de ces services doivent s'inscrire avec leur véritable identité, avant de publier des messages sur les sites de micro-blogging. On ne sait pas encore comment les autorités municipales vont faire la  distinction entre les utilisateurs locaux et ceux des autres villes chinoises.

Des sites de micro-blogging très fréquentés en Chine

Les services de microblogging chinois sont devenus parmi les plus fréquentés du pays. Ces sites ont cependant été soigneusement examinés par les autorités chinoises et ce, dans un pays bien connu pour sa stricte censure sur Internet. Certains sites sont en effet inaccessibles derrière les firewalls chinois. A certains moments, les services de micro-blogging chinois bloquent les requêtes sur des mots-clefs liés à des mouvements de protestation ou à des activistes politiques. Les réseaux sociaux étrangers comme Twitter et Facebook sont déjà bloqués dans le pays à moins de passer par un VPN pour se connecter à une passerelle hongkongaise. La connexion étant de plus vraiment très lente.

On ne sait pas encore comment les services de sécurité de Pékin vont vérifier les identités des posteurs sur les sites de micro-blogging mais on peut faire confiance au zèle des censeurs. Des sites tels que Sina Weibo, qui compte plus de 250 millions d'utilisateurs enregistrés, ont déjà été prévenus qu'ils devaient demander aux internautes de s'inscrire volontairement avec leurs vrais noms. Les sites concernés ont trois mois pour se conformer aux nouveaux règlements. Les utilisateurs pourront toujours choisir d'afficher le pseudonyme de leur choix. Sina et Tencent, deux entreprises chinoises qui exploitent les sites les plus populaires de micro-blogging n'ont pas encore répondu aux demandes de commentaires de notre correspondant local, Michael Kan, à Pékin.

La pression monte sur les sites de micro-blogging

Avant la nouvelle réglementation, les experts avaient déjà prédit que les autorités chinoises allaient faire pression pour imposer l'usage des noms réels sur les Twitter-like chinois. La pression a commencé en juillet dernier après l'accident d'un train à haute vitesse qui a entrainé la mort d'une dizaine de voyageurs. Les micro-bloggeurs avaient envahi la toile pour se plaindre de la sécurité des trains et de la gestion gouvernementale de la catastrophe.

Qiu Yun, résident pékinois et utilisateur de Sina Weibo, a expliqué à notre correspondant local qu'elle se sentait totalement impuissante et profondément déçue par la nouvelle réglementation. « Weibo est notre seule fenêtre pour découvrir la vérité. Avec Weibo, nous pouvons voir autre chose que les informations diffusées par les réseaux officiels et mieux comprendre comment sont survenus les événements réels», a-t-elle expliqué dans une interview. « Bien qu'il y ait également de fausses informations sur ces services [de micro-blogging], vous ne pouvez pas renoncer à manger de peur de vous étouffer», a-t-elle ajouté. « Pourquoi ont-ils créé ces règlements ? C'est simplement parce que les autorités commencent à craindre la puissance de Weibo ».

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(16/12/2011 15:51:55)

PocketCloud Explore : rechercher des fichiers sur Mac ou PC distants sous Android

Wyse Technology a lancé une application Android qui permet aux utilisateurs de chercher des fichiers sur un PC ou un ordinateur portable distant, pour les télécharger, les copier ou les envoyer à une autre personne. Toutes ces opérations sont réalisées directement à l'intérieur de l'application. L'idée de PocketCloud Explore, est de permettre à ceux qui travaillent sur plusieurs ordinateurs, et qui ne se souviennent pas forcément de la machine sur laquelle se trouve tel ou tel fichier d'y accéder. Seule limitation : l'application ne peut pas effectuer de recherche sur l'iPhone ou l'iPad d'Apple.

Plus connu pour ses clients légers, Wyse Technology avait un peu fait sensation il y a deux ans au CES avec un logiciel appelé PocketCloud Remote Desktop Access. Celui-ci permet d'accéder à un bureau Windows à partir d'un iPhone par streaming de bureau. Un an plus tard, l'éditeur sort une version pour Android. PocketCloud Explore, en fait une extension de l'application Remote Desktop. Explore permet aux utilisateurs de taper une requête sur leur smartphone, laquelle initie une recherche en texte intégral sur leurs autres ordinateurs et sur le téléphone Android lui-même. La requête permet de savoir où et sur quel matériel se trouvent les documents, les images et tout autre type de fichier. « Aujourd'hui, les gens utilisent plusieurs machines : ordinateurs, smartphones, tablettes. Et savoir où se trouvent les fichiers dont on a besoin à un moment donné est devenu un problème, » selon Daniel Barreto, directeur général de la division Mobile Client Business Unit de Wyse. « L'idée est de fournir une interface utilisateur conviviale qui facilite la recherche dans tous ces dispositifs. »

Une application pour chaque machine

Pour activer ce mode de recherche, les utilisateurs doivent d'abord installer une autre application, gratuite, appelée PocketCloud Compagnon, sur chacun des ordinateurs sur lesquels ils ont l'intention d'effectuer des requêtes. Celle-ci indexe le contenu de chaque machine, ce qui rend la recherche plus rapide. Lorsque PocketCloud Explore trouve un résultat, l'application affiche le document et propose, dans un menu déroulant, soit de le télécharger, de le copier, de le déplacer ou de le transférer à un autre utilisateur. Dans ce cas, l'application ouvre automatiquement Gmail et crée un email avec le fichier attaché, prêt à être envoyé. (On peut voir la vidéo de démonstration que Wyse a mis en ligne ici).

Actuellement proposée au prix de 0,99 euro (1 000 téléchargements inclus) - au lieu de 4,99 euros - sur l'Android Market, l'app PocketCloud Explore pour Android permet d'effectuer des recherches sur deux ordinateurs distants seulement. « Une version premium, plus chère, qui permettra d'effectuer des recherches sur plusieurs ordinateurs, sera disponible en début d'année prochaine, » a indiqué Daniel Barreto. Wyse prévoit de sortir, également en début d'année, une version d'Explore pour iPhone. Cependant, celle-ci ne permettra pas d'effectuer des recherches sur les appareils iOS, mais uniquement sur des ordinateurs Mac et PC distants. « Sur l'iPhone, les apps sont « cloisonnées », ce qui signifie qu'elles ne peuvent accéder qu'aux éléments stockés par l'application elle-même, » a expliqué le dirigeant de Wyse.

Et la sécurité ?

Il existe d'autres solutions pour effectuer des recherches dans la totalité de ses fichiers à la fois. Par exemple, en téléchargeant ses documents vers un service comme DropBox. Mais cela impose de télécharger chaque nouveau fichier, et d'autre part, certains utilisateurs ne souhaitent pas stocker leurs documents sensibles dans le cloud. Cela dit, Explore n'est pas dépourvu de problèmes de sécurité potentiels. Par exemple, si un utilisateur se fait voler son smartphone, le voleur pourrait être en mesure d'accéder aux fichiers sur tous ses ordinateurs, puisque le logiciel est conçu pour autoriser cet accès. Wyse conseille d'utiliser le verrouillage par mot de passe de son smartphone. L'éditeur fait remarquer que l'app Explore et le bureau distant peuvent également être protégés par mot de passe. De plus, les utilisateurs peuvent configurer PocketCloud Explore pour l'empêcher d'accéder à certains fichiers.

Néanmoins, Daniel Barreto a reconnu que dans le cadre d'une utilisation professionnelle, « les responsables informatiques doivent être avertis de problèmes de sécurité potentiels. » Mais, selon lui, ils ne sont guère différents, ni plus importants, que ceux posés par les bureaux virtuels et les clients légers, des technologies qui permettent également l'accès distant aux fichiers. Il fait encore remarquer que «  Wyse a récemment acquis Trellia, un éditeur qui développe des technologies pour améliorer la sécurité et la gestion des appareils mobiles. »

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(16/12/2011 15:50:07)

Microsoft rend Office 365 compatible avec le Patriot Act et les exigences européennes

Microsoft veut rassurer les futurs clients de ses offres de collaboration et de communication en ligne sur leur compatibilité avec les différents cadres réglementaires, européens ou américains. L'éditeur a pris certaines mesures dans ce sens. Quand un prestataire vend une solution Office 365 en Europe, Microsoft devra signer des « clauses types » développées par l'Union européenne, qui établissent des garanties et des procédures pour protéger les données lorsqu'elles sont transférées hors de l'UE. Dans les pays européens qui ont des exigences supplémentaires, la firme de Redmond va inclure ce qu'elle appelle « un accord sur le traitement des données » qui va au-delà des règles inscrites au sein des directives sur la protection des données.

Aux États-Unis, pour les contrats avec les sociétés relatives à la santé qui doivent se conformer au Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA), Microsoft va inclure un Business Associate Agreement (BAA) émis par le ministère de la santé américaine pour garantir la protection des données des patients. Stephen McGibbons, CTO de Microsoft pour la région EMEA a déclaré « nous voulons aider les clients à avoir confiance et se sentir en sécurité dans le cloud, en respectant les obligations du HIPAA ou des directives européennes sur la protection des données ». Si les entreprises sont séduites par les applications en mode hébergé, celles gravitant autour de la santé ou de la finance et qui sont fortement réglementées, hésitent à adopter ces logiciels qui ne se conforment pas aux cadres réglementaires.

L'éditeur a également relancé Office 365 Trust Center, un site web donnant des informations sur la confidentialité des produits et les différentes politiques de sécurité. Il a été rénové pour être plus facile d'accès.

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(16/12/2011 12:27:22)

Apple lance iTunes Match en France

Après une introduction sur le marché américain en novembre dernier, Apple propose désormais sa plate-forme iTunes Match dans le reste du monde. Ce service de bibliothèque musicale virtuelle est un peu particulier, car pour 25 euros par an, il est possible de stocker jusqu'à 25 000 de ses titres (hors achats sur iTunes) avec une excellente qualité (AAC à 256 kbit/s sans DRM).

À la différence d'autres services de stockage de musique (Google et Amazon), ou il est nécessaire de vraiment envoyer sa musique sur des serveurs distants, iTunes Match scanne simplement le dossier que l'on lui indique pour chercher les correspondances dans son catalogue. Si le titre est présent, il est ajouté à la bibliothèque virtuelle de l'utilisateur et s'il est absent il est téléchargé. Ensuite, les chansons sont disponibles à l'écoute en streaming sur l'iCloud d'Apple depuis un terminal mobile iOS ou un ordinateur équipé d'iTunes 10.5.2, et on peut même télécharger les titres - désormais watermarkés - sur les cinq machines enregistrées sur le compte iTunes. Il suffit de renseigner son identifiant Apple pour accéder au service. Il faut parfois insister, les serveurs d'Apple ont quelquefois du mal avec la procédure d'identification.

 

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(16/12/2011 15:07:52)

RIM retarde le lancement de Blackberry 10

RIM a déclaré qu'il ne lancerait ses prochains smartphones BlackBerry 10 qu'à la fin de 2012.  L'échec de la tablette Playbook coûte cher au Canadien qui a dû provisionner pas moins de 485 millions de dollars au cours du 3ème trimestre 2011 pour compenser le coût de ses stocks invendus. A cela s'ajoute une nette diminution de ses revenus et de ses profits. Pour son troisième trimestre fiscal 2011 clôt le 26 novembre dernier, le fabricant n'a dégagé que 265 millions de dollars de  bénéfice net, contre 911 milliards au cours de la même période l'an passé. Le chiffre d'affaires s'est établi à 5,2 milliards de dollars, en recul de 6% par rapport au troisième trimestre 2010.

Des promotions pour écouler les invendus

14,1 millions de smartphones ont été livrés au cours du troisième trimestre 2011, en légère hausse comparé aux 10,6 millions d'unités vendues au cours du trimestre précédent  
Mais les ventes de la tablette PlayBook  continuent, elles, à baisser : RIM en a écoulé 150 000 pour le trimestre en cours. Au cours du précédent trimestre, le constructeur en avait vendu 200 000.  « Nous avons récemment lancé des campagnes de promotion afin de stimuler nos ventes, ce qui a nous a permis d'écouler la plupart de nos stocks », a déclaré Mike Lazaridis, PDG de RIM. toutefois, la croissance des ventes résultant de ces promotions ne seront  prises en compte qu'au cours du quatrième trimestre.

Le fabricant a par ailleurs décidé de rester engagé sur le marché de tablettes. « Le secteur en est à ses balbutiements et il est logique que le groupe reste à  la fois positionné sur les smartphones et les tablettes », a précisé Mike Lazaridis. En outre, la firme compte sur la mise à jour de son OS Blackberry 10, qui comprendra une messagerie native et un lecteur de façon à faire tourner des applications sous Android, pour faire progresser les ventes de ses tablettes.

La firme a également dû provisionner une charge de 54 millions de dollars au cours du troisième trimestre suite à la gigantesque panne qui a affecté les utilisateurs de Blackeberry.

Des Blackberry 10 dotés d'une puce plus élaborée

Alors qu'il dominait le marché des smartphones en entreprises, RIM n'a pas su se maintenir face à la concurrence d'Apple, de Google et d'autres. Le groupe se prépare à refondre l'OS de ses prochains smartphones mais il devra convaincre les utilisateurs d'acheter sa génération actuelle de terminaux mobiles jusqu'a ce que sa plateforme soit lancée. Cela relève donc du défi. La société compte livrer entre 11 à 12 millions de smartphones au cours du quatrième trimestre, un volume en baisse comparé aux 14 millions d'unités commercialisées au cours du troisième trimestre.

Bien que le Canadien n'ait pas encore indiqué à quel moment il allait exactement lancer son OS pour smartphones, de nombreux observateurs s'attendent à ce que les premiers terminaux apparaissent au cours du premier trimestre de 2012. Le groupe a néanmoins assuré que les Blackberry 10 ne seraient disponibles qu'à la fin 2012, ceux-ci  devant être équipés d'une puce  plus élaborée pour une meilleure efficacité énergétique  Le constructeur a également indiqué que ces puces ne seraient pas disponibles avant le milieu de l'année prochaine.

En attendant, RIM a assuré à ses investisseurs qu'il mènera une politique agressive dans le but de réduire ses coûts. « Je tiens à réitérer notre engagement pour mener à bien cette transition difficile », a promis Mike Lazaridis. « Nous allons remuer ciel et terre pour réévaluer notre activité », a- t-il ajouté.

L'entreprise cherche à améliorer sa performance au niveau de sa chaîne d'approvisionnement, de ses partenariats, de ses possibilités d'octroi de licences, de sa structure organisationnelle et du nombre de produits qu'elle va lancer. RIM a également précisé qu'il ne chercherait pas à tailler dans ses effectifs.   


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