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(03/12/2008 17:47:10)
Geodis rachète IBM Global Logistics pour 300 M€
Geodis, filiale transport et logistique de la SNCF depuis avril dernier, vient de racheter l'activité logistique d'IBM pour un montant de 300 M€. Partenaire de Big Blue depuis dix ans, Geodis a été choisi parmi d'autres prestataires comme UPS ou Fedex au terme d'une sélection qui a duré neuf mois. Le groupe continuera de gérer l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement d'IBM (transports, formalités douanières, gestion des pièces détachées...) Un contrat juteux qui lui permet d'engranger 1 Md$ par an durant une période de quinze ans. Par ailleurs, Geodis proposera cette plateforme de pilotage à d'autres clients, afin de mutualiser les ressources. « Ce service est opérationnel et offre une parfaite traçabilité de la marchandise. Il correspond aux besoins de secteurs où les flux sont tendus et les stocks réduits, comme les produits high-tech (informatique, imagerie médicale...) ou les biens de consommation à forte valeur ajoutée », explique Jean-Louis Demeulenaere, directeur général délégué de Geodis. A terme, la société devrait décliner ce service pour la gestion des pièces détachées (dans le high-tech toujours, mais également l'automobile). Les équipes d'IBM Global Logistics (1200 personnes, dont une trentaine en France) rejoindront celles de Geodis au courant du premier trimestre 2009. La chaîne logistique d'IBM n'est pas très 'green' Cette opération ne fait toutefois pas l'unanimité. Les syndicats de la SNCF se sont immédiatement insurgés contre cette transaction, qu'ils qualifient de « 'Monopoly' démentiel ». « Ce rachat est complètement incohérent, conteste un syndicaliste de SUD-Rail. Alors que la SNCF manque de fonds pour améliorer son propre service, elle décide de mettre 300 M€ sur la table pour se procurer une branche logistique qui n'a rien de ferroviaire ! » IBM achemine ses produits depuis ses usines d'Asie, d'Irlande ou des Etats-Unis en majorité par fret maritime. Les pièces de plus grande valeur transitent quant à elle par avion. Une fois en Europe, ce matériel est ensuite envoyé dans les points de vente par camions. Selon les syndicats, la SNCF se contredit donc en ce qui concerne sa politique de protection de l'environnement. La vente de sa plateforme logistique permet en revanche à IBM d'améliorer de manière détournée ses pratiques vertes. D'après l'étude « Green IT rapport 2008 » publiée par Capgemini en octobre dernier, la plupart des entreprises interrogées (dont IBM) « soulignent la difficulté d'étendre leur politique verte à l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, en raison de sa complexité. » IBM explique pour sa part les raisons de ce rachat par un recentrage sur son coeur de métier. « Les entreprises créent d'autant plus de valeur qu'elles se concentrent sur des domaines critiques qui leur permettent de se différencier, tout en cherchant à nouer des partenariats pour les activités qui ne font pas parte de leur coeur de métier », a commenté Gary Smith, vice-président d'IBM Global Logistics. IBM France précise par ailleurs que cette vente est en réalité « la suite logique d'une transformation de la supply chain qui a débuté il y a dix ans par l'externalisation de certains services et qui se finalise aujourd'hui par un transfert complet des compétences. » (...)
(01/12/2008 17:00:46)Adobe Max : Flash et AIR mixent vidéo et réseaux sociaux
Adobe a donné le coup d'envoi ce matin de l'édition européenne de sa conférence utilisateurs, Adobe Max, à Milan. L'essentiel des annonces ayant eu lieu lors de l'édition américaine à San Francisco il y a quelques jours (CoCoMo et AIR 1.5), Mark Anders, directeur technique ('senior principal scientist' en VO) d'Adobe, a orienté son discours d'introduction sur les grandes tendances : multiplication des types d'appareils accédant à Internet, services dans les nuages couplés à des applications clientes (client + cloud en langage Adobe, très proche du Software + Services de Microsoft), réseaux sociaux... Autant d'évolutions, nous a par la suite expliqué Mark Anders, qui modifient la façon de concevoir des applications aujourd'hui, et qu'Adobe accompagne, l'ambition de l'éditeur étant d'être présent sur chacun des segments de ce « monde multi-écrans ». La pierre angulaire de cette stratégie est évidemment la technologie Flash. Mark Anders a donc commencé par rappeler les principales améliorations de Flash 10. La salle - environ 1300 personnes, selon Adobe - a d'ailleurs applaudi quelques démonstrations, comme la possibilité de chaîner du texte dans des containers ou la capacité à jouer sur des formes et des textures, y compris lorsqu'une vidéo est diffusée dans la forme. AIR, le client pour les applications déconnectées et les interactions sociales Flash, technologie d'animation inventée par Macromedia, est la technologie sur laquelle s'appuient les offres de conception d'applications d'Adobe, Flex et AIR. Le premier ajoute des services de connexion aux données, tandis que l'Adobe Integrated Runtime (nom officiel de ce qui était le projet Apollo) est un client riche complet, supportant aussi PDF et HTML, ainsi que des interactions avec le poste client (sauvegarde de fichiers, glisser-déplacer, synchronisation automatique lors des connexions...). Alors que Flash 10 serait téléchargé au rythme de 10 millions d'exemplaires par jour, Adobe espère atteindre cette année les 100 millions d'installations de son client AIR. Quel lien entre ces technologies et le « social computing » (Web 2.0 et réseaux sociaux) ? Un représentant de la BBC est venu illustrer cela sur scène. La télévision britannique a mis en place un 'iPlayer' bâti sur Flash permettant aux internautes-téléspectateurs de regarder les programmes à la demande sur une grande variété d'appareils. AIR lui permettra de reprendre les concepts très à la mode de « partage avec les amis », pour signaler du contenu à ses connaissances. La BBC résume ainsi l'immense progrès accompli : « Hier, la BBC décidait de ce que vous regardiez, aujourd'hui vous décidez de ce que vous regardez, et demain ce sont vos amis qui décideront ce que vous regarderez. » Flash 10 sur Symbian, Windows Mobile, Android, mais toujours pas l'iPhone [[page]] Mark Anders a également insisté sur l'importance du marché de la téléphonie mobile. Adobe a fondé l'Open Screen Project et aboli les royalties sur Flash afin de démultiplier le nombre de partenaires supportant Flash sur leurs plateformes mobiles. La stratégie commence à porter ses fruits. L'éditeur a présenté sur scène les premières applications de Flash 10 (et non l'allégée Flash Lite) sur plateformes Symbian, Windows Mobile et Android. Et souligné une toute nouvelle possibilité (pour l'heure confinée à Flash Lite) de téléchargement à la demande du Player lors de la première utilisation d'une application Flash. En revanche, Mark Anders a soigneusement évité de parler de l'iPhone ; Apple, soucieux de conserver la haute main sur la consommation du contenu Web, refuse toujours d'y voir installée la technologie multimédia d'Adobe. Interrogé par la suite à ce propos, Mark Anders a réfuté l'argument technique avancé par Apple, qui estime que Flash serait trop gourmand par rapport à la puissance de son appareil. « Flash fonctionne bien sur des smartphones pas plus puissants », nous a-t-il dit. Ajoutant un diplomatique : « Je crois qu'Apple a la volonté de proposer des produits géniaux, et qu'ils écouteront leurs clients [qui réclament du Flash]. » Mark Anders - qui a passé une dizaine d'années chez Microsoft avant d'émigrer chez Macromedia - n'a pas davantage parlé en public de ce que fait l'éditeur de Redmond avec Silverlight. Pour lui, même si Silverlight montre que les choses bougent, les fondamentaux n'ont guère évolué par rapport à l'époque où il a préféré miser sur Flash et Flex : les outils Microsoft seraient plus utilisés par ceux qui veulent résoudre un problème en développant du code, et ceux d'Adobe par des gens qui se préoccupent aussi de l'aspect de l'application. Néanmoins, il n'est pas dit que les deux mondes ne puissent se rejoindre. On attend demain une annonce sur l'intégration entre Flex et Visual Studio. (...)
(28/11/2008 17:03:01)Winshuttle transfère les données entre Excel et les applications SAP
Winshuttle s'est spécialisé sur les outils de productivité autour des ERP et en particulier dans l'univers SAP. Son produit transactionShuttle, 'logiciel compagnon' de l'ERP SAP Business Suite, a été conçu pour effectuer des transferts de données, de façon automatisée et sécurisée, entre Microsoft Excel et la suite de gestion intégrée de SAP (incluant, outre l'ERP, les applications de gestion de la relation client, de gestion du cycle de vie des produits et de gestion de la relation fournisseur). L'offre, qui répond à des besoins de saisie de masse, propose des modèles prédéfinis de transfert. Elle présente l'intérêt de pouvoir être mise directement entre les mains des utilisateurs, pour des besoins récurrents d'intégration de données, ce qui permet d'éviter de recourir aux équipes informatiques. Les cas d'applications sont variés, des processus métiers liés aux commandes et à la facturation, à la gestion des ressources humaines, en passant par le pilotage des processus de fabrication (secteur industriel), etc. SAP utilise lui-même l'outil Près d'une centaine d'entreprises françaises utilisent l'outil, notamment Bouygues Telecom, Yves Rocher, Bosch, Thalès Avionique, LVMH ou encore EDS pour son propre système d'information. La base installée comprend également des PME : « Notre plus petit client compte vingt utilisateurs SAP », donne en exemple Bernard Haddad, président de Winshuttle France. La licence du produit est facturée à l'utilisateur (à partir de 31 000 euros pour cinq licences). Dans le monde, quatre cents clients recourent à transactionShuttle, parmi lesquels SAP lui-même. Winshuttle doit prochainement livrer une autre solution, Query Shuttle, qui servira cette fois à extraire des données des tables SAP pour les verser dans Excel. (...)
(28/11/2008 12:56:10)Microsoft prête à 4,9% aux PME pour acheter ses logiciels
Microsoft a annoncé hier une offre de financement à 4,9% sur 36 mois, à partir de 7 500 euros d'achat, sur l'ensemble de ses gammes professionnelles vendues à travers les contrats de licences en volume Open et Open Value. Mi-novembre, il avait déjà lancé une offre de financement à 0% sur 36 mois pour les acquéreurs de ses solutions ERP (Dynamics NAV et AX) et de son progiciel de gestion de la relation client Dynamics CRM (à partir de 15 500 et jusqu'à 775 000 euros). L'éditeur entend utiliser sa puissante trésorerie pour doper ses ventes vers des PME fragilisées par la dégradation du contexte économique. En préambule à son annonce, hier, Microsoft a rappelé que l'assureur crédit Euler Hermes SFAC prévoyait une augmentation de 25% du nombre de défaillances d'entreprises en 2008 et en 2009. Il a donc relancé l'organisme de crédit qu'il a créé en 2006 en France mais dont l'activité restait modeste : environ 15% des ventes de licences Open. L'objectif est de porter cette proportion à 40% avant deux ans. Le message aux grossistes, aux revendeurs, mais aussi aux banquiers, est clair : Microsoft est en mesure de prendre en charge le risque financier. Un offre valable jusqu'au 31 mars Le taux de 4,9% proposé « est quasiment inférieur de moitié à celui du marché », affirme Bertrand Launay, Directeur PME-PMI de Microsoft France. Cette offre de financement, soumise à l'approbation du dossier du client par Microsoft Financing, s'applique à l'ensemble de la gamme de produits de l'éditeur : Windows, la bureautique Office, Communications Server, l'offre de virtualisation, etc. Elle concerne l'ensemble des PME (dont l'effectif peut aller de 5 à 1 000 personnes selon les critères de Microsoft) et sera valable jusqu'au 31 mars 2009. Aucun impact sur la rémunération des partenaires [[page]] « Cela n'aura aucun impact sur la rémunération de nos partenaires », affirme Bertrand Launay. En fait, la principale différence est que les partenaires devront attendre l'accord de Microsoft Financing, « qui s'engage à répondre sous 24 heures ». Sur le fond, le discours de Microsoft est cohérent : « les PME ne peuvent pas se permettre d'arrêter d'investir dans des solutions qui leur permettent de réduire leurs coûts à cause de problèmes momentanés de trésorerie ». Ces taux avantageux concernent logiquement les produits Microsoft, mais l'éditeur va plus loin dans son nouveau rôle de banquier : il peut financer l'ensemble d'un projet, matériels, services et autres logiciels compris. Dans ce cas, les produits « non Microsoft » seront accessibles « au taux standard du marché ». Cerise sur le gâteau : Microsoft remboursera jusqu'à 5 000 euros aux entreprises qui avaient acquis des licences Open sur la gamme Office au prix fort. La remise correspond à environ 10% du prix d'une licence et est cumulable avec les nouvelles offres de crédit. (...)
(27/11/2008 17:48:35)Le ministre Eric Woerth assume les coûts de Copernic et Chorus
Dans une interview accordée à nos confrères de La Tribune et de BFM, le ministre du Budget et des Comptes publics Eric Woerth est revenu sur le coût de deux des grands projets informatiques de son ministère, à savoir Copernic et Chorus. Il a émis aujourd'hui un communiqué pour corriger une mauvaise impression de dérive financière. Copernic est le nouveau système d'information fiscal, c'est-à-dire un grand ensemble de logiciels spécifiques visant à traiter les recettes de l'Etat et possédant quelques fonctions connexes nécessaires au fonctionnement administratif. Copernic, par sa nature modulaire, est l'objet de livraisons régulières, comme par exemple la télé-déclaration des revenus. Chorus, pour sa part, est destiné à succéder à Accord Palier 2006 (et à une série de logiciels connexes) comme progiciel de gestion intégré unique de toutes les administrations d'Etat pour gérer les dépenses publiques. Chorus est basé sur SAP. Son déploiement était prévu dans les prochains mois. Le coût annoncé de ces deux projets était d'environ 900 M€ pour Copernic et entre 419 et 566 M€ pour Chorus. Or un rapport de la Cour des Comptes discuté à l'Assemblée Nationale en présence d'Eric Woerth mentionnait un coût de 1,8 Md€ pour Copernic et une certaine dérive pour Chorus. Ne pas confondre coût de développement et coût complet Eric Woerth a donc voulu remettre les pendules à l'heure. Selon lui, nos confrères ont confondu le coût de développement et le coût complet. Sur dix ans, le ministre confirme que le coût global de Copernic sera bien de 1,8 Md€ mais le coût d'acquisition reste de 911,5 M€. La différence inclut notamment la mise à disposition d'agents publics pour faire fonctionner Copernic. Pour Chorus, la Cour des Comptes a estimé le coût actuel d'acquisition à 552 M€, ce qui reste dans la fourchette initiale de 419 à 566 M€. Mais il reste 100 M€ par an de frais de fonctionnement à ajouter. Sur cinq ans, le coût global de Chorus sera donc d'environ 1,1 Md€. Par contre, le ministre a reconnu que le projet Chorus connaissait une dérive de délais. [Mise à jour] De source proche du dossier, il est admis que le ministre était parfaitement fondé à distinguer les coûts directs et les coûts complets. Mais, d'une part, l'estimation de ces coûts complets n'avait jamais été présentée à l'Assemblée Nationale et n'est de toutes façons pas définitive. Les principales interrogations concernent Chorus. Le projet n'est en effet pas terminé et, au delà de la fin du déploiement, il y aura la maintenance alors même que SAP a modifié récemment ses conditions. A l'inverse, la mutualisation de l'exploitation entre les différents ministères sera une source attendue d'économies par rapport à la situation actuelle, ce qui viendra amoindrir la facture finale. Le coût total final du projet ne pourra pas être estimée sérieusement avant un ou deux ans. Et il ne faut pas oublier le coût du projet Accord qui dépasse les 300 millions d'euros, « ce qui commence à faire beaucoup pour la seule fonction informatique »... (...)
(27/11/2008 16:17:28)RosettaNet réinstaure l'accès gratuit à ses standards d'échange
A partir du 1er janvier 2009, le consortium RosettaNet réinstaure un accès libre aux langages standardisés basés sur XML qu'il développe pour faciliter les échanges interentreprises dans le cadre des transactions commerciales et des processus globaux de gestion logistique. Depuis 2007, les sociétés qui n'étaient pas membres du consortium devaient acquitter des droits d'abonnement pour accéder aux différents standards RosettaNet ; une barrière qui risquait d'exclure de la boucle certains acteurs, notamment les petits sous-traitants. RosettaNet va par ailleurs étendre certaines dispositions pour les sociétés membres de son consortium (fournisseurs de solutions, partenaires...) en leur permettant, par exemple, d'assister gratuitement à des sessions de formation et à des événements RosettaNet, ou en proposant des prix réduits sur le kit d'auto-test. Plus d'un millier de membres Créé en 1998 dans la Silicon Valley, le consortium a des antennes en Europe, en Asie et en Australie. Il rassemble plus d'un millier de membres, la majorité évoluant dans l'industrie électronique, la fabrication de semi-conducteurs (comme Intel), le secteur des télécommunications et l'industrie logistique. Ces entreprises utilisent les standards RosettaNet pour leurs processus métiers allant de la commande à l'encaissement (order-to-cash) et leurs processus collaboratifs de prévisions (collaborative forecasting). (...)
(27/11/2008 14:53:27)Le Club américain des utilisateurs SAP se sépare de son président
Steve Strout, président de l'Asug, le club américain des utilisateurs SAP, a été débarqué. Premier président de l'American SAP User Group, qui revendique plus de 50 000 adhérents, il a quitté son poste à la suite d'une "décision stratégique" prise par son conseil d'administration. En poste depuis quinze mois, cet ancien directeur informatique de Morris Communications avait eu à faire face à la grogne des utilisateurs de SAP confronté à une augmentation obligatoire du prix de la maintenance de plus de 20%. Maintenant qu'il est parti, les reproches vont bon train sur une attitude jugée trop conciliante vis-à-vis de SAP. Il est vrai que l'Asug avait paru moins vindicative que les clubs utilisateurs européens. Le limogeage de Steve Strout laisserait entendre que le discours de l'Asug n'était pas le fidèle reflet de celui de ses membres. (...)
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