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Recrutement

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(30/05/2006 18:12:08)

Recrutement : des emplois informatiques sur le « Paris du premier emploi »

L'informatique sera représenté sur le premier forum du recrutement, Paris de la diversité et du premier emploi qui se déroule le 1er juin à la Cité des Sciences et de l'Industrie de Paris. Quelques SSII seront présentes, telles Atos Origin, Keyrus et Sophia Conseil. Les jeunes pourront aussi rencontrer des petites sociétés peu présentes sur les salons du recrutement informatique habituels, tels Mediatools (conseil) ou Atomiz (multimedia, streaming audio-vidéo) et des société de secteurs d'activité très variés ayant des emplois à proposer de tous niveaux dans le domaine informatique, comme par exemple le spécialiste du crédit à la consommation Cetelem qui cherche un chef de projet informatique et la Direction régionale des services pénitentiaires de Paris qui propose un poste de technicien de maintenance en informatique. En marge du salon, un site web dédié est ouvert et recense les offres d'emploi des acteurs présents. Ceux-ci sont tenus de proposer sur ce forum uniquement les postes qui sont immédiatement à pourvoir. (...)

(29/05/2006 17:41:51)

Jeunes diplômés : la reprise se confirme comme les inégalités hommes femmes

L'insertion des jeunes ingénieurs sur le marché du travail est de plus en plus rapide, selon les premiers résultats de l'enquête annuelle (*) de la Conférence des grandes écoles (CGE). A l'instar de l'étude de Télécom Paris sur le même sujet, ils montrent que la hausse du taux net d'emploi (**) des diplômés grimpe. Il approche 80% (79,1% contre 72,7% en 2005) et retrouve les niveaux enregistrés en 1997-1998, au moment de la reprise économique de la fin des années 90. Le nombre de diplômés en recherche d'emploi baisse aussi naturellement. Au moment de l'étude, 16,8 % des ingénieurs interrogés se trouvaient dans cette situation, contre 21,2% l'année précédente. De la même façon, ils ne sont que 16,9% à suivre des études dans le promotion 2005, alors qu'ils étaient 19,1% dans ce cas dans la promotion 2004. Globalement, ces constats valident la reprise sur le marché de l'emploi qui s'était amorcée en 2004 pour les jeunes diplômés. Elle s'était alors traduite par une progression du taux net d'emploi alors que celui-ci était en chute continue depuis 2001. Encourageante, cette tendance doit toutefois perdurer pour que l'on puisse parler de croissance durable. Le nombre de jeunes ingénieurs en recherche d'emploi reste par exemple significatif, même s'il est difficile de tirer des conclusions fermes sur ce ratio eu égard à la diversité des situations considérées au moment de l'étude - la CGE estime qu'un tiers des diplômés était sortis de l'école depuis plus de six mois, un tiers depuis 4 mois, et le dernier depuis moins de 2 mois- Parallèlement, les salaires proposés sont en hausse (+2% sur l'ensemble des jeunes diplômés d'écoles d'ingénieurs et de management). Leur progression reste toutefois relativement corrélée à l'évolution du coût de la vie, l'indice des prix à la consommation ayant crû de 1,7% entre avril 2005 et avril 2006 (source Insee). Elle ne traduit pas une tension particulière sur le marché de l'emploi avec une offre d'emploi prépondérante sur la demande. 2400 euros d'écart de salaire entre les hommes et les femmes Cette étude montre parallèlement que les inégalités hommes femmes perdurent puisque le taux de jeunes diplômées en activité professionnelle s'élevait à 59,4% pour les femmes au moment de l'étude et à 65% pour les hommes. Cette disparité se retrouve au niveau des salaires. Le revenu brut moyen annuel des femmes ingénieurs est celui qui progresse le plus (+ 3,6%) pour atteindre 28500 euros. Mais il reste inférieur à celui des hommes (+1,8%) qui se monte à 30 900 euros. (*) Insertion des jeunes diplômés. Enquête lancée en janvier 2006. (**) le taux net d'emploi est mesuré par Dap / (Dap+Dre), avec Dap : diplômés ayant une activité professionnelle et Dre: diplômés en recherche d'emploi. Utilisé pour mieux rendre compte de la réalité de l'insertion professionnelle car exclut les diplômés en poursuite d'études, en volontariat international et sans emploi volontaire. (...)

(19/05/2006 17:30:49)

Recrutement : les débouchés s'élargissent pour les jeunes diplômés

L'enquête premier emploi 2006 (*) réalisée par l'école d'ingénieurs Télécom Paris confirme le regain d'intérêt des entreprises pour les jeunes diplômés. Premier constat, le délai de recherche d'emploi - déjà court pour cette école prestigieuse- s'est réduit. 99% des diplômés de la dernière promotion ont trouvé un emploi en moins de 4 mois, (contre respectivement 95% et 89% en 2005) et 91% en moins de deux mois (contre 84% en 2005). Deuxième constat, les débouchés professionnels se diversifient même si les principaux recruteurs restent les cabinets de conseil et les SSII (45% des recrutements). 9% des jeunes diplômés ont par exemple intégré le secteur bancaire contre 7% en 2005 et 4% en 2004. La tendance est similaire dans les autres industries (automobile et énergie), ce qui témoigne de l'importance croissance des technologies de l'information et de la communication dans ces métiers. A l'inverse, la part des opérateurs de télécommunications, le débouché historique de Télécom Paris, baisse d'année en année (17% en 2004, 14% en 2005, 13% en 2006). De la même façon, les métiers les plus représentés restent ceux du conseil, suivi par les études et le développement informatique. Mais 10% des ingénieurs ont tout de même intégré des fonctions de financiers là où ils n'étaient que 3% en 2004 et 7% l'année dernière. (*) L'enquête a été effectuée entre janvier et avril 2006, auprès des diplômés des trois dernières promotions, avec un taux de réponse entre 74 et 76% selon les promotions. (...)

(19/05/2006 17:30:25)

Recrutement : 500 postes d'informaticiens y compris sur Cobol

Les cobolistes sont encore convoités par les SSII et les spécialistes des environnements Sap (langage Abap) demeurent les plus recherchés. Tels sont les enseignements que l'on peut tirer de la campagne de recrutement massive menée actuellement par Accenture Technology Solutions (société du groupe Accenture dédiée aux métiers du service informatique). La société de conseil et d'ingénierie projette de recruter pas moins de 500 informaticiens d'ici à la fin de son année fiscale 2007 (fin août 2007), avec dans l'ordre des compétences technologiques les plus recherchées, celles concernant les environnements Sap, Oracle, Unix et Cobol (proportions non communiquées) Plus précisément, elle cherche à pourvoir 37 postes à Nantes et 77 à Paris d'ici la fin Août 2006 et respectivement 120 et 267 l'année suivante dans ces deux mêmes villes. Les profils demandés par les directeurs de projet sont en majorité des jeunes diplômés (de niveau Bac+ 2 à bac +4) qui occuperont des postes de développeurs et d'ingénieurs d'études. Pour répondre à ses ambitions sur un marché de l'emploi tendu, Accenture diversifie ses sources d'identification de candidatures, parallèlement à l'utilisation des voies de recherche de Cv traditionnelles (cabinets de recrutement et sites web emploi). La société de conseil a institutionnalisé la cooptation en offrant des bons cadeau aux collaborateurs qui lui présente des candidats, lorsque ces derniers sont embauchés. Ces rétributions sont accordées avant même la fin de la période d'essai du candidat coopté, puisqu'elles visent avant tout à faire venir des profils intéressants. Le groupe souhaite ensuite développer un partenariat avec l'anpe. Il s'inscrit parallèlement dans des opérations de recrutement d'un nouveau type comme «Nos quartiers ont du talent» . Il renforce enfin ses relations avec les écoles afin de monter avec certains établissements, des formations correspondant à ses besoins. Dans la même optique, Accenture devrait aussi embaucher des jeunes en contrats de professionnalisation (contrats qui remplacent les anciens contrats de formation en alternance) afin de les former et de les fidéliser. (...)

(12/04/2006 17:49:23)

Recrutement : 40 000 embauches de cadres informaticiens en 2006

L'année 2006 s'avère plus que prometteuse pour l'emploi des informaticiens. Les entreprises envisagent de recruter 40 000 cadres dans ce métier cette année, selon l'Apec, soit autant qu'en l'an 2000 estime l'agence. Ces prévisions représentent une croissance de 43% des recrutements par rapport à 2005 (28 000 recrutements recensés en 2005) Elles font de l'informatique le domaine de compétences le plus convoité après la fonction commerciale. Elles confirment par ailleurs la reprise du marché et montrent un regain de confiance des entreprises. L'enquête emploi réalisée par l'Apec fin 2005 auprès d'entreprises de tout secteur souligne aussi que leurs recrutements se feront essentiellement en Ile de France, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d'Azur, les régions qui représentent traditionnellement 75% de l'effectif cadre en France. Elle confirme en outre le regain d'intérêt qui se manifeste pour les jeunes diplômés depuis 2005. 58% des offres conduisent à des recrutements La tendance s'avère donc favorable. Toutefois les chiffres ne traduisent pas les créations nettes d'emploi du secteur qui tiennent compte des promotions et des départs (non communiqués). Ils ne reflètent pas par conséquent toute sa dynamique. L'Apec confirme par ailleurs que des poches de chômage persistent (taux de chômage estimé entre 4 de 5% des 300 000 cadres informaticiens) alors qu'il y a parallèlement des difficultés pour trouver certains profils d'informaticiens (par exemple des consultants Sap). Dans les recherches d'emploi, il convient par ailleurs de prendre les offres avec précaution. Toutes ne sont pas synonyme d'embauche. En 2005, l'Apec a ainsi recensé 48 000 offres d'emploi mais seulement 28 000 recrutements de cadres dans l'informatique, soit un taux de transformation de seulement 58%. Elle explique ce différentiel par deux phénomènes. D'abord par les plans de recrutement prévisionnels lancés simultanément par plusieurs SSII dans la perspective d'une réponse favorable à un même appel d'offre. A l'arrivée, il n'y a qu'une seule élue pour la réalisation du projet correspondant et un seul recruteur au lieu des cinq ou six qui ont publié des offres d'emploi. Ensuite par les entreprises qui publient des petites annonces pour se constituer des « Cvthèques » alors qu'elles n'ont pas de besoins immédiats. Rappelons que le Munci (mouvement pour une union nationale des consultants informaticiens) estime que « l'on peut compter en moyenne une création d'emploi nette pour 4 à 5 recrutements bruts et 8 a 10 offres d'emploi dans notre secteur ». (...)

(10/04/2006 17:51:33)

Recrutement : Plus de 200 000 postes d'informaticiens dans les dix ans

Les besoins de recrutement ne devraient pas flancher dans l'industrie informatique. Plus de 200 000 emplois d'informaticiens devraient être à pourvoir dans les dix ans qui viennent, à la fois dans les SSII et dans les entreprises d'autres secteurs. Telles sont les prévisions d'emploi qui ont été avancées par le Syntec informatique lors de la présentation de son bilan 2005. Il s'est pour cela appuyé sur les chiffres de la Dares (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) qui révèlent que la croissance du secteur « logiciels et services » et des TIC en général va entraîner la création de 149 000 emplois nets d'informaticiens dans les dix ans. Des emplois auxquels il faut ajouter les 56 000 postes qui vont être laissés vacants par les départs à la retraite d'ici à 2015. Ces prévisions concernent à la fois les fournisseurs d'informatiques et les SSII mais aussi les utilisateurs, c'est-à-dire les entreprises d'autres secteurs professionnels qui emploient des informaticiens. Si l'on met ces données en corrélation avec le nombre d'emploi nets créés en 2005 dans le secteur logiciels et services - 8000 à 10 000- on peut en conclure qu'environ la moitié devrait être engendrée par ce secteur dans les dix ans et la moitié chez les utilisateurs. Ces chiffres doivent tout de même être nuancés au regard par exemple de l'étude récente de la Dep (direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'éducation nationale) sur lesperspectives de recrutement sectoriels à l'horizon 2015. Cette enquête faisait en effet état d'un nombre de départs à la retraite dans le secteur informatique deux fois moins important (de l'ordre de 2000 par an soit 26 000 environ d'ici à 2015) que ceux annoncés par le Syntec. Ce décalage s'explique notamment par la prise en compte de « familles professionnelles » différentes parmi celles qui emploient des informaticiens, estime la Dep. Par ailleurs, rappelons que les 8 à 10 000 emplois créés en 2005 dans le secteur sont notamment le fruit d'une croissance de 7%. Celle-ci devrait se maintenir en 2006 mais rien ne prouve que ces taux de progression perdureront ensuite, comme le rappelait le Munci (mouvement pour une union nationale des consultants en informatique) commentant les prévisions d'emploi. (...)

(10/04/2006 17:51:46)

Recrutement: "Un manque de formation en développement personnel "

La direction des systèmes d'information du groupe Total emploie 2500 informaticiens et autant de prestataires de service. Elle est structurée autour d'une direction groupe composée de 135 personnes et de directions métiers pour chacune de ses 3 grandes branches : raffinage marketing, exploration production et chimie. La direction groupe assure la coordination des directions métier des systèmes d'information, la délivrance de services transversaux pour les branches, l'anticipation des évolutions stratégiques des systèmes d'information pour répondre aux besoins métiers. Lemondeinformatique.fr: quels effectifs sont embauchés chaque année par la direction des systèmes d'information en moyenne et quels profils? Patrick Hereng : Nous recrutons une centaine de personnes par an, essentiellement des jeunes diplômés, plutôt que des personnes issues de nos prestataires de service par exemple, car nous générons notre futur management. C'est la politique de Total pour tous les métiers. 80% des jeunes recrues ont moins de trente ans. Elles évoluent ensuite grâce à nos dispositifs de gestion de carrières et une politique de mobilité qui conduit à changer de postes tous les trois à quatre ans. Les gens entrent et font carrière chez Total. Le taux de démission y est inférieur à 1%.
Deux tiers des embauches de la DSI concernent des jeunes de niveau bac + 5 ayant des profils généralistes issus d'écoles d'ingénieurs, de commerce ou de l'université. Ce sont les mêmes profils qui peuvent être recrutés par nos branches métier. Dans les deux cas ils intègrent des équipes qui gèrent le déploiement de progiciels de gestion. Ils sont formés pour acquérir une double compétence portant à la fois sur la connaissance de nos métiers et des systèmes d'information. Nous embauchons enfin un tiers d'informaticiens purs. Il nous faut des personnes qui seront capables de piloter les projets techniques dont nous sous-traitons l'exécution et le déploiement. Certains sont parallèlement positionnés comme référents sur telle ou telle technologie au sein de la DSI, comme sur les EAI, les portails, les outils collaboratifs, le knowledge management, etc. Comme les personnes de profils plus généralistes, ils pourront être amenés à évoluer vers d'autres métiers de l'entreprise. Un informaticien de 35 ans n'a aucune chance d'entrer chez Total ? Si. Il aura ses chances sur des postes exigeant des compétences pointues, de type expert en infrastructures. Mais c'est vrai que ce ne sera pas l'essentiel de nos recrutements. Quels sont les grands projets en cours et à venir de la DSI? Nous finalisons certains gros projets issus de la Fusion entre TotalPetrofina et Elf comme l'évolution de notre système d'information avec l'implémentation du progiciel de gestion intégré Sap (Projet Template Europe) dans la branche raffinage marketing au niveau européen (12 raffineries, 8 pays, plus de 10 000 stations service et 12 000 utilisateurs). Nous avons parallèlement deux axes de travail dans notre plan "Perspectives 2008", concernant la mobilité et la gestion des flux dématérialisés. Nous devons faire évoluer les infrastructures du groupe pour répondre aux utilisateurs qui veulent accéder à leurs applications où qu'ils soient et via d'autres outils qu'un poste de travail traditionnel. C'est déjà possible en partie. Toutefois, étendre cette possibilité à grande échelle, implique de remettre en question notre architecture de télécommunications pour ouvrir notre système d'information tout en le sécurisant davantage. Nous devons basculer vers des systèmes de sécurité embarqués dans les composants, les centres de données, les ordinateurs portables, les réseaux locaux, etc afin que chacun soit autonome avec son propre dispositif de sécurité. Nous devons parallèlement travailler sur l'interconnexion des systèmes d'information de nos branches avec l'extérieur pour la gestion de flux dématérialisés (factures, achats par voie électronique, etc). Des questions de sécurité se posent également. Là aussi nous allons changer nos infrastructures. Enfin, nous avons un projet de mise en place de la téléphonie sur IP pour l'ensemble du groupe, ce qui représente déjà 10 000 postes, sur notre seul site parisien. Quels sont les besoins en compétences qui en découlent? Le déploiement du progiciel Sap est typiquement le type de projet qui nécessite une double compétence métier et système d'information. Cette solution étant déployée dans nos trois branches (raffinage marketing, exploration production et chimie), nous avons mis en place des centres de compétences SAP dans chacune et cherchons en permanence à les renforcer. Chaque année en effet, une partie de leurs effectifs quitte ces centres pour évoluer vers des fonctions de responsables métier. C'est le cas d'une vingtaine de personnes par an (sur 400 au total) dans la branche raffinage marketing, soit de 5% des effectifs. Elles occupent ensuite par exemple des postes de délégués réseaux pour la gestion d'une zone de stations service, des fonctions marketing, de maîtrise d'ouvrage, de responsables de back-office matières (gestion des stocks), etc.
Pour l'évolution de nos infrastructures, nous avons besoin de compétences assez rares, des architectes d'infrastructures, des personnes ayant des compétences pointues tant sur les technologies de base que sur les plus récentes et qui sont capables de piloter les projets. Nous allons principalement les chercher en interne, dans les branches de la DSI. Les jeunes recrues sont plutôt positionnées sur les postes laissés vacants par ces informaticiens d'expérience qui rejoignent d'autres projets. Les jeunes diplômés vous semblent-ils bien formés? Oui, cependant je pense que les cursus d'ingénieurs manquent de formations en développement personnel. Je parle d'enseignements qui permettent de progresser en terme de communication, de comprendre les relations interpersonnelles, les mécanismes qui les régissent et d'avoir une meilleure connaissance de soi. Car c'est avec une meilleure connaissance de soi et de ses défauts que l'on communique mieux avec les autres. Or c'est une qualité indispensable pour piloter des projets dans lesquels on est en interface permanente avec les responsables opérationnels et les utilisateurs. Nous avons d'ailleurs développé un cursus en interne autour de cela et utilisons des coachs lorsque cela est nécessaire. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes informaticiens qui souhaitent entrer dans les grandes entreprises? De passer par un prestataire de service? Je leur conseille d'essayer d'entrer tout de suite dans un grand groupe sans être trop exigeant sur leur premier poste, sachant qu'il y a ensuite de nombreuses opportunités d'évoluer. Le fait de commencer à intégrer une SSII d'abord n'est pas une mauvaise expérience, toutefois, je leur conseillerais dans ce cas d'être plus exigeant sur la qualité du premier poste. Globalement, quelques soient les choix initiaux effectués, il reste essentiel de faire évoluer ses fonctions tous les 3 à 4 ans, pour ne pas s'enfermer dans des technologies. (...)

(07/04/2006 17:53:29)

Recrutement : deux rendez-vous pour rencontrer des SSII et leurs clients

Deux journées de rencontres avec des employeurs potentiels attendent les informaticiens et les jeunes ingénieurs. La prochaine édition du salon du recrutement informatique organisé par les lesjeudis.com se déroulera le 27 avril prochain de 10 heures à 21 heures à Paris. Il sera essentiellement l'occasion de rencontrer des entreprises de l'industrie des services informatiques. Suite à cette manifestation, les inscriptions seront ouvertes à partir du 2 mai sur le site de l'Apec pour participer au 13ème salon des ingénieurs. Celui-ci se tiendra le 13 juin prochain à Paris La Défense. Il devrait être l'occasion pour les jeunes diplômés et les candidats justifiant d'une première expérience de rencontrer environ 70 responsables de ressources humaines de grandes entreprises, tout secteur confondu. (...)

(06/04/2006 17:39:34)

Recrutement : 12 minutes pour faire tomber les préjugés

Les jeunes diplômés présentant un handicap devraient s'inscrire au prochain «Job dating» (rendez-vous de recrutement) organisé par l'association Adapt (insertion sociale et professionnelle des handicapés) le 8 juin. Selon l'association, les profils du secteur informatique font en effet parti des plus demandés par les recruteurs qui s'adressent à elle. Gratuite pour les candidats, cette opération présente par ailleurs des particularités intéressantes. Contrairement aux opérations de recrutement habituelles, c'est le candidat qui reçoit le recruteur et non pas l'inverse, ce qui crée un petit handicap pour lui aussi et donne une situation d'échange équilibrée. Le recruteur n'a ensuite que douze minutes pour s'entretenir avec le candidat, ce qui vise à le conduire à l'essentiel sans s'attarder sur le handicap et ses éventuelles contraintes. un tiers de candidats dans l'informatique Adapt a mis en place cette opération il y a deux ans, après avoir testé des dîners sans grand succès. « Les jeunes diplômés intimidés par les DRH osaient aborder la question de l'emploi au dessert. Les recruteurs de leur côté avaient peur de parler du handicap », explique Adapt. Elle poursuit aujourd'hui cette initiative qui a des résultats. Le dernier Job Dating (14 novembre 2005) a réuni 30 candidats, dont près d'un tiers dans l'informatique et 60 recruteurs de 45 entreprises, essentiellement des représentants de grandes structures (Alcatel, Areva, Axa, Cetelem, Caisse d'épargne, DirectAssurances, Ikea, La Poste, Groupe PPR, etc). Selon l'Adapt, elle a permis à 20% des candidats de trouver un poste dans un délai d'un mois après l'opération et à 60% d'entre eux cinq mois après. (...)

(05/04/2006 17:51:18)

Présentez-vous un handicap ?

"Les salariés présentant un handicap sont invités à prendre contact avec la direction des ressources humaines pour valider leur situation sous le sceau de la confidentialité, s'ils le souhaitent». Pour le moins atypique, mais sans équivoque, voici la teneur du message qu'ont reçu hier les salariés de la société Silogic. La SSII s'est adressée à ses collaborateurs en vue de l'aider à remplir ses obligations légales d'emploi de 6% d'handicapés en leur expliquant ses motivations. Celle-ci rencontre des difficultés pour recruter ces populations dans les métiers dont elle a besoin, notamment des développeurs et des chefs de projets (30 postes sont à pourvoir d'ici au mois de juin). Elle souhaite pour autant éviter de subir la sanction financière prévue par la loi si elle ne remplit pas ses obligations. La voix interne lui apparaît donc une autre piste à explorer pour trouver des profils d'handicapés. Cette initiative pose la question du sens et de l'esprit de la loi relative à l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés. Celle-ci s'est récemment durcie (loi du 11 février 2005) en augmentant la contribution financière des entreprises si elles ne respectent pas leurs quotas, pour les inciter à ouvrir davantage de postes aux handicapés. Or, si elle est appliquée à des personnes en emploi, son esprit n'est pas tout à fait respecté. Toutefois si les entreprises ont des difficultés à trouver des personnes handicapées, elles ne peuvent remplir leurs obligations. Or cette difficulté semble aujourd'hui prégnante dans le secteur informatique. Le taux de chômage des handicapés est pourtant élevé, de l'ordre de 20% sur une population active estimée à 900 000 personnes (source Agefiph, association pour l'emploi des handicapés). Mais le problème est lié à plusieurs facteurs, notamment au trop faible nombre d'handicapés ayant un niveau de qualification adapté aux besoins des entreprises du secteur. Les chiffres de l'Agefiph l'attestent. Seuls 2,8% des chômeurs handicapés recensés ont au moins un Bac +3, 7,3% un bac +2 et 19% au moins le Bac. "Nous sommes justes en qualification pour les prestataires informatiques", confirme Sylvain Vacheresse, directeur de Cap Emploi Côte d'Or (réseau de placement d'handicapés). Le constructeur IBM et la Conférence des grandes écoles ont fait le même constat. Ils ont récemment lancé des chantiers pour accroître le nombre d'handicapés dans l'enseignement supérieur. L'autre facteur concerne peut-être la façon de recruter des entreprises. "Celles-ci doivent avoir une approche différente que sur des postes pour lesquels elles vont recevoir 200 ou 300 CV", estime Fabienne Duboscq, directrice du Développement associatif et de la communication de l'association Adapt (insertion des handicapés). " Elles ont moins de candidatures et doivent systématiser la rencontre avec les candidats afin d'examiner les possibilités d'emploi et les adaptations possibles chez elles". Pour Patrick Pedersen, directeur des opérations chez Monster, ayant lancé Monster Handicap en septembre dernier. "Les SSII doivent aussi ouvrir leur réflexion à d'autres métiers que ceux sur lesquels elles ont des tensions et par exemple embaucher dans les métiers des services généraux, les hôtesses, etc". Certes, mais à suivre ce conseil, les informaticiens handicapés pourraient ne pas profiter pleinement de cette loi qui fait bouger les acteurs de la vie économique sur le problème de leur insertion. (...)

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