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(12/05/2005 18:27:00)

Sabre s'offre LastMinute

Sabre, le premier des moteurs de réservation aérien, poursuit sa diversification dans le voyage et vient d'annoncer le rachat de LastMinute.com pour 1,1 Md$. Historiquement fournisseur des agences de voyages et des compagnies aériennes, Sabre affiche une stratégie résolue de développement sur le marché de la vente de voyages en ligne, une activité qui en fait un concurrent de plus en plus direct de ses clients historiques.

Aux Etats-Unis, Sabre est le propriétaire de Travelocity.com, le numéro deux américain du voyage en ligne, derrière Expedia. Mais Travelocity a tardé à se développer en Europe. Sa coentreprise avec l'Allemand OFT, Travelocity Europe, a connu des problèmes de croissance face aux géants européens comme Last Minute ou Opodo, et Travelocity en a repris le contrôle à la mi-2004. Dans la foulée, la société a lancé Odysia.fr, son site de voyage français, sans réellement réussir à percer. A défaut de s'imposer par croissance interne, Sabre a donc décidé de s'offrir le leader européen du secteur.

L'acquisition de LastMinute.com au prix fort, 57% au-dessus du cours de clôture de la veille, lui permet de prendre la tête du marché des voyages en ligne en Europe. Last Minute, qui vient de clôturer le semestre sur un chiffre d'affaires en hausse de 57%, à 912 M$, dispose en effet d'une base fidèle de 9,8 millions de clients et de positions fortes au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie, en Scandinavie et en Espagne. Travelocity Europe devrait d'ailleurs conserver la marque Last Minute dans la plupart de ces pays.

Il est à noter que le rachat par Sabre n'est pas forcément définitif. Selon Brian Collie, le président de Last Minute, trois sociétés ont récemment été en contact avec le voyagiste pour un rachat éventuel. Collie n'exclut donc pas que l'une de ces sociétés puisse surenchérir sur la proposition de Sabre. (...)

(12/05/2005 18:36:11)

Google Mini débarque en Europe

Lancée aux Etats-Unis en janvier 2005, Google Mini, la version «allégée» de l'appliance Google Search, arrive en Europe. Le boîtier est commercialisé uniquement depuis la boutique Google au prix de 2 995 ¤, avec un an de support mise à jour logicielle et matérielle comprise. Une extension du support à deux ans reste également disponible, pour 1 043,37 ¤ supplémentaires.
Google Mini, qui embarque l'algorithme du moteur Google, indexe près de cent mille documents (soit deux fois que la version initiale, qui devait être limitée à cinquante mille documents) de deux cent vingt formats différents.
Google Europe destine principalement son boîtier aux organismes de santé, aux agences gouvernementales et aux PME. (...)

(12/05/2005 18:37:58)

Neuf Cegetel veut devenir le premier opérateur alternatif

L'annonce officielle, mercredi 11 mai, du rapprochement entre Neuf Télécom et Cegetel a donné l'occasion aux équipes dirigeantes de présenter les objectifs du futur groupe. Neuf Cegetel se pose dès à présent comme le numéro un des opérateurs alternatifs à France Télécom.

Avec un chiffre d'affaires cumulé d'environ 2,5 Md¤ pour 2004, la réunion des deux entreprises en fait le principal concurrent de l'opérateur historique pour l'ensemble des télécommunications fixes. Neuf Cegetel réalise ainsi davantage de revenu que l'ensemble des autres opérateurs alternatifs.

Aujourd'hui numéro trois de l'ADSL derrière France Télécom et Free, avec 11% de parts de marché (environ huit cent cinquante mille abonnés), le nouveau groupe ambitionne de dépasser le cap des deux millions d'abonnés à la fin 2006 et, ainsi, de ravir la deuxième place à la filiale d'Iliad. Ces deux millions de clients ADSL constitueraient alors la moitié des abonnés de Neuf Cegetel.

Le marché des entreprises est également convoité par Neuf Cegetel. Estimé à 5,2 Md¤ en 2004, les deux sociétés s'y arrogent actuellement 16% de parts de marchés. Un chiffre qu'elles entendent faire passer à 20% à l'horizon 2007.
Enfin, le nouveau groupe veut se placer en concurrent numéro un de France Télécom pour la vente en gros aux autres opérateurs et FAI.

La fusion entre Neuf Télécom et Cegetel ne devrait pas être signée avant le mois de juillet. Elle sera précédée par la consultation des comités d'entreprises puis par celle de l'ART. A l'issue de la finalisation, un nouveau pacte d'actionnaires sera constitué : Louis Dreyfus et SFR détiendront, chacun, 28% du nouvel ensemble. Les 44% restants seront partagés entre les actionnaires actuels de Neuf Télécom. Jacques Veyrat, actuellement à la tête du 9, prendra la présidence de Neuf Cegetel et entend faire rentrer rapidement sa future entreprise en Bourse. Les premiers titres pourraient ainsi être disponibles vers la fin 2006.

Du côté des salariés, l'inquiétude gronde malgré les propos tenus lors de l'annonce de la prochaine fusion : selon les dirigeants, un plan de départ volontaire sera mis en place, et personne ne sera forcé à partir. Selon Jacques Veyrat, 15% des économies réalisées au cours des deux prochaines années (environ 160 M¤ par an) seront issues de la réduction de la masse salariale. Des chiffres qui ne convainquent pas les syndicats : ces derniers tablent plutôt sur six cents à mille emplois supprimés. (...)

(12/05/2005 18:28:20)

Faille Firefox, à qui profite le crime ?

Firefox fragilisé par une faille, ce n'est pas exceptionnel. Mais, depuis samedi 7, les esprits mozilliens s'échauffent plus que de coutume. Car cette information s'est répandue avant même que la Fondation ait mis en ligne le moindre communiqué. Outre l'annonce de cette vulnérabilité, un code d'exploitation a également été divulgué. Là, on ne parle plus de full disclosure , mais d'existence de Zero Day Exploit (ZDE), autrement dit d'un risque d'attaque quasiment imparable faute de prévention.

Qui est responsable ? Et les regards se tournent vers l'auteur du code, un « pape » de la recherche es sécurité, le célèbre « Paul » de Greyhat. Car c'est effectivement lui, ainsi que l'allemand Michael Krax, qui sont à l'origine de la découverte. Mais qui connaît Greyhat sait que Paul est très à cheval sur le ethical hacking, et que jamais exploit ne sortira de son laboratoire avant que l'éditeur n'ait été prévenu et qu'un correctif ne soit disponible. Quant à Krax, sa déjà longue liste de failles Firefox découvertes et gardées secrètes avant correction témoignent de sa probité. Full Disclosure (divulgation pleine et entière) oui, mais invoquer ce même Full Disclosure pour justifier un acte manifeste d'incitation au piratage, non, s'indignent les deux chercheurs. Précisons que Paul et « Mikx » Krax ont travaillé conjointement et ont collaboré, jusqu'à la date de ce vol manifeste, en respectant les impératifs de non divulgation imposés par le « Mozilla Foundation Bug Bounty ».


Et Paul vitupère, et dévoile « après coup » son exploit. Ceci afin d'en officialiser l'annonce auprès du grand public et réduire ainsi la fenêtre de vulnérabilité par méconnaissance, qui ne pourrait servir qu'aux pirates possédant la recette. Ceci également pour prouver la paternité et l'antériorité de la découverte. Car les premières « fuites organisées » non seulement participent au vol d'un travail, violent une parole donnée –le respect du Bounty Bug- mais encore laissent subtilement planer un doute quand à la propriété intellectuelle du travail effectué. Ce n'est pas de l'appropriation ni du plagiat, mais çà s'en approche fortement. Aucun nom d'auteur, nulle trace de son origine, si ce n'est du publiciste de « l'advisory ». Dès le dimanche 8, un film des événements excessivement précis a été tenu par le MozillaZine, et l'on entendait bruire des réactions épidermiques * sur Slashdot.

A qui ne profite pas le crime ? Au mouvement Full Disclosure , alias « F.D. », dans son ensemble. Ce courant milite, depuis fort longtemps, pour une véritable transparence des informations techniques touchant à la sécurité des outils logiciels. Ses participants s'opposent ouvertement à la tentative de mainmise que tentent d'imposer quelques grands éditeurs, notamment Microsoft, Oracle, Sybase… lesquels apprécieraient fortement être à la fois juges et parties pour tout ce qui touche aux inconsistances logicielles. Que ces éditeurs protègent leurs intérêts est légitime, d'autant plus qu'il faut un temps parfois non négligeable pour concevoir une rustine compatible avec toutes les configurations possibles. Un « patch » dénué de régression n'est pas un jeu d'enfant. Mais, c'est avec de tels arguments que ces mêmes éditeurs repoussent ad vitam aeternam le colmatage de certaines brèches. Pourquoi ? S'étonnent les militants du F.D., lesquels jouent alors le rôle d'un « Que Choisir » face à l'immobilisme des grands trusts de l'édition. Pourquoi, en effet. Car la difficulté technique n'explique pas tout. Les Microsoft aussi sont, à l'instar des RSSI cherchant à sécuriser leur infrastructure, confrontés à un problème de ROI, de retour sur investissement. Combien coûte le « fix » d'un bug provoqué par un code hérité trop ancien ? Combien de centaines, combien de milliers de lignes de C++ devra-t-on reprendre, combien cela coûtera-t-il au regard du risque réel et de l'espérance de vie du programme en question ?

Ce à quoi les partisans du F.D. rétorquent que le paramètre important dépend de ce qui est « accessible grâce » à cette faille, en faisant justement remarquer que jamais l'éditeur ne pourra prétendre estimer le coût du danger chez ses propres clients. « Vous engagez votre responsabilité en faisant commerce, assumez-là … on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre » estiment en substance les chercheurs de la liste Full Disclosure. Il est vrai que la « sécurité par l'obscurantisme » n'a jamais été une solution, et il s'est heureusement toujours trouvé un Ralf Nader pour forcer les General Motors à améliorer la fiabilité de leurs véhicules.

Mais cette lutte de défense du consommateur ne doit pas être confondue ou associée avec les débordements irresponsables d'un quarteron d'Ultras. Lesquels, d'ailleurs, font en pleine connaissance de cause le jeu des Microsoft, des Oracles, des Sybase, qui ont beau rôle d'ironiser sur « l'éthique très relative des militants de la divulgation entière ». La publication forcenée de ZDE par un petit groupe d'extrémistes est une technique « agitprop » bien connue des mouvements radicaux : des groupuscules télécommandés provoquent des désordres qui semblent signés par le camp adverse. Les Camelots du Roi d'avant-guerre, les Chemises Noires de Mussolini, les commandos trozkistes de 68, les véritables fuites des fausses dépêches d'Ems... cette technique est vieille comme l'histoire de la propagande et de la déstabilisation. Certes, ni Microsoft, ni Oracle, ni Sybase ne semblent assez retords pour tremper dans des combines aussi infâmes. Alors, si eux ne sont pas coupables, qui reste-t-il face à la responsabilité de cette stupide et dangereuse divulgation ?

* Merci à Emmanuel Jud de Secuser pour ce « deep hit » qui n'était pas évident à trouver (...)

(11/05/2005 18:09:55)

Cisco réalise un bon trimestre : revenus et bénéfices en croissance

Les résultats trimestriels de l'équipementier réseau californien Cisco Systems font ressortir un chiffre d'affaires en progression de 10,1% sur un an, à 6,19 Md$. Le bénéfice net bondit de 16% pour atteindre 1,4 Md$. Des résultats au-delà du consensus établi par les analystes.
Le directeur financier du groupe, Dennis Powell, a commenté ces chiffres en affirmant : "Ce trimestre démontre que notre stratégie de technologie intégrée fonctionne".

Cisco a profité de la publication de ses résultats pour annoncer la finalisation des acquisitions de Airespace, spécialisé dans les réseaux sans fil, et de Protego Networks, qui ½uvre dans la sécurité et qui renforce le positionnement de l'équipementier dans ce domaine. Le groupe a également indiqué la signature de gros contrats, notamment avec British Telecom et Sprint.

Pour le prochain trimestre, le dernier de l'exercice 2004-2005 de Cisco, les prévisions de chiffre d'affaires s'établissent entre 6,45 et 6,6 Md$, ce qui représenterait une nouvelle progression de 10% sur un an. (...)

(11/05/2005 18:15:57)

Sun rachète Tarantella et se rêve roi du client léger

Sun Microsystems a annoncé hier le rachat de Tarantella, l'un des spécialistes du déport d'applications, pour la somme de 25 M$ en numéraire. Ironiquement, c'est l'ancien SCO Group que rachète Sun, puisque Tarantella s'appelait SCO jusqu'à la fusion avec Caldera et la séparation des divisions systèmes d'exploitation et applications de la société.

L'intérêt de Sun pour Tarantella ne réside toutefois pas dans sa filiation, mais dans l'offre Secure Global Desktop, une solution de déport d'écran concurrente de celle de Citrix. Cette offre est la brique qui manquait aux clients légers Sun Ray de Sun pour supporter les applications Windows.

Dans son blog, le président de Sun, Jonathan Schwartz, explique ainsi que l'objectif de Sun est de fournir à ses clients des services de type PC sur IP (ce que Schwartz appelle DoIP, ou Display over IP) comme d'autres fournissent des services de VoIP. Mais, jusqu'alors, l'offre de terminaux légers de la firme s'est largement heurtée au scepticisme des entreprises du fait de son inaptitude à faire tourner simplement des applications Windows. «La majorité des applications historiques que les clients cherchent à déployer à travers des clients légers sont écrites pour Windows, explique Schwartz, alors que les Sun Ray s'appuient sur une pile Open Source reposant sur Linux/Mozilla et StarOffice «largement inaccessible aux applications Windows, à moins de déployer une infrastructure Citrix complexe et coûteuse». C'est ce besoin des outils Citrix que Sun veut supprimer en permettant un accès direct à des applications Windows en mode Terminal Server à travers les outils de Tarantella. Cerise sur le gâteau, la version entreprise de Secure Global Desktop fonctionne déjà sur Solaris 10, y compris dans sa version x86, mais aussi sous Linux, ce qui devrait faciliter l'intégration avec les outils serveurs Sun Ray.
La stratégie mise en avant par Schwartz fait parfaitement sens sur le papier. Reste désormais à l'exécuter et à doper les ventes des Sun Ray, qui se languissent depuis leur lancement en 1999. (...)

(11/05/2005 18:08:09)

Le marché des MVNO devrait atteindre 10,7 Md$ d'ici à 2010

Selon le Yankee Group, les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) devraient représenter 10,7 Md$ de chiffre d'affaires d'ici à 2007 pour un total de 29 millions d'abonnés, à l'échelle mondiale. Le cabinet estime que l'essentiel de ce chiffre d'affaires devrait aller à un tiers des MVNO existant alors, les plus importants et les plus anciens, rassemblant près de 24 millions d'abonnés. Selon le Yankee Group, peu d'opportunités resteraient ouvertes aux nouveaux entrants d'ici deux ans, la viabilité des petits MVNO n'étant pas non plus assurée. A l'opposé, le cabinet promet un bel avenir aux MVNO les mieux établis, estimant que leur succès dépendra principalement de leur capacité à se différencier des opérateurs mobiles traditionnels en s'appuyant sur la segmentation du marché plutôt qu'en s'engageant dans une guerre des prix. (...)

(11/05/2005 18:07:23)

Novell s'offre Immunix, spécialiste en sécurité Linux

Novell annonce le rachat d'Immunix, expert en sécurité Linux, pour un montant non-communiqué. Immunix, start-up américaine de quinze personnes fondée en 1998, et financée en partie par la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), est connue pour avoir développé un des modules de sécurité, Linux Security Modules (LSM), contenu dans la version 2.6 du noyau Linux.
Aux termes de la transaction, qui, selon un communiqué, a été formalisée la semaine dernière, Novell commercialisera le produit phare d'Immunix, AppAmor, sous sa marque – et deviendra ainsi Novell AppAmor. Et ce dès la fin mai 2005. Pour mémoire, l'application est censée protéger les systèmes Linux en stoppant les attaques, les virus et également les codes malicieux. Et, plus techniquement, en limitant la surface d'attaque du système. AppArmor automatise également la gestion des rustines. Il génère une série de rapports et est équipé d'un système d'alertes. Notons par ailleurs qu'AppArmor supportait déjà Yast, outil d'administration de système Linux de Novell.
L'éditeur indique que l'application devrait étoffer la sécurité de SuSE Linux Enterprise Server 9. Pour notamment porter la distribution de l'éditeur dans les datacenters.

Rappelons au passage que le modèle «ouvert» de l'Open Source, ainsi que sa popularité grandissante – portée notamment par le navigateur Firefox – suscite actuellement quelques doutes quant à la sécurité des systèmes Linux. Dimanche 8 mai 2005, Mozilla alertait les utilisateurs de Firefox que deux failles répertoriées «extrêmement critiques» avaient été découvertes dans le navigateur. (...)

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