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(03/03/2005 18:26:59)
IDF : Intel détaille ses plans pour la mobilité
A peine un mois après la présentation de Sonoma, la seconde version de sa plate-forme mobile Centrino, Intel a profité de son forum développeurs qui se tient cette semaine à San Francisco pour lever le voile sur les innovations qu'il entend introduire dans les portables en début d'année prochaine.
Selon Intel, la priorité est désormais à l'amélioration des performances des portables, notamment leurs performances multimédias, et à la simplification de leur administration. Pour cela le fondeur travaille sur une nouvelle déclinaison de sa plate-forme mobile Centrino, connue sous le nom de code Napa. Les composants principaux de cette nouvelle plate-forme sont le futur processeur mobile bicoeur, Yonah, le jeu de composants Callistoga et la puce Wi-Fi multimode Golan.
Selon Intel, Yonah devrait considérablement doper les performances des portables du fait de l'utilisation de deux coeurs mais aussi du support des technologies multimédias les plus récentes du fondeur dont le jeu d'instructions multimédias SSE 3. Schmuel Eden, le vice-président en charge des plates-formes mobiles d'Intel, assure que ces gains de performances se feront à consommation similaire. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Après avoir durant des années privilégié la performance à l'autonomie, Intel avait promis avec Centrino de recentrer ses efforts sur l'autonomie et d'améliorer progressivement la durée de fonctionnement des portables sur batterie.
Il est à noter que la plate-forme Napa apportera aux mobiles le support des technologies de virtualisation matérielles d'Intel (VT) ainsi que le support d'Active Management Technology (AMT).
Intel poursuit son chemin de croix dans les téléphones mobiles
Inel a aussi fait mention de ses efforts continus sur le marché des puces pour téléphones mobiles, un marché où ses deux précédentes générations de puces ont connu des échecs retentissants. Ainsi Manitoba, l'actuel processeur pour téléphones d'Intel n'a été sélectionné par aucun fabricant majeur du marché. Intel a toutefois décidé une nouvelle fois de tenter sa chance sur ce marché, dominé par Texas Instruments, avec Hermon, une puce "tout en un" combinant un processeur applicatif Xscale, un baseband 3G et de la mémoire flash. Hermon sera utilisé par le constructeur taïwanais Asustek dans un futur portable destiné au marché OEM. Reste à savoir s'il y aura un miracle Hermon pour Intel (le Mont Hermon est l'endroit où Jésus est supposé avoir révélé à ses disciples sa vocation de construire une église et d'aller à Jerusalem pour y mourir et être ressuscité, preuve au moins qu'Intel ne manque pas d'humour dans ses noms de code, NDLA) (...)
Sun lance une solution RFID pour les industriels
Sun Microsystems, vient d'annoncer une déclinaison de sa solution RFID pour les industriels de la fabrication. Baptisée "RFID ISA for Manufacturing", la solution a pour but de simplifier le déploiement des technologies RFID dans un environnement de production. La solution combine le middleware RFID Java de Sun, Sun Java System RFID Software, l'outil de gestion d'entrepôt ViaWare Warehouse Management System de Provia, une imprimante Printronix RFID, lecteur RFID et des outils d'intégration. (...)
(03/03/2005 18:42:55)Eolas se ramasse à l'appel
Microsoft peut souffler. La cour d'appel fédérale de Washington a en effet cassé le jugement du tribunal de Chicago, qui condamnait l'éditeur de Windows à verser 520 M$ pour la violation d'un brevet déposé par la société Eolas.
L'affaire avait débuté en 1999, quand Eolas avait engagé des poursuites à l'encontre de Microsoft, en reprochant à ce dernier d'avoir abusivement utilisé dans son navigateur Web des technologies brevetées. Rejoint dans son action par l'Université de Columbia, Michael Doyle, le dépositaire du brevet et fondateur d'Eolas, avait obtenu gain de cause en première instance.
Microsoft avait alors interjeté appel de cette décision qui le condamnait à payer une indemnité record de 520 M$. Une condamnation qui suscitait les plus vives récriminations d'un groupe constitué de pontes et autres experts du Web, dont le fondateur du WWW, Tim Berners-Lee. Soutenu par ce collège émérite, Microsoft prétendait démontrer en appel l'invalidité du brevet prétendument violé. En effet, selon le géant de Redmond, la technologie dont Michael Doyle réclame la paternité n'a pas été mise au point par ce dernier, mais par Perry Pei-yuan Wei et ses collaborateurs de O'Reilly and Associates. Ces derniers ont en effet développé le tout premier navigateur Web, Viola, lequel intégrait la technologie revendiquée par Eolas et était antérieur au dépôt du brevet. Par conséquent, selon les arguments de la défense, le copyright que Microsoft n'a pas respecté n'avait aucune valeur.
La décision rendue par la cour d'appel prend en partie en considération ce dernier point. La cour estime ainsi que Microsoft a bel et bien violé un brevet, et doit par conséquent payer des indemnités. Mais elle précise par ailleurs que la validité de ce brevet doit être juridiquement validée. Elle renvoie donc l'affaire vers un tribunal de première instance.
Fait rare après une décision de justice, les deux parties se déclarent satisfaites du résultat. Microsoft, parce qu'il n'a pas à débourser la somme faramineuse réclamée en première instance. Eolas, car la violation de « son » brevet a été officiellement reconnue.
Reste maintenant à attendre le prochain épisode de ce palpitant feuilleton. La question cruciale ne porte plus sur la violation du brevet. Celle-ci est avérée. L'ultime volet de la saga s'apparentera plutôt à un test de paternité. Si Doyle est le géniteur juridiquement reconnu de la technologie revendiquée, Microsoft devra payer. Dans le cas contraire, Bill Gates pourra respirer : il aura violé un brevet réputé n'avoir jamais existé. (...)
Inmarsat prépare le lancement de ses satellites de nouvelle génération
Inmarsat s'apprête à mettre en orbite une nouvelle génération de satellites qui vont lui permettre d'offrir des services avancés de communication voix et données à ses utilisateurs. Le premier des satellites Inmarsat I-4 sera lancé depuis Cap Canaveral, jeudi et deviendra le plus gros satellite commercial en orbite. I-4 est la 4e génération de satellites Inmarsat. Elle va permettre de décupler les capacités de communications de l'opérateur satellite. Dans la pratique les deux premiers satellites I-4 vont permettre à Inmarsat d'offrir dans le courant du premier semestre des services de données à des débits pouvant atteindre 432 Kbit/s. Ces deux appareils couvriront 90 % de la surface du globe (à l'exclusion des pôles) et seront à terme épaulés par un troisième satellite qui servira de secours en cas d'incident.
Parallèlement aux satellites I-4, Inmarsat va commencer la commercialisation de nouveaux terminaux plus compacts et moins coûteux (entre 2 000 et 5 000 $). Les terminaux actuels restent compatibles moyennant une mise à jour logicielle.
Un autre atout important des satellites I-4 sera leur interopérabilité avec les reseaux de téléphonie 3G (via le service Swift Broadband), qui permettra aux compagnies aériennes d'offrir des services en vol de téléphonie et de données à leurs passagers équipés de téléphones mobiles. (...)
3Com renforce ses routeurs, licencie 220 personnes
3Com va ajouter à sa gamme de routeurs et de routeurs VPN des fonctionnalités de filtrage de contenus web en partenariat avec SurfControl. Selon la société, l'objectif est de fournir aux entreprises des moyens de fitlrer les contenus Web inappropriés ou malicieux à même de nuire à la productivité des salariés. La technologie de filtrage sera progressivement intégrée aux routeurs et passerelles VPN OfficeConnect mais nécessitera un abonnement annuel aux services de Surfcontrol (99 $ par an).
Séparément, 3Com a confirmé dans un document à la SEC le licenciement de 220 de ses salariés, dont 120 au Royaume-Uni et en Irlande. Ces employés ont tous été avertis de la suppression de leurs emplois entre le 18 et le 23 février. 3Com devrait poursuivre la réduction de ses effectifs à Edinbourg et Dublin dans le cadre d'un plan d'économies qui s'étalera sur l'ensemble de l'année 2005. (...)
Alcatel se paie Native Networks pour 55 M$
Alcatel a annoncé mercredi la signature d'un accord pour l'achat de l'entreprise israélo-britannique Native Networks, spécialisée dans la fourniture de solutions optiques de transport Ethernet.
D'un montant de 55 M$, cette acquisition porte sur la totalité du capital de Native Networks.
Les deux entreprises se connaissent bien, puisqu'elles collaborent depuis février 2003 pour le développement d'une technologie d'anneau Ethernet (Ethernet Packet Ring), permettant d'améliorer les performances d'un réseau en y agrégeant divers services (triple play, 3G, DSL...). Cette collaboration devait générer des ventes rapportant 10 M$ en 2004 mais, comme l'indiquait en début de semaine le magazine israélien "Globes", ce chiffre n'a pas été atteint.
Alcatel voit dans cette acquisition l'occasion de satisfaire les exigences des fournisseurs de services, en leur offrant un réseau à l'infrastructure plus flexible, mieux à même de gérer le trafic triple play et de supporter le trafic Ethernet métropolitain. (...)
Commerce en ligne : Priceminister lève 7 M¤
Le navire Priceminister a le vent en poupe. Un vent qui semble tout droit venu du glorieux temps où la bulle était encore intacte. Le site de commerce en ligne vient en effet d'annoncer la levée de 7 M¤ par un groupe d'investisseurs.
La règle, pour les sites de commerce en ligne, est devenue exception après l'éclatement de la bulle : si l'e-commerce français se porte globalement bien, rares sont désormais les sites marchands à annoncer la venue d'investisseurs, plus rares encore sont ceux qui osent évoquer une éventuelle entrée en bourse.
Priceminister détonne donc en annonçant cett levée réalisée auprès des fonds de capital-risque 3i et Quilvest, auxquels s'ajoutent quelques investisseurs individuels. Ces capitaux vont permettre au site un déploiement géographique plus large et une diversification des produits proposés.
Si le cybermarchand refuse de communiquer sur son chiffre d'affaires, il affiche néanmoins des statistiques flatteuses. L'e-boutique, 3ème site de commerce en ligne français, affiche ainsi un nombre de membres en constante croissance (2,5 millions en janvier 2005, + 500 000 en 6 mois), et un choix de produits augmentant sans cesse (9 000 000 début 2005, + 3 000 000 en 6 mois).
Fort de sa rentrée d'argent, Priceminister entend s'implanter en Espagne et en Italie dans le courant de l'année, puis viser l'Allemagne en 2006 ou 2007. Objectif annoncé : devenir dans deux ans un leader du e-commerce en Europe. Cette ambition passera également par la multiplication des produits proposés à la vente. Ainsi, l'automobile, le vin et la gastronomie, les articles de sport, feront leur apparition sur les rayonnages de la boutique cette année.
La confiance affichée par la société l'incite d'ores et déjà à voir l'avenir en grand. Elle table sur une croissance à trois chiffres pour 2005 et 2006. Surtout, comme aux plus grandes heures de la défunte bulle, elle s'imagine fort bien rejoindre le cercle prisé des entreprises cotées en Bourse. (...)
Les ventes d'équipements Wi-Fi ont poursuivi leur croissance en 2004
Les ventes mondiales d'équipements Wi-Fi ont atteint 2,8 Md$ en 2004, soit une progression de 15 % sur un an. La croissance des ventes en unités à été encore plus impressionnante puisque les constructeurs ont livré 36,1 millions de cartes et points d'accès soit 51 % de plus qu'en 2003.
Selon Infonetics, la croissance devrait se poursuivre à un rythme soutenu jusqu'en 2008 pour atteindre 80,4 millions d'unités, notamment du fait de l'adoption rapide de Wi-Fi par les particuliers. Le cabinet d'études est en revanche moins optimiste pour ce qui est du chiffre d'affaires des différents fournisseurs. L'intense concurrence tarifaire a ainsi fait s'effondrer les prix des équipements au 4e trimestre 2004, entraînant un recul de 21 % du revenu des fournisseurs à 619,4 M$. La spirale baissière devrait se poursuivre dans les trimestres à venir
Dans ce marché tourmenté, Cisco conserve son premier rang mondial avec 17 % des ventes au 4e trimestre (soit plus de 100 M$). Sa filiale Linksys se classe au second rang avec 15 % des ventes devant D-Link et NetGear. Tous les autres fournisseurs sont sous la barre des 10 %. Il est à noter que les ventes SOHO et grand public représentent désormais 52 % du CA des équipementiers tandis que les ventes aux entreprises et aux opérateurs atteignent 48 %. La moitié des ventes se font en Amérique du Nord, un quart en Europe, 20 % en Asie/pacifique et le solde en Amérique centrale et en Amérique latine. (...)
France Télécom : Lombard à la barre
Le conseil d'administration de France Télécom, réuni dimanche 27 janvier, a choisi Didier Lombard pour succéder à Thierry Breton, parti remplacer Hervé Gaymard à Bercy.
Proche de son prédécesseur, le nouveau PDG occupait jusqu'alors la fonction de directeur exécutif en charge de la mission "technologies, partenariats stratégiques et nouveaux usages". Un changement qui n'appelle pas de réorganisation en profondeur de l'entreprise. Michel Combes et Olivier Barberot, tous deux proches de Breton, conservent ainsi leurs postes de directeur financier et de directeur exécutif chargé du développement des compétences humaines. Ils occupent les deuxième et troisième places dans la hiérarchie de FT.
En ce qui concerne le plan stratégique, le changement se fera également dans la continuité. Didier Lombard a en effet affirmé qu'il entendait poursuivre la ligne tracée par Thierry Breton, alliant désendettement (France Télécom reste endetté à hauteur de 44 Md¤) et réintégration des filiales Orange, Wanadoo et Equant.
Polytechnicien et diplômé de l'école nationale supérieure des télécommunications, Didier Lombard, 63 ans, a intégré France Télécom en 1967 (alors ministère des PTT), avant de rejoindre les ministères de la Recherche puis de l'Economie. Il est également administrateur de Thomson.
Son prédécesseur, Thierry Breton, a été nommé ministre de l'Economie et des Finances le vendredi 24 février, en remplacement d'Hervé Gaymard, mis à mal par « l'affaire » de son appartement de fonction. (...)
Interview : Montavista le champion du Linux embarqué
A l'occasion du récent 3GSM World Congress, "Le Monde Informatique" a récemment pu rencontrer James Ready, le CEO et fondateur de Montavista, et Kelly Herrel (ex-Cobalt) , le directeur de la stratégie de l'éditeur. L'occasion de faire le point sur l'un des distributeurs Linux les plus discrets mais aussi parmi les plus appréciés par les équipementiers et constructeurs d'équipements embarqués.
Montavista est fréquemment cité par les grands équipementiers télécoms qui utilisent Linux dans leurs équipements opérateurs. D'où vient votre succès sur ce marché ?
K.H. : Nous sommes le leader mais comme dans tout marché porteur nous avons des concurrents. Notre premier produit carrier grade n'a pas eu de concurrents pendant deux ans. Cela nous a permis d'acquérir de l'expérience. Notre produit originel n'a rien a voir avec notre produit actuel. Un de nos clients Linux a ainsi mis le logiciel en test intensif pendant 6 mois, puis l'a retesté 6 mois avec ses applications. A l'arrivée nous avons un produit à l'épreuve du feu comme celui que nous proposons à Alcatel. C'est un marché énorme. Et nous en connaissons bien les exigences...
D'où proviennent aujourd'hui les revenus de Montavista
K.H. : Comme la plupart des fournisseurs dans l'embarqué, nous avons deux modèles. Le premier est un modèle développeur. Nous avons aussi un modèle de facturation par unité. Un dollar par unité est la seule chose que nous demandons.
C'est plus cher que Microsoft ?
J.R. : Je ne suis pas sûr que Microsoft puisse durablement facturer sous le prix de Linux. D'ailleurs nos prix peuvent être bien inférieurs à un dollar, fonction du volume. De plus il y a bien d'autres paramètres à considérer que le prix, notamment en termes d'indépendance, de fonctionnalité et de sécurité. Par exemple avec Symbian, votre fournisseur d'OS est aussi votre concurrent. Dans le cas de Microsoft, rien ne différencie un téléphone Windows d'un autre. L'interface doit se conformer à une spécification.
K.H. : Avec Linux, les constructeurs sont libres de personnaliser l'interface. C'est ce qui explique qu'un constructeur de terminaux comme Motorola est autant intéressé par Linux.
Un jeu dans l'industrie est de fournir des plates-formes complètes. Qu'en est-il de Montavista.
K.H. : C'est un des objectifs de l'initiative Mobilinux, de développer un écosystème complet pour raccourcir le temps de développement d'un téléphone (NDLR : Mobilinux réunit ARM, Intel, Motorola, NEC, NTT DoCoMo, OpenWave, Panasonic, TI, TTPCom, PalmSource et RealNetworks). Traditionnellement, l'une des difficultés pour construire un téléphone était de personnaliser les OS embarqués dans les terminaux. Avec Mobilinux, cette limitation disparaît, puisque les constructeurs pourront puiser dans un large portefeuille de composants applicatifs, telles que les machines virtuelles Java, navigateurs Web, PIM... Linux est donc libérateur pour les fabricants de terminaux.... Pour les opérateurs, la perspective d'utiliser Linux comme plate-forme pour uniformiser leur service est également extrêmement tentante.
Les opérateurs semblent avoir choisi Java comme plate-forme favorite pour la distribution d'applications, jeux... Imaginez-vous Linux concurrencer un jour Java pour cet objet?
J.R. : L'un des problèmes avec Java sur les téléphones est que l'on n'est jamais assuré que l'application fonctionnera sur tous les terminaux. Avec Linux, on peut assurer la portabilité des applications d'une plate-forme à l'autre, PowerPC, ARM MIPS. Pour nous toutes les plates-formes sont identiques.
Ce qui veut dire à terme un packaging "Fat binary" afin de distribuer des applications capables de fonctionner sur toutes les plates-formes ?
K.H. : C'est une des possibilités. Les opérateurs souhaitent opérer une "delabélisation" de leur catalogue. Linux est le "délabelizer" pour les opérateurs.
Lorsque l'on discute avec Symbian ou Microsoft, ces éditeurs visent à effectuer le minimum d'optimisation et conservent une approche assez générique
J.R. : C'est un des avantages de Linux. Avec Intel, nous avons par exemple passé des mois à optimiser le noyau et des librairies spécifiques pour l'architecture Xscale. Lorsque l'on travaille avec les gens des semi-conducteurs, ils nous poussent au maximum à optimiser pour leurs architectures par exemple en termes de multimédia, de gestion de l'énergie. Dans le cas d'Intel, ils nous ont stressés jusqu'au bout (NDLR : Intel est avec NTT DoCoMo l'un des investisseurs dans Montavista)...
De quoi apprendre la paranoïa ?
J.R. : Oui en fait j'ai eu l'occasion de dîner avec Andy Grove. On peut donc dire que j'ai appris d'un maître...
Qu'en est-il de Linux et du temps réel ? Habituellement il y a deux OS sur les terminaux et on parle aujourd'hui de design monochip avec un seul OS.
K.H.: c'est un enjeu de réduction de coût. Un seul processeur et un seul OS permet de réduire la facture de composant d'un terminal.
J.R. : On me disait, c'est impossible avec Linux. L'an passé j'avais un déjeuner avec des responsables de l'industrie des semi-conducteurs et ils me disaient : Jim, il faut absolument résoudre les problèmes de temps réel et de Linux. Nous avons dit OK, on le fera. Nous avons des experts des systèmes temps réel au sein de Montavista et nous avons commencé à travailler il y a plus de trois ans sur le sujet. Nous savions que c'était possible.
Un an après, ce problème est réglé. Linux peut être l'OS unique gérant la partie radio et les applications sur un téléphone. Un de nos partenaires fera d'ailleurs une annonce en ce sens au second trimestre. (...)
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