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(30/12/2008 15:32:37)
Bilan 2008 : La crise financière oblige les acteurs IT à se serrer la ceinture
La crise économique était latente depuis quelques mois, selon les analystes. Fin août, ils n'observaient toutefois pas encore d'impact significatif sur le marché européen. C'était sans prévoir l'ampleur du krach boursier qui a atteint les places financières américaines, japonaises et européennes entre septembre et octobre, notamment en raison du rejet du plan Paulson, censé relever l'économie américaine à grands renfort de dollars (700 Md$). « Cette crise brutale n'a fait qu'exacerber une situation économique déjà fragilisée », notait alors Virginie Lazes, directrice associée pour la banque d'investissements Bryan Garnier & Co. L'analyste s'attendait par ailleurs à une multiplication des alertes sur résultats dans le courant de l'année, ainsi qu'à un ralentissement de l'activité dans les sociétés IT. L'avenir lui a donné raison. Témoin de la morosité régnante, même l'action de Google est passée sous la barre des 300 $, une première depuis trois ans. De fait, si les entreprises du secteur ne sont pas directement affectées par la crise financière, elles le sont indirectement, du fait de la méfiance des investisseurs et des ralentissements et suspensions de projets décidés par les entreprises utilisatrices. De nombreux acteurs - à l'instar de Microsoft, de Sun ou encore de SAP - ont donc présenté des plans internes de restriction drastique des coûts : gel des embauches, réduction des frais de marketing, examens de tous les frais généraux, notamment liés aux voyages professionnels... Même du côté des SSII indiennes - réputées pour leur croissance flirtant avec les 50% - les résultats restent à deux chiffres, mais sont quasiment divisés par deux. Nombreuses d'entre elles ont par ailleurs annoncé des plans de licenciements et de réduction des coûts. Quant aux analyses des grands cabinets, elles ne sont pas fameuses : selon iSuppli, le marché des ventes de PC, grand abonné des taux de croissance à deux chiffres, devrait subir de plein fouet la crise économique. Même constat pour IDC, qui prédit une croissance de l'ensemble des dépenses high-tech de l'ordre de 2,6% seulement en 2009, contre les 5,9% annoncés en août dernier. A lire sur le sujet : Le 28 novembre 2008 : L'Europe divise par deux ses prévisions de croissance des TIC pour 2009 Le 21 novembre 2008 : Le rythme des ventes de PC devrait s'écrouler l'an prochain Le 14 novembre 2008 : IDC révise à la baisse ses prévisions de dépenses IT pour 2009 Le 13 novembre 2008 : Badaboum: Intel révise fortement ses prévisions à la baisse Le 12 novembre 2008 : Même la Silicon Valley est affectée par la crise, montre le Mercury News Le 6 novembre 2008 : Trimestriels Cisco : l'équipementier contraint de geler ses embauches Le 24 octobre 2008 : Microsoft se serre la ceinture pour affronter la crise Le 21 octobre 2008 : Sun lance un avertissement sur ses résultats trimestriels Le 14 octobre 2008 : Les dépenses IT vont se tasser... mais moins qu'en 2001, prédit Gartner Le 10 octobre 2008 : Trimestriels : l'Indien Infosys reste en croissance, mais subit la crise Le 7 octobre 2008 : SAP avertit que son activité a été touchée par les troubles économiques Le 7 octobre 2008 : La crise boursière ébranle les valeurs IT françaises Le 30 septembre 2008 : Douche froide pour les valeurs technologiques après le rejet du plan Paulson Le 24 septembre 2008 : Le coup de froid se confirme dans les SSII indiennes Le 18 septembre 2008 : La crise bancaire américaine n'épargnera pas l'informatique Le 27 août 2008 : La crise des subprimes n'impacte pas encore les services informatiques bancaires (...)
(29/12/2008 14:30:59)Amazon cartonne à Noël avec 73 objets vendus à la seconde
« Une des meilleures saisons jamais enregistrées », c'est ainsi qu'Amazon qualifie la période de Noël. Et pour cause : sur les journées précédant les fêtes, le site a enregistré dans le monde une hausse des commandes de l'ordre de 17% par rapport à l'an dernier. Cette progression concerne à la fois les ventes aux particuliers et aux entreprises. Le groupe dit par ailleurs être parvenu à livrer 99% des commandes en temps et en heure dans quelque 120 pays. Sur la seule journée du 15 décembre, les clients d'Amazon ont commandé 6,3 millions d'articles, contre 5,4 millions d'objets un an plus tôt. Cela correspond à un pic avoisinant les 73 objets vendus à la seconde. Ce même jour, 5,6 millions de colis ont été expédiés, contre 3,9 millions un an plus tôt, soit une progression de 44%. Parmi les meilleures ventes figurent la console de jeux Wii de Nintendo, les écrans Samsung, les netbooks, ainsi que l'incontournable iPod Touch d'Apple. Les analystes se sont déclarés « agréablement surpris » par ces bonnes performances, notamment suite aux résultats mitigés enregistrés par les ventes en ligne de novembre dernier. Le cabinet SpendingPulse estime que la crise économique a joué en faveur des ventes en ligne, les acheteurs privilégiant des moyens d'achats leur permettant de comparer facilement les prix avant de faire leur choix. Ces mêmes analystes restent néanmoins réservés quant à l'avenir prochain des ventes en ligne. Amazon a certes enregistré d'excellents chiffres en termes de quantité, mais le site refuse de communiquer sur le chiffre d'affaires engrangé. Et pour cause : Amazon s'est vu contraint - à l'instar de ses concurrents - de baisser drastiquement ses prix. D'où la difficulté de connaître la valeur réelle des ventes réalisées. (...)
(19/12/2008 12:51:50)La hausse du dollar émousse le deuxième trimestre d'Oracle
Oracle a annoncé jeudi des résultats légèrement en deçà de ses prévisions pour son deuxième trimestre clos le 30 novembre. La faute principalement à la remontée du dollar, selon l'éditeur. Sur ce trimestre, le chiffre d'affaires global d'Oracle a atteint 5,6 Md$ en normes Gaap, en hausse de 6% par rapport au même trimestre l'an dernier (non Gaap : 5,7Md$, +6%). Le bénéfice trimestriel, lui, a perdu 1% sur l'an dernier, avec 1,3 Md$ (non Gaap : 1,7 Md$, +8%). Le revenu Gaap par action se contente de 0,25 $ alors qu'il aurait atteint 0,29$ sans la hausse de la monnaie américaine (le revenu non-Gaap atteint 0,34$, en phase avec les prévisions des analystes). Par rapport à la même période l'an dernier, les ventes de licences ont cru de 8% ce trimestre, mais les nouveaux logiciels ont perdu 3%. Là-encore, face aux analystes, Oracle a blâmé les fluctuations des taux de change avec le dollar qui ont mécaniquement réduit la valeur de certaines ventes réalisées hors des Etats-Unis. Le chiffre d'affaires de la maintenance a augmenté de 20% et les services de 5% (Gaap). Plusieurs contrats emportés face à Salesforce L'éditeur a profité de l'annonce de ses résultats trimestriels pour se féliciter de sa plus importante signature de contrat de gestion des forces commerciales en ligne. Une opération qui lui aurait permis de dépasser son rival en la matière, Salesforce.com. Selon le PDG d'Oracle, Larry Ellison, le client concerné, dont il n'a pas dévoilé le nom, aurait même quitté Salesforce pour Oracle. Il a ajouté qu'il ne s'agissait pas du seul succès emporté sur son concurrent ce trimestre. L'éditeur a également vendu sa première Database machine, une offre couplant serveurs et base de données, concoctée avec HP. Larry Ellison a aussi évoqué la poursuite de sa série d'acquisitions. « Certaines sociétés sont évaluées à des prix beaucoup plus attractifs aujourd'hui, a-t-il expliqué, mais je ne suis pas sûr qu'elles soient particulièrement enthousiastes à l'idée d'une vente. Oracle recherche des opportunités de grosses acquisitions si le prix est juste. » (...)
(17/12/2008 14:59:25)Adobe a dépassé en 2008 les 3,5 milliards de dollars
Sixième année consécutive de croissance à deux chiffres pour Adobe. L'éditeur a clos son année fiscale 2008 en dépassant les 3,5 Md$, contre 3,16 Md$ en 2007. La crise économique frappe finalement assez peu Adobe, qui avait pris la précaution d'avertir la Bourse que son quatrième trimestre fiscal serait juste un peu moins bon que prévu. Il est au final de 915,3 M$, soit dans le haut de la fourchette annoncée au début du mois, et assorti d'un bénéfice net de 246 M$ et d'une marge opérationnelle de 29,8%. L'avertissement s'était néanmoins accompagné du cynico-classique plan de suppression d'emplois (600 postes dans le monde, soit 8% des effectifs) à même de rasséréner les investisseurs. La croissance du chiffre d'affaires de l'éditeur est continue dans tous les domaines où Adobe est présent (cf. le tableau ci-dessous). La branche « Creative solutions », qui regroupe les outils de création multimédia, comme Premiere, Photoshop, Flash Professional ou Illustrator, représente ainsi 58% du chiffre d'affaires total, contre 60% en 2007 et 56% en 2006. La branche « Business productivity », qui regroupe les lignes « Knowledge worker » (gamme Acrobat) et « Enterprise » (gamme Livecycle), compte pour 30% du CA total, contre 29% en 2007 et 32% en 2006. Seuls les produits liés aux mobiles ont connu une progression certaine, et représentent désormais 3% du CA. Mais cela pourrait bientôt s'arrêter, Adobe préférant désormais que les opérateurs mobiles et fabricants de terminaux incorporent gratuitement sa technologie (initiative Open Screen). Le but étant de pouvoir revendiquer la plus large base installée d'appareils capables d'interagir avec du contenu Flash, qu'il s'agisse de PC ou de tout autre terminal ou smartphone connecté à Internet. (...)
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