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(29/01/2009 08:43:30)
Le labo commun Microsoft-Inria expose ses projets
Deux ans après l'inauguration du laboratoire commun entre l'Inria et Microsoft, c'est un Bernard Ourghanlian (directeur technique et sécurité de Microsoft France) « content, et même plutôt impressionné » par les résultats obtenus, qui présente les projets menés conjointement par les chercheurs des deux entités. Toute une journée a été consacrée à l'événement hier, 28 janvier, à l'Ecole polytechnique. Dans la salle, « 200 personnes, essentiellement des chercheurs, venus du monde entier », précise Bernard Ourghanlian. Un rapport scientifique décrivant l'activité du centre de recherches commun sera présenté courant février. En attendant, cette journée a été l'occasion d'aborder les 7 projets sur lesquels travaillent les chercheurs depuis janvier 2007 (et parfois avant, certains liens ayant été établis longtemps auparavant). Les travaux sont répartis en deux thèmes: « la sécurité et la fiabilité du logiciel d'une part, les interactions entre l'informatique et les autres sciences d'autre part ». Dans tous les cas, précise Bernard Ourghanlian, « ce sont les ingénieurs de recherche qui choisissent les sujets sur lesquels ils vont travailler ». Dans le premier thème, il s'agit d'appliquer les mathématiques pour améliorer la sécurité et la fiabilité des logiciels. Trois projets sont regroupés sous cette ombrelle. Parmi eux, le recours à des programmes informatiques pour prouver des théorèmes mathématiques. La démonstration du théorème sur lequel travaille l'équipe d'une dizaine de chercheurs « tient sur 400 articles et 10 000 pages », explique Bernard Ourghanlian. Et encore, dit-il, « il n'est prouvé que parce qu'il a été lu par des pairs mathématiciens, qui l'ont déclaré correct avec une certitude de 99% ». Le projet vise à créer une bibliothèque de preuves élémentaires qu'un logiciel pourra utiliser pour obtenir une preuve parfaite. « Et inversement, on pourra utiliser les mathématiques pour prouver qu'un logiciel est correct. » A l'heure actuelle, seuls les projets informatiques où la sécurité des personnes est en jeu (gestion du trafic du métro, informatique embarquée dans les avions ou les voitures, gestion opérationnelle des centrales nucléaires, etc.) se permettent de prendre le temps de recourir à des méthodes formelles pour s'assurer de la fiabilité des logiciels. Apporter des preuves formelles de sécurité dans un environnement distribué Toujours dans le thème de « l'informatique de confiance » cher à Microsoft (qui s'échine ainsi à faire oublier ses failles de sécurité et autres bugs à répétition), le deuxième projet a pour but, dans une architecture distribuée, d'apporter des preuves formelles de sécurité. Qui permettront par exemple de prouver qu'une machine n'est pas sûre, ou au contraire qu'un protocole de sécurité est bien respecté. « Quand je suis connecté au site de ma banque, prend comme exemple Bernard Ourghanlian, je veux être certain que c'est bien le site de ma banque. Et réciproquement, ma banque veut être sûr que c'est bien moi. Ce n'est pas toujours simple. » Dans le troisième projet tombant dans cette catégorie, il s'agit de recourir à une méthode (TLA, Temporal logic of actions) et à un langage (TLA+) pour s'assurer que ce qui est obtenu à partir d'un modèle est bien ce qui était voulu au départ. L'idée, expliquent les auteurs du projet, est de pouvoir « attraper les bugs dans un algorithme ou la modélisation d'un système avant même qu'il ne soit implémenté ». Un dictionnaire mathématique en ligne et des interfaces homme/machine pour les scientifiques [[page]] Le deuxième thème de recherches, dont l'ambition est de mettre l'informatique au service des scientifiques, comporte quatre projets. Le premier vise à créer une sorte de dictionnaire dynamique de fonctions mathématiques, « de façon, explique Bernard Ourghanlian, à ce que les physiciens disposent d'une fonction de génération automatique de fonctions mathématiques, au travers d'une interface Web, avec la possibilité de modifier les paramètres et les variables d'une manière graphique ». Un premier prototype est d'ailleurs opérationnel. Un autre projet, nommé Reactivity, s'intéresse aux interfaces homme/machine, et plus précisément à la manière dont un scientifique peut utiliser un outil informatique pour prendre ses notes et stocker ses informations, de façon à pouvoir ensuite les réorganiser et fouiller dedans. Les buts du projet sont aussi bien de pouvoir « capturer l'activité de l'utilisateur » que de lui permettre « d'interagir avec ses activités passées ». La programmation par contraintes pour optimiser les algorithmes Le projet de recherches combinatoires pour les e-sciences espère de son côté parvenir à des algorithmes d'optimisation capables de s'adapter aux problèmes combinatoires les plus complexes. Les 'solveurs' actuels, indiquent les responsables du projet, ne savent pas prendre en compte la complexité croissante des projets scientifiques. L'équipe travaille donc à optimiser ces outils avec de la programmation par contrainte. Bernard Ourghanlian souligne à ce propos qu'un module développé dans le cadre de ce projet, par Youssef Hamadi, sera intégré à la prochaine version de MS Project, qui doit justement aider les gestionnaires de projet à jongler avec les contraintes de ressources, de tâches, de budget, de temps... Le dernier projet vise à inventer des systèmes de modélisation permettant de fouiller dans les images et les vidéos, et d'en tirer des informations. Il avait déjà été en partie présenté lors des TechDays de Microsoft France, en février 2008. Si Microsoft ne veut toujours pas dire combien il a investi exactement dans ce partenariat avec l'Inria (l'éditeur prenant en fait à sa charge la moitié des quelque 50 personnes du centre de recherches), Bernard Ourghanlian répète que ce type de recherches fondamentales est un investissement à long terme, et qu'en tant que tel, il n'est pas touché par un quelconque plan de réduction des coûts. Et en attendant les applications concrètes, 7 modules logiciels sont prêts et proposés au public en Open Source. (...)
(28/01/2009 18:15:08)Les netbooks contribuent à la baisse du marché informatique français, d'après GfK
L'année 2008 marque un tournant pour le secteur high-tech. Selon le cabinet d'études GfK, celui-ci a enregistré un chiffre d'affaires de 19,5 milliards d'euros, soit 3 % de moins qu'en 2007. Le seul secteur informatique, qui représente 34 % des ventes juste derrière l'électronique grand public, enregistre même une baisse plus forte de l'ordre de 5 %. Les ventes de PC de bureau, d'ordinateurs portables (y compris les netbooks) et de périphériques comme les imprimantes ont ainsi généré 6,63 milliards de chiffres d'affaires en 2008. Pourtant, la crise financière n'explique pas à elle seule ces mauvais résultats. En volume, les ventes ont progressé de 15 %. Pour Gfk, les causes sont avant tout structurelles : manque d'innovation, saturation du taux d'équipement et surtout guerre des prix acharnée entre les différentes marques. L'arrivée des netbooks a ainsi été désastreuse pour l'informatique. Avec un prix moyen constaté de 330 euros, ceux-ci ont fait baisser le prix d'achat d'un micro-ordinateur de 16 % par rapport à 2007, pour passer sous le seuil des 700 euros, à 652 euros. « Même si cette nouvelle offre a généré un nouveau marché, elle a instauré dans l'esprit des consommateurs de nouveaux seuils psychologiques de prix, » souligne Bertrand Huck, en charge des secteurs informatique, téléphonie et photographie chez GfK. En 2009, les PC seront aussi concurrencés par les smartphones Selon le cabinet, l'impact de la crise se fera réellement sentir en 2009, au moment où confrontés à une baisse du pouvoir d'achat, les acheteurs devront procéder des arbitrages. L'informatique sera l'un des secteurs les plus durement touchés. Elle devrait ainsi voir son chiffre d'affaires chuter encore de 10 %, dans un marché high-tech en baisse globale de 9%. En effet, les ventes de PC portables seront encore confrontées à la concurrence des « netbooks », mais également à celle des « smartphones » toujours plus puissants. En 2008, il s'en est vendu plus de 1,8 millions sur un total de 23,5 millions de téléphones. Et cette année, ils devraient représenter 30 % du chiffre d'affaires de la téléphonie. Les itinérants qui pouvaient envisager l'achat d'un PC portable pour consulter leurs courriels et accéder à Internet ont désormais le choix de passer par des netbooks, ou des smartphones, faciles d'utilisations. D'autant que de nombreuses applications d'entreprises s'installent désormais sur ces . (...)
(28/01/2009 17:54:12)Les commutateurs Cisco réduiront la consommation des équipements informatiques et des bâtiments
Lorsqu'il s'agit de parler green IT chez Cisco, c'est le PDG en personne qui se déplace. Il faut dire que John Chambers avait sensibilisé l'entreprise à son impact environnemental dès son retour de Davos en 2006. Il avait alors constitué un 'éco-board' et lancé des actions idoines. A Barcelone, où se tient la conférence annuelle CiscoNetworkers, le 27 janvier, il a présenté Energywise, une des premières concrétisations de sa décision d'alors. Cette technologie sera intégrée à l'ensemble de la gamme de commutateurs Catalyst de Cisco pour mesurer, contrôler et diminuer la consommation électrique des matériels informatiques des entreprises et des bâtiments. C'est par activation logicielle que les commutateurs de la gamme Cisco actuelle surveilleront et optimiseront la consommation électrique des équipements. Il sera alors possible d'activer ou de désactiver ces derniers, de mesurer leur consommation bien sûr, mais aussi d'affecter des priorités à certains environnements ou de procéder à un délestage intelligent du système. Un morceau de code se greffera par ailleurs sur la plateforme centrale d'administration LMS (LAN management solution) du constructeur pour contrôler l'ensemble de la consommation électrique. C'est depuis LMS que seront mis en oeuvre les éléments d'une éventuelle politique globale de gestion de la consommation. Une réduction de 10% à 30% de la consommation des bâtiments EnergyWise sera disponible en trois étapes. Pour commencer, à partir de février, il permettra de gérer, depuis les commutateurs, les éléments alimentés par un réseau IP comme les téléphones, les caméras de surveillance ou les points d'accès Wifi. Ensuite, dès l'été prochain, ce sera au tour des périphériques connectés en IP mais alimentés par un autre moyen, comme les PC, les laptops ou les imprimantes. Dans ce cas, c'est un protocole spécifique qui se chargera de la mesure, du contrôle et de la réduction de la consommation. Enfin, début 2010, Cisco s'attaquera aux équipements de bâtiments comme le chauffage, la ventilation, l'air conditionné, les ascenseurs, l'éclairage, les systèmes de badge, les alarmes incendies et les systèmes de sécurité. Ce dernier cas impose de passer par une interface entre le réseau IP et le bus de terrain des équipements du bâtiment. Pour développer ce type d'interfaces, Cisco a déjà passé un accord avec Schneider Electric pour ses produits, par exemple. Mais il a aussi acquis la société Richards Zeta qui propose un middleware chargé d'exposer les standards du bâtiment au réseau IP en XML. Un moyen de convertir des technologies qui ne seraient pas ouvertes sur IP pour qu'elles fonctionnent avec EnergyWise. Selon Olivier Seznec, directeur de la stratégie technologique et en charge du comité green IT pour Cisco France, « avec de tels outils, il est possible de réduire de 10% à 30% la consommation d'un bâtiment. Bien sûr, on parle plutôt d'immeubles de bureau ou de bâtiments techniques comme les hôpitaux, par exemple.» « EnergyWise est à la fois une technologie et un programme, précise par ailleurs Olivier Seznec. Aujourd'hui, c'est notre première annonce d'une technologie avec un objectif purement green IT. Nous avions déjà la téléprésence et la Web collaboration, par exemple, mais ces outils n'avaient pas été conçus dans un but green IT dès le départ. » (...)
(28/01/2009 17:21:46)Les représentants du personnel de Microsoft face au plan de suppression de postes
L'annonce des 5000 suppressions de postes par Microsoft au niveau mondial, dont 1400 immédiatement, n'a pas provoqué l'émoi des syndicats français de l'éditeur. « Cette annonce n'a rien de bien nouveau, estime Pascal Vaché, délégué syndical CTFC et représentant du personnel chez Microsoft France. Dans l'entreprise, les taux de départs sont d'environ 7% : les démissions augmentent régulièrement et les licenciements secs sont supérieurs à 3% par an ». Pour étayer son argumentaire, le syndicaliste a fait un calcul : « Si l'on se réfère au chiffre de 5 000 postes supprimés sur 18 mois, et qu'on ramène ce taux sur 12 mois, on obtient un pourcentage de 3,7% de licenciements, un score conforme aux pratiques habituelles de l'éditeur. » Le PDG Steve Ballmer aurait lui-même évoqué, dans la presse américaine, une politique sociale qui consistait à supprimer 7% des effectifs par an afin de renouveler les effectifs : « Il était question, d'après certains articles, de 8,2% de départs volontaires dus à l'usure, et de 4% pour mauvaises performances », rapporte Pascal Vaché. Un seul poste supprimé dans la filiale française La firme aurait donc tendance à réduire régulièrement sa voilure, quitte à réembaucher derrière, de manière à maintenir le volume de ses effectifs. En fait, pour le syndicaliste, l'information à retenir ne porte donc pas sur les réductions de postes, mais sur le gel partiel des embauches dans l'entreprise : « Steve Ballmer a évoqué entre 2000 et 3000 postes non remplacés sur 18 mois C'est à notre sens ce chiffre qui constitue la véritable information », considère le syndicaliste. En France, pour l'instant l'impact est faible et ne concerne qu'un seul et unique poste supprimé. Les représentants du personnel étudient actuellement les possibilités de reclassement qui permettront au salarié concerné d'éviter de passer par la case licenciement. Sur les perspectives d'avenir, la CFTC espère que l'évolution de la crise ne conduira pas Microsoft à déployer un plan d'ampleur comme celui d'HP. En attendant, ils s'attendent à des gels de salaires, comme chez Yahoo, dans la filiale française, Microsoft ayant pour habitude de coller au marché en période de déflation. (...)
(28/01/2009 16:50:30)Sun réalise la plus importante optimisation de datacenter de son histoire
Sun a transféré le principal datacenter de StorageTek (acquis mi-2005) de Louisville sur son site de Broomfield, à quelques kilomètres de là. Sun s'enorgueillit d'avoir réalisé le plus impressionnant "donwsizing" de datacenter de son histoire, passant d'une surface de 32 000 m² à 11 000 m². Près de 2200 serveurs ont été remplacés par 1240 et le nombre de baies de stockage est passé de 738 à 225. Le tout (serveurs + baies de stockage) est contenu dans 65 racks. Il y en avait 550 auparavant. Résultat, Sun compte économiser 1,1 million de dollars par an en énergie pour un site qu'il présente comme 456% plus performant que son prédécesseur. (...)
(28/01/2009 16:48:35)Wikipedia fait un pas vers la modération d'articles a priori
Ted Kennedy est mort. Son collègue au Sénat américain, Robert Byrd, aussi. C'est du moins ce qu'ont affirmé les articles de Wikipedia consacrés à ces personnalités, avant que des internautes ne s'empressent de faire disparaître ces informations erronées et de rétablir la vérité : ces deux célébrités vivent toujours. Face à des erreurs qui se multiplient et érodent la légitimité de Wikipedia, son fondateur a décidé de réagir. Si la célérité des utilisateurs de l'encyclopédie libre a permis de ne laisser les informations fallacieuses que quelques minutes en ligne, ces deux exemples mettent en lumière les errements auxquels Wikipedia est immanquablement sujet. Puisque le service permet à quiconque d'apporter sa contribution, il autorise automatiquement la mise en ligne de contenu erroné. C'est ce qu'avaient démontré des étudiants de Sciences Po en 2007, dans le cadre d'un travail conduit par leur professeur Pierre Assouline. La modération a priori, déjà expérimentée pour les germanophones Pour que la crédibilité de Wikipedia ne s'en trouve pas trop écornée, l'encyclopédie envisage une validation obligatoire des modifications soumises sur certains types d'articles. Dans ce système, préconisé par Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, tous les utilisateurs continueraient d'avoir le droit d'amender les articles, mais ces modifications seraient placées dans une file d'attente. Charge ensuite à des 'éditeurs de confiance' d'approuver les changements proposés avant que ceux-ci ne soient effectivement mis en ligne. Un tel système est déjà en cours d'évaluation sur la version germanophone de l'encyclopédie. Les délais de mise en ligne des corrections s'en trouvent largement allongés - il faut parfois compter trois semaines avant de voir une modification validée - mais Jimmy Wales estime qu'en assermentant suffisamment de super-utilisateurs, ce laps de temps pourrait ne pas dépasser une semaine. Avec ce dispositif, dit 'Flagged revision', « les inepties [concernant Ted Kennedy et Robert Byrd] auraient été évitées à 100% », argumente Jimmy Wales. Soucieux de conserver son principe de fonctionnement reposant sur les contributions des internautes, Wikipedia a mis en place une consultation pour recueillir leur sentiment sur ce procédé. Pour l'heure, 60% des participants se sont prononcés en sa faveur. (...)
(28/01/2009 16:36:46)L'ex-IBM autorisé à travailler sur les iPhone et les iPod d'Apple
Aux termes d'un accord amiable, Mark Papermaster, vétéran d'IBM, pourra commencer à travailler chez Apple fin avril. Au cours de sa première année à Cupertino, il devra prêter serment par deux fois pour assurer à IBM qu'il n'exploite pas ses technologies secrètes dans son rôle de directeur de la division en charge des développements de l'iPhone et de l'iPod. Cette annonce clôt un feuilleton qui débuta en novembre dernier, lorsque Mark Papermaster, un des 300 cadres membres de l'Elite Integration and value d'IBM, tenta de rejoindre Apple. IBM avait alors excipé d'une clause de non-concurrence signée en 2006 lui interdisant de travailler pour un concurrent pendant un an après sa démission. Dans un premier temps, un juge fédéral avait rendu une décision favorable à IBM. La procédure d'appel lancée par Mark Papermaster se solde donc par un accord amiable. Et deux serments sur la Bible. (...)
(28/01/2009 14:40:54)Annuels SAP : une belle croissance qui n'empêche pas la suppression de 3 000 postes en 2009
Malgré la crise, certains acteurs de la IT ont pu tirer leur épingle du jeu en 2008, en partie grâce à leur stratégie de croissance externe. C'est le cas de SAP, dont l'action a progressé de 6% à la bourse de Frankfort, après l'annonce de ses résultats. Son chiffre d'affaires annuel s'établit à 11,57 Md€ pour l'année 2008, en progression de 13% en incluant l'activité de Business Objects dans sa comparaison avec l'année 2007. Le résultat opérationnel progresse en valeur absolue de 4% à 2,84 Md€. En revanche, la marge opérationnelle est impactée par le rachat de BO, dont les coûts de fonctionnement étaient supérieurs à ceux de SAP : elle tombe à 24,6% du chiffre d'affaires, contre 26,7% l'an dernier. Le bénéfice net recule de 2% à 1,88 Md€ (1,91 Md€ en 2007). L'exercice 2009 de SAP sera beaucoup plus incertain et le numéro 1 mondial des logiciels d'ERP prévoit, d'ici à la fin 2009, de supprimer 3 000 postes sur un effectif mondial de 51 500 salariés (en octobre dernier, il avait déjà réduit ses dépenses et gelé ses embauches). Pour y parvenir, il va réduire au minimum ses recrutements et tabler sur les départs « naturels ». Mais il prévoit aussi un plan de départs volontaires. Pour l'instant, aucun détail n'est fourni sur la répartition des suppressions par zone géographique ni par domaines d'activité. On en saura sans doute davantage sous peu puisque l'éditeur s'apprête à entamer les discussions avec les partenaires sociaux. En passant de 51 500 à 48 500 collaborateurs, il prévoit d'économiser de 300 à 350 M€ sur ses coûts annuels pour commencer 2010. +30% sur les ventes de licences et de maintenance en France au 4e trimestre Sur l'année 2008, SAP a réalisé globalement une croissance de 14% sur ses ventes de licences logicielles et de maintenance qui s'élèvent à 8,457 Md€ (calculées suivant les normes US GAAP). Mais ces performances sont, là aussi, atteintes à périmètre courant, c'est-à-dire en tenant compte de l'absorption du Français Business Objects, le 21 janvier 2008. A périmètre constant, c'est-à-dire sans tenir compte du rachat, les ventes de licences et de maintenance de SAP n'ont progressé que de 6% d'une année sur l'autre (un calcul réalisé en outre à taux de change constant et sans s'appuyer sur les normes US GAAP). En France, SAP a réalisé une progression de 46% sur le chiffre d'affaires total en 2008. « La fin d'année a été forte, avec une progression de 30% des ventes de licences et de maintenance au quatrième trimestre », détaille Pascal Rialland, DG de la filiale française. « Après une période de grave incertitude entre le 15 septembre et fin octobre, il y a eu un apaisement et un effet d'amortisseur dans l'économie française qui nous a permis de rester sur une dynamique très positive », explique le dirigeant. Depuis son arrivée à la tête de SAP France, il y a trois ans, le chiffre d'affaires de la filiale française a doublé (300 millions d'euros en 2005). Le succès non démenti du décisionnel de BO [[page]] Toujours dans l'Hexagone, l'activité liée aux solutions décisionnelles de Business Objects a, à l'évidence, tiré les revenus vers le haut, alors même que BO avait déjà des parts de marché importantes sur le secteur. Au printemps dernier, l'éditeur a recomposé son catalogue BI en conjuguant ses propres produits et ceux réunis par BO. Quatre offres ont très bien fonctionné : Profit & Cost Management (héritée de BO/ALG), la planification budgétaire acquise par SAP avec le rachat d'OutlookSoft, Financial SCM qui permet d'optimiser la gestion de la trésorerie (une offre BO/Cartesis) et, enfin, la gestion des risques et de la conformité (rachetée avec Virsa Systems). De gros contrats avec Areva et Schneider Electric D'autres domaines ont bien marché. « Le manufacturing, l'un de nos secteurs historiquement fort, a beaucoup investi ces derniers temps, même s'il est par ailleurs touché par la crise, souligne Pascal Rialland. D'une part, parce que ces entreprises ont voulu réduire les temps de déploiement de leurs projets pour en réduire les coûts. D'autre part, parce qu'elles ont souhaité accélérer l'alignement de leurs équipes sur les mêmes outils informatiques et les mêmes processus ». Parmi les contrats remportés, le DG de SAP France cite notamment Areva et Schneider Electric. Les ventes ont moins bien marché sur le secteur public, en comparaison de 2007, année de Chorus. En revanche, sur 2009, la filiale a de gros projets en ligne de mire (notamment l'Opérateur national de paye ou ONP pour les fonctionnaires civils). « Il y a énormément à faire dans la réforme de l'Administration », pronostique Pascal Rialland. +39% sur les PME, mais 2009 sera difficile Du côté des PME, la filiale française a réalisé une progression de 39% en 2008 sur l'ensemble de cette activité qui vise les entreprises réalisant moins de 500 M€ de chiffre d'affaires. Dans cet ensemble, il convient de distinguer l'augmentation de 116% sur sa ligne de produits Business One, destinée aux PME de moins de 200 personnes (où dont le CA est inférieur à 150 M€). En 2009, en revanche, Pascal Rialland estime que le marché des PME ne sera pas facile pour en France. « Ce secteur va souffrir. Nous voyons des PME qui ne peuvent pas investir car elles doivent gérer des problèmes de trésorerie ». Enfin, concernant l'offre hébergée SAP Business ByDesign, proposée aux PME en mode SaaS (software as a service), l'éditeur continuera à se focaliser sur les six pays sur lesquels elle a déjà été commercialisée, dont la France, qui compte plusieurs clients. L'éditeur a prévu d'attendre avant de la lancer sur de nouveaux pays. (...)
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