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(28/01/2009 14:19:07)
Annuels ST Microelectronics : pertes records et suppression de 4 500 emplois dans le monde
ST Microelectronics subit de plein fouet les revers de la crise. Le fabricant de composants électroniques - qui emploie actuellement 52 000 salariés, dont 11 000 en France - a accusé une perte nette de 366 M$ sur son quatrième trimestre 2008, conséquence de la baisse de ses ventes de produits à destination du marché automobile, outils de communications sans-fil et périphériques informatiques compris. Lors de la même période l'année précédente, le groupe franco-italien avait dégagé un bénéfice net de quelque 20 M$. Une restructuration qui permettra de dégager 700 M$ d'économies Le chiffre d'affaires réalisé au cours du trimestre recule de 17% à 2,276 Md$, contre 2,742 Md$, l'année précédente. Sur l'ensemble de l'année 2008, le groupe affiche 786 M$ de pertes nettes, soit bien plus que les 477 M$ de pertes engrangées un an plus tôt. Le constructeur a donc décidé de se restructurer pour pouvoir réduire ses coûts de plus de 700 M$ en 2009. Cette réorganisation passera par la suppression de 4 500 postes au niveau mondial en 2009. Le groupe a également prévu de réduire ses investissements de moitié, à 500 M$. En France, les syndicats s'attendent au pire : d'après la CGT, la DRH française de ST Micro aurait annoncé un probable alourdissement du chômage partiel, une extension à d'autres catégories, et de nouvelles modifications des plans de congés. L'intersyndicale appelle donc les salariés à participer à la manifestation pour la défense de l'emploi, prévue demain jeudi 29 janvier. (...)
(28/01/2009 15:16:43)Antitrust : l'UE refuse le délai demandé par Intel
Intel n'aura pas de délai supplémentaire pour préparer sa défense dans le procès antitrust intenté par Bruxelles. Le Tribunal de première instance de l'UE (TPI) vient ainsi de rejeter le recours formé par le fondeur, qui exigeait l'accès à plusieurs documents issus d'AMD. Selon Intel, ces pièces seraient prépondérantes pour l'élaboration de sa défense. Au contraire, AMD estime que cette requête ne visait qu'à gagner du temps. Le mis en cause accompagnait en effet son recours d'une demande de prolongation du délai qui lui était octroyé pour répondre aux accusations de la Commission européenne. Lancée en 2000 après une plainte d'AMD, l'enquête de l'exécutif européen vise à faire la lumière sur de prétendues pratiques anticoncurrentielles mises en place par Intel sur le marché des processeurs x86. Celui-ci aurait notamment offert des rabais aux constructeurs de PC pour qu'ils n'intègrent pas de puces AMD dans leurs machines. La décision du Tribunal de première instance de rejeter le recours d'Intel laisse désormais le champ libre à la Commission pour poursuivre son enquête. Si Intel finissait par être reconnu coupable des charges pesant contre lui, il serait exposé à une amende susceptible d'atteindre 10% de son chiffre d'affaires mondial. L'année dernière, le fondeur avait enregistré des ventes de presque 40 Md$. Sans surprise, Intel ne se laisse pas abattre par la décision du TPI. Selon le porte-parole du groupe, ce jugement ne signifie rien quant au fond de l'affaire. Et Intel laisse entendre qu'il pourrait continuer à tenter de retarder le travail judiciaire de l'UE en interjetant appel auprès de la Cour de justice. (...)
(28/01/2009 12:11:04)Prodware intègrera le développement durable dans ses applications
Signe des temps, même les prestataires informatiques s'intéressent au développement durable. Ainsi, l'éditeur et intégrateur français d'environnements de gestion Prodware a-t-il décidé de mettre en oeuvre une politique globale en la matière. Pour sa propre stratégie, il vient de recruter Anne Baer au poste de chargée de mission développement durable. Mais il prépare aussi l'évolution de ses applications métiers, notamment conçues pour les PGI de Sage et de Microsoft, afin que d'ici à la fin 2009, elles génèrent des tableaux de bord pour faire le point sur la 'durabilité' des activités des entreprises. « L'une de nos actions va consister à faciliter la génération des bilans carbone. Au lieu de faire la chasse aux factures et autres tableaux Excel renfermant les informations nécessaires à leur élaboration, les entreprises pourront marquer à la base les données saisies dans leur PGI pour les exploiter le moment voulu », explique Philippe Bouaziz, président de Prodware. Certes, seules quelques entreprises ont aujourd'hui l'obligation légale de faire le point sur leur consommation énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais la loi dite du Grenelle 1, votée en 2008, envisage déjà l'extension progressive de ce devoir à d'autres structures, notamment celles qui comptent plus de 250 collaborateurs d'ici à la fin 2013. Prodware se prépare aussi à l'explosion du marché du bilan carbone en tant que prestataire de services. Dans le courant de ce semestre, certains de ses consultants seront formés par l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) à la certification de ces bilans carbone d'entreprise. Ne pas se cantonner au bilan carbone Mais Prodware ne souhaite pas se limiter au bilan carbone, ni même au volet environnemental du développement durable. Pour Philippe Bouaziz, « Le développement durable touche à de nombreux autres domaines parmi lesquels on peut citer l'équité salariale, l'égalité entre hommes et femmes ou encore les processus d'achat.» Afin de mettre à la disposition des entreprises un ensemble de critères à partir desquels elles vont pouvoir marquer leur données, Prodware se base sur la Global reporting initiative. Créé en 1997, ce référentiel, non contraignant, a été conçu pour aider les entreprises à évaluer la performance de leur activité en termes économiques, environnementaux et sociaux, à travers six grandes familles d'indicateurs : économie, environnement, droits de l'homme, emploi, relations sociales et travail, responsabilité du fait des produits, social. Les premiers tableaux de bord orientés vers le développement durable seront disponibles dans certaines applications de l'éditeur dès le mois de février prochain. Dans le courant du deuxième trimestre, ce sera au tour de la plupart des indicateurs de la GRI d'être intégrés. Et fin 2009, l'ensemble des offres verticales de l'éditeur auront leurs indicateurs sectoriels et métiers. L'une des prochaines évolutions des logiciels de Prodware dans le sens d'une meilleure prise du développement durable interviendra suite au vote de la prochaine loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE). Selon Prodware, le nouveau volet d'obligations qu'elle comprendra devrait inclure des notions de développement durable. Toutefois, aucun agenda n'a encore été fixé par le gouvernement pour son examen. (...)
(28/01/2009 12:05:45)Annuels Yahoo: des pertes mais toujours pas d'envie de vendre
Deux semaines après son arrivée à la tête de Yahoo, Carol Bartz a dû se plier à un exercice difficile : annoncer les résultats peu reluisants de l'année 2008, et présenter les perspectives pour l'avenir. La nouvelle patronne du portail Internet a d'ailleurs réaffirmé à cette occasion qu'elle n'avait pas accepté le poste dans le but de vendre l'entreprise (son prédécesseur, Jerry Yang, avait fermement refusé toutes les offres de Microsoft). En revanche, Carol Bartz s'est dite ouverte à d'éventuels partenariats. Les résultats financiers montrent en effet que Yahoo doit infléchir sa tactique. Le portail a terminé l'année sur un trimestre en baisse de 2%, à 1,37 Md$ (frais de commissionnement déduits), ce qui est en ligne avec les projections des analystes. De même, la perte nette de 303 M$ n'est pas une bonne nouvelle (comparée aux 206 M$ de bénéfice net du dernier trimestre 2007), mais elle est due à des frais exceptionnels, et elle reste en phase avec les attentes du marché. Le dernier trimestre a été marqué notamment par un important plan de suppressions de postes - Yahoo est passé de 15 200 à 13 600 collaborateurs - et Carol Bartz vient juste d'annoncer un gel des salaires. 487 M$ de frais d'amortissement et 107 M$ de frais de restructuration Sur l'année, le chiffre d'affaires a légèrement augmenté, à 7,2 Md$ (+3%). La croissance est un peu plus forte lorsqu'on considère le CA après déduction des frais de commissionnement (la rémunération des partenaires): +6% à 5,4 Md$. Le bénéfice net est quant à lui en baisse de près de 36% à 424 M$. Une chute expliquée par des frais d'amortissement (487 M$) et des frais de restructuration (107 M$). Pour 2009, Carol Bartz annonce un premier trimestre dont le chiffre d'affaires devrait se situer entre 1,52 et 1,72 Md$, un chiffre qui ne tient pas compte, précise-t-on chez Yahoo, d'éventuelles charges de restructuration dans le cadre du plan d'économies en cours. La nouvelle CEO de Yahoo, connue pour être une femme à poigne, a expliqué qu'elle entendait s'attaquer très rapidement à plusieurs chantiers, dont celui de l'organisation de la société, qu'elle juge inutilement complexe. Elle a en revanche soigneusement évité de donner des indications précises sur la stratégie à venir, se contentant de formules marketing habituelles: « Nous devons rendre notre stratégie plus transparente, alimenter l'innovation, être focalisés de façon obsessionnelle sur nos utilisateurs et leurs usages, et toujours nous rappeler que ce sont les produits géniaux qui amèneront les utilisateurs et les annonceurs à Yahoo. » (...)
(28/01/2009 11:18:34)Les licenciements pour motif personnel ont augmenté dans les SSII
En 2007, près de 10 000 licenciements ont été recensés dans les sociétés de services informatiques et chez les éditeurs de logiciels, soit environ 3% des effectifs de la branche. C'est ce qu'indique l'association d'informaticiens Munci, qui s'est procuré, auprès de l'Unedic, et comme à son habitude , les chiffres des motifs de ruptures de contrat de travail ayant donné lieu à une entrée en indemnisation pour les sociétés du secteur des activités de services informatiques, SSII, et éditeurs. « Ces chiffres sont relativement stables en 2007 par rapport à 2006, relève le président de l'association Régis Granarolo. Dans le détail, on note cependant une hausse des licenciements pour motif personnel et une baisse des licenciements économiques ». Les chiffres 2008 n'ont certes pas été encore publiés, mais les licenciements pour causes économiques devraient nettement augmenter sur cette période, en conséquence du nombre élevé de plans sociaux qui ont frappé le secteur IT au niveau mondial. (...)
(27/01/2009 18:27:18)Peut-être bientôt des .bzh et des .green
Les rencontres internationales des noms de domaine, qui se sont tenues à Paris les 26 et 27 janvier, ont permis d'attirer l'attention sur la valeur prise par certains noms de domaine au moment de leur revente. Elles ont aussi mis en lumière les enjeux des nouvelles extensions (TLD, top level domain) qui sont envisagées par l'Icann, le régulateur technique d'Internet. Ces deux journées ont été organisées et animées par MailClub (gestionnaire de noms de domaine) et Sedo (place de marché de noms de domaine), en partenariat avec l'Afnic (autorité de nommage pour les domaines de la zone .fr) et l'Eurid (association chargée de la gestion du .eu). La création de nouvelles extensions, au-delà des TLD génériques (.com, .org, .net, etc.) et géographiques (.fr, .de, etc.), a été abordée en juin dernier lors de la 32e réunion publique de l'Icann. L'ouverture des TLD est jugée plutôt séduisante lorsqu'il s'agit d'étendre les extensions aux noms de capitales (Paris, par exemple, est candidate pour le .paris), à certaines régions ou communautés (comme le .bzh pour la Bretagne, à l'instar du .cat créé pour la Catalogne), ou encore à des projets comme le .health pour garantir la sécurité des données médicales, ou le .green pour identifier les initiatives liées au développement durable. En revanche, la possibilité de créer des TLD personnalisés présente aussi le risque de voir se multiplier tous azimuts les noms de domaine, ce qui entraînerait une confusion très dommageable dans le paysage Internet. Certains spécialistes font remarquer que la perspective des revenus générés par le dépôt des dossiers de création de TLD personnalisés (l'Icann demande [mise à jour] 185 000 dollars par dossier) risque aussi d'entraîner une dérive. Le régulateur pourrait être tenté d'accepter un nombre de candidatures trop important. En tout état de cause, les premiers noms de domaine personnalisés ne verront pas le jour avant 2010. « Il y a de fortes tensions entre ceux qui veulent beaucoup d'extensions et ceux qui ne le souhaitent pas, ceux qui comptent en tirer profit et ceux qui veulent les employer à des fins utiles », a reconnu Sébastien Bachollet, vice-président de l'Alac (At Large Advisory Committee), qui participe aux travaux de l'Icann. « Je ne vois pas d'entrée dans la racine de nouvelles extensions avant 2011 », a-t-il estimé. 3 millions de noms de domaine enregistrés en .eu [[page]]Parmi les créations les plus récentes de noms de domaine de premier niveau figure le .eu, lancé en décembre 2005. Marc Van Wesemael, directeur général de l'Eurid, a présenté hier un premier bilan. La barre des trois millions de noms de domaine .eu a été franchie le 11 janvier dernier. Ce TLD a été créé avec l'ambition d'offrir « une seule identité européenne sur Internet aux 500 millions d'Européens répartis dans 27 pays ». A ce jour, c'est l'Allemagne qui en a enregistré le plus grand nombre (916 698), suivie par les Pays-Bas (408 897), le Royaume-Uni (370 517) et la France (243 910), selon les statistiques publiées par l'Eurid. L'intérêt de déposer un .eu réside surtout dans l'identification européenne du site, mais il est tout relatif du point de vue de la génération de trafic. L'utilisation d'un .eu ne renseigne pas, notamment, sur la langue utilisée par le site, alors qu'un .fr ne présente aucune ambiguïté. Ces deux journées parisiennes de décryptage et de discussions autour des noms de domaine ont donné l'occasion d'en savoir un peu plus sur les projets .bzh, .green, .health et .vla (pour la Flandre), respectivement portés par Matthieu Crédou, président de l'association www.bzh, Annalisa Roger, fondatrice de DotGreen Registry Corporation, et Rudy Van Snick, président d'Internet Society Belgium et coordinateur des projets .health et .vla. L'idée du .bzh remonte à 2005. Elle s'inspire de l'aventure du .cat, pour la Catalogne, cette extension ayant suscité l'enregistrement de 38 000 noms de domaine. Cette extension s'adressera tant aux particuliers qu'aux sociétés qui souhaitent associer une image bretonne à leur site et voudront acquérir un nom de domaine .bzh pour s'ancrer dans un marché. « Nous tablons sur un budget de 320 000 euros pour ce projet, dont 200 000 euros juste pour le dépôt du dossier auprès de l'Icann », a indiqué Matthieu Crédou en précisant qu'il leur fallait encore réunir un peu plus de 200 000 euros. Le .green servira à soutenir des causes écologiques ou humanitaires Ambitions philanthropiques pour Annalisa Roger qui porte haut le projet .green dans le cadre d'une association à but non lucratif. Son intention est en effet de reverser des fonds à des causes d'intérêt général, liées à l'environnement, bien sûr, mais aussi aux démarches humanitaires, à l'éducation, au développement durable, à la préservation du climat... « Le mot green est universellement associé aux enjeux environnementaux », rappelle Annalisa Roger. Ce nom de domaine s'adressera à tous ceux qui souhaitent faire progresser leur activité dans l'économie qui se développe autour des thèmes écologiques. « Il vous permettra de renforcer votre présence sur Internet si vous êtes impliqués dans le green et il ajoutera une connotation de responsabilité sociale au nom de votre société ». La fondatrice de DotGreen Registry Corporation ajoute, qu'en outre, le .green permettra à ceux qui le choisiront de s'impliquer dans une initiative philanthropique. « Nous ne ferons pas de profit sur les noms de domaine des organisations qui ont pour objectif le développement durable, précise Annalisa Roger. Nous leur réserverons le nom qui les intéresse et elles le paieront au prix réel. » Pour Rudy Van Snick, coordinateur du projet .health, l'objectif est de parvenir à sécuriser un environnement derrière ce nom de domaine auquel pourraient être associées des informations médicales personnelles, accessibles en cas de déplacement à l'étranger. Il aimerait convaincre le milieu médical et les universités de l'importance du projet. « L'idée est de créer un groupe de partenaires, chacun étant responsable sur son domaine ». (...)
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