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(07/06/2007 09:22:28)

Ordinateurs-de-votes.org se structure en donnant naissance à la Crii-vote

La plateforme citoyenne Ordinateur-de-vote.org va donner naissance à la Commission de recherche et d'informations indépendantes pour le vote (Crii-vote). Pierre Muller, l'animateur du site, devrait en prendre la présidence et sera assisté de Chantal Enguehard, maître de conférence en informatique, et de Jean-Didier Graton, expert en sécurité. Ordinateur-de-vote.org avait participé activement à relayer les doutes que faisaient planer les machines à voter sur la sincérité du scrutin lors de la campagne présidentielle. La Crii-vote prendra la forme d'une association dont les statuts précisent qu'elle « se veut un pôle d'excellence interdisciplinaire majeur de l'espace français et européen pour le contrôle et le respect du vote et des consultations citoyennes dans le cadre de systèmes électoraux entièrement et directement vérifiables par tous les citoyens. « Il s'agit de se structurer, explique Pierre Muller au mondeinformatique.fr, d'englober le plus de monde possible et de ne pas en rester aux seuls informaticiens ». La commission ouvrira ainsi ses portes aux représentants des institutions, chercheurs, juristes, organisateurs d'élections et citoyens. « Il existe un problème avec les machines à voter mises en place, rappelle Pierre Muller, il faut en sortir par le haut ». La Crii-vote se donnera pour mission immédiate de faire signer aux plus de 7500 candidats aux élections législatives son contrat pour la transparence du vote républicain. Pour l'heure, environ 40 aspirants parlementaires ont paraphé le document dans lequel ils s'engagent, s'ils sont élus, à déposer une proposition de loi visant à supprimer les machines à voter tout en indemnisant les communes qui ont choisi de les mettre en place. (...)

(06/06/2007 19:33:13)

YouTube dans la nasse des droits de retransmission sportifs français

Après la Premier League, gérant le football professionnel anglais, c'est au tour de la Ligue française de football et de la Fédération française de tennis - organisatrice de Roland-Garros - de porter plainte contre YouTube (propriété de Google) pour hébergement de vidéos dont la retransmission est jugée illégale. Les deux organisations ont rejoint la "class action" lancée devant la justice américaine. Depuis que le sport s'est imposé comme un spectacle majeur, les organisateurs de manifestations sportives ont vu leurs émoluments exploser avec les retransmission vidéos. Aujourd'hui, ces derniers craignent par dessus tout une perte de valeur de leur spectacle avec la profusion de vidéos amateurs ou issues de la télévision et diffusées gratuitement sur les sites d'échange sans être soumis à aucun contrôle ni aucune taxe. "YouTube nuit aux efforts que nous avons mis en place pour développer et promouvoir le tennis en France et dans le monde entier, à travers une palette de médias, y compris nos propres sites Internet", affirme ainsi Michel Grach, directeur de la communication de la Fédération française de tennis. Un risque jugé d'autant plus important pour Roland-Garros que la fédération - adossée à son partenaire traditionnel IBM - a depuis longtemps parié sur Internet pour le suivi des rencontres en temps réel. Aux Etats-Unis, la NBA pour le basket et la NHL pour le hockey avaient déjà entamé un bras de fer en 2006 qui s'était soldé par un accord. Les deux fédérations avaient obtenu le droit de contrôler la diffusion de leurs spectacles sur le site tout en s'engageant à déposer leurs propre vidéos. Une issue possible pour les plaignants français ? (...)

(06/06/2007 15:32:25)

Le premier numéro de LMI au Musée de l'informatique

Le Musée de l'informatique expose le premier numéro du Monde Informatique. Daté du 26 janvier 1981, le journal annonçait en Une la sortie du DPS 7/65 de CII-Honeywell Bull, équipé d'un OS natif CGOS 64-E et de 16 Kbits de mémoire à puce MOS « en attendant mieux ». Le journal, déjà publié par IDG - éditeur de lemondeinformatique.fr - présentait par ailleurs une « première mondiale » : le recours à un logiciel de simulation automatique de syntaxe pour rédiger entièrement un ouvrage par ordinateur. La machine utilisée, un Apple II, était programmée en assembleur et recourait au hasard pour arranger les termes employés. Le premier numéro du Monde Informatique, et les autres objets exposés, sont visibles tous les jours. Le billet pour la visite de la Grande Arche (9 € pour les adultes, 7,5 € pour les enfants et étudiants) donne accès librement au Musée de l'informatique. (...)

(06/06/2007 15:05:47)

Le développement durable à l'agenda d'un cadre sur trois

A l'heure où le sommet du G8 se confronte aux problématiques liées au réchauffement climatique, les cadres affichent leur intérêt pour la prise en compte, dans la marche de leur entreprise, de la question du développement durable. Selon un sondage OpinionWay publié aujourd'hui par le syndicat CFE-CGC, si 95% des cadres interrogés considèrent que cette prise en compte est un enjeu important, voire prioritaire pour 48% d'entre eux, ils sont un peu moins nombreux (78%) à avoir une idée précise de ce que cela recouvre. Et pour cause : pour un cadre sur trois seulement, l'entreprise d'appartenance est engagée dans une démarche de développement durable. Et 22% des sondés déclarent ne pas savoir si c'est le cas ou non. Parallèlement, 57% des cadres se disent suffisamment informés à ce sujet. Deux fois sur trois, ils estiment que le volet environnemental est nettement prioritaire, par rapport au volet social (23% le mettent cependant au premier plan) et à la composante économique (prioritaire dans 15% des réponses). Les partenaires sociaux sont associés à la démarche dans près d'un cas sur deux. Alors que pour une petite majorité du panel (53%), les partenaires sociaux devraient être force de proposition dans ce domaine. Chez les militants qui font partie du panel interrogé, et pour qui le volet social prend un peu plus d'importance (pour 34% des sondés), le volontarisme est encore plus marqué puisque 78% d'entre eux estiment devoir y prendre leur part. (...)

(05/06/2007 16:27:35)

Ricoh sensibilise ses employés à la journée mondiale de l'environnement

Décrétée par les Nations-Unies, la journée mondiale de l'environnement du 5 juin est prise très au sérieux par certains groupes comme Ricoh, qui veut motiver ses salariés à la responsabilisation collective et individuelle, en les incitant aux économies d'énergie. « Le succès rencontré lors des éditions précédentes a incité Ricoh à reconduire sa journée d'action mondiale en faveur de l'écologie, indique Masamichi Oishi, responsable du service environnement de Ricoh Europe. Au total, 83 entités du groupe, réparties dans 25 pays, ont participé à cette initiative les années précédentes. On estime avoir économisé 31 901 kWh d'énergie électrique et 12 tonnes d'émission de CO2. Les résultats de cet effort collectif devraient faire avancer les réflexions individuelles sur l'environnement. » Le fabricant de copieurs annonce tendre vers une « réduction de 1% des émissions de CO2 par employé et par an, ceci malgré un effectif global toujours plus important. » Et pour montrer que l'écologie est un sujet qui lui tient à c?ur, Ricoh France consacre une semaine complète à l'environnement jusqu'au 11 juin. Outre l'extinction des enseignes et la réduction de consommation électrique, l'entreprise propose à ses employés un test sur la connaissance des énergies renouvelables, une sensibilisation à l'utilisation « écologique » du véhicule et au tri des déchets, ainsi qu'une opération de nettoyage des étangs de la forêt de Meudon. Reste à savoir si ces éco-citoyens poursuivront leur action après cette semaine verte et surtout si la responsabilisation de chacun sera un moyen de lutte efficace contre les dommages du CO2 et des autres polluants composites et chimiques. Le carbone n'est qu'un des nombreux éléments à prendre en compte Globalement, la journée du 5 juin commence à faire des émules dans un monde qui se veut de plus en plus concerné par l'environnement. Souvent montrés du doigt, les Etats ne sont qu'un maillon de la chaîne, la responsabilité des citoyens et des entreprises étant tout autant importante. D'ailleurs, une enquête récente de l'Economist Intelligence Unit (Royaume-Uni) faite au niveau mondial, montre que 10% des entreprises seulement mesureraient de manière exacte leurs émissions de gaz à effet de serre, et 25% de façon partielle. L'enquête intitulée « A change in the climate. Is business going green ? » estime que près d'un tiers des entreprises n'auraient aucun plan dans le domaine de leur efficacité énergétique. Mais est-ce vraiment le CO2 qui est en cause ou est-ce l'implication dans une démarche écologique globale qui doit primer ? Tod Arbogast, responsable du développement durable chez Dell, donne une réponse : « le carbone est un composant, mais ce n'est pas le seul composant. » Et l'enquête de conclure : « dans son industrie (NDLR : fabrication de PC) par exemple, les procédés chimiques et les recyclages sont au moins aussi importants » (source : rapport de l'Economist Intelligence Unit, mai 2007). (...)

(05/06/2007 16:30:56)

Pour ses 40 ans, l'Inria est l'invité spécial du Salon européen de la recherche et de l'innovation

La troisième édition du salon européen de la recherche et de l'innovation s'ouvrira le 7 juin à la Porte de Versailles. Inauguré par Valérie Pécresse, la nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce salon est l'occasion de découvrir les nouveautés présentées par les entreprises participantes ou d'assister à des conférences. Placé sous le signe de l'Europe, ce salon a pour invitée d'honneur l'Espagne. Il accueillera un autre invité de marque : l'Inria (Institut national de la recherche en informatique et en automatique), qui souffle cette année ses 40 bougies et présente des projets innovants sur le salon. Parmi ceux-ci, « Cardiosense 3D » est un simulateur cardiaque personnalisé pour chaque patient, permettant au cardiologue de visualiser en 3D les paramètres physiologiques. A noter que ce projet d'envergure nationale mobilise 4 équipes de recherche de l'Inria : Asclepios, Macs, Reo et Sisyphe. A suivre de près également « ViCopT », un autre projet destiné à protéger et tracer les contenus audiovisuels en vue de détecter les copies. Toujours dans l'audiovisuel, « Grimage » apporte des nouveautés pour les professionnels du cinéma par les techniques de la réalité virtuelle dans le but de créer des effets spéciaux inédits. Enfin, les recherches consacrées à la sécurité informatique et développées dans le centre commun Inria- Microsoft Research seront présentées par les équipes de chercheurs. Un rapprochement fructueux entre candidats et recruteurs Le salon européen de la recherche et de l'innovation permet aussi de se faire une idée des perspectives d'embauche dans le secteur de la recherche via l'opération « les rendez-vous de l'emploi ». Celle-ci est destinée à améliorer la connaissance du marché de l'emploi scientifique en France et à favoriser les rapprochements entre les candidats et les opérateurs privés de la recherche et de l'innovation. Ces rendez-vous de l'emploi s'adressent aux chercheurs et aux professionnels des métiers scientifiques d'appui à la recherche et à l'innovation, ou aux personnes qui souhaitent exercer ces fonctions à court terme. En 2006, les 127 recruteurs inscrits ont sélectionné 350 candidats et leur ont proposé 490 rendez-vous. « De plus, une forte proportion des entretiens réalisés a abouti à une proposition d'embauche » indiquent, sans autre précision, les organisateurs qui ont donc souhaité renouveler cette opération. Sur le même sujet : - Contrat quadriennal entre l'Inria et l'Etat : 7 défis prioritaires - Deuxième salon européen de la Recherche et de l'Innovation (...)

(05/06/2007 11:09:02)

Alliance TICS rappelle ses engagements à Nicolas Sarkozy

Alliance TICS a envoyé hier à l'AFP une lettre ouverte destinée à rappeler au président de la République ses engagement envers le secteur. « L'Union des syndicats français des industries des technologies de l'information, de la communication et des services associés (TICS) souhaite que leur secteur soit piloté par un membre du gouvernement, disposant des moyens nécessaires à sa mission, comme s'y était engagé le candidat Nicolas Sarkozy », indique le communiqué. L'Alliance rappelle qu'en avril dernier, le candidat de l'UMP « s'était prononcé en faveur de la désignation d'un membre du gouvernement pour la mission de prospective, de pilotage et coordination de la politique de l'Internet et du numérique ». Or, souligne Alliance TICS, « actuellement, une dizaine de ministères est concernée par le secteur des NTIC (Nouvelles technologies de l'information et de la communication) ». Dans une interview pour lemondeinformatique.fr, le Syntec s'était lui aussi prononcé en faveur d'un délégué intergouvernemental rattaché au Premier ministre. La mesure faisait partie des propositions envoyées aux candidats à la présidentielle par le syndicat des éditeurs de logiciels et des SSII. (...)

(04/06/2007 17:51:50)

Philippe Gildas assigne Microsoft pour la paternité de Vista

Philippe Gildas poursuit Microsoft pour « violation de la propriété intellectuelle et préjudice ». L'homme de télévision reproche à l'éditeur l'utilisation illicite de la marque Vista : le nom de baptême du dernier système d'exploitation estampillé Microsoft a en effet été déposé par Philippe Gildas en octobre 2003. Soit deux ans avant que le géant de Redmond ne fasse enregistrer la marque auprès de l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle). Le journaliste avait déposé la marque pour un projet de chaîne de télévision destinée aux séniors, Télé Vista, qui devait voir le jour en 2003. Le chantier s'était enlisé mais semble, selon Philippe Gildas, sur le point d'aboutir. L'animateur compte ainsi lancer sa chaîne à l'automne et s'estime gêné par l'irruption de l'OS de Microsoft sur le devant de la scène. Aussi, il assigne l'éditeur, arguant qu'il a déposé la marque « dans tous les domaines de la propriété intellectuelle de l'entertainment et des médias : en presse, en télé, sur le Web, etc. » De fait, si Philippe Gildas a effectivement enregistré la marque dans les classes 35, 38 et 41, qui incluent les catégories pré-citées, il a omis les classes 9 et 42. Or, ce sont ces dernières qui recouvrent précisément le secteur dans lequel se situe Vista : logiciels, conception et développement d'ordinateurs et de logiciels. Il paraît donc délicat pour l'homme de télévision d'obtenir gain de cause, tant les marques déposées par lui et Microsoft recouvrent des champs d'application différents. (...)

(01/06/2007 18:05:19)

Forrester recommande d'analyser les messages des spammeurs pour mieux lutter contre eux

Les Américains adorent se faire peur. Et, pour y parvenir, ils ne reculent devant rien. Dans leur dernière étude sur le pourriel, les analystes du cabinet Forrester Research n'hésitent pas à parler d'une menace à base "d'intelligence artificielle". Excusez du peu ! En réalité, dans la lutte permanente entre la lance (alias pourriel) et le bouclier (alias filtre), une nouvelle étape est en train d'être franchie. Le bon vieux spam à papa, bourré de Viagra et autres joyeusetés pour se sentir plus heureux et/ou plus fort, ne passe plus les filtres depuis belle lurette. L'idée de le dissimuler sous la forme de « Viazac », par exemple, n'ayant pas fonctionné longtemps, on est alors passé à l'image, à l'amalgame de pixels qui ne prend de sens que pour un oeil humain et le cerveau qui le pilote. Déjà, près d'un spam sur deux est une image. Or, juste au moment où apparaissent les outils automatiques pour filtrer ces images, les futés spammeurs commencent à les déformer pour qu'elles échappent à la sagacité des derniers filtres. Où s'arrêtera-t-on ? Pour Forrester Research, s'attaquer au spam en lui-même n'est pas la bonne solution. Au lieu de s'attacher au contenu du message, il faut s'intéresser à son environnement. Par exemple, d'où il est émis et où il invite le lecteur à se rendre procurent des indices difficiles à dissimuler. Il faut donc des outils capables d'identifier ces éléments. Si l'on ajoute à cela une législation américaine qui ne favoriserait pas autant les spammeurs, on peut encore espérer un cyber monde débarrassé des pourriels. P.-S. : Rappelons que le Viazac est un mélange de Viagra et du fameux antidépresseur Prozac. Même si la composante Viagra n'a pas l'effet escompté, la présence du Prozac rend l'échec tout à fait supportable ;-) (...)

(01/06/2007 16:48:11)

Steve Jobs et Bill Gates ensemble pour raconter leurs souvenirs

Pour Steve Jobs, l'enfer, c'est Windows. Après le recours à cette métaphore humoristique, le patron d'Apple a fini par rencontrer sur scène le fondateur de Microsoft. Steve Jobs et Bill Gates ont en effet accepté l'invitation du Wall Street Journal, qui organisait une conférence sur les nouvelles technologies à San Francisco, la D : All Things Digital Conference. Hier matin, dans une session animée par un éditorialiste du Wall Street, Walt Mossberg, Steve Jobs s'est félicité d'avoir distribué plus de 300 millions d'exemplaires de son logiciel iTunes. « Ce qui fait de vous un énorme développeur de logiciels Windows », l'a taquiné Walt Mossberg. « Comment ressentez-vous cela », l'a-t-il alors interrogé. « Nous recevons du courrier de beaucoup de gens disant qu'iTunes est leur application favorite sur Windows. » Marquant une légère pause, le temps d'un haussement d'épaules et d'un sourire, Steve Jobs a enchaîné : « C'est comme donner un verre d'eau à quelqu'un en enfer. » Plus tard dans la journée, Bill Gates et Steve Jobs se sont rejoints sur scène, un événement rare. Leur venue a d'ailleurs été précédée par des vidéos des rencontres passées, en 1984, 1991 et 1997. Les deux hommes sont ensuite entrés chacun à un bout de la scène. Et Kara Swisher, collègue de Walt Mossberg, a lancé la discussion en demandant à chacun de définir la contribution de l'autre à l'industrie informatique. « Bill a construit le premier éditeur de logiciels de l'industrie, a entamé Steve Jobs. Et je crois qu'il l'a fait avant que quiconque dans l'industrie ne sache ce qu'était un éditeur de logiciels, et cela, c'est énorme. Et le modèle économique qu'ils ont fini par adopter a fini par fonctionner plutôt bien. » Le retour de Steve Jobs a marqué le retour de la coopétition « Ce que Steve a fait est phénoménal, a répliqué Bill Gates. 1977, l'Apple II, l'idée que ce serait une machine pour le grand public, et un incroyable outil [...]. Et le Macintosh, c'était tellement risqué. [...] D'une certaine façon, nous construisons les produits que nous avons envie d'utiliser. Il a vraiment poursuivi ce but avec une élégance et un goût qui ont eu un impact énorme sur l'industrie. Apple était littéralement en train de faillir quand Steve est revenu et a insufflé de l'innovation et un goût du risque qui ont été phénoménaux. Donc l'industrie a bénéficié immensément de son travail. » Bill Gates et Steve Jobs ont ensuite raconté leurs débuts, la façon dont le premier a vendu au second un langage Basic capable d'effectuer les calculs en virgule flottante, le pari qu'ils ont fait sur les interfaces graphiques - et comment ce pari a payé, a expliqué Bill Gates, quand les ordinateurs ont commencé à être équipés de processeurs 386. Les deux se sont ensuite attardés sur la « coopétition » (à mi-chemin entre compétition et coopération) entre les deux entreprises. Steve Jobs a ainsi rappelé que lorsqu'il est revenu prendre les commandes d'Apple en 1997, beaucoup de dirigeants d'alors pensaient que la réussite d'Apple se ferait obligatoirement au détriment de Microsoft. Décidé à remettre la société sur les rails, Steve Jobs a pris la décision d'appeler Bill Gates pour essayer d'arranger les choses. C'est depuis ce jour, a repris Bill Gates, que Microsoft a une équipe qui se consacre au développement d'applications pour le Mac, un « gros business » pour Microsoft. [[page]] Alors que Walt Mossberg insistait sur le fait que Microsoft et Apple sont sans cesse en compétition (Zune contre iPod, Vista contre MacOS X, etc.), Steve Jobs a tenu à souligner que son but premier était de concurrencer des fabricants japonais de matériels. La grande différence, a-t-il expliqué, résidant dans le logiciel animant ces matériels. « Le grand secret d'Apple, c'est que nous nous voyons comme un éditeur de logiciels. Il n'y en a plus tant que ça. Microsoft en est un. » L'avenir appartiendrait aux clients riches en fonctionnalités Les deux compères sont enfin tombés d'accord sur le futur des ordinateurs. Bill Gates a longtemps combattu l'idée qu'un terminal puisse suffire, préconisant plutôt un poste client puissant (« client lourd », disent les adeptes du client léger). Le futur, selon lui, est à un poste « riches en fonctionnalités locales », mais sachant aussi utiliser la richesse de fonctions disponibles ailleurs. Steve Jobs a abondé dans son sens, prenant l'exemple du futur iPhone (attendu fin juin), qui permettra d'utiliser les services de Google Maps. « L'expérience utilisateur est incroyable, bien meilleure que sur un ordinateur. Et cette application cliente est le résultat de beaucoup de technologie sur le poste client. Vous ne pouvez pas faire tout ça dans un navigateur. » Pour lui comme pour Bill Gates, l'avenir n'appartient pas à un type d'appareil en particulier : les utilisateurs auront un ordinateur et plusieurs outils « post-PC » plus spécialisés. Le public a pu poser quelques questions à la fin de la session. Interrogé sur ce que chacun pouvait envier chez l'autre, Bill Gates a cité chez Steve Jobs « le goût intuitif, à la fois pour les gens et les produits ». Tandis que Steve Jobs a dit regretter que lui et Steve Wozniak n'aient pas appris plus tôt, à la création d'Apple, à nouer des partenariats comme Microsoft avait su le faire. « Si Apple avait eu ça dans son ADN, cela nous aurait vraiment bien servi. Mais Apple ne l'a appris qu'une vingtaine d'années plus tard. » (...)

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