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(20/10/2009 17:43:32)

NKM veut des élus 2.0 face aux citoyens 2.0

Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, a présenté ce matin 20 octobre le programme des "ateliers de l'élu 2.0". Elle souhaite ainsi inciter les parlementaires à blogger, twitter, poster, communiquer par ce biais. Les sessions serviront à présenter les outils de ce passage au 2.0, mais aussi et surtout, à expliquer aux parlementaires l'intérêt des blogs et des réseaux sociaux et à lever les freins qui font encore obstacle à la démarche. Nombre d'élus ont eu, par exemple, des expériences décevantes avec le Web 1.0, alors que d'autres ne voient dans le Web 2.0 qu'un jeu pour adolescents en mal d'occupation. Les parlementaires sont donc conviés à assister aux journées (*) organisées par le secrétariat d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, avec des spécialistes du domaine comme Daniel Kaplan, président de la FING (Fondation Internet nouvelle génération), observateur des usages d'Internet, ou encore Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris, conseiller d'Etat, à l'origine de la consultation nationale 'Lycée pour tous'. « Tous les parlementaires peuvent s'inscrire à un ou plusieurs ateliers, à condition d'être présents personnellement, indique Nathalie Kosciusko-Morizet, mis à part les présidents de groupe qui peuvent se faire représenter. » Michèle Delaunay (députée PS), Yannick Favennec (député UMP), Alain Lambert (sénateur UMP) et Pierre Moscovici (député PS), témoignent dans une vidéo de leur propre expérience du Web 2.0. Sur le Web 2.0, il y a une demande de spontané et de transparence « Internet chez les élus, on en parle beaucoup, mais on le pratique peu, reprend NKM. Et plutôt chacun de son côté, qui plus est. Sur le Web 2.0, il y a une demande de direct par les internautes, de spontané, de transparence. En un mot, d'authentique. » Connue aussi pour ses Twitts et sa page Facebook, la ministre a présenté quelques leçons tirées de sa propre expérience. « Les internautes ne supportent pas que l'élu ne communique pas en temps réel, explique-t-elle. Ils n'acceptent pas non plus que l'élu ne publie pas lui-même, mais fasse faire le travail par ses assistants. C'est véritablement un nouvel espace démocratique en construction. » La communication des élus via un blog ou des billets sur Twitter ou Facebook présente des intérêts évidents : échange direct avec le citoyen, démocratie interactive, etc. Mais elle soulève aussi des craintes vis-à-vis de populations peu connectées. On imagine principalement les difficultés des plus anciens, des ruraux ou encore des habitants de la banlieue, par manque d'accessibilité ou par crainte de la technologie. Dans la vidéo de témoignages qui sera présentée aux participants, Pierre Moscovici précisait : « j'ai 52 ans, il y a deux ans, je n'avais jamais touché un ordinateur. C'est vraiment très simple de s'y mettre ». Ce qui a permis à NKM de confirmer que parmi les inscrits (environ 20 parlementaires par module), tous les âges, toutes les régions, et tous les profils sont représentés. A noter qu'une 'hotline' sera assurée par le secrétariat d'Etat, afin d'accompagner les élus dans le Web 2.0 après leur passage dans les ateliers. Du coté des citoyens, des élus ruraux rassurent sur l'intérêt des habitants de province. La ministre, également maire de Longjumeau, affirme dialoguer régulièrement avec ses administrés sur Twitter. La secrétaire d'Etat évoque même en exemple ce qu'elle qualifie d'aspect positif d'Hadopi. La polémique soulevée par la loi ainsi dénommée a fait naître un intérêt, voire même une expertise, de certains internautes sur le fonctionnement du Parlement. (*) 21 octobre, 4 novembre, 18 novembre, 25 novembre 2009 (...)

(15/10/2009 17:42:32)

Le rapport Afsset ne tranche pas sur la nocivité du sans fil

L'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) a présenté aujourd'hui son rapport d'expertise collective relatif aux radiofréquences. En conclusion de ces travaux, l'agence admet « l'existence d'effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires » et « recommande de réduire les expositions ». Mais le document ne permet pas de conclusion plus ferme sur le sujet car « un certain nombre d'études ne rapporte aucun effet particulier » et « aucun mécanisme d'action n'a été identifié entre radiofréquences et cellules ». L'Afsset reste donc prudente et préconise le développement de recherches complémentaires pour lever les incertitudes. Commandée en 2007 par les ministères de la Santé et de l'Environnement, cette étude devait en particulier s'intéresser à l'éventuelle « modification de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, à une étude épidémiologique sur le risque de neurinome associé à l'usage du téléphone mobile ainsi qu'au développement et au déploiement de nouvelles technologies.» Elle s'est attachée à l'utilisation des technologies sans fil avec des champs électromagnétiques de radiofréquences situés entre 9 kHz et 300 GHz (Bluetooth, Wi-Fi, WiMax, etc.), qui s'est fortement développée en particulier ces dix dernières années, soulevant des interrogations quant à leurs effets éventuels sur la santé. Le rapport Afsset présente l'avantage de présenter clairement la question de la dangerosité des ondes : type de technologies de radiofréquence existantes et applications associées, bandes de fréquences concernées, impacts sur la santé étudiés (le rapport note à ce propos que la présence constatée d'un effet biologique ne signifie pas forcément qu'il entraîne forcément un dommage), etc. Le document s'est aussi intéressé à la question particulière de l'hypersensibilité électromagnétique. Le texte présente les différentes inquiétudes exprimées et les études existantes dans chacun des domaines. Si l'état des lieux est des plus complet, la plupart du temps, aucune conclusion ne permet de pencher du côté de la dangerosité ou au contraire de l'innocuité de ces technologies. Un outil de travail pour le Grenelle des ondes Pour plusieurs raisons, la question n'a pas encore été tranchée. Pour commencer, il semble particulièrement difficile de prouver l'impact ou l'absence d'impact des ondes sur l'être humain (ou sur les animaux, d'ailleurs). Mais par ailleurs, les études publiées jusqu'ici proviennent de l'un ou l'autre des deux clans opposés sur le sujet : les acteurs du marché des télécoms d'un côté et de l'autre, les associations d'usagers ou de riverains opposants à ces technologies. Des études qui sont, de fait, sujettes à caution. Le rapport de près de 500 pages de l'Afsset aura sans doute le mérite d'exposer le problème de façon détaillée, mais pas celui d'apporter une réponse ferme et définitive, ni même de fixer des seuils de dangerosité. Sur sa page Facebook, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, rappelle que demain, vendredi 16 octobre, « le Gouvernement lancera le Comité de suivi de la table-ronde 'radiofréquences, santé, environnement', le Grenelle des ondes », mise en place en avril par la ministre avec Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Ce comité s'appuiera donc sur le rapport de l'Afsset. NKM tient aussi à souligner « le travail fait par l'Agence, la qualité et la rigueur scientifique et méthodologique des travaux conduits. Je sais qu'une importance particulière a été donnée pour garantir l'indépendance des experts. » Le groupe de travail proprement dit comprenait des experts en médecine, biologie, biophysique, métrologie des champs magnétiques, épidémiologie et sciences humaines et sociales. Et en préambule du rapport, l'Afsset précise aussi qu'un de ses comités d'experts a auditionné quatre associations françaises mobilisées sur la téléphonie (Priartem, Agir pour l'environnement, Criirem, Robin des Toits). Un membre de Priartem a également été nommé observateur du déroulement des travaux. (...)

(13/10/2009 17:08:35)

Creative Commons se félicite du prix Nobel d'économie, Elinor Ostrom

L'Américaine Elinor Ostrom a été nommée hier avec un de ses confrères prix Nobel d'économie pour « son analyse de la gouvernance économique, et en particulier, des biens communs ». Outre qu'il s'agit d'une femme, ce qui est une première dans cette catégorie, ce professeur de science politique de l'université d'Indiana travaille sur le « partage collectif » des biens communs. Elle a en particulier mis en évidence la surprenante bonne qualité de gestion de certains biens communs. Elle évoque des ressources naturelles comme les poissons, par exemple, partagés par des groupes de pêcheurs. Mais elle a également évoqué dans certains de ses travaux, la connaissance en tant que bien commun à l'ère du numérique et la possibilité de la gérer sur un mode collectif. C'est ainsi que, sur le blog de Creative Commons, le vice-président Mike Linksvayer de l'organisation, s'est félicité de cette nomination. Les licences Creative Commons permettent justement aux créateurs de concilier le copyright qui protège leurs oeuvres et le partage avec d'autres de ces créations afin d'enrichir celles-ci. L'organisation à but non lucratif a défini quatre niveaux de licences qui déclinent les différentes possibilités de copie, distribution, diffusion, modification des oeuvres sous copyright. Mike Linksvayer rappelle dans son billet en quoi Elinor Ostrom a contribué aux travaux réalisés autour de l'idée de ce type de licences. Elle a participé avec Charlotte Hess, directrice de la bibliothèque numérique des biens communs de l'université d'Indiana, à un ouvrage intitulé « La connaissance comme un bien commun » (understanding knowledge as a commons). Comme l'explique Mike Linksvayer, il s'agissait de « mettre en contexte les biens communs de la connaissance et d'autres biens communs et de considérer ainsi l'information comme une ressource commune. » L'ouvrage d'Elinor Ostrom et Charlotte Hess citait déjà en exemple Creative Commons, qui allait tout juste se lancer à l'heure de la parution. En conclusion de son article, le vice-président envoie ses « félicitations à Elinor Ostrom, et au comité Nobel pour cet excellent choix, très pertinent dans le monde d'aujourd'hui. » (...)

(12/10/2009 16:21:50)

Bill Gates et Larry Ellison toujours dans le trio de tête des plus grandes fortunes américaines, selon Forbes

La fortune de Bill Gates a fondu de 7 Md$, celle de Larry Ellison stagne... La crise frappe tout le monde. Mais le classement des plus grandes fortunes américaines réalisé par le magazine Forbes apporte un élément rassurant : le fondateur de Microsoft (qui pèse 50 Md$) et le fondateur d'Oracle (27 Md$) restent respectivement à la première et la troisième place. Dans l'ensemble, les grands patrons de l'informatique se maintiennent à un niveau plus qu'honorable : ils sont 7 dans le top 20. Sergey Brin et Larry Page, les fondateurs de Google, se classent 11e ex-aequo avec 15,3 Md$. Michael Dell, Steve Ballmer et Paul Allen, qui précédaient les deux jeunes hommes, sont un peu descendus dans le classement. Le fondateur de Dell est désormais 13e, avec 14,5 Md$, le patron de Microsoft est en 14e place (13,3 Md$) et le cofondateur de Microsoft est passé de la 12e à la 17e place (11,5 Md$). Steve Jobs et Eric Schmidt dépassent à peine les 5 milliards de dollars Parmi le top 50, on trouve aussi Jeff Bezos, fondateur d'Amazon 28e (8,8 Md$), James Goodnight, fondateur de SAS Institute, 33e (6,8 Md$), Pierre Omidyar, fondateur d'eBay, 40e ex-aequo avec Eric Schmidt, patron de Google (5,5 Md$) et Steve Jobs 43e (5,1 Md$). Au-delà, arrivent deux figures quasi-légendaires : Gordon Moore, cofondateur d'Intel, 80e (3,7 Md$), et Ross Perot, fondateur d'EDS et de Perot Systems, 85e (3,5 Md$). De la centième place à la deux-centième place, on trouve encore les cofondateurs de Kingston Technology, David Sun et John Tu, 123es ex-aequo (2,5 Md$), la famille des fondateurs du distributeur Ingram, 158e (2 Md$), ex-aequo avec le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg. Du côté des financiers, si Warren Buffet reste deuxième du classement avec ses 40 Md$, on pourra aussi noter que Carl Icahn (l'actionnaire qui a fait parler de lui dans le rachat de BEA par Oracle, ou pendant les négociations Yahoo/Microsoft) est 22e (10,5 Md$), et que le fondateur d'IDG (entreprise qui a lancé Le Monde Informatique, et qui en détient encore 25%) et capital-risqueur Pat McGovern pèse 2,6 Md$, ce qui le place en 118e position du classement. L'année dernière, il pesait 4,1 Md$, et arrivait 89e. (...)

(09/10/2009 17:18:23)

Le Web et l'e-book vus par Umberto Eco, pour Télérama

« Le Web, c'est le coma éthylique assuré ! », assène Umberto Eco, l'écrivain et sémiologue (*) italien, dans l'interview qu'il accorde cette semaine à l'hebdomadaire culturel Télérama (n°3117 du 10 au 16 octobre 2009). Evoquant la programmation que l'intellectuel italien a conçue au Louvre sur le thème du « Vertige de la liste », la journaliste Catherine Portevin lui rappelle qu'il a écrit « que le Web, ce grand catalogue, offre justement le vertige le plus mystique et le plus virtuel ». Eco Umberto confirme. Le Web est bien le catalogue « le plus affolant, le plus dramatique ». Et d'expliquer : « C'est la différence entre le doux vertige que donnent deux verres de whisky et celui que procurent deux bouteilles de whisky. Le Web, c'est le coma éthylique assuré ! ». « La culture est une chose qui se partage, se discute », souligne également l'érudit transalpin en rappelant qu' « une des grandes fonctions de la culture est d'imposer un savoir partagé par tous », ce qui ne veut pas dire immuabilité de ces connaissances. « Il existe une sorte de 'Larousse' encyclopédique admis par tout le monde », plus fourni chez l'homme de 70 ans que chez le jeune de 25 ans. « Internet peut signifier à terme la mise en miettes de ce 'Larousse' commun au profit de six milliards d'encyclopédies, chaque individu se construisant la sienne », confie encore le romancier à notre consoeur de Télérama. Quant à l'importance prise par Internet et par la numérisation des écrits, elle ne préfigure en rien, pour le romancier, la disparition du livre. L'e-book, rappelle-t-il, cherche à imiter le livre, mais ne peut l'égaler. « Le livre papier est autonome, alors que l'e-book est un outil dépendant » ... de sa batterie, de l'électricité, de la nature des matériaux qui le compose (quelle pérennité a-t-il ?), de sa fragilité... Jeté du cinquième étage, il résistera moins qu'un livre en papier, plaisante Umberto Eco. (*) la sémiologie est la science qui étudie les systèmes de communication par signes dans la société. (...)

(01/10/2009 17:18:37)

Open World Forum : Jacques Attali appelle à la numérisation de l'Etat

Invité d'honneur de l'édition 2009 de l'Open World Forum, Jacques Attali, présenté comme un "prospectiviste", a discouru quelques minutes au matin de la première journée pour égrener quelques-uns de ses thèmes de prédilection. Il est ainsi revenu sur les propositions que la Commission de libération de la croissance française, qu'il présidait, avait formulées en matière de nouvelles technologies. Notamment, il a regretté que l'Etat n'ait pas entrepris sa réforme et cherché à numériser ses échanges - "hormis pour le paiement des impôts...", a-t-il ajouté. Jacques Attali a également coiffé sa casquette de patron de Planet Finance, ONG de microcrédit, pour expliquer - comme Michel Rocard l'avait fait il y a quelques jours - que le Grand Emprunt ne pourra être grand, et qu'il devra être consacré à des projets susceptibles de créer les conditions de son remboursement. Pour Jacques Attali, qui préconisait de réserver 20% des commandes publiques aux logiciels Open Source, ces derniers devraient bénéficier de l'emprunt. L'ancien conseiller de François Mitterrand a terminé son allocution par une petite pique, qui lui a sans doute aliéné une grande partie de l'auditoire : "Je suis toujours très méfiant quand je vois employé le mot libre, [...] un logiciel libre, cela correspond à une mystification. On peut dire logiciel ouvert, gratuit, libre de droit... Soyez gentils de ne pas utiliser à tort et à travers le mot, ce sont les gens qui sont libres, pas les choses." De façon plus constructive, Jacques Attali a aussi mis le doigt sur la nécessité d'améliorer la gouvernance et la transparence des projets et des entreprises autour du Libre. "Des gens gagnent leur vie avec, et c'est tout à fait normal, respectable". Mais, a-t-il souligné, il faut que cela ne soit pas bâti ou perçu comme une exploitation indue du travail fourni de façon bénévole par des milliers de contributeurs, car cela pervertirait le modèle. Ou plutôt, pour résumer en reprenant la grandiloquence de Jacques Attali, cela irait à l'encontre des fondements de la démocratie. (...)

(01/10/2009 17:09:05)

Open World Forum : la communauté Open Source se voit comme acteur de la relance numérique

Est-il encore nécessaire de convaincre les décideurs informatiques que l'Open Source s'est largement diffusé et représente une alternative à la fois fiable et économique ? Les organisateurs de la deuxième édition de l'Open World Forum (OWF) s'y sont en tout cas encore employé aujourd'hui, jeudi 1er octobre, en y ajoutant une dimension économico-sociétale : la façon dont les logiciels libres peuvent contribuer à la relance numérique. Jean-Noël de Galzain, patron de Wallix et président de cet OWF 2009, définit ainsi ces deux jours de rencontre, à vocation internationale, comme "le Davos des logiciels libres et de l'innovation ouverte". La séance d'introduction, qui a réuni environ 300 personnes dans l'auditorium du complexe Eurosites à deux pas des Champs-Elysées, a vu défiler sur scène des figures très diverses : représentants de Paris et de la région Ile de France, analyste britannique, consultant américain, patrons d'industrie, représentants des pôles de compétitivité... Les visiteurs les plus sceptiques auront ainsi pu avoir une synthèse de l'évolution du marché de l'Open Source et de ses perspectives d'avenir. Logiciels libres, composantes reconnues de l'informatique d'entreprise Premier constat : les logiciels Open Source sont partout. Plus tard dans la journée, Sylvie Chauvin, présidente du cabinet d'études Markess International, a présenté à des DSI les résultats d'une enquête auprès de 160 interlocuteurs (moitié entreprises du secteur privé, moitié organisations du secteur public). Il en ressort que 92% déclarent utiliser déjà de l'Open Source, et 4% supplémentaires prévoient de le faire d'ici à 2011. "Les logiciels libres et Open Source sont devenus des composantes reconnues de l'informatique d'entreprise", a indiqué sur scène Matthew Aslett, analyste de 451 Group. Néanmoins, la bataille n'est pas gagnée pour autant, a-t-il ajouté. Il reste beaucoup de domaines où il faut rester vigilant et encourager une attitude volontariste, favorisant l'ouverture : les politiques publiques, l'interopérabilité des données dans le cloud, les brevets logiciels... De même, le consultant Andrew Aitken, d'Olliance Group, a mis en garde les représentants des communautés Open Source contre les risques de fragmentation, quand chacun - organisme public, éditeur classique, association, etc. - établit sa propre forge. Cette multiplication des sources complique non seulement le travail des gens souhaitant utiliser du code Open Source, mais risque aussi de décourager les plus méritants de contribuer. Le Libre reste le meilleur moyen de lancer une entreprise dans le logiciel [[page]] Quoi qu'il en soit, à écouter les intervenants, le Libre reste le meilleur moyen de lancer une entreprise dans le logiciel - à condition de bien démontrer la valeur apportée au métier par le fait d'être Open Source, "comme BonitaSoft a su le faire", a commenté Andrew Aitken - et de réaliser des économies, ou du moins d'optimiser son budget. Michael Timan, vice-président de Red Hat et président de l'OSI (Open Source Initiative), a enfourché ce cheval, rappelant qu'une étude a démontré que les logiciels Open Source comptent en moyenne moins d'un défaut pour 1 000 lignes de code, contre 20 à 30 défauts dans les logiciels propriétaires. Pour lui, le mode de création du logiciel Open Source permettrait, s'il était étendu, de réduire la gabegie des dépenses informatiques. "Sur 3 400 Md$ de dépenses annuelles dans les NTIC, 1 000 Md$ sont gâchés à cause d'une mauvaise qualité". Témoignant dans la session Open CIO Summit, qui a réuni toute la journée des DSI pour des ateliers de réflexion sur les avantages et les risques liés à l'Open Source, Justin Ziegler, DSI de PriceMinister, a fait écho à ces propos. Il a raconté comment il a choisi le serveur d'applications Open Source JBoss, "belle alternative à WebLogic qui coûtait les yeux de la tête", ou mis en oeuvre des fonctions avancées ou des modules d'extension d'Apache (comme le cache de données ou la compression des pages Web) afin "d'éviter l'achat de serveurs spécialisés très coûteux". (...)

(01/10/2009 12:43:12)

L'Icann prend ses distances avec le gouvernement américain

L'Icann, l'autorité de régulation d'Internet, a annoncé hier 30 septembre qu'elle avait trouvé un nouvel accord avec le ministère américain du commerce. Le réexamen de l'engagement qui les liait depuis onze ans donne davantage d'indépendance à l'Icann et permet à d'autres pays d'exercer aussi une surveillance sur l'organisation. Depuis un certain temps, de nombreux pays souhaitaient voir se desserrer l'emprise du gouvernement américain sur l'Icann. En mai dernier, la Commissaire européenne Viviane Reding avait notamment exprimé le souhait que l'organisation devienne totalement privée et soit surveillée par un G-12 pour la gouvernance d'Internet. L'engagement signé hier prévoit que l'activité de l'autorité de régulation d'Internet soit contrôlée tous les trois ans conjointement par des membres des comités de conseil de l'organisation, par des experts indépendants et par le Ministère américain du commerce (Department of Commerce). Ce dernier continuera à s'impliquer dans le comité gouvernemental de conseil (GAC) de l'Icann bien que le nouvel accord reconnaisse à l'autorité son statut d'organisation de droit privé. Les autorités américaines disposent « d'un siège » dans le cadre de ce contrôle, a indiqué le patron de l'Icann, Rod Beckstrom, l'Américain qui a pris la succession de l'Australien Paul Twomey en juin dernier. L'ensemble des vérifications effectuées sera publiquement soumis aux commentaires de la communauté internationale et il n'y aura pas de rapport livré de façon séparée au gouvernement américain, a-t-il insisté : « tout sera publiquement communiqué, voilà où réside le réel changement ». (...)

(01/10/2009 11:08:40)

Christine Lagarde renouvelle sa confiance au PDG de France Télécom

Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, a reçu ce matin, jeudi 1er octobre, Didier Lombard, PDG de France Télécom. Dans un communiqué, elle annonce lui renouveler sa confiance, répondant ainsi implicitement aux députés de gauche qui réclamaient, en début de semaine, son départ. Le ministère précise par ailleurs que l'entreprise va procéder à des renforcements de son « plan d'action lancé après les événements intervenus ces derniers jours ». « Une cellule d'accueil téléphonique et une équipe renforcée de psychologues » seront présents pour les salariés et leurs proches. Le « processus des Assises de la refondation de France Télécom » sera lancé dès aujourd'hui et sera « collectif, ouvert et transparent [...] en étroite concertation avec les organisations syndicales et les instances représentatives du personnel. » Enfin, « un dispositif de soutien psychologique et matériel complet sera à la disposition des familles touchées par les drames de ces derniers mois. » (...)

(30/09/2009 16:41:54)

Les dirigeants de France Télécom sur la sellette, après un 24e suicide

Lundi dernier, un salarié de France Télécom a mis fin à ses jours, en se jetant d'un pont autoroutier. Cet employé de Haute-Savoie avait été contraint de quitter son poste dans une agence de services aux entreprises pour un centre d'appel. Après ce 24e suicide en 18 mois dans l'entreprise, les événements se sont emballés chez France Télécom, montré du doigt pour sa politique sociale. Le PDG Didier Lombard, qui s'est fait hué sur les lieux du drame où il s'était rendu lundi, a décidé de suspendre le plan de mobilité interne (changement de poste obligatoire tous les trois ans pour les cadres). Le lendemain, mardi, il a été auditionné par la commission des Affaires Sociales du Sénat, après quoi plusieurs députés PC et PS ont appelé à sa démission. Aujourd'hui, mercredi, le porte-parole du gouvernement et ministre de l'Education Nationale, Luc Chatel s'est cependant refusé à le mettre directement en cause. "C'est une entreprise en mutation, a-t-il estimé, ses métiers ont changé, il y a un aspect humain qui doit être pris en compte, qui est pris en compte par la direction. [...]Sur ce sujet, il faut être très attentif à la situation humaine dans l'entreprise. Le gouvernement a pris également toute la conscience des difficultés qui peuvent être rencontrées" Mais des voix se font de plus en plus entendre par ailleurs contre Louis-Pierre Wenes, directeur général adjoint, à l'origine des nouvelles méthodes de management mise en oeuvre chez l'opérateur depuis 5 ans. Interrogé par nos confrères d'Europe 1, Patrick Ackermann, du syndicat Sud-PTT le décrit comme un « cost-killer, qui a institué le management par la terreur. » Face à la situation, les syndicats FO et CFE-CGC ont par ailleurs décidé de porter plainte contre X pour mise en danger de salariés au travail. FO et la CFTC ont par aussi appelé dans un courrier à une « journée d'action unitaire, le 6 octobre prochain, jour de la réunion plénière de la négociation stress ». Plusieurs débrayages étaient déjà prévus à Bordeaux, Lyon ou Annecy. (...)

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