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Virtualisation

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(26/08/2008 15:02:10)
Treize solutions de virtualisation de postes de travail
Après la virtualisation des serveurs, les entreprises adoptent actuellement la virtualisation des postes de travail, pour les mêmes raisons : flexibilité, coûts moins élevés et facilité de supervision. Ce dernier argument a joué pour l'Université du Maryland, déclare Jim Maloney (Photo), administrateur du réseau de l'école. Il utilise la virtualisation du poste de travail depuis novembre 2007. L'université exploite 50 - et bientôt 250 - images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, qui font tourner le logiciel Ray Server de Sun, et le logiciel de PC virtuel de Sun. Les utilisateurs accèdent aux images de PC virtuels depuis les terminaux légers Sun Ray. « Au total, nous avons économisé 30 heures par semaine en temps d'administration, soit presqu'un emploi à temps plein, constate l'administrateur. [[page]] Réduire les coûts des mises à jour D'autres s'intéressent à la virtualisation du poste de travail afin de se protéger du coût des futures mises à jour de leurs PC. « Comparé aux PC traditionnels, le PC virtuel ne cause aucun souci, se félicite Kunal Patel, responsable de l'informatique de Nina Plastics, un fabricant d'emballages à Orlando (Floride). Nina héberge 50 images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, en utilisant la solution de poste de travail virtuel de Pano Logic. Les utilisateurs accèdent aux images virtuelles depuis un terminal léger spécialisé dans lequel il suffit de brancher une souris, le clavier, l'écran et les connexions réseau. « Nous dépensions entre 700 $ et 1000 $ par PC, tandis que le terminal de Pano ne coûte que 300 $. Et un PC au bout du compte devient obsolète, et doit être remplacé. Avec Pano, si nous voulons mettre à jour tous les postes de travail de la société, nous n'avons qu'à mettre à jour les serveurs, et allouer plus de mémoire ou une plus grande vitesse aux images. C'est une économie concrète, se félicite Kunal Patel. En outre, les utilisateurs bénéficient d'une flexibilité sans précédent. Ils peuvent accéder à leur poste de travail depuis n'importe quel terminal, dès lors qu'il possède une connexion réseau de bonne qualité. Au lieu de partager des applications centralisées, les utilisateurs accèdent à la totalité de l'image de leur PC, avec leurs applications habituelles et même leur fond d'écran. [[page]] Une, deux, trois approches Côté infrastructure, dans une architecture de virtualisation des postes de travail, il est nécessaire de disposer d'un hyperviseur tels que ESX de VMware, XenServer de Citrix ou Hyper-V de Microsoft. Cet hyperviseur s'exécute sur un serveur afin d'héberger les images des PC. De leur côté, les vendeurs se différencient par la couche de logiciel qui réalise la connexion entre les images des PC virtuels et les postes de travail réels, qu'il s'agisse d'un MacIntosh, d'un PC sous Linux ou sous Windows, d'un navigateur web sous RDP, ou des équipements spécifiques comme le terminal léger de Pano. Beaucoup de fournisseurs utilisent le protocole RDP (Remote Data Protocol) de Microsoft afin de réaliser les communications entre le serveur et le client. C'est le cas de Microsoft ou de VMware. D'autres utilisent des protocoles propriétaires afin de réaliser des optimisations, et de la compression. Citrix exploite ainsi le protocole de communications de son architecture ICA (Independant Computing Architecture), tandis que la société Qumranet utilise un protocole appelé Simple Protocol for Independent Computing Environments afin de réaliser des applications multimédias. Les approches des fournisseurs visent différents usages et points de friction. L'approche la plus connue est appelée VDI, d'après l'approche pionnière de VMware avec Virtual Desktop Infrastructure. Elle consiste à héberger une image de PC virtuel sur un serveur central. Le PC virtuel, que l'utilisateur accède via un réseau qui doit toujours être disponible, reste sécurisé, sauvegardé et simple à administrer. L'approche VDI permet de redémarrer facilement en cas de panne ou de désastre, parce qu'il est plus simple de dupliquer un serveur central vers un site de redémarrage que de devoir faire redémarrer de multiples PC distribués sur un réseau. Les images de PC peuvent être redémarrées depuis n'importe où par leurs utilisateurs. L'architecture VDI permet également au quotidien de mieux réagir aux pannes que des PC physiques. Se protéger des pannes [[page]] Quand un vrai PC tombe en panne, l'utilisateur perd ce qu'il vient de réaliser, du temps et - souvent - ses données. Un PC virtuel n'est pas relié à du matériel. Dès lors, si l'on veut corriger ce qui s'est passé, il suffit habituellement de simplement redémarrer la session. Les données devraient être conservées à jour car elles sont placées sur le serveur. De même, les utilisateurs de PC virtuels ne devraient pas être touchés par la panne d'un serveur central. Par exemple, chez Nina Plastics, Kunal Patel, utilise deux serveurs en protection l'un de l'autre. « Un jour, l'un des serveurs s'est arrêté, je m'en suis aperçu uniquement parce qu'en marchant dans la salle informatique, j'ai vu que la lumière était éteinte. J'ai alors interrogé les utilisateurs dans les bureaux, et personne n'avait détecté quoi que ce soit, indique-t-il. Une architecture VDI simplifie la sécurité également. Les mises à jours des correctifs n'ont à être effectuées qu'une seule fois sur le modèle d'image de PC, et les utilisateurs accèdent à l'image corrigée, la fois où ils relancent leur PC virtuel. De plus, l'accès à des clés USB, des CD ou des DVD et autres périphériques, peut être contrôlé de façon centralisée. Enfin, comme les images de PC via VDI sont des PC complets, ces derniers intègrent des fonctions de sécurité comme la gestion de VPN. Côté points faibles, une architecture centralisée en VDI demande à ce que le réseau soit toujours accessible (contrairement à un PC physique sur lequel on peut travailler hors connexion). Résultat, on ne peut pas travailler en VDI dans un avion ou dans un tunnel. Autre point faible de cette architecture, beaucoup d'applications qui exploitent de façon intensive la puissance du processeur pour du calcul ou des fonctions graphiques sur les PC réels, ne fonctionnent pas aussi bien en VDI. Le stockage est aussi un défi [[page]] On observe des goulets d'étranglement lorsque tous les PC virtuels se disputent le processeur ou la mémoire du serveur. De même, les performances d'applications interactives de type vidéo ont tendance à souffrir avec VDI, parce que toute la partie d'exécution du code s'effectue sur le serveur, et est présentée à l'utilisateur via un protocole - RDP - qui n'est pas optimisé pour le streaming. « Parfois, nous effectuons du streaming de vidéo, et pour l'heure, la vidéo n'est pas optimisée. Cela s'affiche, mais il y a des déconnexions, et la partie audio n'est pas synchronisée correctement, constate Kunal Patel. « Le stockage est aussi un défi pour les environnements VDI, avertit Brad Novak, directeur des plates-formes utilisateurs pour la banque Crédit Suisse à Londres. Une fois que les données des PC sont transférées au niveau de la salle informatique, on doit non seulement les héberger, mais aussi les sauvegarder. « Cela devient un défi, si vous utilisez des PC virtualisés pour réduire les coûts, explique-t-il, remarquant que dans beaucoup de cas, les PC virtualisés sont placés sur de coûteux réseaux de stockage SAN. Vous devez vous assurer que les PC virtualisés seront conservés sur un stockage ayant un prix raisonnable. Lorsqu'ils fonctionnent, ils sont habituellement en mémoire. Il y a bien de la pagination, mais il n'est pas forcément nécessaire d'utiliser le mode de stockage le plus rapide, poursuit-il. Une autre option : héberger le PC virtualisé en local [[page]] Il existe une seconde option pour la virtualisation des PC. Le PC virtualisé est hébergé en local sur la machine physique de l'utilisateur. Le réseau n'a pas à être disponible en permanence. La machine - un Apple, ou un PC sous Linux ou sous Windows - est configurée avec un hyperviseur local. Les utilisateurs choisissent différentes images de PC afin de les faire tourner au-dessus de cet hyperviseur. Les produits de virtualisation locale tels que ACE de VMware ou VirtualBox de Sun, servent aux testeurs et aux développeurs qui ont besoin de faire tourner différents postes de travail sur la même machine. Ce mode local est également capable de gérer facilement des applications interactives ou gourmandes en graphiques, parce que la carte graphique locale de la machine est disponible, ainsi que ses autres ressources. Le stockage n'est plus un problème puisque les données sont conservées et sauvegardées en local. Là où le bât blesse, c'est qu'une fois que l'image est en local, elle y reste. Il n'y a pas de centralisation du contrôle, ni de la gestion ni des sauvegardes. Il y a cependant une bonne nouvelle : on n'a pas nécessairement à choisir entre une supervision centralisée et de bonnes performances parce que l'on reste en local. Des outils de virtualisation de PC comme Live PC de MokaFive, sont destinés à combiner le meilleur des deux mondes : l'architecture VDI centralisée et l'hébergement en local. Avec Live PC, on stocke et on gère les images de façon centralisée. Les utilisateurs effectuent un streaming des images vers leurs PC (Apple, PC sous Linux ou Windows). Les performances causent moins de souci qu'avec l'architecture VDI puisque tout est stocké en cache et s'exécute localement sur le poste de travail physique en exploitant ses ressources. Recours à une clé USB [[page]] Une fois l'image téléchargée sur le poste de travail, les utilisateurs peuvent se déconnecter et l'emporter avec eux. Le téléchargement de l'image pour la première fois prend environ 2 heures, mais une fois que les fichiers initiaux sont arrivés, les utilisateurs peuvent commencer à travailler. Face à ce délai de téléchargement, une alternative consiste à distribuer l'image conservée en central via une clé USB chiffrée. Lorsque l'utilisateur se connecte au réseau, l'image locale et celle conservée en central se synchronisent, afin d'effectuer une mise à jour des fichiers de sécurité, et de s'assurer que les données sont gérées de façon centralisée. De façon similaire, Ceedo Enterprise Software de Ceedo Technologies et Secure Virtual Workspace de SanDisk affrontent le problème de la connexion au réseau nécessaire ou pas, en optimisant les images de PC virtuels afin qu'elles s'exécutent directement depuis une clé UBS ou un disque dur portable. Un chiffrement en AES de la clé USB ou du disque externe sécurise l'ensemble des données en cas de perte ou de vol. Par exemple, une compagnie d'assurance gérait les 400 PC portables de ses agents avec plusieurs applications métiers spécifiques. Désormais, elle envoie simplement des clés USB avec le logiciel Ceedo, et une image de PC entièrement configuré, explique Lothar von Kornatzki, directeur de la société Mobility-Office Solutions, un revendeur de Ceedo, à Munich (Allemagne). « Le coût de gestion des PC portables a baissé de 90%, et en interrogeant les agents d'assurance, nous avons constaté qu'ils économisent 4 heures par semaine en termes d'installation d'applications, résistance aux pannes, et facilité d'usage, souligne Lothar von Kornatzki. L'inconvénient est que certaines images nécessitent des clés USB coûteuses, avec des vitesses de lecture et d'écriture suffisamment rapides. Des solutions adaptées à tous les besoins [[page]] Pour ceux qui aiment le contrôle qu'apporte VDI mais ont besoin de performances supérieures pour la vidéo et les lourdes applications de CAO (conception assistée par ordinateur), Qumranet propose SolidICE. Cet outil réclame un réseau disponible de façon permanente, mais il possède un protocole d'échange entre le client et le serveur, afin de transmettre la vidéo en haute définition, la voix sur IP et même la visio-conférence, dans le cadre d'une approche VDI. Si le stockage et les performances posent problème, Citrix pour sa part, a optimisé sa propre version de VDI afin de satisfaire aux deux, en utilisant son expertise autour du protocole ICA, obtenue au travers de son offre MetaFrame. Citrix isole non seulement le matériel du système d'exploitation mais également les applications, et les préférences de l'utilisateur, en stockant les données séparément, et en délivrant uniquement ce que l'utilisateur demande. « Il est inutile de stocker une image complète sur chaque PC, nous pouvons séparer les applications du système d'exploitation afin que l'image réclame moins de stockage, explique Raj Dhingra, directeur de l'activité desktop delivery chez Citrix. Au final, toutes les options existent en matière de virtualisation de poste de travail. Laquelle va l'emporter ? Personne ne le sait. Il y aura plusieurs variantes qui vont coexister car elles répondent à des besoins différents des entreprises. Les 13 outils de virtualisation de poste de travail [[page]] Ceedo Enterprise L'outil de Ceedo Enterprise optimise les images de PC virtuel afin qu'elles tournent directement sur une clé USB ou un disque externe. Comme cela, les utilisateurs peuvent travailler avec ou sans connexion réseau. L'usage d'un chiffrement en AES protège la clé USB ou le disque externe de la perte ou du vol. XenDesktop de Citrix Les utilisateurs doivent être connectés en ligne, afin d'utiliser leur PC virtuel. Citrix a ajouté la virtualisation d'applications aux versions évoluées de sa solution, Enterprise et Platinum. Enterprise Desktop Virtualization de Microsoft Il s'agira d'une offre centrée sur Windows, issue de l'acquisition par Microsoft de la société Kidaro, spécialisée dans la virtualisation d'application. Cette solution devrait fonctionner en modes connecté au réseau ou déconnecté. Virtual Desktop Solution 1.0 de MokaFive Les utilisateurs peuvent accéder les images de leur PC virtuel, appelés LivePC, en ligne ou en mode déconnecté, ou depuis des clés USB. MokaFive est compatible avec des machines Mac ou Windows. Logic virtual desktop solution de Pano Pano propose un package unique, comportant un terminal de la taille de la main, un serveur de gestion, et un service pour le poste de travail. Après avoir connecté le terminal au réseau, les utilisateurs ont accès aux images des PC virtuels placés sur un serveur central. L'offre ne fonctionne qu'en mode connecté, et est compatible avec les produits d'infrastructure VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de fournisseurs comme VMware et autres. Solid ICE Cette solution fonctionne uniquement en mode connecté au réseau. Elle possède un protocole optimisé pour le dialogue client-serveur (Simple Protocol for Independent Computing Environment ou SPICE). Ce protocole accepte les applications multimédia, des écrans multiples, la vidéo en qualité haute définition, la voix sur IP et la visio conférence. [[page]] Secure Virtual Workspace de SanDisk SanDisk est partenaire de Check Point Software Technologies afin de sécuriser l'espace de travail. Cet espace de travail sécurisé est utilisable en mode connecté au réseau, déconnecté ou depuis une clé USB. webOS Basé sur le Web 2.0 et Ajax, webOS fournit un accès à un poste de travail virtuel via un navigateur web. Stoneware se focalise sur les applications Web et Windows avec cette offre fonctionnant uniquement en mode réseau. Virtual Desktop Infrastructure Software 2.0 VDI 2.0 accepte une grande variété de terminaux, depuis les PC traditionnels, jusqu'aux clients légers Sun Ray, et est compatible avec n'importe quel système d'exploitation. La version 2.0 comprend Sun Virtual Desktop Connector, qui s'intègre avec la couche de virtualisation pour la gestion du cycle de vie des machines virtuelles. Les utilisateurs doivent travailler en mode connecté. xVM VirtualBox 1.6 Cette solution est livrée en mode Open Source. Les utilisateurs peuvent faire tourner plusieurs machines virtuelles sur le même PC tout en étant hors connexion réseau. Cette solution est compatible avec Linux, Mac OS X, OpenSolaris, Solaris et Windows. VirtualBox est disponible chez Sun via l'acquisition de Innotek. Virtual Desktop Platform de VDIworks Ce produit fonctionne en mode connecté uniquement, avec n'importe quel hyperviseur. VDIworks est centré sur l'administration, les utilisateurs peuvent gérer les PC physiques et virtuels depuis une console centrale. Virtual Desktop Infrastructure de VMware VDI, pour un usage en mode connecté, permet aux PC d'être gérés de façon centralisée et accédés depuis n'importe quel terminal. Il exploite la technologie ESX de VMware. ACE 2 de VMware ACE est l'offre de VMware pour un usage en mode déconnecté. Les utilisateurs peuvent faire s'exécuter plusieurs machines virtuelles sur un seul PC client. En outre, ACE accepte les clés USB et les disques durs externes. (...)
(22/08/2008 16:10:58)Symantec ajoute nSuite à son offre de diffusion d'applications
Symantec vient à nouveau de compléter son offre d'allocation de ressources sur le poste de travail, cette fois avec les outils de l'éditeur nSuite, qu'il a racheté début août. La technologie de cette société privée (installée dans le Massachusetts), mise en oeuvre dans son logiciel PrivacyShell Virtual Workspace Management, est utilisée principalement dans les hôpitaux pour gérer de façon dynamique et sécurisée l'installation et la suppression d'applications sur les postes de travail des équipes médicales. L'un des intérêts de l'offre est de fournir un espace utilisateur facilement portable d'un terminal à l'autre. Dès que l'acquisition sera finalisée, Symantec projette d'intégrer la technologie de nSuite à ses consoles de diffusion d'applications, Altiris SVS et AppStream, respectivement rachetées en janvier 2007 et en avril 2008. (...)
(22/08/2008 14:47:35)Microsoft simplifie les licences de ses applications pour les environnements virtualisés
A partir du 1er septembre, Microsoft autorisera ses clients à déplacer ses applications basées sur ses outils autant de fois qu'ils le souhaitent, d'un serveur à un autre au sein d'une même ferme. Jusque-là, l'éditeur ne permettait une telle opération qu'une seule fois dans une même période de 90 jours. Seule solution pour contourner l'obstacle : acheter une licence pour chaque serveur susceptible d'accueillir le logiciel. Cette restriction était surtout un frein de taille au déploiement des désormais très répandus environnements de virtualisation. Impossible, en effet, de déplacer une application d'un serveur virtuel vers un autre si ceux-ci sont sur des serveurs physiques différents. Les applications concernées sont SQL Server 2008 Enterprise Edition, Exchange Server 2007 Service Pack 1 Standard et Enterprise Editions, Dynamics CRM 4.0 Enterprise et Professional Editions, Office SharePoint Server 2007, et Microsoft System Center products. Christopher Voce, analyste pour Forrester Research pointe du doigt l'absence de SQL Server Standard Edition. La restriction des 90 jours continue aussi de s'appliquer à des applications personnelles comme la suite Microsoft Office par exemple. Au total, ce sont 41 applications serveurs qui bénéficient des nouvelles dispositions. VMware en cours de certification Microsoft semble donc, au moins partiellement, revenu à la raison. Au point qu'il efface aussi les différences de niveaux de support qu'il appliquait suivant qu'une application s'exécutait sur une machine physique ou virtuelle. Cette dernière mesure concerne l'Hyper-V de Microsoft et les hyperviseurs certifiés par l'éditeur (Cisco, Citrix, Novell, Sun et Virtual Iron). A priori, VMware devrait bientôt rejoindre le groupe et obtenir le support de Microsoft pour les applications s'exécutant dans son hyperviseur ESX. Selon une porte-parole de Microsoft, VMware aurait rejoint le Server Virtualization Validation Program. Il chercherait donc à faire certifier son hyperviseur par Microsoft, ce qui lui permettrait ensuite d'obtenir le dit support. Reste à savoir quand. (...)
(21/08/2008 12:06:58)Sondage flash : le rapport performance-prix reste le moteur d'achat principal des serveurs
Près de la moitié des internautes du site LeMondeInformatique.fr qui ont répondu au sondage sur le « critère le plus important dans le cadre de l'achat de serveurs » ont choisi le rapport performance/prix (48,3%, soit 370 réponses). Au total, 766 personnes ont donné leur avis sur la question. Les budgets resserrés des entreprises expliquent que l'impact financier de la machine demeure un argument de poids. La réduction de la consommation énergétique ne séduit que 18,3% des répondants. Elle induit pourtant, certes à plus long terme, une baisse de la facture d'électricité de l'informatique. Mais il est vrai qu'il reste difficile d'évaluer la consommation globale des serveurs d'une entreprise et donc de mesurer l'économie financière que pourrait apporter l'achat de machines moins gourmandes. Quant à l'impact environnemental de l'informatique, on sait qu'il n'interpelle encore que rarement les entreprises. Qu'il demeure méconnu ou qu'il soit tout simplement négligé. Enfin, plus simplement, la facture d'électricité des serveurs n'est que rarement imputée directement au service informatique... La disponibilité reste à 20,8% (159 réponses) une bonne raison de choisir sa machine. Quant à la performance pure, sans surprise, elle ne fait plus recette avec tout juste 12,7% des réponses (97 réponses). On peut imaginer que les entreprises concernées par ce dernier choix ont des activités pour lesquelles la puissance reste incontournable : calcul scientifique, recherche, finance, etc. (...)
(07/08/2008 17:20:56)VMware rejoint la Fondation Linux
L'Américain VMware, qui domine largement le marché des solutions de virtualisation de serveurs, vient d'annoncer qu'il rejoignait la Fondation Linux, comme l'ont déjà fait Adobe, AMD, Google, HP, IBM ou encore Intel. L'an dernier, le fournisseur avait déjà versé dans l'open source certains de ses outils et, en 2006, il avait ouvert les spécifications de l'interface de sa machine virtuelle qui permet à un système d'exploitation 'invité' de communiquer avec son hyperviseur. La démarche de VMware s'inscrit dans un mouvement d'ouverture et de collaboration entre les acteurs de la virtualisation à un moment où, pourtant, la concurrence entre eux ne fait que s'aiguiser dans le domaine des outils de haut niveau. VMware subit notamment une forte pression commerciale de la part de Microsoft qui a livré en juin son offre Hyper V. Pour contrer cette sortie, VMware a lui-même annoncé EXSi, une version réduite et gratuite de son hyperviseur. Parmi ses concurrents figurent aussi Citrix qui a racheté en août 2007 l'éditeur Xensource et son logiciel en open source. Ce dernier est par ailleurs mis à profit dans les solutions de virtualisation de serveurs d'Oracle et de Sun. (...)
(07/08/2008 11:51:41)DataSynapse va intégrer ses solutions à VMWare
C'est un peu le mariage du grid et de la virtualisation, même si le premier terme n'est plus guère employé par DataSynapse. L'éditeur, qui a démarré dans ce domaine, où il concurrençait notamment Platform Computing, a subtilement glissé vers de la gestion dynamique de services (DASM, Dynamic Application Service Management). Tout en se gardant d'attaquer de front le marché de la virtualisation. Ce qui lui permet aujourd'hui de s'associer avec VMWare, leader du secteur. Comme l'explique Franck Leonard, ingénieur avant-vente de DataSynapse, le métier de l'éditeur est de créer un catalogue de services applicatifs et d'optimiser la consommation de ressources entre ces services en fonction de règles prédéfinies. « Il nous a paru intéressant de collaborer car des applications demandent parfois des environnements spécifiques, dit-il. On passera alors par VMWare. » L'offre de DASM, FabricServer, s'occupera dans ce cas de déployer les images VMWare. Franck Leonard reprend ainsi l'argument clé du grid : « Alors que dans les centres serveurs, les CPU ne sont utilisées qu'à 10 ou 15%, on peut aller jusqu'à 70%. Et on peut augmenter ou diminuer le nombre d'instances en fonction de règles définies - par exemple lorsqu'une application est surtout utilisée le matin - ou de contrats de niveau de service. » Assembler et déployer les images virtuelles à la demande Autre bénéfice, lié spécifiquement cette fois à la virtualisation : l'offre de DataSynapse peut assembler dynamiquement les éléments d'une image virtuelle. L'environnement VMWare impose en effet de stocker des images prêtes au déploiement. Or, prévient DataSynapse, le nombre d'images peut rapidement augmenter en fonction des configurations voulues (édition du système d'exploitation, version du serveur d'application, etc.). De son côté, FabricServer offre d'assembler et donc de composer à la demande les images voulues. Franck Leonard estime que les premiers produits issus de cette collaboration devraient sortir en septembre. Quant à des accords avec d'autres acteurs de la virtualisation, comme Xen ou Microsoft, « on y pense en interne ». (...)
(23/07/2008 12:39:49)VMware propose gratuitement une nouvelle version de son hyperviseur ESXi
Mardi 22 juillet, VMware a annoncé qu'il offrira gratuitement une version « à faible encombrement » de son logiciel de virtualisation ESX. Pour l'éditeur, il s'agit de répondre à la pression de Microsoft et de Citrix. « La prochaine version d'ESXi, sera disponible dans deux semaines, et gratuitement » a déclaré le tout nouveau PDG de VMware, Paul Maritz, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats de l'entreprise. Ancien de Microsoft, ce dernier remplace depuis à peine deux semaines l'ex PDG et fondateur de VMware, Diane Greene, démise de ses fonctions à la surprise générale. ESXi est un hyperviseur de base. Pour VMware, il s'agit d'occuper le terrain avec ce outil qui était déjà à bas prix, tout en se diversifiant au-delà de la simple fonction de virtualisation. Le produit, décrit par Bogomil Balkansky, directeur marketing chez VMware, dispose de toutes les possibilités de l'ancien ESX, dont les fonctions d'infrastructure avancées, telles que VMotion, qui permet le déplacement à la volée de machines virtuelles entre les serveurs. « Fonctionnellement, les deux produits sont équivalents, ESXi fait tout ce que fait ESX, déclare Bogomil Balkansky. Une version gratuite pour concurrencer plus efficacement Microsoft VMware rend gratuit ESXi et non ESX parce que c'est celui qui a l'architecture la plus récente. Et c'est le produit que VMware espère voir le plus largement utilisé par ses clients. ESXi exploite une technologie sans agent pour son administration, c'est pourquoi son empreinte système est beaucoup plus faible (32 Mo) que celle d'ESX. Pour Tom Bittman, analyste au Gartner, cette initiative est significative. Elle va permettre à VMware de concurrencer plus efficacement Microsoft, qui fournit systématiquement son logiciel de virtualisation Hyper-V aux clients qui achètent les versions haut de gamme de son système d'exploitation pour serveur, Windows Server. « La plupart des entreprises achètent d'autres produits de VMware avec l'hyperviseur, ce qui permet à l'éditeur de rendre ESXi gratuit. Ils auraient du le donner dès le début, cela a été une erreur de leur part, explique Tom Bittman. » ESXi coûte actuellement 500 $. « Ce produit gratuit va exposer VMware à un plus grand nombre de clients, estime Bogomil Balkansky. Et nous sommes sûrs qu'ils sauteront le pas et évolueront vers notre produit d'infrastructure virtuelle. » « Microsoft est un formidable concurrent, mais il n'est pas invincible. Je sais qu'ils peuvent se permettre d'attendre », ajoute pour sa part Paul Maritz, lors de la même conférence. Mais sur un marché, où une société comme VMware possède déjà une sérieuse implantation, « Cela dit, sur des marchés où il y a un leader de fait - sous-entendu comme VMware-, il peut être très dur, même pour Microsoft, de rattraper son retard », a-t-il conclu. VMware a publié ses résultats pour le deuxième trimestre de l'année, clos le 30 juin, avec un CA de 456 M$, en hausse de 54% par rapport au même trimestre il y a un an. Le bénéfice s'est élevé à 92 M$. Mais VMware a baissé de 14% en bourse. Les analystes attendaient des revenus de 458,6 millions de dollars. (...)
(17/07/2008 16:16:57)Microsoft retarde Virtual Machine Manager jusqu'à fin 2008
Contrairement à ce qu'avait annoncé Microsoft, Virtual Machine Manager 2008 (VMM), l'outil d'administration de son hyperviseur Hyper-V, ne sera pas disponible avant la fin de l'année. Après de nombreux reports, System Center VMM 2008 était pourtant promis pour le mois prochain. L'outil est véritablement la pierre angulaire de la stratégie de Microsoft sur la virtualisation. Il permettra non seulement de gérer les machines virtuelles sous Hyper-V mais aussi celles sous VMWare ESX. Le support de XenServer est aussi annoncé. L'administration est l'enjeu majeur de la virtualisation. Il est acquis désormais que l'hyperviseur reste bien cantonné aux couches basses des serveurs qu'il anime. De plus, bientôt défini, le format OVF (Open Virtual Machine Format) permettra de migrer l'intégralité d'une machine virtuelle entre les hyperviseurs de VMWare, de Microsoft et de Citrix. Ce dernier a d'ailleurs pré-annoncé hier la pré-bêta de Kensho, outil de portage de machines virtuelles. VMM 2008 sera vendu indépendamment du reste de System Center C'est donc une brique essentielle qu'il va falloir attendre encore plusieurs mois. Cela n'empêche pas Microsoft de commencer à détailler la façon dont sera commercialisé VMM 2008. Il sera en effet vendu seul, indépendamment des autres éléments de System Center. Un signe évident de l'importance qu'il y aura à diffuser le plus largement possible VMM 2008. VMM 2007, qui ne fonctionne qu'avec Virtual Server pour Windows Server 2005, est exclusivement commercialisé dans l'ensemble System Center Server Management. (...)
(16/07/2008 17:46:17)Citrix anticipe la portabilité des machines virtuelles
Le projet Kensho de Citrix comprend un ensemble d'outils destinés à porter des machines virtuelles d'un hyperviseur vers un autre. En réalité, il ne s'agit de rien de plus que d'une des évolutions logiques liées à l'adoption du standard Open virtual machine format. L'OVF est sous l'égide de l'association DMTF (Distributed Management Task Force) annoncé en septembre dernier. A l'époque, les sociétés qui ont adhéré à ce format XML qui permet le portage de machines virtuelles, étaient Dell, HP, IBM, Microsoft, VMWare et enfin XenSource, acheté depuis par Citrix. Les hyperviseurs concernés par OVF sont ESX Server de VMWare, XenServer de Citrix et Hyper-V de Microsoft. On notera l'absence de ceux de Red Hat, Oracle et Sun. La maturation du standard avançant, Citrix est le premier à pré-annoncer des outils qui exploitent ces spécifications. L'éditeur compte en profiter pour intégrer le support de son XenServer par System Center Virtual Machine, l'outil d'administration de Microsoft, son allié objectif. En position de challenger, Citrix se voit bien utiliser son outil pour prendre des parts de marché à VMWare, actuel leader. Ce dernier doit certainement trouver beaucoup moins d'intérêt que Citrix à faciliter la migration depuis son environnement vers d'autres hyperviseurs. Le portage ne se fera que vers les VM de Citrix et de Microsoft Ainsi, la première pré-version de Kensho, attendue pour septembre, permettra d'exporter les machines virtuelles créées pour les trois hyperviseurs cibles, mais ne permettra leur portage que sur ceux de Citrix et de Microsoft. Le premier se refuse à préciser quand le portage sur l'hyperviseur de VMWare sera à l'ordre du jour. Kensho ne sera certainement pas le seul outil à exploiter OVF. D'autant que la portabilité qu'il permet entre hyperviseurs de fournisseurs différents est vitale pour des grands comptes qui veulent gérer un parc virtuel hétérogène. Du côté de VMWare, on notera qu'OVF est supporté par VMWare Infrastructure 3.5 et que l'éditeur a recruté l'actuel président du DMTF, Winston Bumpus, au poste de directeur des Architectures standard. D'ici à ce que Kensho devienne un produit, dans un an environ si l'on en croît Citrix, VMWare aura eu tout le temps de faire ses propres pré-annonces. (...)
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