Pour le cabinet d'études, la croissance devrait en effet être quasiment nulle cette année. Il faudra attendre 2011 pour que le marché progresse réellement en valeur, en l'occurrence de 2,2%. Poussant plus loin dans le temps ses prévisions, IDC table sur un taux de croissance annuel moyen de 3,4% entre 2010 et 2014.

La reprise timide dont devrait bénéficier les économies européennes dans les 12 prochains mois explique cette hausse tout aussi timide du marché des services IT en Europe de l'Ouest. Et, bien que les entreprises recommencent à investir, la pression exercée sur les prix explique l'incapacité du marché à en tirer profit à court terme. Ce sont notamment le recours aux prestations offshore et à la virtualisation qui contribuent à tirer les tarifs et le coût global des contrats vers le bas.

Comparé au reste des pays européens, ceux de l'Europe du Nord, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne tireront mieux leur épingle du jeux dans le 12 mois à venir. Les revenus de leurs marchés des services surpasseront la moyenne de l'Europe de l'Ouest. Le marché français devrait suivre quant à lui la tendance générale.