L'éditeur vient ainsi d'annoncer un plan de restructuration, dans la foulée de ses estimations de résultats pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal 2005, clos le 31 mars dernier. L'éditeur compte licencier entre 825 et 875 personnes. Ces suppressions d'emplois représentent 12 % de la masse salariale. Selon BMC, cette décision devraient lui permettre d'économiser 100 M$ par an.

Avec cette démarche, BMC espère améliorer sa rentabilité. Les licenciements annoncés s'inscrivent dans un plus vaste plan de réduction des frais de fonctionnement et de recentrage sur les zones de croissance. Ainsi, BMC prévoit plusieurs investissements dans ses activités en pleine croissance, à savoir l'administration de mainframes, de systèmes Unix distribués et les services d'assistance à l'investissement informatique. Selon Robert Beauchamp, PDG de BMC, cette dernière activité présente les perspectives de croissance et de marge les plus prometteuses. L'activité administration de systèmes distribués, avec la gamme Patrol, fait nettement figure de mauvaise élève et devrait être en première ligne des opérations de réduction de coûts. Néanmoins, l'essentiel de l'effort de réduction des coûts de fonctionnement porte sur les suppressions d'emplois.

Les estimations de BMC pour le quatrième trimestre de son exercice fiscal sont au diapason de ces mesures de restructuration. Peu flatteuses, elles viennent d'être revues à la baisse par rapport aux annonces effectuées en février dernier. Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre devrait se situer antre 388 et 400 M$ – initialement la fourchette était entre 410 et 425 M$. Toutefois, BMC précise que le cash flow des opérations a été important pour l'année fiscale 2005 et l'estime entre 470 et 500 M$.