La tarification annoncée par l'éditeur pour ses licences n'est pas la moindre des surprises. La version xBS de Divalto Infinity est proposée à 12 000 euros par site dans sa version négoce, à partir de 20 postes. Quant à la version haut de gamme, Platinium, qui s'adresse aux grandes entreprises, elle est tarifée à 1 million d'euros pour l'ensemble des modules, avec un nombre illimité d'utilisateurs. Cette évolution dans la segmentation de l'offre va aussi conduire l'éditeur à faire évoluer son réseau de revendeurs avec des profils de compétences propres à accompagner les grandes entreprises.

Fin de parcours pour la base Harmony

Divalto se projette aussi à l'international. Il vient d'ouvrir une filiale à Montréal, pour accompagner son grand client Soprema et pour aborder dans la foulée le marché nord-américain. « Nous avons déjà 300 clients dont le siège social est situé hors de France », indique Thierry Meynlé.

Cette évolution de l'offre ne va pas sans un abandon qui devrait en chagriner plus d'un. L'éditeur annonce l'arrêt de sa base de données propriétaire, Harmony, qui présentait l'avantage de ne plus rien coûter. Plus de la moitié des clients de Divalto l'exploitent toujours. Mais impossible de tirer profit des nouvelles fonctions d'interactivité et de collaboration en ne passant pas à des technologies de nouvelle génération, avancent les dirigeants. Un plan de migration devrait débuter en 2012 pour accompagner les utilisateurs vers une autre base sur deux à trois ans. L'éditeur pense que la transition va surtout profiter à SQL Server (le coût du passage est évalué à 150 euros par utilisateur), les autres bases élues pouvant être Oracle et DB2. A terme, 80% des clients devraient exploiter SQL Server, 10% Oracle et 10% DB2, estime Thierry Meynlé.

Illustration : Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto (crédit : D.R.)