Après trois ans de doutes, d'incertitudes et de suppressions de postes, l'usine de Flextronics implantée à Laval va finalement fermer ses portes.

Dans son site mayennais, le sous-traitant électronique basé à Singapour travaillait essentiellement avec Alcatel sur l'activité de téléphonie mobile. Le groupe asiatique avait d'ailleurs racheté l'usine en 2001 à son client. Les commandes d'Alcatel représentaient alors jusqu'à 60 % du chiffre d'affaires.
Progressivement, Alcatel voit son activité téléphonie se tasser. Ce ralentissement entraîne alors la mise en place de deux plans de suppressions de postes. En mai 2005, Alcatel se désengage totalement de la téléphonie mobile : l'usine de Laval ne reçoit plus de commande. A moins d'un repreneur, la fermeture est inévitable ; elle interviendra à la fin de l'année. Ce sont alors 503 personnes qui vont perdre leur emploi. Dans un premier temps 200 salariés partiront début novembre. Cinquante employés supplémentaires quitteront leur lieu de travail au début du mois de décembre, les autres attendront la fin de l'année.
Au total, en prenant en compte les sous-traitants travaillant pour le site sinistré, le département de la Mayenne pourrait voir son taux de chômage progresser de plus de 10 %.