Au Japon, le papier électronique est déjà un véritable marché. Son chiffre d'affaires global, évalué à 17 millions d'euros en 2005, pourrait friser les 130 millions d'euros en 2008. Ces chiffres émanent de Haruko Tsujita, consultante, et membre de l'entreprise qui a organisé les Rencontres sur le papier électronique à Montréal la semaine dernière. Haruko Tsujita a détaillé quelques expérimentations qui sont menées sur l'archipel nippon. Hitachi teste ainsi des publicités en papier électronique dans les trains ; Fujitsu met au point un papier électronique qui s'adapte à des surfaces en relief ; Epson a créé un papier électronique haute définition ; Astrec travaille à adapter la technologie du papier électronique au marquage au sol. Au Japon en somme, c'est l'ébullition. En France aussi, le phénomène commence à prendre de l'ampleur. Nos confrères des Echos font figure de pionniers dans l'Hexagone. Dés avril, le quotidien sera disponible sur papier électronique, avec un contenu rafraîchi plusieurs fois par jour. Les Echos ont opté pour un lecteur commercialisé entre 300 et 650 €, avec un écran rigide. Prix auquel il faudra rajouter l'abonnement mensuel à l'édition électronique du journal. Le terminal accèdera à Internet par Wifi ou par Bluetooth. Sur le même sujet : 100 millions pour commercialiser le papier électronique