Les écarts entre secteurs d'activité ne sont guère marqués et la taille de l'entreprise ne semble pas être un facteur différenciant le niveau de stress engendré. Les fonctions où l'on est le plus soumis au stress des échéances (55 à 60 %) sont celles des études et recherche, du juridique et des brevets, et de l'enseignement/formation. Le salaire et les primes sont également cités comme sources de mécontentement pour trois ingénieurs sur dix. La formation rassemble également 27% d'insatisfaits et 24% se plaignent d'un manque d'évolution dans leur carrière. Les données de l'enquête du CNISF portent sur la situation des ingénieurs au 31 décembre 2007 et ont été recueillies dans le courant du mois de mars 2008. Plus de 47 500 ingénieurs ont répondu au questionnaire par le relais des associations d'anciens élèves des écoles d'ingénieurs. Parmi les disciplines regroupées par le CNISF figurent notamment les sciences et techniques de l'information et de la communication, l'électronique, les télécommunications, l'électrotechnique, l'automatique, l'informatique, le génie logiciel et les mathématiques appliquées.