Lors de sa conférence de presse du 19 octobre, le Syntec Informatique a dressé un portrait plutôt flatteur de l'activité des SSII françaises depuis le début de l'année. Selon le syndicat professionnel des SSII, la croissance des ventes de services a atteint 6% au premier semestre et devrait s'établir entre 6 et 7% au second semestre 2005, alors que les prévisions portaient à l'origine sur une croissance plus modeste, de l'ordre de 4 à 6%.

Selon Syntec, la croissance des SSII au premier semestre a été tirée par les activités d'Infogérance et de Conseil (+10% pour l'infogérance applicative et +9% pour l'infogérance d'infrastructure), mais aussi par le dynamisme retrouvé du secteur de l'édition de progiciels (+7% pour les progiciels outils et +4% pour les progiciels applicatifs). .La croissance a notamment été sensible dans les secteur des Télécoms, des Medias, de la Banque-Assurance et des administrations. Les mêmes secteurs devraient tirer les ventes au second semestre. Avec notamment une prévision de croissance de 10 à 11% pour les métiers de l'infogérance.

Syntec se montre aussi optimiste pour l'année à venir. Et prévoit une croissance de l'activité de 6 à 8%. Sur la question de l'Offshore, le syndicat constate que la pratique est usuelle chez les éditeurs et qu'elle concerne 40 % du marché concerné. En revanche, elle ne représente pour l'instant que 2% du CA du marché des services en France. Avec l'accroissement de l'offre, cette part devrait toutefois progresser rapidement. Pour autant, le Syntec estime que le secteur des logiciels et services devrait avoir créé entre 6000 et 8000 emplois nets cette année et 30 000 emplois bruts, le signe d'un turn-over croissant dans les effectifs des grands du secteur. Et Syntec de ressasser ses marottes, notamment le besoin de plus de flexibilité, de plus de mobilité géographique et de nouvelles façons d'organiser le temps de travail. Rien de surprenant en soit pour une organisation qui avait largement inspiré le projet de contrat de mission.