D'ici trois ans, le décisionnel devrait avoir largement basculé dans le cloud : 38% des entreprises devraient avoir adopté une approche purement cloud tandis que 36% choisiraient une approche hybride cloud/on premise. C'est le premier résultat d'une enquête menée par IDG Research Services sur la commande d'Informatica. Au cours des 12 prochains mois, 68% des répondants à cette enquête rechercheront activement et évalueront au moins une solution décisionnelle dans le cloud. 15% ont déjà déployé une telle solution. En moyenne, 46% des projets utiliseront tout ou partie de technologies en mode cloud et 17 projets sont ou seront menés dans les douze prochains mois.

Trois composantes du décisionnel sont ici prises en compte : l'intégration de données, l'entreposage de données (data warehousing) et Business Intelligence. Le but du recours au cloud est de mieux tirer parti de la croissance des données à traiter, tant du point de vue volumes que variété des sources internes comme externes. Les capacités d'analyse doivent donc être renforcées, aussi bien pour améliorer la qualité et la cohérence des données, la visualisation et l'agrégation en temps réel.

Plus rapide et moins cher

Les avantages cités pour l'usage de solutions décisionnelles en mode cloud plutôt qu'en local sont le coût (60% des répondants), la réduction des délais de mise en oeuvre (61%), la capacité d'être en « libre-service » pour des non-techniciens (51%)... La rentabilisation des projets d'analyse serait ainsi plus rapide (39%). Et le recours au cloud serait plus adapté pour des sources de données comme les réseaux sociaux et l'IoT (37%).

Cinq principaux critères d'évaluation des solutions analytiques en mode cloud ont été citées par les répondants. Le premier est la robustesse garante de la protection des données (81% des répondants jugent cela important), devant la facilité d'utilisation (78%), la facilité d'administration (77%), la capacité à intégrer les données sur site et dans le cloud (78%) et la capacité à rapprocher et lettoyer des données (74%). Des critères comme la disponibilité des ressources et la rapidité de mise en oeuvre sont juste derrière.