Ce mécanisme est également intéressant pour les annonceurs, qui ne payent que lorsqu'ils réalisent une transaction. C'est une partie de la somme dont ils s'acquittent auprès de Microsoft qui est, par la suite, reversée aux internautes. Cela peut donc devenir une aide bienvenue, soulignent les analystes, à de petits cybermarchands - tout dépendra du succès de Microsoft dans la recherche sur Internet. Ce mécanisme illustre en effet clairement la volonté de Microsoft, à la traîne dans le domaine de la recherche - et donc de la publicité - en ligne. Fin 2007, le groupe présidé par Steve Ballmer totalisait 9,8% des recherches, contre 22,9% pour Yahoo et 58,4% pour Google. Un retard qui s'est également concrétisé par la tentative, jusqu'à présent vaine, de rachat de Yahoo par Microsoft. Persuader les internautes de changer de moteur de recherche n'est pas une chose facile, les habitudes en ce domaine étant tenaces. Le ralentissement économique nord-américain pourrait toutefois jouer en faveur de l'éditeur en incitant les consommateurs - notamment les moins riches - à se tourner vers le système de remboursement issu de Jellyfish.