Motorola a confirmé avoir procédé aux licenciements de 1900 salariés depuis le mois de juillet 2005.

Le groupe, qui a réalisé un bénéfice net de 947 M$ au deuxième trimestre, a donc supprimé 1900 postes, répartis sur 29 sites et dans vingt pays. Dans la lignée de HP, ces licenciements n'ont pour autre but que celui de réduire les coûts. Selon Jennifer Weyrauch, directrice de la communication, Motorola avait averti, en début d'année, que des suppressions de postes pourraient avoir lieu.

Le groupe annonce qu'il n'y aura pas d'autres dégraissage et qu'il recrutera dans des secteurs stratégiques, sans préciser combien, ni où.

Les mauvaises nouvelles s'enchaînent pour les salariés IT. Pourtant, leur moral semble ne pas devoir en souffrir. C'est du moins ce qu'indique le résultat d'un sondage réalisé aux Etats-Unis par le cabinet de conseil Hudson. Les travailleurs IT seraient ainsi ceux qui affichent la plus forte confiance pour la pérennité de leur emploi, alors que la foi en l'avenir de l'ensemble des actifs du pays ne cesse de dégringoler. 32 % des salariés des secteurs informatique et télécoms s'attendent à ce que de nouveaux emplois soient prochainement créés par leur employeur, 43 % pensent que rien ne changera. Seuls 21 % craignent des suppressions de postes. Dans une très large majorité - 82% - les salariés américains se déclarent contents de leur emploi.