Oracle explique ainsi que la configuration peut aller jusqu'à 64 coeurs, environ 400 Go de RAM, 336 To de stockage par rack, 5 To de mémoire cache en Flash, et 1 million d'entrées/sorties par seconde. Et pour améliorer encore les performances, certaines requêtes sont traitées directement au niveau des systèmes de stockage, ce qui fait d'Exadata, a indiqué Mark Townsend, un système massivement parallèle. Du stockage vertical pour une compression améliorée dans Exadata Pour le décisionnel, Oracle inaugure une technologie de compression bien connue des éditeurs de SGBD verticaux comme Streambase ou Sybase, mais que l'éditeur californien préfère appeler « hybrid columnar compression ». Oracle affirme pouvoir ainsi atteindre des taux de compression d'un facteur 10 pour les données les plus souvent requêtées, et d'un facteur 15 à 50 pour les données en mode archivage. Le tout pour un prix ridicule, à en croire Mark Townsend, qui a comparé l'achat de deux de ces « appliances », pour 2,3 M$, à celui d'une configuration équivalente chez IBM (serveurs Power 595 et unités de stockage DS8300 Turbo), coûtant d'après lui 10,7 M$. Tout le discours de Mark Townsend s'articulait en effet autour des économies que les entreprises sont censées pouvoir réaliser en passant à 11g R2 ou, mieux, en passant directement à Exadata équipé de sa 11g R2 préconfigurée. Le vice-président d'Oracle a ainsi promis qu'on pouvait diviser par 5 ses coûts en matériel en mettant en oeuvre les technologies de grid offertes par RAC et les nouvelles techniques de compression. Objectif : faire migrer la moitié de la base en un an La migration elle-même d'une ancienne base Oracle vers la 11g R2 est censée ne coûter « qu'un quart du coût de la mise à jour de 9i à 10g ». Des possibilités de captures de transactions ont été ajoutées à 11g, qui permettent de jouer de vraies transactions lors des tests de la nouvelle base. Cela allié à des outils d'analyse et d'optimisation devrait grandement aider les clients, estime Mark Townsend. Qui veut croire que « au moins la moitié des 70 à 75% des clients des SGBD Oracle utilisant aujourd'hui la version 10g devrait migrer dans le courant de l'année suivant la disponibilité ».