Le Sony Ericsson P1 fait un grand pas vers la miniaturisation. Plus plat et plus léger que ses prédécesseurs, il ne pèse que 124 grammes et mesure 106 x 55 x 17 mm. Ce n'est pas un smartphone au rabais : côté travail, il embarque presque tout ce dont on peut rêver. Un véritable clavier Azerty, secondé d'un écran tactile, sur lequel on peut saisir des notes manuscrites. Côté messagerie, le P1 est compatible avec la plupart des standards existants : pop3, ActiveSync, Blackberry, ainsi que d'autres services de Push Mail. Un éditeur bureautique est fourni, qui permet de retravailler des documents Word, Excel et Powerpoint à condition que leur mise en forme soit simple. Le P1 peut surfer sur Internet en haut débit grâce à ses antennes WiFi et 3G. Dommage que la définition de l'écran (320 x 240 pixels) soit un peu juste pour cet usage. Attention : pas de très haut débit. Le P1 n'est pas compatible avec la 3G+ (HSDPA). Les travailleurs sont gâtés : le capteur photo 3,2 mégapixels du P1 scanne les cartes de visite et un deuxième capteur vidéo permet de faire de la visioconférence. L'OS Symbian 9.1 permet d'installer des myriades de logiciels compatibles. Enfin, on peut relier le P1 à un PC par Bluetooth ou par infrarouge. Manque seulement le GPS, que certains smartphones commencent déjà à intégrer en série. Côté détente, la liste des fonctions est aussi fournie : en plus des deux capteurs photo/vidéo, on trouve un lecteur MP3 avec 512 Mo de mémoire vive et une radio FM embarquée. Le P1 sera disponible au plus tard fin septembre, probablement autour de 1000 €.