L'intérim et la gestion externalisée des emplois ne se limitent pas à quelques grands réseaux aux chiffres d'affaires se comptant en milliards d'euros (Adecco, Manpower, Randstad...). Outre les sociétés locales ou régionales, il existe des réseaux intermédiaires de quelques dizaines d'agences. Parmi celles-là, Welljob dispose de 48 agences en propre et de filiales spécialisées dans la formation, le placement en informatique ou le digital. Pour Welljob, société qui tient à son indépendance et à une croissance purement organique, faire face à une concurrence importante passe notamment par l'innovation et le numérique.

Les objectifs de ces innovations numériques sont, bien entendu, d'abord de baisser les coûts et d'accroître l'efficacité de l'agence d'intérim. Mais il s'agit aussi d'améliorer les services rendus tant aux entreprises clientes qu'aux intérimaires (actuels ou potentiels). Et certains de ces services peuvent constituer des innovations de rupture. Par exemple, la filiale HucLink déploie actuellement au niveau national des bornes interactives dans des « lieux de vie » (galeries commerciales, gares SNCF...) pour que la recherche d'emploi puisse se faire dans ces endroits de passage au lieu de ne reposer que sur des applications mobiles peu utilisées. Soutenue par BPI, cette filiale permet de pourvoir en priorité des offres de proximité, notamment auprès de personnes qui ne sont pas en recherche active. « Notre approche est de d'abord mettre en place des briques sur un périmètre actuel avant de réutiliser ces briques éprouvées pour les nouveaux services développés de façon agile » indique Stéphane Deroeux, co-gérant fondateur de Welljob.

Lire la suite sur CIO.