D'un semestre à l'autre, le Blue Gene/L d'IBM reste campé à la plus haute marche du Top 500 des super calculateurs. Big Blue perd en revanche son rang de premier vendeur au profit de HP. Sur les 500 systèmes répertoriés, 38,4% sont en effet estampillés IBM alors que HP en compte 40,4%. Il y a un an, les super machines IBM représentaient près de la moitié de toutes celles recensées dans le classement biannuel réalisé par Linpack. Le Blue Gene/L installé au ministère américain à l'Energie n'a pas eu à forcer son talent pour conserver la tête du benchmark. Il affiche une puissance de calcul de 280,6 teraflops (milliers de milliards d'opérations par seconde), soit exactement la même valeur qu'il y a un an et deux fois mieux que son premier poursuivant, le Jaguar de Cray. IBM travaille au successeur du Blue Gene/L et prépare le /P qui devrait être capable d'afficher une puissance de 3 petaflops. Le classement révèle par ailleurs que l'utilisation des processeurs Intel dans les super calculateurs est en hausse. 58% des machines listées sont équipées de puces Intel alors qu'elles étaient 52,5% il y a six mois. Parallèlement, AMD recule de 1,6 point, à 21%. Notons pour finir la percée des calculateurs installés en Europe. Alors qu'ils n'étaient que 83 à figurer dans les 500 machines les plus puissantes du monde en 2006, ils sont désormais 127. De leur côté, les Etats-Unis voient leur nombre de super machines reculer de 298 à 281.