Pas de compte Facebook ? Pas de Messenger ! Facebook a décidé d’exiger de tout nouvel inscrit à sa messagerie instantanée Messenger, qu’il s’inscrive également à son réseau social. Pourtant, à partir de 2015, la firme de Menlo Park avait fait le mouvement inverse. Pour attirer un maximum d’utilisateurs dans ses filets, il n’a plus demandé qu’un numéro de mobile. Fort de son succès, Facebook revient donc en arrière. « La grande majorité des utilisateurs de Messenger se connectent via Facebook, et nous voulons simplifier le process,» a justifié un porte-parole. En réalité, comme l’évoque le New-York Times, la démarche préfigure sans doute l’unification des messageries du Californien (Messenger, Whatsapp et Instagram) sur une plateforme unique.

La Police Nationale s’intéresse aux données de voyage. Un arrêté publié le 16 décembre dernier et repéré par nos confrères de Nextinpact prévoit la création d’un service baptisé « Service national des données de voyage » (SNDV). Cette entité est rattachée au directeur général de la Police Nationale. Concrètement, ce service vise à s'assurer de la collecte et du traitement des « données de réservation, d'enregistrement et d'embarquement des passagers et le cas échéant des équipages », pour des trajets réalisés en avion, en train, en car ou en bateau. Auparavant existait le PNR, cantonné cependant au transport aérien. Reste que les missions du SNDV sont relativement larges et le contrôle tout aussi flou surtout quand on sait que la Cnil n’a pas été sollicitée en vue de sa création.

L’Université de Maastricht a été victime d’un ransomware. Cadeau de Noël empoisonné pour la faculté de Maastricht qui deux jours avant le réveillon a subi une cyberattaque par rançongiciel. L’établissement a préféré débrancher son informatique. Presque tous les systèmes Windows ont été touchés et notamment la messagerie, rapporte l’Université. Elle ne savait pas si les pirates avaient pu avoir accès à des données comme les recherches scientifiques. L’heure est maintenant à l’enquête et à la restauration des systèmes touchés, sans que l'Université ne puisse encore donner de date de retour à la normale.